En savoir plus sur la bactériose du pois

Agent pathogène et Hôtes

La bactériose est une maladie aérienne causée par une bactérie Pseudomonas syringae pathovar pisi, spécifique du pois. Il existe plusieurs races au sein de ce pathovar.

 

Symptômes

Les symptômes apparaissent le plus souvent en foyers dans la parcelle.

Sur stipules, de petites taches vert foncé à l’aspect huileux apparaissent puis évoluent en plages plus ou moins larges, de formes irrégulières et anguleuses, de couleur marron foncé, parfois translucide. Les symptômes suivent souvent les nervures, prenant parfois une forme d’éventail. Les tissus infectés finissent par dessécher, prenant un aspect parcheminé.

Sur tiges, des symptômes de couleur brun foncé à l’aspect huileux sont observés, souvent au niveau des nœuds, à l’aisselle des feuilles. Ils peuvent ceinturer la tige, parfois sur plusieurs centimètres.

Sur gousses, on observe des lésions plus ou moins circulaires de couleur vert foncé et d’aspect huileux. Les graines contaminées peuvent présenter des taches translucides ou sembler saines.

 

Importance

La bactériose est fréquemment observée dans les parcelles de pois d’hiver depuis 2016. Les dégâts et dommages sont très variables d’une année à l’autre, en lien avec les conditions climatiques.

 

Cycle de vie

La bactérie peut se conserver d’une saison à l’autre dans les graines contaminées. Elle peut également se maintenir sur les débris de cultures malades, les repousses de pois ou encore sur certaines espèces végétales et être disséminée sur de plus ou moins longues distances, principalement par le vent et la pluie. Une fois sur la plante, la bactérie peut vivre et se multiplier sans être pathogène (vie épiphyte). Elle ne devient pathogène que si elle pénètre dans les tissus de la plante. Cette pénétration est le plus souvent rendue possible suite à des blessures occasionnées par le gel, la grêle, le vent, les ravageurs ou encore les machines agricoles.

Bactériose du pois : Cycle biologique (Moussart, Terres Inovia)

 

Facteurs favorables

Les températures négatives ont un rôle particulièrement important dans l’initiation de la maladie. Les bactéries, en servant de noyau de prise en glace, favorisent en effet le gel des plantes à des températures habituellement supportées par celles-ci, ce qui facilite leur pénétration. Les gel tardifs, sur des plantes désendurcies, sont particulièrement dommageables. 
Les conditions douces et humides sont favorables à la multiplication des bactéries (vie épiphyte) et au développement des symptômes.

Conditions climatiques

Les températures négatives ont un rôle particulièrement important dans l’initiation de la maladie. Les bactéries, en servant de noyau de prise en glace, favorisent en effet le gel des plantes à des températures habituellement supportées par celles-ci, ce qui facilite leur pénétration. Les gel tardifs, sur des plantes désendurcies, sont particulièrement dommageables. 
Les conditions douces et humides sont favorables à la multiplication des bactéries (vie épiphyte) et au développement des symptômes. 

Pratiques culturales

Les semis précoces trop précoces, les interventions pouvant blesser les plantes (ex :roulage)

 

Leviers de lutte

Lutte chimique
Il n’existe actuellement aucune méthode de lutte chimique.

Lutte culturale
Eviter les semis trop précoces à l’automne
Privilégier les variétés résistantes au froid
Eviter les interventions pouvant blesser les plantes (ex : roulage)

Lutte génétique
Il n’existe actuellement aucune variété totalement résistante mais des différences de comportement variétal ont été observées.

 

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Vidéo : résultats d'évaluation et classification des variétés - Arnaud VAN BOXSOM & Zoé LE BIHAN

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Critères de choix variétaux pour lin oléagineux de printemps

Plusieurs critères sont indispensables pour réussir son choix variétal en lin oléagineux de printemps

• Verse : afin d’économiser un régulateur en condition normale de culture, choisir une variété très tolérante (TT) à assez tolérante (AT) en lin de printemps.

Fusariose : choisir des variétés très tolérantes (TT) ou tolérantes (T) particulièrement dans les parcelles qui ont déjà exprimé la maladie par le passé. Dans les situations peu touchées par la maladie choisir des variétés tolérantes (T) ou assez tolérantes (AT). Le choix variétal est un des seuls moyens de lutte contre cette maladie du lin.

