Colza : une reprise satisfaisante malgré les aléas climatiques

La reprise de végétation est maintenant bien engagée grâce à la hausse des températures et à l’allongement de la durée du jour. Bien que les infestations larvaires restent souvent modérées et que les biomasses soient satisfaisantes, des disparités locales persistent, notamment liées à des problèmes d’implantation et d’hydromorphie. Les premières captures de charançons de la tige du colza imposent également une vigilance accrue afin d’accompagner les colzas dans cette reprise.

Même si localement, des infestations importantes de larves de grosse altise ont pu être observées, la pression larvaire est bien moins forte que les années passées avec des moyennes se situant autour de 2,5 larves par plante sur les berlèses réalisés en sortie d’hiver dans les BSV régionaux.  

 

Des infestations larvaires faibles et des biomasses importantes 

Les conditions climatiques douces de l’automne et de l’hiver ont généralement permis un bon développement des colzas. Les pesées de biomasses sont parmi les plus importantes enregistrées en entrée comme en sortie d’hiver. Ce bon état général ne doit toutefois pas faire oublier les parcelles hétérogènes ou faiblement développées en lien avec des problèmes de structure et de stagnation de l’eau. 

Dans les réseaux BSV de la zone Nord & Est, les biomasses moyennes mesurées en entrée hiver se situent autour de 1,8 kg/m² et de 1,2 kg/m² en sortie d’hiver. Les pertes de biomasses varient de 15% pour le nord à 40% pour l’est de la zone avec en moyenne des défoliations entre 20 et 30% (données consolidées par le réseau Farmstar et Terres Inovia).  

 

 

La pluviométrie excessive synonyme de difficulté d’implantation et d’hydromorphie 

Malgré des biomasses moyennes confortables, dans certaines situations, des ajustements d’objectif de rendement (pour le raisonnement de la fertilisation azotée) ou des retournements peuvent être à prévoir sur tout ou partie de la parcelle. Les pluies continues ont rendu la préparation des sols difficile pendant l’interculture, créant par exemple des lissages dans les sols limoneux et des lits de semence grossiers dans les sols argileux. Ces conditions défavorables ont impacté négativement le développement racinaire de la culture mais ont aussi souvent favorisé les problèmes d’hydromorphie rencontrés au cours de la période hivernale.  

 

Premiers charançons capturés dans les parcelles abritées 

Les premiers charançons de la tige du colza ont été observés le week-end dernier dans le Grand Est et la Bourgogne-Franche-Comté à la faveur des conditions climatiques douces. La colonisation des parcelles a débuté dans les parcelles abritées du vent, c’est d’ailleurs ce qui explique les faibles captures dans les Hauts-de-France.

 

Le vol débute et n’est pas encore généralisé mais il est important de suivre l’arrivée du ravageur en parcelle afin de considérer une protection au moment du pic de vol en parcelle (se référer aux BSV).  

 

Plus d’information : Lutte contre le charançon de la tige du colza : surveillez son arrivée pour un positionnement insecticide optimal

 

(Crédit photo : C. Guiziou-Jaouen)

Montaison Hauts-de-France Accidents climatiques Colza Nicolas Latraye (n.latraye@terresinovia.fr)

Colza en Centre & Ouest : adapter la fertilisation azotée et soufrée à l’année

Début février est le bon moment pour affiner sa stratégie d’apport d’engrais azoté et soufré. La dose d’azote doit être ajustée à l’état des colzas en sortie d’hiver. Les apports d’azote et de soufre doivent être apportés lorsque les plantes ont la capacité de les valoriser.

​​​​​​Ajuster la dose d’azote à la biomasse sortie d’hiver

Si ce n’est pas déjà fait, il est grand temps d’estimer la biomasse des colzas en sortie d’hiver et d’intégrer cette information dans le calcul de la dose d’azote (https://www.regletteazotecolza.fr). Le poids vert, exprimé en kg/m², permet d’estimer la quantité d’azote déjà absorbée par la culture à l’ouverture du bilan. C’est autant d’azote qu’il n’y aura pas besoin d’apporter sous forme d’engrais. A titre d’exemple, un colza de 0.6 kg/m² en sortie d’hiver a absorbé environ 40 uN, tandis qu’un colza de 2 kg/m² a déjà absorbé 130 uN. La croissance des colzas peut fortement varier selon les situations. C’est pourquoi, il est conseillé de l’estimer par des pesées ou par des services d’imagerie satellite qui offrent une meilleure vision de l’hétérogénéité intra parcellaire. ​​​​​​

