Cameline

PANGENOCLUB : un projet pour mieux gérer la hernie des crucifères

Les Brassicacées, telles que le colza, sont de plus en plus confrontées à la hernie des crucifères, une maladie racinaire causée par un protiste appelé Plasmodiophora brassicae. Cette maladie est en forte augmentation avec le changement climatique ces dernières années.  

Crédit : Terres Inovia

Pourquoi ce projet ?

Le projet PANGENOCLUB (2025-2026), financé par Plant2Pro®  et mené conjointement par l’INRAE et Terres Inovia, vise à améliorer la gestion de cette maladie en étudiant le génome du protiste responsable de la hernie des crucifères

L’utilisation de variétés de colza résistantes est efficace pour lutter contre cette maladie mais le choix des variétés à implanter dépend des souches (ou pathotypes ou variants) de hernie qui sont présentes dans les parcelles. Pour caractériser les pathotypes, il faut actuellement réaliser des biotests  qui sont lourds, couteux et longs. L’alternative ? Le développement de marqueurs moléculaires pathotype-spécifiques, permettant de distinguer les différents pathotypes sur la base de variations/différences dans leurs séquences d’ADN. L’identification rapide des pathotypes présents sur les parcelles permettra de développer et déployer des variétés résistantes adaptées

La connaissance des variations/différences génétiques entre les pathotypes nous permettra également de mieux comprendre les différences d’agressivité entre les pathotypes et leur évolution (notamment le contournement des résistances).

Quelle est la première étape ?

Le projet a été initié début 2025. L’INRAE-IGEPP et Terres Inovia ont commencé à multiplier une quinzaine de souches différentes de l’agent pathogène à travers la PEPITE (1) afin d’obtenir suffisamment de matériel pour en extraire leurs ADN. Celles-ci seront ensuite séquencés par l’INRAE-EPGV et analysés par L’INRAE-IGEPP.

Multiplication des souches de hernie en conditions contrôlées sur le site de l’INRAE-IGEPP du Rheu, en collaboration avec Terres Inovia- Crédit photo : Terres Inovia

Quels bénéfices pour les agriculteurs ?

Ce projet permettra de vous proposer des marqueurs diagnostics pour mieux cerner les pathotypes en présence dans les parcelles et apporter un meilleur conseil sur le choix variétal, de manière plus réactive et moins couteuse que les méthodes traditionnelles. 

Crédit photo : Terres Inovia

Mieux comprendre le génome de la hernie, c’est aussi aider au développement de variétés avec des résistances plus adaptées pour faire face aux capacités d’évolution de l’agent pathogène.

Des retombées pour l'ensemble de la filière

Les résultats bénéficieront non seulement aux agriculteurs, mais également aux instituts techniques, GEVES, obtenteurs et chercheurs concernés par la problématique, afin de développer de nouveaux projets de recherche et trouver de nouvelles solutions pour la gestion de cette maladie dans les cultures de Brassicacées.

Projet réalisé avec le soutien financier de PLANT2PRO®
 
(1)    Ce laboratoire partenarial associé, la PEPITE, met en commun depuis 2022 les savoir-faire de l’INRAE-IGEPP et de Terres Inovia pour la recherche et le développement de systèmes de cultures performants, innovants et économes en intrants. En associant sur un même site, au Rheu (35), les compétences de collaborateurs notamment en génétique et en pathologie, LA PEPITE R&D a pour objectif d’améliorer la régularité de rendement du colza et de réduire le recours aux produits phytosanitaires.

En savoir plus sur le projet

 

France entière Maitrise des maladies Maladies Colza Cameline adn colza hernie recherche varietes

Une journée technique sur la cameline

La cameline en dérobée est une nouvelle culture d’intérêt pour les agriculteurs. Une journée a été organisée, le 13 mars dernier à Baziège (31), pour partager résultats technico-économiques et facteurs de réussite  alors que les débouchés de cette espèce s’avèrent croissants dans les années à venir.

La journée cameline a eu lieu le 13 mars à Baziège (31)- Photo D. Jamet

La cameline recèle de beaux atouts agronomiques et des débouchés prometteurs, notamment pour les biocarburants dans l’industrie aéronautique lorsqu’elle est cultivée en dérobée (débouché « Carburant d’Aviation Durable »). 

Pour faire découvrir cette culture aux agriculteurs et à leurs conseillers, les instituts techniques Terres Inovia et Arvalis ainsi que le transformateur Saipol avaient organisé une journée, à Baziège (31) dans le cadre du projet européen CARINA. Une cinquantaine de participants étaient venus de différentes régions, qu’ils soient agriculteurs, conseillers d’organismes économiques et de chambres d’agriculture ou représentants de firmes. 

Au fil de la journée, les résultats techniques, les facteurs de réussite et les questions en suspens sur la conduite de culture de cameline en dérobée d’été et d’hiver ont été partagés et un essai variétal et sur les effets de précédent a été visité.