• Rendement : choisir des variétés productives et stables d’une année sur l’autre en tenant compte des caractéristiques agronomiques et technologiques (teneur en huile, teneur en oméga 3).

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Critères de choix variétaux pour lin oléagineux d'hiver

Plusieurs critères sont indispensables pour réussir son choix variétal en lin oléagineux d'hiver

  • Tolérance au froid et à l’hiver : dans le cas du lin d’hiver, préférer des variétés très tolérantes (TT) ou tolérantes (T). Les variétés moyennement tolérantes (MT) et assez sensibles (AS) sont déconseillées dans les régions situées au Nord de la Loire.
    Outre le froid, d’autres facteurs peuvent intervenir et se combiner pour rendre les variétés plus ou moins résistantes à l’hiver : l’intensité et le nombre de jours de gel consécutifs, le vent, l’humidité du sol, le type de sol, l’enneigement, l’amplitude thermique journalière, la durée d’endurcissement de la plante. 
    ​​​​​​​Les dommages occasionnés par le froid surviennent lors de brusques variations de températures en hiver. L’endurcissement au gel acquis à l’automne disparait dès que les températures remontent au-dessus de zéro. Des températures très froides, revenant rapidement après cette levée de l’endurcissement, peuvent pénaliser les variétés les plus précoces à la reprise de végétation. 
     
  • Verse : en lin d’hiver, choisir des variétés tolérantes (T) ou assez tolérantes (AT) afin de sécuriser la conduite de la culture et, dans les situations propices, de réduire voire d’économiser un régulateur. 
     
  • Fusariose : choisir des variétés très tolérantes (TT) ou tolérantes (T) particulièrement dans les parcelles qui ont déjà exprimé la maladie par le passé. Dans les situations peu touchées par la maladie, choisir des variétés tolérantes (T) ou assez tolérantes (AT). Le choix variétal est un des seuls moyens de lutte contre cette maladie du lin. 
    ​​​​​​​
  • Rendement : choisir des variétés productives et stables d’une année sur l’autre en tenant compte des caractéristiques agronomiques et technologiques (teneur en huile, teneur en oméga 3).
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Le désherbage de la lentille : allier prélevée et post-levée pour optimiser la maitrise de la flore adventice

Lors de ses premiers stades de développement, la lentille est sensible à la concurrence des adventices, faire l’impasse sur le désherbage est fortement déconseillé. Les solutions chimiques et mécaniques efficaces pour la culture de la lentille sont détaillées ici.

Gestion chimique des dicotylédones

Les stratégies de désherbage sur cette culture sont limitées car peu de solutions (de pré et/ou post-levée) sont homologuées à ce jour.

Une intervention de prélevée à compléter avec la post-levée est fortement recommandée

En l’état actuel de l’offre de désherbage sur la culture, une intervention en pré-levée contre les dicotylédones est indispensable. Selon la situation (relevées d’adventices ou d’efficacité insuffisante (sol sec)), un rattrapage en post-levée est possible mais les solutions sont limitées.

Exemple de programme :

Flore ciblée Prélevée (dose/ha) Post-levée (dose/ha) Coût indicatif (€HT/ha)
Crucifères, chénopode, coquelicot, gaillet, renouées (oiseaux, liseron en faible pression), stellaire, véroniques CHALLENGE 600 
(3 l/ha) + NIRVANA S 
(1 l/ha)*
CHALLENGE 600 
(1 l/ha) 
ou 
LENTAGRAN 
(1 kg/ha fractionnable en 2 x 0.5 kg/ha)
122-145

*Attention le NIRVANA S n’est pas homologuée sur lentille mais une dérogation est demandée en début de campagne, vérifier les mises à jours réglementaires avant application. 

D’autres solutions sont homologuées sur lentille mais non recommandées car elles présentent de forts manques de sélectivités sur la culture (CORUM, ONYX).

