Pois : destruction et remplacement
Destruction du pois
Observer les parcelles et le peuplement
Avant de s’interroger sur un éventuel retournement de la culture de pois d'hiver, observer les parcelles et le peuplement est incontournable.
Système racinaire : si la tige et le système racinaire sont blancs et sains, la plante poursuivra sa croissance. En revanche, si la tige et le système racinaire sont bruns et mous, la plante risque de dépérir. Vérifier l’absence de pincement ou de cisaillement au niveau du collet.
Observer l’évolution de la parcelle après l’épisode de gel et le retour de conditions favorables. L’émission de nouvelles feuilles sur la tige principale et/ou de nouvelles ramifications partant des deux premières écailles est encourageante.
Seuils de retournement
Pour un même nombre de plantes/m², les conséquences sur le rendement sont moins importantes dans les sols limoneux que dans les sols argilo-calcaires. Compte-tenu des coûts importants engendrés par un retournement, conserver une culture de pois d’hiver à partir de 20-25 plantes/m² en sol limoneux. Elles doivent être suffisamment bien réparties pour limiter le salissement de la parcelle. En sol argilo-calcaire ou crayeux, quel que soit le contexte de prix, compter sur au moins 45-50 plantes/m² pour espérer avoir une culture économiquement viable.
Remplacement d'un pois d'hiver
Après un pois d'hiver accidenté, comme après une féverole d'hiver ayant subi des dégâts de gel, il est envisageable de procéder à une culture de remplacement sous certaines conditions.
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Le désherbage pour le pois chiche
Le pois chiche est une culture qui se développe lentement en première partie de cycle, jusqu’au début de la floraison.
Cette caractéristique est propice à l’enherbement de l’entre-rang, ce qui rend la culture sensible à la concurrence des adventices. On évitera les parcelles où la présence de morelle, xanthium ou datura est avérée, au risque de voir la production de la culture déclassée (valorisation en alimentation humaine).
Parcelle de pois chiches enherbée
Stratégies désherbage chimique
A ce jour, il existe peu de solution de post levée, une stratégie à base d’un herbicide de prélevée reste préférable. Pour assurer une efficacité acceptable de la stratégie, il est conseillé de bien connaître la flore attendue sur la parcelle. Dans les situations avec une flore difficile (ambroisies, repousses de tournesol, etc.), il est préférable de cibler une autre parcelle, indemne, au sein de l’exploitation.
Selon les conditions climatiques, la levée du pois chiche peut être relativement longue. Toutefois, il est conseillé de ne plus appliquer d’herbicides dans les quelques jours qui précèdent la levée afin d’éviter tout risque de phytotoxicité.
| Flore attendue | Position | Spécialité commerciale | Dose |
| Coquelicot, matricaire, laiteron, véronique de Perse | Prélevée | Challenge 600 | 3 l/ha |
| Renforcement sur renouées | Prélevée | Prowl 400 + Challenge 600 | 1,5 l/ha + 3 l/ha |
| Renforcement sur renouées (dont renouée des oiseaux), crucifères, morelle | Prélevée + postlevée | Nirvana S puis Challenge 600 | 2,2 l/ha puis 0,5 l/ha |
Seul le Challenge peut être utilisé en post levée (à 0,5 l/ha), sous conditions d’une impasse en prélevée. Il doit être appliqué tôt, au stade 2-3 feuilles sur des adventices jeunes (2-3 feuilles maximum).
Nirvana : en boulbènes et sols limoneux, abaissez la dose entre 1,5 et 2 l/ha. Déconseillé dans les sols sableux
Antigraminées : Kerb Flo, en prélevée, pourra être associé à d’autres spécialités commerciales homologuées. En semis tardif et en raison d’une température du sol plus chaude, son efficacité déclinera, notamment sur ray-grass. En post levée, les antigraminées foliaires homologuées de la famille des inhibiteurs de l’ACCase sont des solutions de rattrapage possibles, surtout sur panic-
sétaire-digitaire. Sur ray-grass, la résistance à ce mode d’action d’action est très fréquente d’où la nécessité de stratégies avec KERB FLO.
La quasi-absence de solution en post-levée pour la gestion à vue de la flore dicotylédones est une limite technique importante. Terres Inovia et ses partenaires sont fortement investi sur cette thématique (expérimentation en cours)
Désherbage mécanique – en complément du chimique ou en agriculture biologique
Ce type de désherbage pourra donner entière satisfaction s’il est bien mené. Selon le type de semoir choisi, deux solutions de désherbage mécanique seront possibles. Ces stratégies se complètent si le matériel est disponible.