Les facteurs de réussite pour la dérobée d’été

L’institut technique Terres Inovia est intervenu, en particulier, pour « rappeler les clés de réussite de la cameline en dérobée d’été : la réussite de l’implantation, la gestion des adventices et mettre toutes les chances de son côté pour récolter précocement (semis précoce, variété précoce, choix de la bonne zone géographique…) », indique Domitille Jamet, chargée d’études à l’institut technique.

Bilan de campagne 2024 : des enseignements partagés

Photo : D. Jamet

Domitille Jamet a également partagé le bilan de la campagne 2024, aux résultats mitigés du fait des conditions climatiques compliquées de l’année avec un automne très humide. Il ressort malgré tout de ce bilan des enseignements pour améliorer notre conduite de l’espèce : le constat d’une bonne résistance de la cameline aux ravageurs et aux maladies, l’intérêt marqué du précédent pois d’hiver, l’importance du semis précoce et la nécessité d’une bonne gestion des adventices pour sécuriser la récolte.

Culture d’été en dérobé : un complément de marge significatif

Arvalis et Terres Inovia ont aussi diffusé les résultats économiques de l’insertion en dérobé d’été et d’hiver de la cameline. « Pour la culture en dérobé d’été, les résultats de marges à l’échelle de la culture et de la rotation sont positifs en marge brute, avec en particulier un intérêt technico-économique d’associer un précédent en pois d’hiver et une implantation en semis direct. La marge peut être variable selon les situations mais la cameline peut représenter un complément de marge qui peut être significatif à certaines conditions », précise Vincent Lecomte, chargé d’études en agroéconomie chez Terres Inovia.

Les semenciers étaient présents pour partager l’avancée variétale sur cette culture : Camelina Company et Nuseed (pour la moutarde d’Abyssinie) ont présenté les variétés disponibles et les critères utilisés pour sélectionner de nouvelles espèces (précocité, tolérance aux herbicides notamment).

Le transformateur Saipol est intervenu sur un sujet clé pour la réussite de la culture : les réglages de la moissonneuse batteuse pour optimiser la récolte de cameline. L’industriel, filiale du groupe Avril, a aussi présenté l’état du marché et des débouchés, en particulier, pour les intercultures (d’été ou d’hiver), celui des biocarburants durables à destination de l’aviation civile.
Enfin, les résultats obtenus dans les autres pays européens, partenaires du projet Carina, ont pu être partagés.

En savoir plus sur la cameline

•  Le guide de culture publié par Terres Inovia
•  Le projet CARINA 
•  Une conférence au Salon International de l'Agriculture 

 

 

France entière Débouchés Cameline arvalis cameline expertise saipol terrain

Salon International de l'Agriculture : rétrospective 2025

Lors du Salon international de l'Agriculture, qui s'est tenu à Paris du 22 février au 2 mars 2025, l'institut technique a pu partager son expertise sur de nombreux sujets de réflexion pour augmenter la compétitivité des productions agricoles. Bio, atouts et débouchés de la cameline et du chanvre, zoom sur des projets du PARSADA, adaptation au changement climatique, lancement de projets multipartenariaux... Que s'est-il passé ? Rétrospective.

​​​​​​​

Terres Inovia, Arvalis, l’ITB et l’Acta ont confirmé leur volonté de poursuivre ensemble le développement et le déploiement de l’outil SYSTERRE. Ils ont signé, au Salon International de l’Agriculture le 24 février, sur le stand de l'Acta, la nouvelle convention signant la poursuite du déploiement de cet outil, qui permet l’évaluation de la multiperformance des systèmes de production en grandes cultures.

Gilles Robillard, le président de l’institut technique, est intervenu lors d’une conférence organisée par SEMAE sur le changement climatique.

Terres Inovia a présenté FILEG, animé par l’institut et qui structure une filière de légumineuses à graines en Occitanie. L’occasion de faire un point sur les avancées du projet.

Une conférence sur les leviers de compétitivité et de durabilité pour les filières bios a permis de mieux faire connaître le programme inter-instituts Synergies Bio & non Bio.

Le plan d’action initié par le gouvernement afin d'identifier de nouveaux leviers pour protéger les récoltes, face au retrait de certaines substances actives, a été à l’honneur. Le point sur la mobilisation active de Terres Inovia.

Comment rendre les formations et les métiers d’ingénieurs agronomes et agroalimentaires plus séduisants ? C’est l’objectif d’Avenir-Agro, porté par AgroParisTech et 26 partenaires, parmi lesquels figure Terres Inovia. Une campagne d’information nationale et d’actions régionales sont prévues pour 2026.

Terres Inovia, l'institut technique de la filière chanvre, et InterChanvre ont présenté les atouts agronomiques et les débouchés de cette plante qui connaît un bel essor en France.

Culture robuste, ses atouts agronomiques et ses débouchés, notamment pour les biocarburants dans l’industrie aéronautique, ont de quoi séduire les agriculteurs.

Une table-ronde organisée sur le stand de l’Acta a permis de rassembler tous les partenaires du projet Protei’sol, qui vise à structurer une filière de légumineuses dans les Hauts-de-France.