 

Gestion chimique des graminées

Les graminées sont une problématique montante dans les parcelles de protéagineux de printemps, la gestion des graminées reste difficile en lentille dans des secteurs avec résistance aux FOP et DIME avérée. 
En l’absence de résistance, le désherbage pourra être complété avec l’application d’un herbicide antigraminées foliaire comme ETAMINE (1 l/ha) ou TARGA MAX (0,5 l/ha) + adjuvant. Il est nécessaire de respecter un délai de 7 jours entre les applications d’herbicide à visée anti-dicotylédones et l’application d’herbicides anti-graminées afin d‘éviter tout risque de phytotoxicité. 

Quelques bonnes pratiques à suivre :

  • Il est important d’adapter sa dose en fonction des types de sol (argile, matières organique) et de la diminuer en sol filtrant
  • Eviter tout roulage après une application d’herbicide, si un roulage est nécessaire intervenir avant les applications de désherbage
  • L’intervention de post-levée sera réalisée de préférence sur des adventices jeunes (stade 2 à 3 feuilles).

 

Quelles options avec le désherbage mécanique ?

Passage de herse étrille sur lentille (Berry, avril 2021)

Le désherbage mécanique peut être appliqué seul ou en complément d’un désherbage chimique. Il est préférable d’intervenir sur des adventices jeunes, afin de maximiser l’efficacité du désherbage. Si de la pluie est prévue après le passage de désherbage mécanique, il sera préférable de reporter l’intervention. 

Sur la culture de la lentille, en prélevée, un passage de herse étrille « à l’aveugle » permettra de détruire précocement les adventices, mais attention à ne pas impacter le lit de semences ! En post-levée, un passage de herse étrille à partir du stade 2 feuilles présente une sélectivité satisfaisante, mais une intervention au stade 3-4 feuilles de la culture est à privilégier pour garantir une meilleure sélectivité sur la culture. 

Si un roulage n’est pas nécessaire après l’application d’herbicide, le passage de herse étrille sur les parcelles peut faire remonter des cailloux, un roulage jusqu’au stade 8-10 feuilles de la culture sera ainsi recommandé après le dernier passage de désherbage mécanique. 

Dans le cadre de CAP Protéines, Terres Inovia a réalisé des essais de désherbage mécanique et mixte sur lentille. Les résultats montrent que l’efficacité de la herse étrille (HE) est toujours meilleure que celle de l’étrille rotative (ER). Dans la plupart des cas, le désherbage mécanique seul (noté « méca »), même réalisé 3 fois, n’est pas suffisamment performant (efficacité médiocre sur les adventices, créneaux d’interventions parfois très limités…).

Légende

HE = herse étrille ; ER = étrille rotative

 

La modalité mixte avec herbicides de prélevée (Challenge 3 l/ha + Nirvana 1l/ha) puis herse étrille à 2-4 feuilles de la lentille (« mix 1 ») est la plus intéressante (plus de 80% d’efficacité) car satisfaisante et assez proche du programme chimique (« Ref chim »), tout en réduisant les IFT et les coûts.

Cependant, le mixte avec herse étrille à l’aveugle puis Challenge 1 l/ha en post-levée (« mix 2 ») n’est pas satisfaisant, ce qui montre que la herse étrille en prélevée ne suffit pas, et le Challenge ne peut pas toujours exercer sa fonction de rattrapage lorsqu’il est appliqué en conditions sèches.

On retiendra donc que si l’on ne fait pas l’impasse sur les herbicides de prélevée, la herse étrille sur des adventices aux stades jeunes (1 feuille) peut tout à fait remplacer le Challenge 1 l/ha de 4-6 feuilles. On a constaté aussi dans certains essais que la herse étrille complète sensiblement le désherbage lorsque les conditions ne sont pas idéales pour les traitements. Cependant, les notations réalisées ont également montré des pertes de pieds de lentille lors des passages d’outil estimées autour de 10% ; toutefois la solution est d’augmenter la densité de semis de 10% pour compenser ces pertes.

 

En savoir plus sur le désherbage de la lentille

Désherbage prélevée

Désherbage post-levée

Désherbage mécanique et mixte

Implantation Début de cycle / croissance Désherbage Lentille Lentille Lentille Zoé Le Bihan (z.lebihan@terresinovia.fr), Gwénola Riquet (g.riquet@terresinovia.fr) et Fanny Vuillemin (f.vuillemin@terresinovia.fr)

Le désherbage mécanique et mixte de la lentille

La lentille ayant une gamme de solutions herbicides restreinte, le désherbage mécanique peut apporter des compléments d’efficacité. 

