Revoir les jeudis de TI 2025
« Les Jeudis de TI » sont des webinaires où les experts de Terres Inovia proposent d'échanger sur l'actualité des oléoprotéagineux et sur les solutions innovantes mises en place par l'institut en 30 minutes. Durant cet échange, nos experts sont disponibles pour répondre aux questions des participants.
Des formations innovantes pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain
16 janvier 2025
Face aux évolutions du monde agricole et aux changements réglementaires, les producteurs peuvent être amenées à modifier leurs pratiques. La diversification des cultures est une stratégie à réfléchir pour s’adapter au changement climatique, optimiser les ressources en eau et améliorer ses rotations. Au travers de ses formations, Terres Inovia accompagne les agriculteurs dans ce sens. Quelles formations sont proposées dans ce contexte ? Comment répondent-elles aux enjeux d’aujourd’hui et de demain ?
Intervenants : Elise ODINOT, Maria MALKOUN & Louis-Marie ALLARD
Ravageurs du colza : un test facilité grâce à l’IA pour détecter les larves
31 janvier 2025
L’altise est un ravageur du colza, le contrôle de sa population représente un enjeu important pour la filière agricole. Le test berlèse est la méthode de référence pour mesurer la quantité de larves par plantes. Terres Inovia travaille à moderniser ce test et le rendre moins difficile à réaliser. En utilisant les nouveaux outils de reconnaissance d'image par intelligence artificielle, une photo smartphone peut se substituer au fastidieux comptage à l'œil.
Intervenant : Jean-Eudes HOLLEBECQ
Limitation de dégâts d’oiseaux : les résultats du projet LIDO
13 février 2025
Les dégâts d’oiseaux au semis et à la levée des grandes cultures sont à ce jour un problème majeur pour les producteurs. Pour le résoudre, le projet LIDO s’est attaché à comprendre le comportement des oiseaux dans les territoires pour identifier des stratégies de gestion.
Intervenant : Christophe SAUSSE
Cap protéines+ : un programme d’action pour accroître la production et l’usage des protéines végétales
27 février 2025
Lancé officiellement en mai 2024, Cap Protéines + s’inscrit dans la Stratégie Nationale en faveur du développement des Protéines Végétales (SNPV). Ce projet d’envergure, qui va durer trois ans (2024-2027), s’inscrit dans la continuité de Cap Protéines pour capitaliser sur cette dynamique partenariale entre les filières animales et végétales et amplifier la production et l’usage des protéines végétales. L’enjeu est ainsi de renforcer la souveraineté protéique française au sein des territoires via une appropriation massive des innovations et connaissances par les acteurs (des agriculteurs aux transformateurs) et une structuration de filières.
Intervenante : Laurine BRILLAULT
Biostimulants en colza : bilan de quatre ans d’essais et perspectives d’évolution méthodologiques
06 mars 2025
La dernière enquête de Terres Inovia sur les pratiques culturales en colza montre que l’utilisation des biostimulants est en augmentation et atteint 10 % des surfaces. Quels bénéfices attendre de ces produits ? Terres Inovia présente le bilan de quatre années d’essais sur les biostimulants utilisés sur colza. Dans le cadre du projet Biostim Colza, Terres Inovia et ses partenaires ont mis au point un nouvel outil moléculaire. Un premier bilan du projet sera présenté à l’occasion de ce webinaire.
Intervenante : Cécile LE GALL
Biostimulants sur cultures de printemps : bilan des essais menés sur soja, pois chiche et tournesol
27 mars 2025
Outre le colza, l’utilisation des biostimulants est de plus en plus pratiquée de manière générale sur les grandes cultures. En foliaire ou en enrobage de semences, Terres Inovia a testé en essais une sélection de biostimulants, avec différents objectifs, sur trois des cultures de printemps portées par l’institut : le soja, le pois chiche et le tournesol. Quels sont les principaux résultats de l’utilisation des biostimulants sur ces espèces ?
