Régulateur d’automne : n’intervenir que si nécessaire

Le respect de quelques règles simples limite considérablement le risque d’élongation, y compris dans les situations à excédents azotés structurels (apports réguliers de matières organiques) ou de précédent avec forts reliquats :

  • respecter les densités de semis ;
  • semer dans le créneau des dates optimales ;
  • choisir une variété peu sensible vis à vis de l'élongation automnale.

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Carte date régulateurs automne colza

L’utilisation d’un régulateur de croissance ne doit donc être envisagée qu’en dernier recours. Sur des colzas déjà allongés, il ne peut, au mieux, que freiner le développement végétatif des plantes et endurcir légèrement le colza. L’efficacité maximale est obtenue en anticipant le phénomène d’élongation. Le stade d’application optimal est compris entre 6 et 8 feuilles.

Ce type d’application n’a aucun effet au printemps (pas de réduction de taille ni de verse).

tableau régulateurs automne colza

(1) Adapter la dose au stade de la culture et au niveau de risque
(3) En situation de risque élevé, le tébuconazole peut s’avérer insuffisant.

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Reconnaître le bon stade pour anticiper la protection sclérotinia

Repérer le stade F1 (50 % des plantes avec une fleur ouverte) est la meilleure méthode pour ne pas passer à côté du positionnement optimal de la protection fongicide sclérotinia situé au stade G1 (10 premiers siliques formées de moins de 2 cm) si celle-ci est nécessaire.

6 à 12 jours selon les conditions météo séparent ces deux stades, soit environ 100°C en base 0.

Points de vigilance

Différence variétale de stade de floraison en colza

Prendre en compte la variabilité de stade

Il est recommandé de déterminer le stade de chacune de vos parcelles. Cette variabilité inter-parcellaire est non seulement liée à des différences variétales mais également à des problématiques ravageurs (altises, charançons) et/ou au contexte pédoclimatique (exposition, asphyxie racinaire, type de sol).
Cette variabilité de stades peut également exister au sein d'une même parcelle. Dans ce cas, c'est le stade majoritairement représenté au sein de la parcelle qui doit être retenu.

Observer le stade de la variété d'intérêt uniquement

Pour lutter contre les méligèthes, le mélange avec une variété haute et précoce à floraison peut être utilisé. Pour déterminer précisement le stade de la variété que l'on souhaite protéger contre le sclérotinia, il faut éviter de comptabiliser ces plantes pièges, de fait plus précoces.

 

Identifier les stades F1 et G1 : conseil pratique

stade F1 et G1 colza

 

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Prestation
Sclerotinia : caractérisation de la sensibilité aux fongicides de type SDHI

Recherche par analyse moléculaire (HRM) de mutations sur le gène de la succinate déshydrogénase conférant la résistance aux fongicides SDHI chez Sclerotinia sclerotiorum.

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Formation
Adapter l'itinéraire technique du colza pour optimiser l'usage des fongicides

Cette formation s’adresse aux techniciens et agriculteurs qui souhaitent diminuer l'usage des fongicides colza, sans pour autant pénaliser les performances de la culture.

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Prestation
Sclerotinia : caractérisation d'une résistance

Recherche d’une résistance de Sclerotinia par la mise en croissance du champignon sur un milieu de culture contenant un fongicide.

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La lutte contre les ravageurs du colza devient plus difficile

Les spécialités à base de chlorpyriphos-méthyl ont été retirées 

Suite au non-renouvellement de l’approbation de la substance active chlorpyriphos-méthyl par le règlement d’exécution (UE) 2020/17, les spécialités RELDAN 2M, EXAQ 2M, ZERTELL 2M (AMM 2120086) DASKOR440, ROKSA 440 EC, SCRAMBLER, PATTON M, BALATON M (AMM 2110078) sont devenus depuis le 16 avril 2020 des Produits Phytomarmaceutiques Non Utilisables (PPNU) qu’il faudra éliminer dans des centres spécialisés.

Conséquences : la lutte contre les ravageurs du colza devient plus difficile. Levée précoce, croissance dynamique et continue à l’automne seront les déterminants de la réussite de la culture.

A l’automne, l’altise d'hiver et le charançon du bourgeon terminal ont développé plusieurs mécanismes de résistance aux pyréthrinoïdes et ces résistances progressent. BORAVI WG constitue la seule alternative insecticide. Le nombre d’applications de BORAVI WG étant limité à 2 par campagne, une levée précoce permettra d’atteindre le stade 4 feuilles avant l’arrivée des grosses altises adultes (souvent le 20-25 septembre) ; à ce stade le colza n’est plus sensible aux morsures d’altises et ne nécessite pas de traitement avec BORAVI WG.

