Colza associé : les travaux de l’institut valorisés

Lors d’un séminaire sur les plantes de services, organisé par l’INRAE les 21 et 22 novembre à Paris, Terres Inovia a pu présenter ses nombreux travaux sur le colza associé comme levier agroécologique pour lutter contre les bioagresseurs.

Comment les pratiques agroécologiques peuvent permettre de réduire l’impact de bioagresseurs tels que les adventices, les ravageurs et, globalement, tous les parasites et pathogènes?

Le séminaire, organisé par l’INRAE les 21 et 22 novembre 2024 à Paris sur le thème des plantes de services visait justement à rassembler des chercheurs et des partenaires des filières afin d’échanger les visions, de donner à voir les travaux et initiatives en cours, de partager résultats et concepts, et si possible de dégager des pistes de collaboration pour le futur.

Comprendre pourquoi le colza est associé à des légumineuses

Terres Inovia était présent à cet événement pour valoriser ses travaux, conduits depuis de nombreux années, sur la pratique du colza associé à des légumineuses gélives, comme levier agroécologique afin notamment de mieux faire face aux bioagresseurs. « Les enquêtes pratiques culturales de Terres Inovia nous permettent de mieux comprendre pourquoi et comment sont utilisées des légumineuses en association avec le colza », a expliqué Stéphane Cadoux, responsable du département agronomie, économie et environnement (DAGRO), qui était venu présenter les travaux de l’institut.

Une pratique qui progresse chez les agriculteurs

Depuis 2014, les surfaces de colza conduites en association avec des légumineuses gélives ont fortement augmenté jusqu’à atteindre un pic de 20 % en 2020 et 2022. « La lutte contre les dégâts d’insectes est le premier service recherché par les agriculteurs (pour plus de 80% des surfaces de colza associé), devant la couverture du sol et les économies d’azote. Le colza est une culture qui bénéficie d’une vraie dynamique d’innovation mobilisant les plantes de services », a-t-il souligné.

Stéphane Cadoux a également rappelé qu’à Terres Inovia la technique des colzas associés s’inscrit dans une vision plus globale d’usage des plantes de services et de stratégie de conduite agroécologique au service de la robustesse et de la performance de la culture. En effet des travaux sont en cours dans l’institut pour mettre au point avec des agriculteurs des stratégies territoriales concertées de gestion des ravageurs du colza.

Celles-ci consistent à combiner des leviers pour obtenir un colza robuste, intégrant l’association avec des légumineuses gélives, la mise en place de couverts d’interculture pièges à altises aux abords des parcelles de colza et des infrastructures agroécologiques pour favoriser les régulations naturelles des ravageurs.

Ces nouvelles approches territoriales sont prometteuses et soulèvent de nombreuses questions, notamment sur l’évaluation et la valorisation des services rendus à l’échelle du territoire.

Plus d'informations

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Bénéfices et conduite du colza associé à des légumineuses

​​​​​​​Point technique colza associé
 

 

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Plan d’action de sortie du phosmet : où en est-on ?

Depuis 2022, le Plan d’action de sortie du phosmet travaille à identifier et déployer des stratégies de protection pour réduire durablement l’impact des ravageurs d’automne sur le colza. Animé par Terres Inovia et INRAE, et soutenu par les pouvoirs publics et la filière colza, ce programme soutient 11 projets innovants portés par des acteurs de la recherche publique et privée, et du développement agricole.

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Retrouvez toutes les informations sur le Plan d'action de sortie du phosmet

Pour partager les avancées de ces travaux, le Plan d’action de sortie du phosmet a organisé un événement, les 5 et 6 novembre 2024, à Rennes. Il a réuni 50 représentants de la recherche publique (INRAE) et privée (firmes phytosanitaires, entreprises de l’Agtech et semenciers), ainsi que du développement agricole avec des organismes de conseils et des distributeurs. 

Objectif ? Faire un point d’étape sur les solutions développées dans les projets du Plan et renforcer le partage d’expériences. Une demi-journée était, en outre, consacrée à visiter les expérimentations en cours au laboratoire et au champ pour favoriser les échanges techniques et scientifiques sur les travaux conduits.

Approfondir les connaissances des ravageurs et de leurs auxiliaires  

  • Le projet AltisOR accélère la découverte des médiateurs chimiques chez l'altise d’hiver pour perturber sa communication olfactive. En analysant le transcriptome des antennes de l’altise, 74 récepteurs olfactifs ont été identifiés, dont 8 se sont fortement exprimés. Ces récepteurs vont être criblés avec un vaste panel de composés volatils, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives dans la manipulation du comportement de l’altise (attraction, répulsion, etc.).
  • La montée en puissance des élevages d’altises, notamment au sein des projets LEGO et RESALT, contribuent à fournir - en nombre et au bon stade physiologique- les projets de recherche sur l’altise d’hiver, et également d’acquérir des connaissances sur la biologie de cet insecte.