Le désherbage mécanique de la lentille se fait principalement avec la herse étrille (efficacité reconnue sur adventices jeunes, bon débit de chantier, matériel assez répandu). Pour les sols limoneux à tendance battante, privilégiez la houe rotative.  

 

La herse étrille sur lentille : en pratique !

La herse étrille est un outil phare du désherbage mécanique, elle peut présenter un intérêt non négligeable dans les itinéraires en réduction d’herbicides. Comme elle intervient sur toute la surface, les réglages doivent être appropriés au stade de développement de la culture, pour éviter au maximum les pertes (casse ou déchaussement de plantules). Un compromis entre sélectivité et efficacité est donc recherché et il convient de tenir compte de quelques indications. 

La herse étrille peut être passée « à l’aveugle », c’est-à-dire entre le semis et la levée de la culture, s’il y a la fenêtre climatique pour réaliser le passage ; cela permettra de détruire précocement les adventices ; cependant attention à ne pas endommager la qualité de levée de la lentille. Ensuite, il est important de ne pas intervenir autour de la levée de la culture et jusqu’au stade 2 feuilles, car c’est le moment où la lentille est le plus fragile. On peut passer la herse étrille ou la houe rotative facilement à partir du stade 3-4 feuilles mais des résultats d’essai ont montré que les outils sont assez sélectifs de la lentille dès le stade 2 feuilles. Enfin, avec l’avancée en stades, la herse étrille peut être réglée de manière un peu plus agressive (angle d’inclinaison des dents).

Herse étrille sur lentille dans le Berry (avril 2021)

Il est recommandé d’intervenir tôt car ce sont les stades jeunes des adventices qui sont plus sensibles aux outils. De plus, le désherbage mécanique étant plus efficace sur dicotylédones que sur graminées, il est recommandé d’éviter les parcelles à forte pression graminées si seul le désherbage mécanique est envisagé. Pour compenser une éventuelle perte de pieds due au passage d’outils, on peut augmenter la densité de semis de 10% environ. Il est également important d’intervenir sur sol bien ressuyé et par temps séchant, c’est-à-dire sans pluie annoncée les jours suivants pour éviter le repiquage ou la mise en germination de nouvelles adventices.  

Le passage de herse étrille pouvant faire remonter des cailloux, un roulage jusqu’au stade 8-10 feuilles de la lentille est recommandé après le dernier passage d’outil. 

Lentille suite à un passage herse étrille

 

Désherbage mixte : combiner herbicides et outils mécaniques

Le désherbage mécanique peut compléter le désherbage chimique.

Dans le cadre de CAP Protéines, Terres Inovia a réalisé des essais de désherbage mécanique et mixte sur lentille. Les résultats montrent que l’efficacité de la herse étrille (HE) est toujours meilleure que celle de l’étrille rotative (ER). Dans la plupart des cas, le désherbage mécanique seul (noté « méca »), même réalisé 3 fois, n’est pas suffisamment performant (efficacité médiocre sur les adventices, créneaux d’interventions parfois très limités…).

Légende

HE = herse étrille ; ER = étrille rotative

 

La modalité mixte avec herbicides de prélevée (Challenge 3 l/ha + Nirvana 1l/ha) puis herse étrille à 2-4 feuilles de la lentille (« mix 1 ») est la plus intéressante (plus de 80% d’efficacité) car satisfaisante et assez proche du programme chimique (« Ref chim »), tout en réduisant les IFT et les coûts.

Cependant, le mixte avec herse étrille à l’aveugle puis Challenge 1 l/ha en post-levée (« mix 2 ») n’est pas satisfaisant, ce qui montre que la herse étrille en prélevée ne suffit pas, et le Challenge ne peut pas toujours exercer sa fonction de rattrapage lorsqu’il est appliqué en conditions sèches.