La réussite de l’implantation et l’obtention d’un colza robuste est indispensable. La levée doit être précoce, la croissance dynamique et continue à l’automne, les pieds vigoureux et la reprise dynamique en sortie hiver.

charancon colza
méligèthes sur colza

L’agriculteur disposera également de moins de solutions au printemps sur méligèthes et charançon de la tige du colza. Lorsque les applications autorisées de BORAVI WG auront déjà été utilisées pour la protection de la culture à l’automne, seules les pyréthrinoïdes seront disponibles pour les ravageurs du printemps à l’exception de l’indoxacarbe. Comme à l’automne, un colza vigoureux supportera mieux les attaques de ravageurs : par exemple jusqu’à 9 méligèthes par plante selon le stade et la vigueur.

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Colza : comment favoriser l’action des micro-guêpes parasitoïdes ?

Favoriser la régulation naturelle est un levier prometteur pour réduire les niveaux de population de ravageurs. Cette démarche prend tout son sens lorsqu’elle vient en complément de mesures agronomiques destinées à améliorer la robustesse des cultures et à limiter la nuisibilité des attaques de ravageurs : associations d’espèces, de variétés, décalage des dates de semis… C’est un élément de la démarche de protection intégrée.

Réduire le travail du sol après le colza ou laisser des îlots de parcelles non travaillés

Ces micro-guêpes passent une partie de leur cycle sous forme de nymphe, c’est-à-dire immobile dans les premiers centimètres du sol. Les nymphes tombent au sol au printemps dans le colza et les adultes sortent au printemps suivant, dans la culture suivante. Ainsi, le travail du sol après colza, même superficiel est fortement préjudiciable à l’émergence des adultes. Les surfaces en colza où le travail du sol est limité sont favorables au développement de ces insectes et à la croissance de leurs populations.

Limiter les applications d’insecticides

Les principaux ravageurs du colza sont les hôtes d’au moins 80 espèces de parasitoïdes dont 12 sont supposées avoir une action clé dans la régulation. Ces espèces aux cycles de développement variés se succèdent dans les champs en recherche de leurs hôtes pendant une bonne partie de l’année, principalement au printemps, secondairement en automne (des variations régionales peuvent exister). Or, ces insectes sont de manière générale très sensibles aux applications d’insecticides. De petite taille, et avec une cuticule fine, Ils n’ont pas, à l’instar de certains ravageurs, développé au fil du temps de mécanismes de détoxification des matières actives insecticides. De plus, leurs capacités de recolonisation des parcelles après un traitement sont inférieures à celles des ravageurs.

Aménager les espaces non cultivés sur mon exploitation

Hyménoptères parasitoïdes sur inflorescence de navet

Hyménoptères parasitoïdes sur inflorescence de navet

Tout comme les syrphes et les abeilles, les hyménoptères parasitoïdes ont besoin d’espaces non cultivés pour s’alimenter en nectar et/ou en pollen, pour se protéger des conditions météo défavorables et des perturbations anthropiques et également effectuer une partie de leur cycle de développement.

Les haies composites, les bandes fleuries non travaillées installées depuis plusieurs années contenant des espèces florales diversifiées, notamment des astéracées et apiacées, sont particulièrement favorables. Connectés entre eux, ces espaces semi-naturels créent des zones réservoirs d’insectes auxiliaires aptes à recoloniser les parcelles agricoles et favorisent le parasitisme de certaines espèces comme les méligèthes, plus efficace en paysages complexes.

Certes, les aménagements fleuris semés peuvent présenter un intérêt si les mélanges d’espèces sont pertinents, l’idéal étant de pouvoir gérer les abords de parcelles et de chemins de manière à retrouver une composition florale optimale en favorisant les espèces végétales présentes naturellement.

Voici quelques exemples de plantes à fleurs intéressantes à avoir à proximité des parcelles agricoles pour favoriser nombres d’auxiliaires : fenouil, carotte sauvage, achillée millefeuille, bleuet, vesce, sarrasin, tanaisie, millepertuis. Pour les espèces arbustives et arborescentes : noisetier, saule.

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Colza et insectes : les ravageurs ont le champ libre sans régulation naturelle

Dans l’Yonne et les départements limitrophes, on assiste à de véritables pullulations d’insectes ravageurs du colza et notamment de l’altise d’hiver. Quand la chimie montre ses limites pour endiguer le phénomène, on aimerait pouvoir compter sur les régulations naturelles. Elles sont pratiquement inexistantes dans la zone, c’est ce que démontre une étude conduite par Terres Inovia sur les plateaux de Bourgogne, levant le voile sur une situation préoccupante.

La régulation naturelle des ravageurs, un service gratuit et efficace

Tout comme les méligèthes et les charançons, les altises sont principalement régulées par certaines espèces de micro-hyménoptères parasitoïdes. Quand ils sont présents en quantité suffisantes dans l’environnement agricole et que les pratiques leurs sont favorables, ces minuscules insectes, de la taille de moucherons sont très efficaces dans la régulation des coléoptères ravageurs du colza.