- Un passage d’herse étrille « à l’aveugle » en post semis prélevés sera profitable, puis de nouveau en végétation, à partir du stade 2-3 feuilles (le pivot des plantes est alors assez développé pour ne pas arracher les pieds).
- Un passage de bineuse dans l’inter rang est possible, si l’implantation est réalisée au semoir monograine, à partir du stade 4-5 feuilles (en veillant à ne pas recouvrir les plantes).
Le déclenchement des passages se fera selon la levée des adventices, le stade de la culture et les conditions météorologiques.
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Gestion des adventices à la récolte du tournesol
En cas de parcelle infestée d’adventices au moment de la récolte du tournesol, les risques de bourrage dans la moissonneuse-batteuse sont élevés, en particulier si la flore de la parcelle est composée d’adventices volumineuses, ligneuses et encore vertes comme l’ambroisie, le liseron, l’ammi élevé…
Ambroisie dans un champ de tournesol à maturité
Pour éviter cela, il est conseillé de :
- Couper le tournesol le plus haut possible pour éviter au maximum de faire entrer dans la machine les graines d’adventices et leur biomasse
- Récolter à vitesse plus faible
- Régler les rabatteurs en position agressive pour que le flux de matière apporté au batteur soit continu et régulier (en effet, c’est lorsque la biomasse arrive par vagues en grande quantité que le risque de bourrage est le plus important). NB : sur un tournesol propre la vitesse suffit quasiment pour que la récolte entre dans la coupe.
- Augmenter la vitesse du batteur pour que son inertie diminue les risques de bourrage. (Surtout pour les cultures pour lesquelles la vitesse du batteur est faible)
- Eviter d’ouvrir au maximum le contre batteur, c’est-à-dire garder le contre batteur fermé à 1 ou 2 cran(s). En effet, il est prudent de se laisser la possibilité d’ouvrir complètement le contre batteur en cas de bourrage. Cette précaution donne de la souplesse pour évacuer les résidus bloquants.
- Surveiller les secoueurs : en cas de plusieurs hectares sales à récolter, consulter régulièrement les capteurs de bourrage ou s’arrêter régulièrement pour faire un contrôle visuel de l’état de la machine.
- Equiper le broyeur de couteaux affûtés pour hacher au maximum la biomasse à éliminer.
De plus, les mauvaises herbes risquent aussi de nuire à la qualité de la récolte : les graines étrangères polluent la récolte et la matière verte des adventices humidifie le grain récolté.
Pour éviter cela, il est conseillé de vérifier le réglage des grilles pour éviter le plus possible de salir la récolte de graines d’adventices (et de devoir la trier). En cas de présence de tournesol sauvage dans la parcelle, il faut trouver le bon compromis pour à la fois évacuer les grains de tournesol sauvage et ne pas perdre trop de grains de tournesol à récolter. Il faut donc être précis sur le réglage des grilles et exigeant sur celui des vents.
Enfin, les chantiers de récolte de parcelles infestées présentent un risque fort de disséminer cette infestation. Pour éviter au maximum la dissémination des adventices, il est conseillé de :
- Raisonner l’ordre de récolte des parcelles sales (voir exemples ci-dessous)
- Nettoyer consciencieusement la moissonneuse-batteuse
- L’idéal est d’avoir un compresseur à côté pour nettoyer la moissonneuse-batteuse après moisson d’une zone infestée
Exemples :
S’il y a qu’une parcelle sale, essayer de la récolter en dernier (toutes les parcelles propres à moissonner avant) pour ne pas disperser les graines de mauvaises herbes et pouvoir rentrer nettoyer la machine à poste fixe.
Si le chantier de récolte est mené par un entrepreneur ou qu’une zone fortement infestée se trouve dans une parcelle au milieu du chantier de récolte, il vaut mieux récolter la partie infestée d’adventices en premier pour que, en continuant la moisson, les graines soient évacuées dans la parcelle et la machine soit ensuite prête pour la récolte des autres parcelles sans risque de contamination. En d’autres termes, il vaut mieux disséminer au sein d’une même parcelle que de contaminer des nouvelles parcelles. Continuer à récolter le reste de la parcelle exempte d’adventices apporte de la matière pour vider la machine et permet de « faire le tampon » avant les parcelles suivantes. En revanche, par la suite il faudra être très vigilant sur la gestion des adventices de cette parcelle en question.
A la récolte, en cas de présence d’orobanche cumana, limiter au maximum la dissémination !