On retiendra donc que si l’on ne fait pas l’impasse sur les herbicides de prélevée, la herse étrille sur des adventices aux stades jeunes (1 feuille) peut tout à fait remplacer le Challenge 1 l/ha de 4-6 feuilles. On a constaté aussi dans certains essais que la herse étrille complète sensiblement le désherbage lorsque les conditions ne sont pas idéales pour les traitements. Cependant, les notations réalisées ont également montré des pertes de pieds de lentille lors des passages d’outil estimées autour de 10% ; toutefois la solution est d’augmenter la densité de semis de 10% pour compenser ces pertes.

 

 

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Les maladies et ravageurs du lupin

Agathe Penant, référente de la culture du lupin chez Terres Inovia, présente les maladies et ravageurs qui peuvent être présents sur cette légumineuse tout au long de son cycle.

Dans ses essais, l'institut travaille sur l'identification d'un potentiel nouveau traitement de semences afin de limiter les attaques de la mouche des semis. Delia platura est une petite mouche qui est attirée par les pailles en décomposition dont la larve va grignoter les racines des très jeunes lupins et peut donc potentiellement créer de gros dégâts sur la parcelle (des pertes de pieds importantes). Aujourd'hui, le seul moyen de lutte à disposition résulte des leviers agronomiques :

  • un travail du sol au moins 3 semaines voire un mois avant les semis afin que la mouche vienne pondre avec un mois d'avance (le cycle de la larve étant de 3 semaines, cela permet d'éviter que la larve ne se mette sous forme de pupe et donc d'éviter les dégâts avant les semis).
  • la qualité d'implantation : semer le lupin dans des conditions poussantes, durant la deuxième quinzaine de septembre, à 3cm maximum. Cela permet à la culture de partir vite et d'atteindre rapidement le stade 3-4 feuilles où les attaques des mouches de semis sont moins impactantes.

Les autres ravageurs que l'on peut croiser en début de cycle sont les limaces et les taupins. Ces derniers vont également attaquer les racines et causer des pertes de pieds.

Le thrips (Thrips Angusticeps) attaque davantage au moment de la levée ou sur un jeune lupin en piquant les jeunes pousses et provoque le nanisme des plantes et pertes de pieds.

Sur lupin de printemps, le sitone (Sitona Lineatus) dont les larves grignotent les nodosités d'un lupin plus avancé et limitent la nutrition azotée de la plante. En résulte un lupin moins croissant qui peut entrainer des rendements et rendements en protéines moindres également.

Côté maladie, Terres Inovia travaille sur l'anthracnose (Collelotrichum Lupini), qui est une maladie transmissible par les semences provoquant un chancre orangé sur les cotylédons
en attaque primaire ou sur les tiges qui se contorsionnent. Les gousses peuvent aussi avoir ce chancre orangé. L'institut travaille sur l'identification de semences physiques permettant de s'absoudre de la chimie et obtenir un traitement physique (thermique, UV...).

Le Botrytis (Botrytis Cinerea), présente en fin de cycle principalement provoque la pourriture des gousses.

La rouille (Uromyces Lupinicolus) présente des petites pustules orangées sur les feuilles que l'on voit apparaitre au printemps quand les conditions sont plus chaudes mais qu'il reste un peu d'humidité.

Le sclérotinia, plus rare, (Sclerotinia Sclerotiorum) provoque des déssèchements de tiges avec des sclérotes à l'intérieur.

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Stratégies herbicides sur lin oléagineux de printemps

Pour le printemps 2022, en culture de lin oléagineux de printemps, quelques changements sont à prévoir en matière de gestion de l’enherbement.
En production conventionnelle, les agriculteurs pourront s’appuyer sur les solutions suivantes :
   - CALLIPRIME XTRA, BASAGRAN SG, ALLIE SX, GRATIL et LONTREL SG pour le contrôle des adventices dicotylédones ;
   - AVADEX 480 pour la maitrise des graminées, en renfort des spécialités foliaires telles que SELECT, FOLY R, FUSILADE MAX …
Noter que les références acquises jusqu’à présent ne nous permettent pas de recommander l’usage de FOX sur lin de printemps.

Un passage post-semis / prélevée pour « pré-nettoyer »

Rappelons que l’utilisation des produits EMBLEM et EMBLEM FLO n’est plus possible depuis le 17/09/2021.
Ces retraits nous obligent à réajuster les programmes de désherbage sur lin de printemps, en recourant notamment au CALLIPRIME XTRA, en post-semis/prélevée.
CALLIPRIME XTRA à 0,3 l/ha présente l’avantage de gérer efficacement les chénopodes et matricaires. Même si son action est plutôt moyenne sur morelle, renouées ou arroches étalées, il perturbe leur dynamique de croissance, facilitant leur contrôle en post-levée.