Véritables missiles à tête chercheuse ils détectent les larves de ravageurs, même lorsqu’elles sont dans les tiges et pondent leurs œufs en surface ou à l’intérieur de leur hôte, entrainant à terme sa mort.

De petites tailles et relativement discrets, ces insectes sont souvent méconnus et leur rôle sous-estimé. En effet, tout comme les syrphes ou encore les carabes, ils offrent gratuitement un service aux agriculteurs, celui de réguler sur le long terme les populations de ravageurs ; une action sans laquelle les pratiques de lutte chimique seraient insuffisantes.

larve parasitée par des hyménoptères parasitoïdes adultes sur colza

Cette larve d’altise est condamnée, elle présente une tâche noire, signe de parasitisme par une micro-guêpe parasitoïde

La situation sur les plateaux de bourgogne

En 2018, une étude conduite sur les plateaux de Bourgogne dans le cadre du projet R2D2* révèle une situation préoccupante : sur 13 parcelles de colza parmi les 14 étudiées par Terres Inovia et ses partenaires**, les larves d’altises prélevées ne présentaient aucun signe de parasitisme par leurs principaux ennemis naturels alors que dans des situations favorables, ce parasitisme peut concerner plus de 60% des larves analysées. Pour les méligèthes, les résultats obtenus à partir des données recueillies sur 5 parcelles de colza dans l’Yonne étaient assez semblables avec des valeurs de taux de parasitisme oscillant entre 0.4 et 4.8%. En situation favorable, les taux de parasitisme de méligèthes peuvent atteindre plus de 90%.

Il est nécessaire de réagir rapidement

Prenons un peu de hauteur et voyons ce que révèlent les analyses de taux de parasitisme réalisées à partir de 12 échantillons de larves d’altises prélevés dans d’autres départements Français : le Lot et Garonne, la Haute-Garonne, les Charentes et Charentes Maritimes, L’Eure, l’Aube, le Gers, la Côte d’Or et la Somme. A noter que deux lots seulement ont révélé des niveaux de parasitismes significatifs avec des valeurs de 25% (Charentes) et de 48% (Gers). Cette photo ne peut prétendre représenter l’ensemble des situations françaises et ne prend pas en compte la dynamique temporelle des processus de régulation. Elle suggère cependant la nécessité de réagir rapidement : les hyménoptères parasitoïdes sont les principaux agents régulateurs des coléoptères ravageurs du colza, il parait illusoire de parvenir à rétablir des niveaux de pression de ravageurs acceptables sans mobiliser les régulations naturelles.

taux de parasitisme par département

Résultat du parasitisme mesuré à partir d’élevage de larves en laboratoire. En abscisse, chaque barre correspond à un échantillon d’une centaine de larves.

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En savoir plus sur la jaunisse de l’aster, une maladie rare et peu nuisible (phyllodie)

Les symptômes de cette maladie appelée jaunisse de l’aster (Aster Yellow - AY), visibles à la floraison du colza sont :

  • Des plantes un peu plus hautes que les plantes saines
  • Une prolifération des branches
  • Une malformation des parties florales ou inflorescences (appelé aussi phyllodie) : les pétales prennent une couleur verte et s’apparentent à des feuilles ; certaines siliques ressemblent à des gousses plates et ne produisent pas de graines ; les siliques « normales » contiennent des graines malformées.
  • Une coloration verte persistante tandis que les plantes saines brunissent pendant la maturation.

phyllodie sur colza à la floraison

Exemple de phyllodie sur colza à la floraison

Ces symptômes sont liés à la présence d’un phytoplasme, une bactérie sans paroi et sans forme spécifique. Elle est transmise par des insectes piqueurs-suceurs, principalement des cicadelles, qui s’infectent et transmettent la maladie en passant de plantes en plantes et en se nourrissant de sève élaborée. Le mode de transmission est similaire à celui du virus TuYV par le puceron vert. Ce phytoplasme est présent dans de nombreuses plantes hôtes (espèces cultivées ou non, annuelles, bisannuelles ou vivaces), qui constituent un réservoir potentiellement important. Une transmission possible par les semences est également fortement suspectée.

Peu d’informations sont disponibles en France sur cette maladie. Des cas ponctuels sont observés sur tout le territoire même si les plus nombreux ont été détectés en Poitou-Charentes et dans le Sud-Est. Le nombre de plantes touchées dans les parcelles atteintes est généralement très faible (au maximum 10%) et l’impact sur le rendement très limité. A titre indicatif, une étude canadienne estime des pertes de rendement de l’ordre de 0.3 à 0.7 % de perte par pourcentage de plante touchée.

Aucune lutte spécifique n’est nécessaire.

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