Intervenante : Cécile LE GALL
Insérer les cultures de diversification dans les successions culturales
10 avril 2025
Dans un contexte de changement climatique et de réduction des intrants, la diversification des cultures, et notamment l’introduction de légumineuses à graines, peut apporter des solutions pour améliorer les services rendus au sein des systèmes cultivés. Le projet Ecodiv s’est attaché à fournir aux agriculteurs des connaissances sur l’écophysiologie comparée de différentes espèces de diversification (soja, pois, féverole, lupin, pois chiche, lentille), en vue d’élaborer un outil d’aide au choix de ces cultures afin de faciliter leur insertion dans les systèmes de culture et d’étendre ainsi leur aire de culture dans les différentes régions françaises. Coordonné par Terres Inovia, il dévoile les résultats de ses travaux.
Intervenante : Véronique Biarnès
Colza associé : une pratique aux nombreux avantages
15 mai 2025
L’association de légumineuses gélives au colza est une technique conçue et mise au point avec des agriculteurs. Elle apporte de nombreux bénéfices pour le colza et pour le sol et les conditions de sa mise en œuvre sont désormais bien établies. Après un développement important entre 2010 et 2020, les surfaces semblent stagner. Ce webinaire rappellera les bénéfices de la technique, notamment en termes de contrôle des dégâts d’insectes d’automne et de nutrition azotée, et les conditions de réussite permettant de les valoriser au maximum, ainsi que les derniers résultats d’essais qui confirment l’intérêt de la technique.
Intervenant : Stéphane Cadoux
Faire face aux résistances aux insecticides des ravageurs du colza
05 juin 2025
L’altise d’hiver, le charançon du bourgeon terminal et les méligèthes sont des ravageurs majeurs du colza. Ces espèces ont développé des niveaux de résistances importants à la principale famille insecticide utilisée sur colza, les pyréthrinoïdes, à tel point que cette famille est devenue complètement inefficace dans certains contextes, pour certains ravageurs. Le projet RESIST a travaillé pendant 3 ans à fournir un conseil de traitement adapté à chaque contexte de résistance afin d’éviter les traitements inutiles et inefficaces. Terres Inovia dresse le bilan des principaux résultats.
Intervenants : Céline Robert et Laurent Ruck
FILEG : où en est le projet de structuration de filière des légumineuses en Occitanie ?
12 juin 2025
Comment valoriser les légumineuses à graines, dont la consommation ne cesse d'augmenter ces dernières années ? Sources de protéines végétales, les cultures de soja, lentilles, pois protéagineux, féverole et pois chiche permettent de diversifier les cultures tout en réduisant les intrants et l'apport d'azote. Pour les développer, l’association FILEG, créée en 2022 et animée par Terres Inovia, porte le projet de créer une véritable filière dédiée à ces cultures en Occitanie pour l'alimentation humaine et animale. Comment évolue ce projet et avec quels acteurs ?
Intervenants : Cyrielle Mazaleyrat et Christophe Vogrincic
Production de féverole : quelles évolutions des pratiques culturales ?
02 octobre 2025
Tous les 3 ans depuis 2018, Terres Inovia organise une enquête auprès de producteurs de féverole. Quelles ont été les évolutions ? Les principaux points abordés concernent le travail du sol, les semences, les variétés, les dates et densités de semis, les stratégies de désherbage, les apports d’oligo-éléments et les rendements. Ces derniers ont pu être mis en relation avec certains facteurs de l’itinéraire technique. Cette enquête permet d’identifier des points techniques à améliorer qui seront présentés.
Intervenante : Véronique Biarnès
Cap Agronomie® : premiers retours du terrain
09 octobre 2025
Développé par Terres Inovia, Cap Agronomie® est une formation-action innovante dédiée aux conseillers techniques. Elle leur apporte méthode et outils pour construire, aux côtés des agriculteurs, des projets agronomiques personnalisés, durables et adaptés à leur contexte et à leur système de culture.
Du diagnostic au déploiement de solutions agroécologiques concrètes, en passant par l’amélioration de la fertilité des sols et la réussite des implantations, ce webinaire propose un partage d’expériences de coopératives et des premiers conseillers formés par ce programme.
Intervenante : Delphine DE FORNEL
Féverole : un semis à l’automne pour une culture plus compétitive en agriculture biologique
20 novembre 2025
La féverole est très présente dans les assolements biologiques, particulier des bassins Centre et Grand Ouest. Mais les variétés disponibles aujourd'hui présentent toutes le désavantage d'avoir des fortes teneurs pour certains facteurs antinutritionnels et notamment la vicine convicine. Une solution afin de mieux s'adapter à la demande du marché serait de tester la faisabilité de cultiver ces variétés en les semant à l'automne et non au printemps. Dans le cadre du projet Cap Protéines +, Terres Inovia et ses partenaires ont engagé des premiers essais sur la campagne 2024-25 dont les résultats vous seront révélés à l'occasion de ce jeudi de TI.