Ajuster l’objectif de rendement en fonction des éventuels facteurs limitants

La reprise de végétation est également un moment où il est judicieux de réévaluer l’objectif de rendement de la parcelle pour ajuster la dose d’azote si nécessaire. Une série de questions mérite d’être posée : Le peuplement est-il limitant ? L’enherbement est-il maitrisé ? Y a-t-il une forte pression parasitaire (larves de charançon du bourgeon terminal et/ou de grosse altise) ?... Au regard des problèmes de structure à l’implantation et des cumuls de pluie enregistrés cet automne et cet hiver, il est également judicieux de regarder l’état des racines des cultures. L’enracinement est-il satisfaisant ? Les racines sont-elles nécrosées ? Réviser à la baisse votre objectif de rendement si ces éléments sont impactés négativement.

Quand débuter les apports d’azote ?

La fertilisation azotée est un poste de charge important : autant se donner les moyens pour que l’engrais soit le plus efficace possible en synchronisant les besoins de la plante et la disponibilité en éléments minéraux. Il est inutile d’apporter des engrais sur des cultures en repos végétatif. On visera également un apport avant une pluie annoncée.
Les apports les plus précoces sont à positionner sur les petits colzas lorsque les températures augmentent et que la végétation reprend (stade C1-C2, émission de nouvelles feuilles, début d’élongation de la tige). La dose d’azote pour le premier apport précoce sur les petits colzas doit rester modérée, car leur capacité d’absorption initiale est faible (indice foliaire faible limitant la croissance, système racinaire limité). Pour les colzas moyens à gros, leurs réserves stockées dans les feuilles et les racines sont suffisantes pour la reprise de croissance (voir tableau stratégies de fractionnement).

Stratégies de fractionnement des apports d’azote

Pas d’impasse en soufre au début de la montaison

Les besoins en soufre du colza sont élevés et une carence peut coûter très cher (perte de 10 à 20 q/ha). Il est recommandé d’apporter 75 unités, sous forme assimilable sulfate, dès le début de la montaison (stade C2, entre-nœuds visibles).
En cas d’utilisation d’engrais azoté soufré, attention de ne pas apporter trop d’azote au premier apport ou inversement d’être trop faible en soufre. Il est préférable d’ajuster avec des engrais spécifiques (ammonitrate ou kieserite).

Dans le contexte de l’année avec des précipitations localement très importantes qui ont pu lessiver le soufre et une reprise de la minéralisation potentiellement plus tardive au regard des températures du sol, le risque de carence en soufre est plus important, en particulier dans les sols superficiels et filtrants. Une impasse en soufre peut se révéler préjudiciable, y compris en situation d’apport régulier de matière organique (modulation possible sans descendre en dessous de 50 uN SO3).

Au-delà de 350 mm cumulés de novembre à février, on considère que le risque de lessivage du soufre est élevé. Cette année, le mois de janvier a été particulièrement arrosé. Les régions de Normandie, Pays-de-la-Loire, Bretagne et Poitou-Charentes ont toutes enregistré des valeurs de 150 mm, allant jusqu’à 300 mm de pluie en Bretagne.

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​​​​​​​​Julien Charbonnaud - j.charbonnaud@terresinovia.fr - Centre-Val de Loire
Jean Lieven - j.lieven@terresinovia.fr - Normandie, Ile-de-France Ouest
Thomas Mear – t.mear@terresinovia.fr - Bretagne, Pays-de-la-Loire
Elodie Tourton - e.tourton@terresinovia.fr - Poitou-Charentes, Vendée, Limousin

Sortie hiver Montaison Centre-Val de Loire Normandie et Ouest Ile-de-France Poitou-Charentes, Vendée, Limousin Bretagne, Pays de la Loire Fertilisation Colza Equipe Zone Centre & Ouest

Arrivée des charançons de la tige du colza

Le redoux enregistré ces derniers jours constitue des conditions favorables à la reprise d’activité des charançons de la tige du colza, et les toutes premières captures ont été enregistrées dans les parcelles de colza cette semaine. Une surveillance minutieuse est à mettre en œuvre dès à présent.

Pourquoi surveiller le charançon de la tige du colza? 