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Il y a d'autres moyens de gérer les mauvaises herbes, pour cela il faut se renseigner sur les leviers et méthodes de lutte agronomiques disponibles.
Le chanvre comme culture de remplacement
Le chanvre, culture de printemps, peut être utilisé en remplacement d’une culture d’hiver qui aurait subi des dégâts de gel. Cependant le chanvre est particulièrement sensible aux différents herbicides et peut rapidement montrer des symptômes de phytotoxicité. Des précautions doivent donc être prises.
1. Parcelle témoin sans labour un mois après le semis - 2. Phytotoxicité du Colzor Trio appliqué à 4l/ha après un semis sans labour préalable - 3. Colzor Trio appliqué à 4l/ha après un semis avec labour
Recommandations
Le chanvre étant une culture contractualisée et réglementée, il convient de se rapprocher de l’industriel le plus proche pour un éventuel semis.
Faire un test de levée avec de la terre prélevée sur la parcelle à réimplanter et comparer avec de la terre non traitée.
Réaliser un travail du sol profond.
Augmenter la densité de semis pour pallier aux éventuelles pertes de pieds et limiter les potentiels effets de rémanence.
Sensibilité aux herbicides : les essais de Terres Inovia
Terres Inovia dispose de données obtenues dans le cadre d’essais et d’observations au champ qui permettent d’évaluer la sensibilité du chanvre au moment de l’implantation vis-à-vis des herbicides appliqués sur les cultures d’hiver :
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Herbicide (dose) |
Effet sur chanvre qui suit | Commentaires |
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napropamide 2,2 à 2,8 l/ha pf |
Culture possible à condition de faire un labour profond | |
| COLZOR TRIO 3 à 4 l/ha |
Culture possible à condition de faire un labour profond dans le cas d'une faible pluviométrie hivernale. Attention, depuis le renouvellement des AMM, la firme a déposé une action de recours suite à la décision "seules des céréales ou crucifères oléagineuses" pourront être semées |
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| AXTER (2 l/ha) | Culture possible à condition de faire un labour profond. Des symptômes peuvent être observées (hauteur limitée, pertes de pieds à la levée) | |
| NOVALL (2,5 l/ha) | Culture possible sans restriction | |
| COLZOR TRIO (3 l/ha) + BUTISAN S (1 l/ha) | Culture possible sans restriction | |
| NOVALL (2,5 l/ha) + RUEDA (0,25 l/ha) | Culture possible sans restriction | |
| IELO (1,5 l/ha) | Culture possible sans restriction | |
| SUCCESSOR 600 (2 l/ha) + RUEDA 0,25 l/ha) | Culture possible sans restriction | |
| CALLISTO 0,3 l/ha | Culture possible sans restriction | |
| propyzamide (KERB FLO...) 1,8 l/ha pf | Culture possible sans restriction | |
| SPRINGBOK (3 l/ha) | Culture possible à condition de faire un labour profond | |
| ALABAMA (2,5 l/ha) | Culture possible à condition de faire un labour profond | |
| CLERANDA - CLERAVIS (2 l/ha) | Chanvre à proscrire | |
| LONTREL SG (0,2 l/ha) | Culture possible sans restriction | |
| métazachlore 2 l/ha pf | Culture possible à condition de faire un labour profond | |
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chlortoluron |
Chanvre à proscrire. Pertes de pieds et diminution de vigueur même si ce n'est pas systématique | |
| metsulfuron méthyl (ALIEE, ARCHIPEL...) | Culture possible à condition de faire un labour profond | |
| FOSBURI | Culture possible à condition de faire un labour profond | |
| ALISTER | Culture possible sans restriction | |
| BRENNUS - FIRST | Culture possible sans restriction |
En cas d'implantation du chanvre suite à une culture d'hiver, Terres Inovia ne pourra être tenu pour responsable d'éventuels problèmes de phytotoxicité observés à la levée ou lors de l'implantation de la culture.
Les adventices du chanvre
Conditions de présence des adventices
Si la levée se réalise dans de bonnes conditions (à densité de semis usuelle), le chanvre couvre très rapidement le sol et étouffe les adventices.
Dans le cas contraire (semis trop précoce, terre mal préparée, mauvaises conditions de levée, densité très clairsemée), l’effet étouffement n’existe pas et les mauvaises herbes peuvent alors prendre le dessus.
Les sortes d’aventices
Les adventices qui posent parfois problème dans ce cas sont les sanves, chardons, liserons des champs, mercuriale, chénopodes et les graminées estivales.