Intervenante : Cécile Le Gall
Fertilité du sol : des tableaux de bord pour accompagner les agriculteurs
04 décembre 2025
Les systèmes de production basés sur l’agroécologie impliquent que les agriculteurs testent de nouvelles stratégies, les évaluent et les adaptent en continu pour qu’elles répondent à leurs attentes et à leur contexte. Le projet Transi’Sols, piloté par Terres Inovia, visait à co-construire avec 6 réseaux d’agriculteurs et leur animateurs une démarche d’accompagnement opérationnelle centrée sur les bénéfices attendus, et non pas sur des pratiques. Présentation de quelques résultats opérationnels.
Intervenante : Anne-Sophie Perrin
Des cartes pour évaluer la faisabilité de l’insertion des légumineuses dans les Hauts-de-France
11 décembre 2025
FiloLéG (Filière Locale de Légumineuses à Graines pour l’alimentation humaine) est un projet multi-partenarial visant à ce que la région Hauts-de-France soit une région productrice et consommatrice de Légumineuses à Graines (LAG) en 2030. Elle a réalisé une cartographie détaillée de la faisabilité de production de plusieurs espèces de légumineuses dans cette région.
Intervenant : Nicolas Latraye
myvar : améliorer le choix variétal par de nouvelles données de rendement
Date à venir
Une carte de France des essais variétés de Terres Inovia et ses partenaires vient d'être ajoutée à la plateforme d'aide au choix variétal de Terres Inovia : myVar. Ce nouvel outil permet désormais d'accéder aux résultats détaillés des rendements et aux conditions de chaque essai dans les différents réseaux d'évaluation présents sur la plateforme. L'objectif est de répondre aux besoins des utilisateurs de pouvoir consulter les données des essais les plus proches de leur situation.
Intervenant : Arnaud Van Boxsom
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Découvrez le bilan de la campagne de soja 2024
Terres Inovia, l’institut technique des professionnels de la filière des huiles et protéines végétales et de la filière chanvre, dévoile son bilan de campagne 2024 pour le soja. L’institut estime le rendement moyen national à 31 q/ha, en hausse de 23% par rapport à la moyenne quinquennale (25.2 q/ha selon les données AGRESTE), et les surfaces à 153 000 ha, soit une baisse de 10% par rapport à la moyenne 2019-2023.
Focus : les rendements par région
Bien que les chantiers de semis et de récolte n’aient pas été facilités par les précipitations récurrentes de 2024, les pluies régulières ont permis de répondre aux besoins en eau du soja et d’obtenir de bons rendements dans les différents bassins de production.
Dans le Sud-Ouest, tout comme en Auvergne-Rhône-Alpes, les rendements sont estimés à 32 q/ha de moyenne. Les écarts de rendement selon les régimes hydriques ont été gommés par les pluies. Certaines parcelles ont parfois atteint des rendements jamais vus, allant jusqu’à 56 q/ha. En Bourgogne-Franche-Comté, les rendements moyens se situent autour de 33 q/ha, avec une fourchette large estimée entre 25 et 52 q/ha. En Alsace, les parcelles menées en sec donnent des rendements moyens avoisinant 30-32 q/ha tandis que les situations irriguées atteignent 38 q/ha de moyenne, avec ponctuellement des rendements supérieurs à 50 q/ha. La Champagne-Ardenne connait aussi de bons rendements, de l’ordre de 35 q/ha en moyenne.
Des semis décalés par les pluies
Contrairement aux autres années, où les semis avaient démarré en avril pour les sols les plus réchauffés, les semis 2024 se sont décalés à cause des cumuls de pluies et des retards engendrés pour la préparation des sols. Dans le Sud-Ouest, l’essentiel des semis ont été effectués entre le 15 mai et début juin. En plaine d’Alsace, les semis se sont déroulés sur la 1ère décade de mai tandis que le Sundgau a dû attendre le ressuyage de ses sols et n’a semé que fin mai. En Auvergne-Rhône-Alpes et en Bourgogne-Franche-Comté, les semis se sont étalés sur mai, voire en juin dans les secteurs de terres profondes les plus arrosés. Une fois les graines en terre, hormis quelques situations de pertes de pieds liés à des dégâts de taupins ou de mouches du semis, la levée s’est déroulée sans encombre.