Le charançon de la tige du colza occasionne des éclatements de tige pénalisants pour la culture. Pour ce ravageur, un piégeage à la parcelle donnera une alerte mais l'analyse de risque en réseau est à privilégier par rapport à une simple observation en parcelle isolée.  

Attention à ne pas confondre charançons de la tige du colza et charançons de la tige du choux (extrémité des pates rousse), ce dernier étant non nuisible pour le colza et souvent avec une arrivée plus précoce que celui de la tige du colza.

Sud-Ouest (19/02/25)

Les conditions ensoleillées depuis le weekend dernier, avec des températures en journée nettement supérieures à 15°C (déplacement des populations dès 12°C) et l’absence de vent constituent des conditions de vol idéales. La dynamique de vol actuelle semble comparable aux années précédentes. Les observations de la semaines prochaines permettront de savoir si le pic de vol est atteint ou non.

La quasi-totalité des parcelles du réseau de surveillance du BSV signalent la présence de charançons de la tige du colza, avec des captures significatives. 


Risque au 19/02 de prédiction de vol du charançon de la tige du colza dans le Sud de la France. N'hésitez pas à faire fonctionner l'outil sur votre commune (voir ci-dessous). La situation évolue quotidiennement.

AURA & Sud Est (Carte du 19/02/25)

Les premières captures du charançon de la tige du colza ont été enregistrées sur la région Auvergne Rhône-Alpes, avec des captures significatives sur les départements les plus au sud (Drôme, Isère, Puy-de-Dôme). Le stade sensible (C2) est atteint pour 30 à 40% des parcelles du réseau de surveillance BSV et les températures en hausse cette fin de semaine devraient favoriser la progression des captures.

 

Attention : Les informations prédites par les outils ne tiennent pas compte des spécificités de chaque parcelle et ne dispensent pas de la surveillance au champ ( via cuvettes jaunes) et/ou du BSV. 

Par ailleurs, alors que la reprise de végétation a débuté sur l’essentiel des parcelles du sud-ouest, la montaison ne semble pas encore amorcée, mais pourrait être imminente. Rappelons que le colza entre en phase de sensibilité à partir de ce stade montaison, caractérisé par l’allongement des entre-noeuds.  
En complément de vos observations n'hésitez pas à vous référer au BSV de votre région !

Evaluer le risque et surveiller la parcelle  : deux outils complémentaires 

Le piège à insecte «la cuvette jaune», est l'outil indispensable pour le suivi du colza. 

A ce stade de la campagne, la cuvette doit être posée sur végétation. Sa mise en place en amont de l’arrivée des insectes dans les parcelles est indispensable car cela permet ainsi de détecter les vols de ravageurs. Identifier la date d’arrivée d’un ravageur comme le charançon de la tige du colza est primordial pour raisonner la date d’intervention (voir ci-dessous).
 

L'outil de Prédiction des vols du charançon de la tige du colza  pour évaluer le risque. Cet outil digital simple, en accès libre, permet d’évaluer le risque et ainsi d’aider les producteurs de colza à prendre les bonnes décisions afin de protéger le plus efficacement possible cette culture tout en évitant les traitements inutiles. 

>> Accéder à l'outil 

 

​​​Faut-il intervenir ? Quand et avec quoi ? 

Dans tous les cas, pas de précipitation pour intervenir lors des premiers piégeages, les femelles ne sont pas aptes à pondre à leur arrivée dans les parcelles. Il faut compter entre 7 et 10 jours avant les premières pontes. Inutile de traiter lorsque les premières femelles sont capturées, car le risque est maximal lorsqu’une majorité d’individus est présente sur la parcelle. 

  • A ce jour, à ce jour, la majorité des parcelles n’ont pas effectué de piégeage significatif (environ 4-5 insectes minimum). Remettre la cuvette en place, observer votre parcelle et suivre le BSV. 

Le positionnement de l’intervention sera déterminant pour garantir l’efficacité de la protection 

Une intervention trop précoce risque de ne pas couvrir le risque lié à des arrivées plus tardives. Toutefois, dans le cas où des piégeages significatifs sont observés et la météo annonce un risque de ne plus pouvoir entrée dans la parcelle (ex : fortes pluies), il peut être pertinent de ne pas attendre les 8 jours avant la protection. 
Les solutions insecticides efficaces 

  • Les références DECIS PROTECH 0.33 l/ha et KARATE ZEON 0.075 l/ha sont efficaces pour réduire les dégâts du charançon de la tige du colza (réduction du nombre de tiges déformées et/ou éclatées). 