Quelle place pour le bio dans les variétés proposées aux agriculteurs ? Terres Inovia a expliqué comment l’agriculture biologique était intégrée dans ses réseaux d’évaluation.

Comment rester compétitif dans le secteur des grandes cultures malgré le changement climatique ? Xavier Pinochet, expert stratégique scientifique de Terres Inovia, et Philippe Gate, ex-directeur scientifique d’Arvalis, ont  fait le point sur les connaissances actuelles.

France entière Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Soja Féverole d'hiver Féverole de printemps Lentille Pois chiche Lin d'hiver Lin de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Cameline Chanvre acta salon de lagriculture sia25

Adaptation au changement climatique : le point avec l’Académie de l’Agriculture

Comment rester compétitif dans le secteur des grandes cultures malgré le changement climatique ? Une conférence au Salon International de l’Agriculture a été organisée sur le stand de l’Acta par l’Académie de l’Agriculture. Xavier Pinochet, expert stratégique scientifique de Terres Inovia, et Philippe Gate, ex-directeur scientifique d’Arvalis, ont  fait le point sur les connaissances actuelles.

Les aléas et les excès climatiques peuvent affecter la compétitivité des cultures. « La variabilité des rendements est principalement une affaire de climat, avec de grandes proportions, par exemple pour le blé, selon le niveau de stress hydrique », confirme Xavier Pinochet. De même, le rendement peut varier selon les réserves utiles d’eau et la capacité d’irrigation des bassins de production.

Xavier Pinochet et Philippe Gate lors de la conférence sur l'adaptation au changement climatique, sur le stand de l'Acta, au Salon international de l'Agriculture.

Une combinaison de leviers à explorer

Lors de cette conférence, qui a détaillé les aspects variétaux et la physiologie des plantes, Xavier Pinochet et Philippe Gate ont mis en avant les différents leviers agronomiques pour s’adapter au changement climatique, et donc rester compétitif :  


•    L’amélioration génétique des variétés
•    Ajuster le choix des espèces d’hiver et de printemps selon les conditions pédoclimatiques
•    Un semis précoce
•    Une diversification des cultures
•    Une mise en place de couverts
•    Des associations d’espèces


Les nouvelles technologies, un support pour rester compétitif


Les outils de phénotypage modernes qui permettent des mesures plus fréquentes et précises, associés à des capacités de modélisation et aux outils moléculaires , offrent des gains d’efficacité dans la recherche  de meilleures résistances à la sécheresse. « Par exemple, sur la plateforme Heliaphen, à l’INRAE de Toulouse, un robot permet, pour le tournesol et le soja, aussi bien des travaux de recherche que de l’évaluation variétale  sur des critères nouveaux pour s’adapter au changement climatique ».

Variétés précoces et diversification des cultures parmi les solutions

Parmi les adaptions possibles, Xavier Pinochet mentionne également la précocité des variétés : « pour le soja, des variétés très précoces ont pu voir leur rendement et des teneurs en protéines s’améliorer, ce qui a permis de développer des surfaces dans l’Est de la France ».

La diversification des cultures est également un des leviers phares pour mieux s’adapter à ces aléas climatiques. « Certaines  légumineuses ont des marchés qui permettent une belle valorisation économique et compenser un rendement inférieur, c’est intéressant pour l’agriculteur ». Pour continuer à rester compétitif, la solution passe par une combinaison de leviers, génétiques et agronomiques, pour limiter la variabilité des rendements. « Nous devons concilier toutes ces solutions dans un cadre agroécologique », conclut Xavier Pinochet.

Pour visionner la conférence (à partir de 13’03)

France entière Changement climatique : atténuation et adaptation Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Soja Féverole de printemps Féverole d'hiver Lentille Pois chiche Lin d'hiver Lin de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Cameline Chanvre acta arvalis changement climatique sia

SIA 2025 : l’évaluation des variétés en bio

Quelle place pour le bio dans les variétés proposées aux agriculteurs ? Lors du Salon International de l’Agriculture, Terres Inovia a expliqué comment l’agriculture biologique était intégrée dans ses réseaux d’évaluation.

Pour améliorer la compétitivité des cultures, le choix variétal est un critère déterminant. Quelle est alors la place du bio ? Lors de la « séquence innovation » du Village Semences organisée par l’Interprofession des semences et plants (Semae), Cécile le Gall, chargée d’études en environnement et agriculture biologique de Terres Inovia, a expliqué, le 28 février, comment l’institut technique intégrait le bio dans les réseaux d’évaluation variétale.

Des réseaux d’essais pour mettre les variétés à l’épreuve du terrain

Cécile Le Gall lors de la "séquence innovation" au Salon International de l'Agriculture

« Il existe peu de variétés exclusivement dédiées au bio. Pour permettre aux agriculteurs de disposer d’un panel de variétés à utiliser en agriculture biologique, nous sélectionnons certaines variétés d’agriculture conventionnelle utilisables pour la conduite en bio », explique Cécile Le Gall. 