Les interventions
Chanvre au moment de la récolte
Lorsque la parcelle est connue pour être fortement infestée par des mauvaises herbes, il est conseillé de procéder à la technique du faux-semis en intervenant toujours sur un sol parfaitement ressuyé et d'éviter un semis trop précoce.
Si des levées de mauvaises herbes sont observées juste après le semis du chanvre, il est possible d’intervenir mécaniquement avec une herse étrille. Même avec une agressivité assez forte, le chanvre résiste bien à cet outil à un stade de la culture d’environ 15 cm.
Le désherbage post-levée de la lentille
En complément d’une intervention en prélevée, un rattrapage peut être réalisé en post levée au stade 3-4 feuilles de la culture sous forme chimique ou mécanique (herse étrille).
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Le désherbage de prélevée de la lentille
Le désherbage chimique
La lentille est sensible à la concurrence des adventices – le désherbage est donc une étape clé de l’itinéraire technique.
Peu de solutions herbicides sont homologuées sur lentille, une intervention en post-semis prélevée reste indispensable pour limiter le salissement de la culture.
Le désherbage mécanique, une solution complémentaire
Seul ou en complément du désherbage chimique, la herse étrille peut être utilisée en post semis - pré levée en un passage dit « à l’aveugle », qui permettra la destruction précoce d’adventices. Ces passages pourront être complétés par des interventions au stade 3-4 feuilles de la culture.
Et l’association ?
Hors agriculture biologique, des essais d’association de la lentille avec du lin, des céréales (blé, orge) ou de la cameline sont en cours.
Les premiers résultats semblent décevants : si l’aide à la gestion de l’enherbement via une meilleure couverture du sol est assurée, la concurrence sur la disponibilité en eau en fin de cycle s’exerce fortement, et impacte significativement le rendement de la lentille.
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Lentille : comment préparer sa campagne ?
La lentille est une culture peu concurrentielle des adventices ; en agriculture biologique comme en conventionnelle, plusieurs pistes de lutte alternative peuvent être envisagées avant le semis :
- Le labour, qui permet d’enfouir graines d’adventices, favorisant la diminution dans le temps de leur pouvoir germinatif ;
- Les déchaumages et faux-semis en interculture, qui permettent de faire lever précocement les adventices, qui seront par la suite détruites mécaniquement avant le semis ;
- Les couverts végétaux en interculture, qui par leur effet structurant du sol et étouffant des adventices viennent compléter cette palette de solutions de gestion de l’enherbement à l’échelle de la rotation ;
- Un semis plus tardif (autour du 15 avril), qui permet la destruction des adventices déjà levées lors du passage du semoir.
Afin de limiter le risque de maladies racinaires, il est recommandé de respecter un délai de retour d’au moins 5 ans entre deux cultures de lentille.
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Evaluer la pertinence du retournement du colza
Quels sont les critères à prendre en compte
Il est important d’évaluer l’incidence du retournement par rapport au maintien de la culture : l'investissement déjà engagé, les aspects réglementaires en cas de contrat, la faisabilité de la culture de remplacement selon les herbicides utilisés.
Il faut estimer d'une part les capacités de compensation du colza, la biomasse fraîche (poids vert exprimé par m²) et la densité du peuplement et d'autre part les facteurs aggravants, l’hydromorphie, l’enherbement, un défaut d’enracinement, des dégâts de ravageurs, un peuplement hétérogène... et tenir compte également des conditions intra-parcellaires. Il est inutile de laisser des surfaces en mauvais état à l’intérieur de parcelles qui risquent de se salir rapidement au printemps et ont un potentiel de rendement très limité.
Sol superficiel, contexte défavorable à la compensation
Sol profond, contexte favorable à la compensation
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retournement à envisager |
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| potentiel altéré, tenir compte des facteurs aggravants pour décider du retournement | |
| potentiel peu altéré, culture à conserver | |
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potentiel intact, culture à conserver |
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Désherbage sur lupin de printemps
Le lupin est une culture peu couvrante en début et fin de cycle, qui peut se salir facilement.
Peu de molécules chimiques sont homologuées sur lupin : une intervention en prélevée est indispensable. La réhomologation récente du CENT 7 (isoxaben – AMM mars 2021), en association avec PROWL 400 ou CENTIUM 36CS, permet néanmoins la bonne gestion d’un grand nombre d’adventices.