  • TREBON 30 EC est comparable mais est à réserver si présence simultanée de méligèthes au-delà du seuil. Ce n’est pas la cas lors de la rédaction de ce message.

  • SHERPA 100 EW et CYTHRINE MAX sont un peu en retrait. MAVRIK SMART est inférieur aux références 

Vos contacts régionaux

  • Alexandra Denoyelle (a.denoyelle@terresinovia.fr) - Auvergne-Rhône-Alpes & Provence-Alpes-Côte d'Azur
  • Arnaud Micheneau (a.micheneau@terresinovia.fr) - Sud Nouvelle Aquitaine, Gers, Hautes-Pyrénées
  • Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr)- Occitanie

 

Sortie hiver Montaison Ouest Occitanie Est Occitanie Sud Aquitaine Ravageurs Colza Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr) - Terres Inovia

Fertilisation du colza, apporter la juste dose d’azote, sans négliger le phosphore

Lors de la reprise de végétation, l’azote consommé par le colza depuis la levée jusqu’au repos hivernal est stocké en majorité dans les feuilles et racines. Cet azote sera remobilisé par la plante en particulier vers la tige principale et ramifications, les fleurs puis les siliques et les graines :  autant d’azote déjà absorbé qu’il ne sera donc pas utile d’apporter. Il est donc essentiel de comprendre les besoins en azote des colzas pour adapter sa stratégie. La Réglette Azote Colza® est l’outil incontournable pour raisonner la fertilisation. 

Focus Situation Sud Ouest

Les biomasses automnales des colzas du Sud-Ouest étaient globalement bonnes voir exubérantes. L’arrivée de la fraîcheur début novembre a stoppé la croissance des colzas. On note, dans un certain nombre de parcelles, plutôt à l’Est de l’Occitanie, des pertes de biomasses importantes depuis mi-novembre.

Ceci peut s’expliquer par :

  • L’épuisement des reliquats couplés à un arrêt de minéralisation,
  • Des conditions climatiques moins propices à la croissance
  • Une pression oïdium automnale sans précédent.

Bien que ce pathogène ne soit pas le premier facteur explicatif, il a certainement joué sur l’importance des pertes. Il est rare dans le Sud-Ouest de voir autant de pertes de biomasses fraîches et cela a pu poser question. Aucune crainte pour autant.

Il vaut mieux un gros colza à l’automne qui a perdu sa biomasse, qu’un petit colza depuis le semis. En effet, la croissance automnale du pivot sera un atout au printemps pour capter les besoins en eau et éléments minéraux. De plus, une partie de la l’azote contenu dans les feuilles sera mobilisé dès la reprise de végétation (voir ci-après).   

Des fertilisations en phosphore majoritairement déficitaire à corriger, pour optimiser l’efficience de l’azote

Malgré une fertilisation optimisée du colza en azote, une part plus ou moins importante de l’apport peut se montrer inefficiente, si un autre élément se montre limitant. Souvent élucidée car rarement visible à l’œil, ou confondue avec d’autres causes, la carence en phosphore représente un risque majeur de perte de potentiel. Heureusement, il n’est pas trop tard, pour rattraper une impasse, ou une sous-fertilisation.

Le colza est une plante exigeante en phosphore notamment au stade 5-6 feuilles, correspondant au stade de sensibilité maximale. De ce fait, les apports réalisés au semis permettent d’assurer au colza une croissance dynamique à l’automne. Pourtant, dans les situations à faibles teneurs, soit celle inférieures à 50 ppm Olsen, les apports de phosphore réalisés au semis sont bien souvent inférieurs aux recommandations.

Pour preuve, la dose moyenne de phosphore apportée dans le sud-ouest est de 46 unités, soit légèrement inférieure aux recommandations pour un objectif de 30 q/ha dans une situation dite intermédiaire avec 1 apport tous les 2 ans. Selon la même source, 1/3 des parcelles ne reçoit aucun apport de phosphore.

Un complément peut donc être à envisager sortie hiver, d’autant que 43% des apports sont réalisés à cette période dans le sud-ouest contre 48% sur la période semis/automne et 9% sont fractionnés entre les 2 périodes (Enquête Pratiques culturales Terres Inovia 2022). 