Le rôle de l’institut technique est alors de voir quelles variétés sont les plus adaptées à l’agriculture biologique. « Nous travaillons avec les semenciers pour savoir les variétés les plus adaptées et, ensuite, nous allons tester ces variétés sur le terrain, chez des agriculteurs, pour qu’elles soient caractérisées pour le bio, en prenant soin particulièrement de certains critères, comme la hauteur et la vigueur ».

Ce dispositif d’essais spécifique pour le bio, qui existe actuellement pour le soja et le tournesol, permet de tester chaque année 10 à 20 variétés selon l'espèce. Et pour les autres cultures ? « Pour le moment, des essais bio sont inclus dans les réseaux essais variétaux mixtes (avec des essais bio et conventionnels) avec, pour chaque culture, deux à trois essais disponibles ».  L’institut technique réalise aussi des tests d’itinéraires techniques sur diverses thématiques, comme la précocification de la date de semis pour s'adapter à la problématique montante du changement climatique.

Visionner la "séquence innovation" avec Cécile Le Gall

En savoir plus sur le bio

 

France entière Choix variétal Agriculture biologique Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Féverole d'hiver Lupin de printemps Soja Lin d'hiver Lin de printemps Pois chiche Lupin d'hiver Cameline Lentille Féverole de printemps Chanvre bio evaluation réseaux essais sia varietes Oui

SIA 2025 : la cameline, une culture qui multiplie les atouts et les débouchés

Et si on s’intéressait à la cameline ? Culture robuste, ses atouts agronomiques et ses débouchés, notamment pour les biocarburants dans l’industrie aéronautique, ont de quoi séduire les agriculteurs.

Domitille Jamet (Terres Inovia) au Salon International de l'Agriculture, mercredi 26 février

Comment participer au développement de la bioéconomie de demain ? Avec la cameline ! Cette culture cache un fort potentiel. Au Salon International de l’Agriculture, une conférence organisée par Terres Inovia, Arvalis et Saipol, mercredi 26 février, sur le stand de l’Acta, a permis d’en savoir plus.  

Une plante rustique peu exigeante en eau et en intrants

« La cameline intéresse beaucoup les agriculteurs et les industriels par ses atouts agronomiques et par son ouverture vers les nouveaux marchés de la bioéconomie », confirme Domitille Jamet, chargée d’études en systèmes de culture et agronomie pour Terres Inovia. 

Son originalité ? « Un cycle court lui permettant d’être cultivée en dérobé et une plante peu exigeante en eau et en intrants, d’autant qu’elle résiste très bien aux excès de températures et aux bioagresseurs ». 

Implantée en culture principale, elle est semée à l’automne ou au printemps, mais aussi en interculture. « Elle est pratiquée aussi en culture pure ou en association avec des légumineuses ou des céréales. Elle est aussi beaucoup cultivée en bio ».

Cameline : des surfaces selon deux modes de production


•    En culture principale (conventionnelle et AB) : 2 800 ha, dont 1090 ha en agriculture biologique
•    En interculture : 3 320 ha

 

Zoom sur trois modes de production


La cameline en interculture d’hiver

 

  • Une production valorisable comme carburant d’aviation durable (RED III)
  • Peu d’intrants sont nécessaires : entre 40 et 60 unités d’azote sont suffisantes.
  • En culture intermédiaire d’hiver, elle offre une bonne couverture hivernale du sol et permet de lutter contre l’érosion.
  • Un effet allélopathique à confirmer, exprimé au champ

 La cameline en interculture d’été

  • Une production valorisable comme carburant d’aviation durable (RED III)
  • Peu d’intrants nécessaires
  • Valorisation économique de l’interculture sans impact sur la culture principale
  • Couverture du sol en interculture
  • Espèce mellifère car la floraison se déroule à une période creuse en termes d’offre alimentaire pour les abeilles

La cameline en association

  • Associations possibles avec des cultures de printemps (lentilles, pois, pois chiche…), des cultures d’hiver (pois, orge…) et de la lentille (très courant en agriculture biologique)
  • De nombreux débouchés (alimentaire, cosmétique…) hors biocarburant pour l’aviation
  • Un mode de culture qui favorise les interactions positives entre espèces

 

Des débouchés variés et prometteurs

 

 

Riche en huile et en acides gras, la graine de la cameline est très intéressante pour la consommation humaine et les tourteaux, mais aussi la cosmétique.

Les biocarburants constituent un débouché avec un énorme potentiel, en lien avec la décarbonation du secteur aérien.

La cameline en interculture : le débouché des biocarburants aériens

La cameline en interculture renferme un gisement de croissance conséquent avec la décarbonation du secteur aérien. 

« Le secteur de l’aviation européenne va devoir incorporer petit à petit un certain pourcentage de biocarburant, passant de 2% en 2025 à 60% en 2050 », précise Cédric Dufour, de Saipol, filière du groupe Avril et spécialisé dans la transformation des graines oléagineuses. 

Or, la Commission européenne ayant validé l’usage des intercultures pour les biocarburants aériens, ce débouché prend tout son sens pour la cameline.