Une floraison sans coup de chaud
La floraison s’est effectuée dans de bonnes conditions, à partir de fin juin - début juillet pour les secteurs les plus précoces (Alsace) et courant juillet pour les autres régions. En raison des semis tardifs et des conditions climatiques, les dates de floraison ont pu être décalées de 7 à 10 jours quelle que soit la région. Les précipitations régulières sans pic de chaleur durable ont permis une bonne nouaison qui se traduira, par la suite, par un nombre de gousses/pied optimal, favorisant ainsi la mise en place de potentiels de rendement intéressants. En général, les volumes d’eau utilisés pour les parcelles irriguées ont été en net recul, conséquence des pluies régulières qui ont permis de réduire significativement le recours à l'irrigation (en fréquence et/ou en volume).
Forte pression d’héliothis en 2024, recul de la pyrale et présence des punaises
La campagne 2024 a été marquée par une forte présence d’héliothis dans le Sud-Ouest, avec des niveaux de pertes extrêmement variables, de l’absence de nuisibilité pour une majeure partie des parcelles, à la destruction totale dans de rares cas, et notamment pour les conduites en agriculture biologique. En revanche, la pyrale, ravageur numéro 1 en 2022 et 2023, s’est montrée beaucoup plus discrète cette année, en raison des conditions pluvieuses défavorables à son développement. Les punaises ont été régulièrement observées cette année à partir d’août et sur la fin de cycle, avec une incidence difficile à quantifier.
Une récolte qui s’étale entre les gouttes
La récolte a débuté plus ou moins tardivement selon les secteurs. En Bourgogne-Franche-Comté, elle a démarré dès fin septembre, mais s’est étendue jusqu’en novembre pour les parcelles semées tardivement, qui ont peiné à atteindre un taux d’humidité optimal. Dans le Sud-Ouest, la récolte s’est concentrée entre la seconde décade d’octobre à mi-novembre, une fois la maturité des parcelles atteinte. Dans le Grand Est, comme en Auvergne-Rhône-Alpes, les récoltes se sont étalées sur le mois d’octobre, selon les fenêtres de récolte disponibles. Cette fin de cycle, sous le signe de la douceur et de l’humidité, a permis d’éviter les problématiques d’égrenage et de présence de grains verts. Les taux d’humidité sont particulièrement élevés, avec une teneur en eau moyenne de 18%, toutes régions confondues.
Des évolutions de surfaces variables selon les secteurs
Dans le Sud-Ouest, les difficultés de production de ces dernières années, cumulées avec une conjoncture défavorable pour les productions biologiques, impactent directement les surfaces cultivées, avec une baisse de -28% en Occitanie et -7% en Nouvelle-Aquitaine par rapport à 2023 (données AGRESTE – novembre 2024). En parallèle, les surfaces de soja gagnent du terrain en Auvergne-Rhône-Alpes et dans le Grand Est (respectivement, évolution de +6 et +3% par rapport à 2023), grâce à la volonté des opérateurs locaux de produire du soja pour alimenter les usines de trituration installées récemment. En Bourgogne-Franche-Comté, les surfaces connaissent un rebond de +11%. Au niveau économique et, au moins, pour le soja irrigué, cette culture fait preuve d’une rentabilité moyenne très satisfaisante en 2024 (simulations de Terres Inovia à partir des données du CER France). En pluriannuel et toujours dans ce même contexte, le soja présente une variabilité interannuelle des marges réduite, permettant une prise de risque globalement limitée par l’agriculteur.
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Journée PNDAR/Casdar : Syppre, le pari de l’agroécologie pour atteindre la multiperformance
A l'occasion des rencontres annuelles PNDAR/Casdar du 4 février, Terres Inovia a présenté le projet multipartenarial Syppre.
Depuis 2011, des rencontres PNDAR/Casdar sont organisées annuellement par le GIS Relance agronomique afin de valoriser les résultats des lauréats des appels à projets et des appels à programmes. Depuis 2020, ces journées sont devenues thématiques et cette année la journée était dédiée à "10 ans d'agroécologie : évolution & perspectives". Dans ce cadre, Terres Inovia a présenté Syppre.