Prendre en compte l’état de son colza pour estimer la dose à apporter 

 
A la faveur de conditions de semis propices à de belles levées, les conditions automnales se sont montrées favorables à la production de biomasse. Les températures négatives des derniers jours ont pu entrainer de la perte de biomasse sur les colzas les plus développés. Dans un certain nombre de parcelles, la perte de biomasse a pu être observée plus précocement, dès novembre.

Par conséquent, les quantités d’azote absorbées à l’automne sont très variables d’une situation à une autre, et nécessitent donc d’être évaluées pour chaque parcelle voire au sein d’une même parcelle. La pesée du colza en entrée puis en sortie hiver, permet d’estimer la quantité d’azote déjà présente dans la plante qui conditionnera, via la Réglette Azote Colza®, la dose d’azote à apporter pour atteindre l’objectif de rendement. 

Biomasse sortie hiver (SH) : à faire sans tarder si ce n’est pas déjà fait, pour raisonner la dose totale à apporter  
Il s’agit de prélever et peser la biomasse aérienne de colza sur 1 m² dans le cas d’un semi au semoir céréales ou bien l’équivalent pour les semis au monograine (1.67 mètre linéaire pour un écartement à 60 cm ou 1.25 mètre linéaire pour un écartement à 80 cm). Idéalement cette mesure est à réaliser deux fois : en entrée hiver (début décembre) puis en sortie hiver (fin janvier), de façon à prendre en compte d’éventuelles perte de feuilles au cours de l’hiver. Si la mesure de début hiver est optionnelle dans notre région, celle de sortie hiver est incontournable. 

Réglette Azote colza®

Une fois les pesées réalisées, les valeurs peuvent être saisies dans l’outil , au même titre que l’objectif de rendement (moyenne olympique des 5 dernières années). L’outil calcule alors la dose d’azote à apporter sur la parcelle. 
L’outil Réglette Azote colza®, labellisé par le COMIFER est disponible gratuitement en version smartphone (à télécharger via le playstore) ou en ligne www.regletteazotecolza.fr 

 

A retenir :

1 kg de biomasse aérienne (c’est-à-dire tout ce qui se trouve au-dessus de la surface sol) en sortie d’hiver représente déjà environ 60 unités d’azote absorbé ; dans le cas d’un colza de 2 kg, ce sont déjà 120 unités d’azote mobilisables par le colza qu’il ne sera donc pas utile d’apporter à la reprise. 

Inutile de fertiliser trop tôt un colza de plus d’1.5 kg/m²

Selon l’état du colza en sortie hiver, et la dose totale d’azote à apporter, la stratégie d’apport sera différente pour permettre de valoriser au mieux chaque unité apportée. Le tableau ci-dessous indique, selon la dose d’azote à apporter, la stratégie de fractionnement conseillée, compatible avec la réglementation en vigueur en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie et en région AURA.  

  • Les « petits colzas »

(Biomasse inférieure à 1kg), n’ont pu stocker que peu d’azote avant la reprise de végétation. Il est donc recommandé de réaliser un premier apport dès l’émission de nouvelles feuilles, en reprise de végétation.  Il n’est pas nécessaire d’apporter plus de 50 unités sur ce premier apport, car la plante n’aura pas la capacité de tout absorber. Mieux vaut alors conserver les unités d’azote supplémentaire, pour un apport un peu plus tard. 

  • Les « gros colzas »

(Biomasse supérieure à 1.5 kg), ne présentant pas de signes de faim d’azote, ont stocké suffisamment d’azote pour assurer la reprise végétative voire même le début de la montaison, c’est dire la production de tige, pour les plus gros. Le premier apport d’azote peut alors être reporté un peu plus tard que sur un petit colza, c’est-à-dire en cours de montaison, voire à l’apparition des boutons.

  • Pour les situations intermédiaires, 

Les colzas dont la biomasse est comprise entre 1 kg/m² et 1.5kg/m², le premier apport se fait en fonction de l’état des colzas, en repérant notamment d’éventuelle signe de faim d’azote. Dans ces situations, anticiper un premier apport comme sur les petits colzas, peut permettre de jouer la sécurité, au cas où ensuite les conditions climatiques, et de portance, ne permettraient pas d’entrer dans la parcelle en temps voulu. 