CENT 7 de nouveau homologué sur LupinCet herbicide avait vu son AMM retirée suite au renouvellement des homologations en 2017. En effet, la règlementation UE 1107/2009 ne permettaient plus de remplir les conditions du dossier sur la LMR de l’isoxaben en graine de lupin. Terres Inovia s’était alors attaché à retrouver cet usage en culture mineure. Le comité technique opérationnel des usages orphelins (CTOP – animation DGAL) et la commission des usages orphelin (CUO – animation DGAL) ont été mobilisés et des essais résidus ont ainsi pu être financés pour le montage d’un dossier d’extension d’usage pour culture mineure (art51 du REG 1107/2007) en collaboration avec la société CORTEVA (dépôt mars 2020).
OU
Spe02 : pour protéger les organismes aquatiques, ne pas appliquer sur sol artificiellement drainé ayant une teneur en argile supérieure à 45% |
Produits homologués sur lupin (MAJ novembre 2021)
| Spécialité commerciale | Substances actives | Dose d’AMM | Nb max d’applications | Mention d’avertissement | Mentions de danger (règlement CPL) | DAR |
| CENTIUM 36 CS | clomazone 360 g/l | 0,3l/ha | 1 | - | H413 | - |
| PROWL 400 (2) | pendiméthaline 400 g/l | 3l/ha | 1 | Attention | H400-H410 (H400 - H401 - H410 = Baroud) | 63 j |
| CENT 7 | isoxaben 125g/l | 0.8l/ha prélevée | 1 | Attention | H400-H410 | 100 j |
| 0.4l/ha en prélevée PUIS 0.4l/ha en post levée | 1 | |||||
| AGIL / CLAXON / AMBITION | Propaquizafop 100 g/l | 1,2 l/ha (annuelles) ; 2 l/ha (vivaces) | 1 | Danger | H304-H319-H411 | 45 j |
| FUSILADE MAX | fluazifop-p-butyl 125 g/l |
1,5 l/ha (annuelles) 2,5 l/ha (vivaces) |
1 | Attention | H361d-H400-H410 | 90 j |
| BILOXA (1) lupin de printemps uniquement | cléthodime 140g/l + quizalofop-P-éthyl 70g/l | 0,8 l/ha | 1 | Danger | H304 - H315 - H317 - H336 - H410 - EUH066 | 60 j |
| PERTUS | clomazone 360 g/l | 0,25 l/ha | 1 | - | H411 - EUH401 | - |
(1) Lupins à destination de l'alimentation animale ou production de semence uniquement
(2) Autres spécialités : BAROUD SC, PENTIUM FLO
Programmes lupin d’hiver et de printemps et spectres
| Produit | Dose/ha | Efficacité |
| CENTIUM 36 CS (clomazone 360g/l) | 0,25-0,3 l/ha | Bonne efficacité sur éthuse, ammi-majus, gaillet, stellaire, renouée des oiseaux, chénopode Insuffisant sur matricaire, mercuriale, fumeterre, renouée liseron, crucifères, pensée |
| PROWL 400 (pendiméthaline 400g/l) | 3l/ha | Bonne efficacité sur Capselle, chénopode, coquelicot, laiterons, lamier, morelle, pensée Efficacité moyenne sur renouées, fumeterre, atriplex, matricaire, véroniques Insuffisant sur gaillet, ombellifère, sanve, ravenelle, morelle |
|
CENT 7 (isoxaben 125g/l) |
0,8 g/l/ha seul ; en programme : 0,4 l/ha puis 0,4l/ha au stade 2-4 feuilles |
Bonne efficacité sur fumeterre (0,8 l/ha), matricaire, pensée, crucifères, renouée des oiseaux, stellaire, véroniques Insuffisant sur renouée persicaire et renouée liseron, chénopode |
| CENTIUM 36 CS + PROWL 400 | 0,25l/ha + 2,5-3l/ha | Bonne efficacité sur capselle, chénopode, coquelicot, morelle, stellaire, renouées, gaillet, éthuse, ammi-majus, pensée Efficacité moyenne sur fumeterre, véroniques, matricaire, mercuriale Insuffisant sur sanves, ravenelle, géranium |
| CENT 7 + PROWL 400 | 0,6-0,8 l/ha + 2,5-3 l/ha | Bonne efficacité sur crucifères, chénopode, coquelicot, fumeterre, lamier matricaire, pensée, stellaire, véroniques, renouées, chénopode, pensée Insuffisant : éthuse |
| CENTIUM 36 CS + CENT 7 | 0,25-0,3 l/ha + 0,4 l/ha | Bonne efficacité sur capselle, gaillet, matricaire, éthuse, pensée, crucifères, chénopode, renouées, stellaire, véroniques Insuffisant sur coquelicot, fumeterre |