 

La cameline au cœur d’un vaste projet R&D européen : Carina


En 2023, un projet européen a été initié pour diversifier durablement les systèmes agricoles des pays de l’Union européenne en introduisant deux cultures mineures de graines oléagineuses, Brassica Carinata (moutarde d’Abyssinie) et Camelina Sativa (cameline). « L’objectif est de maitriser cette production et de voir comment insérer la cameline dans les associations de culture », précise Sylvain Marciac, d’Arvalis, l’un des 19 partenaires, avec Terres Inovia, de ce projet doté d’un budget de 8 millions d’euros.  

Les résultats attendus du projet Carina

•    Une introduction réussie de nouvelles cultures en identifiant des modes d’insertion dans les systèmes de culture les plus favorables et adaptés à chaque contexte, ainsi que la production de références et recommandations techniques associées.
•    Le développement de systèmes de culture multiperformants intégrant de la cameline ou la Brassica Carinata (avec une rentabilité économique et la réduction des impacts environnementaux).
•    Le développement de produits biosourcés innovants (bioherbicide, biostimulant, bioinsecticide…)
•    Une meilleure valorisation des tourteaux, riches en protéines et non impactés par des facteurs antinutritionnels.
•    Des recommandations techniques et politiques pour favoriser le développement de ces nouvelles filières.
•    L’implication active des agriculteurs et des parties prenantes dans le développement et l'adoption des nouvelles pratiques agricoles.
•    Une augmentation de la compétitivité des systèmes agricoles européens grâce à l'introduction de cultures innovantes, peu exigeantes en intrants et résilientes vis-à-vis du changement climatique.

En savoir plus sur le projet CARINA

 

Plus d'informations sur la cameline

France entière Débouchés Atouts de la culture Cameline arvalis biocarburant cameline saipol sia

SIA 2025 : « Anticiper les impacts du changement climatique »

Lors du Salon international de l’agriculture, qui vient d’ouvrir ses portes à Paris, Gilles Robillard, le président de l’institut technique, est intervenu lors d’une conférence organisée par SEMAE sur le changement climatique.

Face au changement climatique, quelles évolutions des pratiques sont nécessaires, pour répondre aux attentes et demandes des agriculteurs aujourd’hui et demain ? Lors d’une table-ronde organisée par SEMAE, au Village Semences, dimanche 23 février, le président de Terres Inovia a mis en avant la mobilisation de l’institut technique « pour anticiper ces impacts et travailler sur les opportunités induites par le dérèglement climatique ».  


Une dynamique partenariale indispensable

Comment Terres Inovia accompagne les agriculteurs pour limiter les effets du changement climatique ? « Sur le colza, nous travaillons sur la rotation des cultures et les implantations mais aussi sur la façon de créer des colzas robustes. Nous insérons maintenant la cameline dans les rotations en intercultures ».

Pour donner aux agriculteurs des leviers pour s’adapter à ces dérèglements climatiques, « la recherche semencière est indispensable car nous avons besoin d'espèces plus résilientes face au climat et des variétés capables de réponses aux enjeux de la transition écologique. La dynamique partenariale est indispensable et le rôle de l’institut technique est justement de tester les nouvelles variétés avant qu’elles soient déployées ».

Revoir la table-ronde

 

France entière Changement climatique : atténuation et adaptation Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Féverole d'hiver Soja Féverole de printemps Lentille Pois chiche Lin d'hiver Lin de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Cameline Chanvre robillard semae sia varietes

Terres Inovia en force au Salon International de l’Agriculture

Le prochain Salon International de l’Agriculture aura lieu du 22 février au 2 mars. Pour cette saison 2025, Terres Inovia est particulièrement mobilisé et partagera son expertise sur les oléo-protéagineux et le chanvre dans différentes conférences et interventions.

 

Le traditionnel chassé-croisé d’acteurs du monde agricole, de visiteurs grand public et de personnalités politiques approche. La 61éme édition du Salon International de l’Agriculture ouvre ses portes d’ici quelques jours. Cette année, elle est marquée du signe de la « Fierté française » et du rôle crucial des agriculteurs pour assurer la souveraineté alimentaire, sous le regard d’Oupette, une jolie vache limousine qui sera l’égérie du Salon.

Un stand convivial avec de nombreuses animations pédagogiques

L’institut technique sera présent sur le stand de Terres OléoPro, la bannière collective de la filière. 

Des animations ludiques et pédagogiques seront proposées pour faire découvrir les atouts et les nombreux débouchés des huiles, des protéines végétales et du chanvre.

Le rendez-vous à ne pas manquer...

Vendredi 28 février, une présentation de la culture du chanvre et ses débouchés sur le stand de Terres OléoPro.

Avec Louis-Marie Allard, ingénieur de développement de Terres Inovia et référent sur le chanvre, aux côtés d'Interchanvre

 

Des conférences pour partager les travaux et les expertises de l’institut

Sur le stand de l’Acta, les spécialistes de l’institut seront à pied d’œuvre pour diffuser leurs solutions afin de relever les défis de compétitivité des filières agricoles autour de trois axes majeurs : évaluer la performance économique des systèmes, diversifier les revenus des exploitations et valoriser les métiers.