Ne pas oublier l’apport de souffre 

L’apport de soufre sous forme assimilable sulfate est à positionner idéalement avec l’azote autour du début montaison (stade C2, entre-nœuds visibles, c’est-à-dire apparition de la tige). Les 75 unités recommandées permettent de compenser les exportations par la culture et offre le meilleur rapport rendement/qualité de la graine. Une disponibilité insuffisante entraîne des pertes de rendement pouvant atteindre 10 à 20 q/ha dans les cas les plus graves. En cas d'apport régulier de produit organique, le risque de carence en soufre est plus limité. Mais en année difficile, des carences peuvent s'exprimer. Adapter la dose apportée. 

Les facteurs de risques de carence sont nombreux :  

  • Absence d'apport de soufre dans la rotation avec l'utilisation systématique d'engrais ne comportant que de l'azote.
  • Apport de soufre trop précoce, réorganisation de l'apport en soufre organique (non assimilable).
  • Sols froids du fait d'un hiver marqué qui se prolonge tardivement et/ou d'un début de printemps frais, entraînant un retard de la minéralisation. 
  • Lessivage des formes SO4, aggravé lorsque la pluviométrie cumulée des mois de novembre à février est supérieure à 350 mm. 

Vos contacts régionaux

  • Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr) - Occitanie
  • Arnaud Micheneau (a.micheneau@terresinovia.fr) - Sud Nouvelle Aquitaine, Gers, Hautes-Pyrénées
  • Alexandra Denoyelle (a.denoyelle@terresinovia.fr) - Auvergne-Rhône-Alpes & Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Comment se prémunir contre le Sclérotinia et l’Oïdium et reconnaitre les symptômes de Mycosphaerella

Dans les régions du sud de la France et en Auvergne-Rhône-Alpes, les parcelles se dirigent progressivement vers la floraison.L’eau, bien que souvent excédentaire, est un facteur favorable à cette entrée en floraison en bonnes conditions. C’est le moment de raisonner la protection fongicide colza lorsqu’elle est nécessaire.

Celle-ci doit être réalisée dès le stade G1, marqué par la chute des premiers pétales, environ 10 à 12 jours après le début de la floraison. En l’absence de pluie depuis le début floraison, dans les conditions du sud-ouest (hors façade atlantique et piémont pyrénéen) l’application peut être retardée de quelques jours de façon à mieux couvrir le risque oïdium sur la fin de cycle. En effet, dans les terres, le risque oïdium est supérieur au risque sclérotinia, et peut justifier cette adaptation de stratégie.

Pour la gestion du risque sclérotinia, les analyses réalisées par les kits pétales, dans le cadre du réseau BSV, permettront d’évaluer le niveau de risque avec plus de précision. 

Une gestion préventive pour le sclérotinia, curative pour l’oïdium 

La lutte contre le sclérotinia en végétation repose exclusivement sur une gestion préventive. Il s’agit de protéger les colzas avant la contamination des organes (tiges, feuilles) par le mycélium de sclérotinia ayant germé et étant présent sur les pétales. En effet, lorsque les pétales chutent, ces derniers se déposent sur les organes de la plante et les contaminent.

Pour l’oïdium, la protection de type curative est conditionnée par l’observation des premiers symptômes. Néanmoins, bien qu’efficace, la lutte curative contre l’oïdium est parfois difficile à mettre en œuvre car les colzas sont hauts et avancés lorsque les premiers symptômes ,de tache étoilée sur feuilles apparaissent, (Droite de la photo).

Il convient donc d’adapter le programme pour englober les potentiels risques sclérotinia et oïdium. Pour cela, il est opportun de choisir un produit fongicide efficace sur sclérotinia et avec des arrières-effets suffisants pour contrôler l’oïdium. Deux traitements ne se justifient généralement pas.

Dans le Sud-Est (Est Occitanie, PACA) où les attaques d’oïdium sont régulièrement fortes, viser une protection contre l’oïdium systématique au stade G1. Dans quelques situations (sclérotinia observé par le passé, ou parcelles en rotation avec des cultures maraîchères, (melons en particulier) on visera à la fois une protection contre oïdium et sclérotinia. 

Faire le tour des parcelles pour repérer le stade début floraison (F1)

L’entrée en floraison, stade F1, est un stade facile à identifier (soit 50% des plantes avec ouverture des premières fleurs), qui permet d’anticiper la chute des premiers pétales, stade G1, moment opportun pour protéger les colzas face au risque maladies. (6 à 12 jours séparent ces deux stades). 