Pour consulter l'historique des Rencontres PNDAR/Casdar, rendez-vous sur le site du ministère de l'Agrigulture, de la Souveraineté alimentaire et de la forêt : ici.
Contact : S. Cadoux, s.cadoux@terresinovia.fr
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Agriculture de conservation : dynamiques des matières organiques dans les sols
A l'occasion de la conférence annuelle de la revue TCS, Terres Inovia a présenté l'évolution du coefficient isohumique en fonction du C/N des résidus organiques et les implications pour les couverts végétaux et leur gestion dans les systèmes ACS.
Chaque année, en décembre, la revue TCS propose une journée de conférences. La dernière en date s'est tenue, comme à l'accoutumée, à Vendôme (Loir-et-Cher). Les thématiques abordées étaient en lien avec l’agriculture de conservation des sols (ACS). Chaque conférence, donnée par un expert, spécialiste de la question abordée, se voulait technique et en lien avec le terrain et les demandes des agriculteurs en ACS.
Le stockage de carbone sous toutes ses coutures
Terres Inovia y était invité pour présenter les avancées récentes sur la compréhension des dynamiques des matières organiques dans les sols. Si leur stockage dépend surtout des biomasses organiques restituées au sol, leur composition, notamment le rapport C/N (carbone/azote) des résidus végétaux, joue également un rôle. De manière contre-intuitive, plus la biomasse végétale restituée contient de N (comparé à sa teneur en C), plus elle contribuera en proportion au stockage de carbone du sol.
La rencontre a également été l'occasion de faire la part belle aux nouveautés concernant l’importance des activités microbiennes, des racines et de la diversité végétale dans le stockage de carbone du sol.
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Terres Inovia évalue l’intérêt d’introduire une légumineuse dans un tournesol bio
Pour maximiser l’intégration des légumineuses dans les systèmes en agriculture biologique, l'institut teste leur insertion en tant que plantes compagnes du tournesol.
Introduire des légumineuses dans les systèmes biologiques est compliqué ; elles sont difficiles à réussir tant en cultures de rente qu’en couvert d’interculture. Une légumineuse peu développée produit peu de biomasse et donc de résidus, et la fixation symbiotique est pénalisée. Face à ce défi, certains agriculteurs adoptent des approches innovantes, comme l'introduction de légumineuses en plantes compagnes, par exemple dans les cultures de tournesol.
Les légumineuses, ici de la vesce, sont la clé de voûte des systèmes en agriculture biologique car elles permettent d’insérer de l’azote dans les systèmes de culture grâce à la fixation symbiotique. De plus, elles le restituent aux cultures suivantes via leurs résidus.
TEauBio c’est quoi ?
Le projet TEauBio est un projet multipartenarial dont l’ambition est de soutenir et développer la filière tournesol en Champagne-Ardenne dans un contexte de réduction des pollutions diffuses d’origine agricole. Soutenu financièrement par l’agence de l’Eau Seine-Normandie et la région Grand Est, ce projet comporte plusieurs axes de travail dont l’acquisition de références technico-économiques par le biais d’un observatoire présenté dans ce document.
Les autres axes de travail sont la mise en place d’une plateforme d’expérimentation annuelle pour consolider les leviers identifiés pour la réussite de la culture, l’animation et l’accompagnement des producteurs impliqués ainsi que l’identification des différents débouchés locaux et nationaux des graines de tournesol.
Contact : B. Delhaye, b.delhaye@terresinovia.fr et C. Le Gall, c.legall@terresinovia.fr
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Formations : la certification Qualiopi renouvelée
Terres Inovia a reçu la qualification Qualiopi pour l’ensemble de ses formations. Pendant les trois prochaines années, l’institut technique est donc certifié comme organisme de formation.
Terres Inovia vient de se voir renouveler la certification Qualiopi. L’institut technique a réalisé un audit en octobre 2024 pour obtenir ce sésame, devenu obligatoire pour tous les prestataires d’actions de formation et qui permet aux stagiaires de bénéficier d’une prise en charge par des financements publics.