Une vingtaine de conférences thématiques, des ateliers interactifs, et des Afterworks avec les étudiants d’écoles d’ingénieurs seront organisés pendant toute la durée du salon.

Les rendez-vous à ne pas manquer

•    Fileg – La filière de légumineuses à graines en Occitanie, 24/02 de 15h30 à 16h30

Avec Christophe Vogrincic et Cyrielle Mazaleyrat (Terres Inovia), Vincent Labarthe (Région Occitanie), Pauline Rattez (Agence de l’eau Adour-Garonne), Benoît Fraysine (L’Isle aux grains)

 

•    PARSADA, l’implication des instituts techniques agricoles pour anticiper les impasses techniques en protection des cultures, 25/02, de 10h30 à 11h30

Avec M. Sellam (Acta), Christian Lanou (INRAE), Philippe Gallois (Iteipmai), Karima Giresse (CTIFL), Franck Duroueix (Terres inovia), Guillaume Insa (ARMEFLHOR)

 

•    Cameline : comment diversifier des productions pour la bioéconomie de demain, 25/02, de 11h30 à 12h30

Avec Domitille Jamet (Terres Inovia), Sylvain Marsac (ARVALIS) et Cédric Dufour (Saipol)

 

•    Le chanvre, une plante écologique aux débouchés économiques prometteurs, 25/02, de 13h00 à 14h00

Avec Louis-Marie Allard (Terres Inovia) et Nathalie Fichaux (Interchanvre)

 

•    Structurer la filière « légumineuses » pour l’alimentation animale en Hauts-de-France : le projet Protéi’sol fédère les acteurs de l’agriculteur au distributeur, 28/02 de 10h00 à 11h00

Avec Marie-Pierre Albouy Duclercq (Earthworm), Delphine de Fornel (Terres Inovia), Mathilde Dubocage (Noriap), Maelys Vigier (Lidl), Cécile Doinel (Purina), Matthieu Trenchand (Auchan)


•    Comment s’adapter au changement climatique en grandes cultures et rester compétitif, 28/02, de 15h30 à 16h30

Avec Philippe Gate (Académie d’agriculture) et Xavier Pinochet (Académie d’agriculture et Terres Inovia)

​​​​​​​

 

 

 

Inscriptions aux conférences

Où nous trouver ?

Du 22 février au 02 mars 2025, Paris Expo, Porte de Versailles

•    Sur le stand de l’Acta (hall 4 stand 151)
•    Sur le stand de Terres OléoPro (hall 2.2 stand B025)

 

France entière Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Féverole d'hiver Soja Féverole de printemps Lentille Pois chiche Lin d'hiver Lin de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Cameline Chanvre agriculture salon international de lagriculture sia25 evenement

Revoir les jeudis de TI 2025

« Les Jeudis de TI » sont des webinaires où les experts de Terres Inovia proposent d'échanger sur l'actualité des oléoprotéagineux et sur les solutions innovantes mises en place par l'institut en 30 minutes. Durant cet échange, nos experts sont disponibles pour répondre aux questions des participants.

Des formations innovantes pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain

16 janvier 2025

Face aux évolutions du monde agricole et aux changements réglementaires, les producteurs peuvent être amenées à modifier leurs pratiques. La diversification des cultures est une stratégie à réfléchir pour s’adapter au changement climatique, optimiser les ressources en eau et améliorer ses rotations. Au travers de ses formations, Terres Inovia accompagne les agriculteurs dans ce sens. Quelles formations sont proposées dans ce contexte ? Comment répondent-elles aux enjeux d’aujourd’hui et de demain ?

Intervenants : Elise ODINOT, Maria MALKOUN & Louis-Marie ALLARD

​​​​​​​

Ravageurs du colza : un test facilité grâce à l’IA pour détecter les larves

31 janvier 2025

L’altise est un ravageur du colza, le contrôle de sa population représente un enjeu important pour la filière agricole. Le test berlèse est la méthode de référence pour mesurer la quantité de larves par plantes. Terres Inovia travaille à moderniser ce test et le rendre moins difficile à réaliser. En utilisant les nouveaux outils de reconnaissance d'image par intelligence artificielle, une photo smartphone peut se substituer au fastidieux comptage à l'œil.

Intervenant : Jean-Eudes HOLLEBECQ​​​​​​​

​​​​​​​

Limitation de dégâts d’oiseaux : les résultats du projet LIDO

13 février 2025

Les dégâts d’oiseaux au semis et à la levée des grandes cultures sont à ce jour un problème majeur pour les producteurs. Pour le résoudre, le projet LIDO s’est attaché à comprendre le comportement des oiseaux dans les territoires pour identifier des stratégies de gestion.