Quel produit choisir pour optimiser le rapport coût/efficacité

 
Au-delà des performances sur sclérotinia, il est essentiel de choisir une solution permettant de contenir également la pression oïdium. Globalement les solutions à base de prothioconazole seul (JOAO ou générique à 0,7 l/ha), associé à une autre triazole : le tébuconazole (PROSARO 0.8 l/ha) ou à une SDHI (PROPULSE 0,8 l/ha) présentent les meilleures efficacités sur sclérotinia avec une très bonne action sur oïdium.

Compte-tenu des pressions sclérotinia généralement modérées voire même faible dans le Sud-Ouest, il est possible d’optimiser le rapport coût/efficacité de ces solutions. En effet, des diminutions de doses peuvent s’envisager, jusqu’à 0,5 l/ha par exemple pour un PROSARO ou une spécialité à base de prothioconazole seul. PROPULSE à 0.5 l/ha est à réserver aux situations d’absence de symptômes d’oïdium au moment du traitement. L’efficacité sur sclérotinia restera suffisante tout comme les arrières-effets sur oïdium.

Il est aussi possible d’employer d’autres substances actives, à moindre coût, comme le metconazole. L’efficacité sur sclérotinia est en léger retrait en comparaison des grandes références, mais peut suffire pour les pressions faibles à moyennes de la région. L’efficacité sur oïdium est bonne.
Pour les parcelles où le risque sclérotinia est plus marqué, lié à l’historique des attaques ou bien au pédoclimat plus favorable (ex : bordure atlantique). Une association du metconazole  à une SDHI, en l’occurrence du boscalide apportera un renfort sur cette maladie.

La solution TRESO apporte depuis 2022, un nouveau mode d’action (Phenylpyrroles (PP)) dans la lutte contre le sclérotinia via la substance active fludioxonil qui permet de limiter les résistances aux SDHI. Il n’est pas homologué pour l’usage oïdium et n’a pas été testé par Terres Inovia sur cette maladie. TRESO est uniquement disponible en association avec une autre solution, notamment du prothioconazole ou encore du metconazole.
D’autres solutions sont disponibles pour une gestion satisfaisante du sclérotinia comme REVYDAS à 0.8 l/ha (MEFENTRIFLUCONAZOLE + BOSCALIDE) ou des packs comme INTUITY FORCE ou POWER (MANDESTROBINE + METCONAZOLE ou PROTHIOCONAZOLE respectivement). Ces solutions n’ont pas été testées directement sur oïdium par Terres Inovia mais les modes d’action présent via les triazoles notamment sont efficaces contre ce pathogène.
 

N'hésitez pas à consultez le tableau des fongicides 2024

Situations à risque Mycosphaerella


Malgré l’absence de signalements de mycosphaerella en 2024 sur le territoire, certains secteurs du nord et de l’ouest de la Dordogne ou encore de la façade atlantique peuvent néanmoins se montrer plus exposés au risque. Les Charentes comme une large partie de la moitié nord de la France ont été particulièrement exposés à la maladie sur la dernière campagne. Une attention particulière est à porter sur l’apparition de la maladie.
Le traitement appliqué au stade G1 (chute des premiers pétales et 10 premières siliques de moins de 2 cm) contre le sclérotinia reste le pivot de la protection fongicide en colza. Ce traitement permettra également dans la majorité des situations de protéger contre mycosphaerella. En cas de présence bien visible de mycosphaerella au moment du traitement, il faudra appliquer au moins 80 % de la dose homologuée du fongicide à base de triazole seule ou associée, de préférence prothioconazole.


A noter, l’intérêt d’une application d’un fongicide/régulateur sur la montaison début mars n’a jusqu’ici pas été mise en évidence. Bien qu’un effet visuel sur l’expression des symptômes soit observé, aucun bénéfice sur le rendement n’a été noté (réseau de 7 essais Terres Inovia entre 2022 et 2024). Ce type de pratique sur des petits colzas, mal enracinés et/ou impactés par des insectes peut même à l’inverse pénaliser le rendement du colza.

Rhapsody, que penser de cette solution de biocontrôle ?

Rhapsody est désormais l’unique solution de biocontrôle destinée à la lutte contre le sclérotinia en application foliaire. D’une manière générale, l’efficacité intrinsèque de ce type de solution, appliquée seule est variable et peu satisfaisante. En association, l’efficacité finale reste très dépendante de la nature du fongicide associé. Les essais menés par Terres Inovia, ne montrent pas de gain d’efficacité des associations de produits de biocontrôle à une demi-dose de fongicide, par rapport à la demi-dose de fongicide seule. Il n’apparait donc pas d’intérêt technique particulier pour ce type de solutions. Par ailleurs, ces solutions n’apportent pas de bénéfices sur oïdium. Il n’y a pas de plus-value apportée par ces solutions de biocontrôle associées à un fongicide.
 