Rattrapage des dicotylédones au « tir à vue »

En fonction de la flore adventice présente, de son stade et celui de la culture, en conditions poussantes, il est possible d’intervenir avec :
​​​​​​​   - BASAGRAN SG, à partir du stade 3 cm du lin et sur des adventices n’ayant pas dépassé le stade 4 feuilles. Dose pratique d’emploi : 400 à 600 g/ha (se limiter à 400 g/ha pour des lins à 3-4 cm)
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​​​​​​​   - GRATIL (complément anti-gaillet), préférentiellement entre 6 et 15 cm du lin, en évitant autant que possible une application si une forte pluviométrie est prévue dans les 8 jours qui suivent. Dose pratique d’emploi si associé à une autre spécialité : 20 g/ha.
​​​​​​​   - ALLIE SX, homologué depuis septembre 2021, et dont le positionnement et les recommandations d’emploi sont résumées ci-dessous :

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ALLIE SX 15 g/ha présente un spectre d’action assez large, en l’absence de dicotylédones résistantes aux sulfonylurées. Ses efficacités sont remarquables sur crucifères, stellaire intermédiaire (ou mouron des oiseaux), lamiers, matricaires. On note encore une efficacité moyenne à bonne sur chénopode, laiterons et seneçon. Ce sera aussi la solution à privilégier en cas de présence de renouées ou de véronique de Perse, plutôt à la dose de 25 g/ha mais seulement dans les situations de lins très poussants et parfaitement enracinés.
L’intérêt de BASAGRAN SG réside surtout dans son bon contrôle des morelles, ainsi que dans son action intéressante sur arroche étalée et fumeterre.
L’association ALLIE SX + BASAGRAN SG n’a pas été évaluée sur lin oléagineux de printemps. TERRES INOVIA l’a cependant testée à l’automne, sur lin d’hiver, aux doses de 15 g/ha pour ALLIE SX et 0,5 kg/ha pour BASAGRAN SG. Il n’a pas été observé de moindre sélectivité du mélange par rapport à ALLIE SX utilisé seul.  

Rajoutons que LONTREL SG est aussi utilisable entre les stades 10 et 40 cm du lin, pour gérer des chardons des champs, le chardon marie, des laiterons, des matricaires, des séneçons, en plein ou par tâche. C’est aussi le seul herbicide capable de maîtriser des levées de printemps d’ambroisie.

Enfin, reste l’option du désherbage mécanique lorsque les conditions climatiques le permettent. En culture de lin oléagineux, en tendance, c’est la herse étrille qui offre les meilleurs résultats. En revanche, en situation de sol à tendance battante, il n’y aura pas d’autre choix que celui de la houe rotative.
Avec ces outils, il est possible d’intervenir entre les stades 2-5 cm et 10-12 cm des lins, pourvu que ceux-ci présentent une bonne vigueur et soient bien enracinés.
Enfin, une bineuse à céréales équipée d’un bon système de guidage sera intéressante sur des adventices un peu plus développées entre 6-8 et 25 cm d’un lin semé à 15 ou 17 cm d’écartement.

Plus d'infos sur le désherbage mécanique et mixte sur le lin oléagineux

Gestion des graminées

La problématique graminées est moindre en lin oléagineux de printemps qu’en lin d’hiver.
Toutefois, en situation de forte infestation et/ou présence de graminées résistantes, difficile de faire l’impasse sur le désherbage de présemis incorporé avec Avadex 480, dont l’efficacité avoisine 80 % lorsque l’application est réalisée sur sol frais.
Cette base pourra être complétée en végétation par un antigraminées foliaire, dans le cas où les ray-grass sont encore sensibles.
Noter que les efficacités fortement affectées par la résistance aux inhibiteurs de l’ACCase (“fop”, “dime” et “den”) sont parfois meilleures pour la cléthodime. Mais la fréquence de la résistance progresse, d’où l’intérêt de l’application en présemis.

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