Intervenant : Christophe SAUSSE

​​​​​​​

Cap protéines+ : un programme d’action pour accroître la production et l’usage des protéines végétales

27 février 2025

Lancé officiellement en mai 2024, Cap Protéines + s’inscrit dans la Stratégie Nationale en faveur du développement des Protéines Végétales (SNPV). Ce projet d’envergure, qui va durer trois ans (2024-2027), s’inscrit dans la continuité de Cap Protéines pour capitaliser sur cette dynamique partenariale entre les filières animales et végétales et amplifier la production et l’usage des protéines végétales. L’enjeu est ainsi de renforcer la souveraineté protéique française au sein des territoires via une appropriation massive des innovations et connaissances par les acteurs (des agriculteurs aux transformateurs) et une structuration de filières.

Intervenante : Laurine BRILLAULT

​​​​​​​​​​​

Biostimulants en colza : bilan de quatre ans d’essais et perspectives d’évolution méthodologiques

06 mars 2025

La dernière enquête de Terres Inovia sur les pratiques culturales en colza montre que l’utilisation des biostimulants est en augmentation et atteint 10 % des surfaces. Quels bénéfices attendre de ces produits ? Terres Inovia présente le bilan de quatre années d’essais sur les biostimulants utilisés sur colza. Dans le cadre du projet Biostim Colza, Terres Inovia et ses partenaires ont mis au point un nouvel outil moléculaire. Un premier bilan du projet sera présenté à l’occasion de ce webinaire.

Intervenante : Cécile LE GALL

​​​​​​​

​​​​​​​

Biostimulants sur cultures de printemps : bilan des essais menés sur soja, pois chiche et tournesol

27 mars 2025

Outre le colza, l’utilisation des biostimulants est de plus en plus pratiquée de manière générale sur les grandes cultures. En foliaire ou en enrobage de semences, Terres Inovia a testé en essais une sélection de biostimulants, avec différents objectifs, sur trois des cultures de printemps portées par l’institut : le soja, le pois chiche et le tournesol. Quels sont les principaux résultats de l’utilisation des biostimulants sur ces espèces ?

Intervenante : Cécile LE GALL

​​​​​​​

Insérer les cultures de diversification dans les successions culturales

10 avril 2025

Dans un contexte de changement climatique et de réduction des intrants, la diversification des cultures, et notamment l’introduction de légumineuses à graines, peut apporter des solutions pour améliorer les services rendus au sein des systèmes cultivés. Le projet Ecodiv s’est attaché à fournir aux agriculteurs des connaissances sur l’écophysiologie comparée de différentes espèces de diversification (soja, pois, féverole, lupin, pois chiche, lentille), en vue d’élaborer un outil d’aide au choix de ces cultures afin de faciliter leur insertion dans les systèmes de culture et d’étendre ainsi leur aire de culture dans les différentes régions françaises. Coordonné par Terres Inovia, il dévoile les résultats de ses travaux.

Intervenante : Véronique Biarnès

​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​

Colza associé : une pratique aux nombreux avantages

15 mai 2025

L’association de légumineuses gélives au colza est une technique conçue et mise au point avec des agriculteurs. Elle apporte de nombreux bénéfices pour le colza et pour le sol et les conditions de sa mise en œuvre sont désormais bien établies. Après un développement important entre 2010 et 2020, les surfaces semblent stagner. Ce webinaire rappellera les bénéfices de la technique, notamment en termes de contrôle des dégâts d’insectes d’automne et de nutrition azotée, et les conditions de réussite permettant de les valoriser au maximum, ainsi que les derniers résultats d’essais qui confirment l’intérêt de la technique.

Intervenant : Stéphane Cadoux

​​​​​​​​​​​​​​

Faire face aux résistances aux insecticides des ravageurs du colza

05 juin 2025

L’altise d’hiver, le charançon du bourgeon terminal et les méligèthes sont des ravageurs majeurs du colza. Ces espèces ont développé des niveaux de résistances importants à la principale famille insecticide utilisée sur colza, les pyréthrinoïdes, à tel point que cette famille est devenue complètement inefficace dans certains contextes, pour certains ravageurs. Le projet RESIST a travaillé pendant 3 ans à fournir un conseil de traitement adapté à chaque contexte de résistance afin d’éviter les traitements inutiles et inefficaces. Terres Inovia dresse le bilan des principaux résultats.

Intervenants : Céline Robert et Laurent Ruck

​​​​​​​

FILEG : où en est le projet de structuration de filière des légumineuses en Occitanie ?

12 juin 2025

Comment valoriser les légumineuses à graines, dont la consommation ne cesse d'augmenter ces dernières années ? Sources de protéines végétales, les cultures de soja, lentilles, pois protéagineux, féverole et pois chiche permettent de diversifier les cultures tout en réduisant les intrants et l'apport d'azote. Pour les développer, l’association FILEG, créée en 2022 et animée par Terres Inovia, porte le projet de créer une véritable filière dédiée à ces cultures en Occitanie pour l'alimentation humaine et animale. Comment évolue ce projet et avec quels acteurs ?

Intervenants : Cyrielle Mazaleyrat et Christophe Vogrincic

Production de féverole : quelles évolutions des pratiques culturales ?