Vos contacts régionaux

  • Alexandra Denoyelle (a.denoyelle@terresinovia.fr) - Auvergne, Rhône-Alpes, PACA
  • Arnaud Micheneau (a.micheneau@terresinovia.fr) - Sud Nouvelle Aquitaine, Gers, Hautes-Pyrénées   
  • Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr) - Occitanie 
Montaison Floraison Colza Colza Colza A. Micheneau (a.micheneau@terresinovia.fr) - Terres Inovia

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Myvar® la plateforme de Terres Inovia qui révolutionne votre choix variétal

Tout ce dont vous avez besoin pour choisir vos variétés d'oléagineux, protéagineux. Consultez les caractéristiques des variétés, choisissez vos variétés selon vos critères ou bien laissez vous guider par nos experts.

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Outil : Prédiction des vols de ravageurs

Enquête sur Xenostrongylus sp.

En quelques clics, vous pouvez nous aider à contribuer à mieux connaître cet insecte qui ressemble à un grand méligèthe poilu. Une meilleure connaissance de l’importance du phénomène est un préalable indispensable afin d’identifier si des actions doivent être lancées en vue de développer des stratégies de gestion.  

La synthèse de la localisation globale des attaques et des premiers résultats est disponible en temps réel sur le site. Toutes les autres informations saisies restent confidentielles.

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Les pièges à insectes du colza

Céline Robert, chargée d'études ravageurs des cultures et faune auxiliaire chez Terres Inovia présente les différents pièges à insectes disponibles pour estimer les risques liés aux principaux ravageurs du colza durant toute la campagne.

Voici les méthodes présentées dans cette vidéo :

- la cuvette jaune

- la méthode berlèse

- la tente malaise

- la tente à émergence

- le filet fauchoir

- le pot barber

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Reconnaître le bon stade pour anticiper la protection sclérotinia

Repérer le stade F1 (50 % des plantes avec une fleur ouverte) est la meilleure méthode pour ne pas passer à côté du positionnement optimal de la protection fongicide sclérotinia situé au stade G1 (10 premiers siliques formées de moins de 2 cm) si celle-ci est nécessaire.

6 à 12 jours selon les conditions météo séparent ces deux stades, soit environ 100°C en base 0.

Points de vigilance

Différence variétale de stade de floraison en colza

Prendre en compte la variabilité de stade

Il est recommandé de déterminer le stade de chacune de vos parcelles. Cette variabilité inter-parcellaire est non seulement liée à des différences variétales mais également à des problématiques ravageurs (altises, charançons) et/ou au contexte pédoclimatique (exposition, asphyxie racinaire, type de sol).
Cette variabilité de stades peut également exister au sein d'une même parcelle. Dans ce cas, c'est le stade majoritairement représenté au sein de la parcelle qui doit être retenu.

Observer le stade de la variété d'intérêt uniquement

Pour lutter contre les méligèthes, le mélange avec une variété haute et précoce à floraison peut être utilisé. Pour déterminer précisement le stade de la variété que l'on souhaite protéger contre le sclérotinia, il faut éviter de comptabiliser ces plantes pièges, de fait plus précoces.

 

Identifier les stades F1 et G1 : conseil pratique

stade F1 et G1 colza

 

sclerotinia-caracterisation-de-la-sensibilite-aux-fongicides-de-type-sdhi
Prestation
Sclerotinia : caractérisation de la sensibilité aux fongicides de type SDHI

Recherche par analyse moléculaire (HRM) de mutations sur le gène de la succinate déshydrogénase conférant la résistance aux fongicides SDHI chez Sclerotinia sclerotiorum.

Nous contacter
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Formation
Adapter l'itinéraire technique du colza pour optimiser l'usage des fongicides

Cette formation s’adresse aux techniciens et agriculteurs qui souhaitent diminuer l'usage des fongicides colza, sans pour autant pénaliser les performances de la culture.

S'inscrire à la formation
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Prestation
Sclerotinia : caractérisation d'une résistance

Recherche d’une résistance de Sclerotinia par la mise en croissance du champignon sur un milieu de culture contenant un fongicide.

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