Certification Qualiopi : sept critères passés au cribleDélivrée par un organisme accrédité par le Cofrac, elle repose sur sept critères : • Les conditions d’information du public sur les prestations proposées (fiches formations avec tous les détails), les tarifs, les délais pour y accéder et les résultats obtenus ; |
Une amélioration continue des process de formations
Cette certification permet à l’institut technique d’améliorer les process de ses formations. Un nouveau logiciel a ainsi été mis en place : Dendreo. « Ce nouvel outil, maintenant opérationnel, permet de gérer le suivi administratif et le déroulement des formations. Signature des feuilles de présence, suivi des dates de formation, gestion administrative, sessions en distanciel… tout se fait désormais en quelques clics grâce à un seul et unique outil », explique Frédéric Fine, le directeur de la valorisation.
Un catalogue de formations pour répondre aux enjeux d’une agriculture compétitive et durable
Le catalogue de formations 2024-2025, partagé entre Terres Inovia et Arvalis, contient pas moins de 110 programmes et reflètent l'engagement des deux instituts à accompagner les agriculteurs et les professionnels du secteur dans leur transition vers des pratiques agricoles durables et performantes. Dans un contexte de raréfaction des solutions phytosanitaires, l'offre de formations en protection et conduite des cultures, en santé des plantes ainsi qu’en agronomie et agriculture numérique s’adapte et s’enrichit pour toujours mieux répondre aux attentes sur le terrain.
En savoir plus sur les formations
- Un webinaire sur les formations de Terres Inovia
Syppre Berry : des résultats positifs pour la plateforme l'an passé
Chaque année, les expérimentateurs du projet Syppre en sols argilo-calcaires du Berry font un bilan des résultats et enseignements, de la campagne écoulée, et en pluriannuel depuis le début de l’expérimentation.
Crédit : Marine Chombard, Terres Inovia.
Le système innovant tire son épingle du jeu en 2024
Le climat atypique de la campagne 2023-2024, particulièrement pluvieux de l’automne 2023 jusqu’à l’automne 2024 a fortement affecté les semis et les récoltes des cultures d’automne comme de printemps dans la région.
Les rendements des céréales sont les plus fortement impactés, mais les oléoprotéagineux sont également pénalisés, conduisant à des résultats économiques compliqués pour les exploitations dans la région.
Dans ce contexte climatique et économique difficile, le système innovant diversifié se montre plus performant et résilient que le système témoin en rotation colza/blé/orge.
Retrouvez les résultats détailles de la plateforme Syppre Berry sur le site internet Syppre.
Contacts : D. Jamet, d.jamet@terresinovia.fr et M. Loos, m.loos@terresinovia.fr
Terres Inovia, coach de projets innovants avec l’EM Lyon
Terres Inovia se mobilise pour l’innovation. L’institut technique a sponsorisé le concours PCE (Projet de Création d’Entreprise) lancé par l’EM Lyon Business School et a participé au jury de la finale, le 4 décembre 2024.
Pour diffuser largement son expertise, Terres Inovia participe à des concours d’idéation. Objectif : accompagner le développement de nouveaux débouchés prometteurs pour nos cultures oléo-protéagineuses et contribuer à l’alimentation de demain. C’est pourquoi l’institut vient de nouer un nouveau partenariat avec l’EM Lyon. Il a ainsi sponsorisé leur concours PCE (Projet de Création d’Entreprise).
« Le futur de nos assiettes grâce aux légumineuses »
Chaque année, ce concours, né en 1998, mobilise 1200 étudiants, répartis en équipes de six. Il s’appuie sur des entreprises partenaires, qui coachent les étudiants dans leur projet entrepreneurial, à commencer par le choix des thématiques de travail relatives à leur secteur d’activité. L’institut technique a alors choisi : « Le futur de nos assiettes grâce aux légumineuses ».
Un accompagnement des étudiants dans leur processus d’innovation
Frédéric Fine, directeur de la valorisation de Terres Inovia, et Maria Malkoun, chargée de mission, ont accompagné les étudiants dans leur apprentissage entrepreneurial et ont participé au jury de la finale qui a eu lieu à Lyon, le 4 décembre 2024. « Être partenaire de ce concours est une belle opportunité de partager notre expertise, notamment en lien avec la filière des légumineuses et l’alimentation de demain, de découvrir des idées innovantes et de renforcer notre engagement auprès des talents de demain », tient à préciser Maria Malkoun.