02 octobre 2025

Tous les 3 ans depuis 2018, Terres Inovia organise une enquête auprès de producteurs de féverole. Quelles ont été les évolutions ? Les principaux points abordés concernent le travail du sol, les semences, les variétés, les dates et densités de semis, les stratégies de désherbage, les apports d’oligo-éléments et les rendements. Ces derniers ont pu être mis en relation avec certains facteurs de l’itinéraire technique. Cette enquête permet d’identifier des points techniques à améliorer qui seront présentés. 

Intervenante : Véronique Biarnès 

​​​​​​​

Cap Agronomie® : premiers retours du terrain

09 octobre 2025

Développé par Terres Inovia, Cap Agronomie® est une formation-action innovante dédiée aux conseillers techniques. Elle leur apporte méthode et outils pour construire, aux côtés des agriculteurs, des projets agronomiques personnalisés, durables et adaptés à leur contexte et à leur système de culture.

Du diagnostic au déploiement de solutions agroécologiques concrètes, en passant par l’amélioration de la fertilité des sols et la réussite des implantations, ce webinaire propose un partage d’expériences de coopératives et des premiers conseillers formés par ce programme.

Intervenante : Delphine DE FORNEL

​​​​​​​

 

Féverole : un semis à l’automne pour une culture plus compétitive en agriculture biologique

20 novembre 2025

La féverole est très présente dans les assolements biologiques, particulier des bassins Centre et Grand Ouest. Mais les variétés disponibles aujourd'hui présentent toutes le désavantage d'avoir des fortes teneurs pour certains facteurs antinutritionnels et notamment la vicine convicine. Une solution afin de mieux s'adapter à la demande du marché serait de tester la faisabilité de cultiver ces variétés en les semant à l'automne et non au printemps. Dans le cadre du projet Cap Protéines +, Terres Inovia et ses partenaires ont engagé des premiers essais sur la campagne 2024-25 dont les résultats vous seront révélés à l'occasion de ce jeudi de TI. 

Intervenante : Cécile Le Gall

 

Fertilité du sol : des tableaux de bord pour accompagner les agriculteurs

04 décembre 2025

Les systèmes de production basés sur l’agroécologie impliquent que les agriculteurs testent de nouvelles stratégies, les évaluent et les adaptent en continu pour qu’elles répondent à leurs attentes et à leur contexte. Le projet Transi’Sols, piloté par Terres Inovia, visait à co-construire avec 6 réseaux d’agriculteurs et leur animateurs une démarche d’accompagnement opérationnelle centrée sur les bénéfices attendus, et non pas sur des pratiques. Présentation de quelques résultats opérationnels.

Intervenante : Anne-Sophie Perrin

 

​​​​​​​Des cartes pour évaluer la faisabilité de l’insertion des légumineuses dans les Hauts-de-France

11 décembre 2025

FiloLéG (Filière Locale de Légumineuses à Graines pour l’alimentation humaine) est un projet multi-partenarial visant à ce que la région Hauts-de-France soit une région productrice et consommatrice de Légumineuses à Graines (LAG) en 2030. Elle a réalisé une cartographie détaillée de la faisabilité de production de plusieurs espèces de légumineuses dans cette région.  

Intervenant : Nicolas Latraye

 

myvar : améliorer le choix variétal par de nouvelles données de rendement

Date à venir

Une carte de France des essais variétés de Terres Inovia et ses partenaires vient d'être ajoutée à la plateforme d'aide au choix variétal de Terres Inovia : myVar. Ce nouvel outil permet désormais d'accéder aux résultats détaillés des rendements et aux conditions de chaque essai dans les différents réseaux d'évaluation présents sur la plateforme. L'objectif est de répondre aux besoins des utilisateurs de pouvoir consulter les données des essais les plus proches de leur situation.

Intervenant : Arnaud Van Boxsom

​​​​​​​

Inscrivez-vous aux prochaines sessions !

France entière Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Soja Féverole d'hiver Féverole de printemps Lentille Pois chiche Lin d'hiver Lin de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Cameline Chanvre jeudis de ti jeudis de ti 2025

Journée PNDAR/Casdar : Syppre, le pari de l’agroécologie pour atteindre la multiperformance

A l'occasion des rencontres annuelles PNDAR/Casdar du 4 février, Terres Inovia a présenté le projet multipartenarial Syppre.

Depuis 2011, des rencontres PNDAR/Casdar sont organisées annuellement par le GIS Relance agronomique afin de valoriser les résultats des lauréats des appels à projets et des appels à programmes. Depuis 2020, ces journées sont devenues thématiques et cette année la journée était dédiée à "10 ans d'agroécologie : évolution & perspectives". Dans ce cadre, Terres Inovia a présenté Syppre.

 

Pour consulter l'historique des Rencontres PNDAR/Casdar, rendez-vous sur le site du ministère de l'Agrigulture, de la Souveraineté alimentaire et de la forêt : ici.

Contact : S. Cadoux, s.cadoux@terresinovia.fr

France entière Produire avec l’agroécologie Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Soja Féverole d'hiver Féverole de printemps Lentille Pois chiche Lin d'hiver Lin de printemps Lupin d'hiver Lupin de printemps Cameline Chanvre agroecologie casdar pndar syppre