De beaux projets sélectionnés
La thématique des légumineuses a particulièrement inspiré ces futurs créateurs d’entreprise !Parmi les équipes récompensées , trois ont, en effet, travaillé sur la thématique de Terres Inovia :
• Biosmose : des madeleines valorisant les productions locales, 100% Auvergnate et 100% biologique, à base de Lentilles du Puy (AOP) et avec très peu d’ingrédients, riche en fibres, protéines et vitamines (1er prix).
• La Perle : flocons de différents légumineuses (pois chiche, lentilles, soja...) pouvant être incorporer dans des plats variés (purée, soupe, plats en sauce, gratins, gâteaux ou autres) (3ème prix).
• Tranchette : un fromage à raclette végan à base de lait de soja, farine de lupin à destination de personnes intolérantes au lactose (prix de la meilleure présentation).
Cap Protéines Challenge : 6 équipes en route pour la finale en mai 2025
Jeudi 19 décembre s'est tenue la présentation des projets des équipes présélectionnées pour la 4e édition du Cap Protéines Challenge. Six d'entre elles ont suscité l'intérêt du jury et participeront à la finale du 14 mai 2025 à l’Institut Lyfe (Lyon).
Cette année, 16 dossiers avec des projets répondant aux différentes thématiques du concours ont été déposé à l’issue du webinaire de lancement du 18 septembre 2024.
9 d'entre eux ont passé la première étape de sélection. Il reste désormais 6 concurrents en lice dont les idées ont séduit un jury d'experts le 19 décembre 2024. Ils participeront à la finale le 14 mai à l'Institut Lyfe à Lyon.
Pour mémoire, ce concours, organisé par Terres Inovia, Terres Univia, le CTCPA, la Fondation Avril, Manger du sens et l’ITERG, vise à proposer des idées ou solutions autour des protéines végétales afin d’améliorer la production nationale des cultures riches en protéines et de favoriser leur utilisation en alimentation humaine.
1. Les Kojiteurs
Les Kojiteurs sont une équipe de douze élèves ingénieurs à Sup’Biotech. Ils développent un ingrédient innovant aux arômes chocolatés, à base de tourteaux d'oléagineux fermentés. Le procédé de fermentation améliore les propriétés nutritionnelles et fonctionnelles du produit, tout en valorisant des ressources délaissées dans une démarche d’économie circulaire. L’objectif est de proposer une solution B2B adaptée aux procédés industriels actuels, qui enrichit les produits de l'épicerie sucrée chocolatée en nutriments tout en préservant leur goût et leur texture.
2. Bébé Graine
Un groupe de quatre étudiants à l'Institut Lyfe développe le projet Bébé Graine mettant en avant les légumineuses et oléagineux dans l'alimentation pour bébés. Cela fait suite à un constat : celui de l'absence de ces produits dans l'offre alimentaire pour bébés dans l'industrie agro-alimentaire. Les étudiants ont créé trois gammes de produits : Les Petites purées (dès 6 mois), Les Petits déjeuners (dès 12 mois), Douceurs et Grains (dès 12 mois). Le tout avec des recettes aux textures et valeurs nutritionnelles adaptées, ainsi que l'amertume potentielle des légumineuses neutralisée.
3. Green Pulse
Un groupe de cinq étudiants de l’Institut Lyfe souhaitent développer une gamme de compotes artisanales et écoresponsables à base de légumineuses. Green Pulse propose des goûts qui se rapprochent de ce qu'aiment la majorité des consommateurs, avec une texture la plus proche possible de la compote connue depuis l'enfance. Ces desserts seront créés avec au minimum 30% de légumineuses, lesquelles sont fournies par des producteurs français. La distribution se fera en vrac sous forme d’emballages en verre.
4. C'Mon Pote Agri
Romuald Carrouge, jeune agriculteur, s’est posé la question de créer une dynamique et un état d'esprit autour des légumineuses et de l'engagement des agriculteurs. C'Mon Pote Agri est né ! L'objectif est de poursuivre son engagement à travers une marque jeune, dynamique. Il existe de plus en plus de jeunes agriculteurs qui s'installent après une première vie professionnelle où ils ont pu développer un champ de compétences et souhaitent les mettre à profit dans leur engagement agricole. Depuis la création de cette Cuma, les projets se développent à une vitesse beaucoup plus soutenue et au-delà du simple matériel agricole.
5. Pop beans
Cinq étudiantes de l’ESA d’Angers souhaitent offrir aux consommateurs une nouvelle manière de consommer les légumineuses grâce à des fèves et haricots "poppées". Il s’agit de produits croustillants et aromatisés, riches en fibres et protéines, 100% naturels, français et sains grâce à leur faible teneur en sel. Pop beans sera vendu en B to B à des industriels de plats prêts à consommer en tant qu’ingrédient pour salades ou soupes
6. Lupille
Deux jeunes ingénieures agronomes de l'ESA d'Angers, passionnées d'innovation et d'écoconception, développent un muesli à base de lupins et de lentilles vertes françaises fermentées baptisé Lupille. Ce tempeh est un produit traditionnellement fabriqué et consommé en Indonésie. A l’origine, il est constitué de graines de soja fermentées par un champignon appelé Rhizopus. La fermentation génère plusieurs bénéfices : amélioration du profil organoleptique (diminution du goût vert), création de composés multiples (antioxydants, minéraux et vitamines) ; elle va également les rendre plus digestes.
Contact : M. Malkoun, m.malkoun@terresinovia.fr
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Terres Inovia mobilisée aux Rencontres Oléopro 2024
L’édition 2024 des Rencontres Oléopro, co-organisées par Terres Inovia, s’est déroulée à Montrouge (Hauts-de-Seine), le 11 décembre dernier. Plus de 300 personnes étaient présentes pour découvrir les engagements et les actions autour des « Revenus, transitions, souveraineté alimentaire : une filière engagée collectivement ».
Comme chaque année, les Rencontres Oléopro offrent un coup de projecteur aux actions de la filière ders huiles et des protéines végétales. L’événement, qui s’est déroulée comme l’an dernier au beffroi de Montrouge, a rassemblé 335 participants.
Crédit photo : P. Montigny
Compétitivité et revenu des producteurs, défense des moyens de production et recherche d’alternatives, solutions concrètes pour une transition agroécologique et énergétique, développement de la souveraineté alimentaire et des filières agricoles locales… autant d’enjeux qui ont été au cœur des échanges de cette nouvelle édition des Rencontres Oléopro.
Focus sur les cultures robustes face aux aléas climatiques
L’institut technique, co-organisateur de l’événement, a pu partager son expertise d’accompagnement des agriculteurs et des techniciens pour construire des cultures capables de résister face aux dérèglements climatiques.
Lors de l’assemblée générale de la FOP (fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux), Gilles Robillard a ainsi expliqué que « Terres Inovia déploie de nouvelles solutions pour augmenter le savoir et le porter sur le terrain afin d’avoir des cultures résilientes et robustes ».
Crédit photo : P. Montigny
Le président de Terre Inovia a ainsi rappelé que, « lorsqu’il y a une massification de la recherche, nous pouvons trouver des leviers innovants pour avoir des cultures solides, comme ce qui a été fait avec le plan de sortie du phosmet pour le colza. Toute la filière est mobilisée pour trouver des solutions pour les agriculteurs ».
En savoir plus sur le Plan de sortie du phosmet
Alors, une culture robuste, c’est quoi ? Afsaneh Lellahi, directrice adjointe de l’institut, a précisé que « la robustesse des cultures, qui permet de produire la quantité et la qualité de graine souhaitée de façon durable, se construit tout au long du cycle à travers des états clés que l’on veut atteindre. Ces états clés ont été déterminés grâce aux observatoires et au suivi de la culture réalisé chez des agriculteurs et confortés par de l’expérimentation ». Or, justement, « choisir et combiner les pratiques qui permettent d’atteindre les objectifs à chaque état clé, c’est la démarche de culture robuste mise au point par l’institut », a-t-elle précisé.
Crédit photo : P. Montigny
Les travaux sur l’agroécologie et l’innovation sur la transformation valorisés
Une exposition de posters a aussi permis à Terres Inovia de valoriser ses travaux sur la transition vers l’agroécologie, avec la démarche Cap Agronomie, mais aussi sur l’innovation de l’institut sur les procédés de traitement pour améliorer la souveraineté protéique.
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