Des solutions à l’échelle de la plante

 
Sur le volet génétique
, le projet Adaptacol² a permis de classer les variétés commercialisées avec un indicateur de meilleur comportement vis-à-vis des insectes accessibles pour les agriculteurs sur MyVar . En complément, le projet RESALT explore les résistances à l’altise sur plus de 300 génotypes élites en pré-inscription et près de 200 accessions des espèces parentales du colza.

Sur le volet biocontrôle, plusieurs produits sont développés dans des projets portés par des firmes phytosanitaires pour cibler différentes phases du cycle de l’altise d’hiver, et ainsi limiter :

  • La colonisation avec l’identification de composés volatils attractifs pour détourner l’altise du colza (projet Ctrl-Alt) ou encore le développement d’un champignon entomopathogène pour réduire la pression à l’échelle du territoire (projet VELCO-A).
  • La consommation des altises adultes avec le développement d’un produit dissuasif de contact (projet Colzactise) ou encore d’un produit associé à des outils technologiques (projet Nap-guard ).
  • La pression larvaire, avec l’utilisation de micro et macro-organismes tels que les acariens prédateurs du sol (projet MOPLAH)

En parallèle de ces projets de recherche appliquée, Terres Inovia évalue au champs les conditions de réussite des solutions les plus prometteuses. Bien que certains de ces produits développés puissent espérer une homologation d’ici la fin du Plan sortie phosmet, la majorité nécessiteront encore plusieurs années d’expérimentation.

Des résultats à l’échelle de la parcelle et du paysage

Les résultats sont prometteurs sur la compréhension et l’utilisation de plantes de services et de leurs odorants pour détourner l’altise d’hiver à différentes phases de son cycle.


•    Le projet Ctrl-Alt montre que diverses espèces de brassicacées sont plus attractives que le colza. Les composés volatils qu’elles émettent sont en cours d’identification. Ils font actuellement l’objet de tests au laboratoire et sur le terrain en parcelles expérimentales pour affiner les stratégies de détournement des altises à l’échelle de la parcelle avec l’utilisation de bandes-pièges.
•    Ces stratégies de détournement sont également travaillées à l’échelle territoriale, initiées par un groupe d’agriculteurs (R2D2) et évaluées à grande échelle dans le projet Adaptacol². Le principe ? Attirer les ravageurs d’automne vers des parcelles d’intercultures « pièges » en y implantant des crucifères (radis chinois) plus attractives que le colza, puis détruire les intercultures en entrée d’hiver pour éliminer les larves et ainsi réduire les populations d’altises pour l’année suivante.

Plan de sortie du Phosmet : les partenaires témoignent de la réussite du plan

Le Plan de sortie du phosmet, de part la diversité des stratégies étudiées et les expertises mobilisées, constitue un programme de Recherche & Développement unique, qui contribue à fédérer les acteurs de la filière autour d’un même enjeu : réussir à continuer de produire du colza en utilisant des stratégies de protection durables et accessibles pour les agriculteurs.

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Pic de vol confirmé pour les charançons du bourgeon terminal sur l’Est de la France

Sur l’Est de la France, le réseau de surveillance du territoire (BSV) met en évidence des captures significatives de charançon du bourgeon terminal au cours de ces 10 derniers jours. La gestion de ce charançon repose en premier lieu sur la combinaison de leviers agronomiques, à compléter par une intervention phytosanitaire si cela est nécessaire.

 

La nuisibilité et les dégâts sont occasionnés par les larves 

Les adultes, très discrets, pondent dans les pétioles à l'automne. Les larves peuvent passer dans le cœur des plantes au stade rosette et détruire le bourgeon terminal. Au printemps, les plantes ont alors un aspect buissonnant qui entraine des pertes de rendement. Il n’existe pas de relation entre le nombre d’individus capturés dans les cuvettes jaunes et les dégâts.

 

Avant toute intervention, il faut prendre en compte l’état de la parcelle de colza 

Le risque charançon du bourgeon terminal est réduit pour les gros colzas levés précocement qui poussent régulièrement au cours de l’automne et jusqu’à l’entrée de l’hiver. Evaluer l’état de la parcelle de colza en mesurant la biomasse aérienne en gramme/plante et en observant l’état des pivots permet de savoir si le colza sera capable de faire face à une attaque de charançons. C’est la combinaison de cet état agronomique et de la présence du ravageur qui permet d’évaluer le risque à la parcelle.
 

Les interventions sont à envisager en cas de captures lorsque les risques historiques (présence de dégâts antérieurs) et agronomiques (colza inférieur à 25 gr./plante et peu poussant) sont moyens et forts. Terres Inovia a développé un outil d’aide à la décision « Colza Risques Charançons du bourgeon terminal ». L’estimation du risque global à la parcelle est associée, si elle est nécessaire, à une recommandation de lutte insecticide. Cet outil permet de classer une parcelle dans un niveau de risque global.

 

Il faut viser l’adulte pour gérer les larves

Même si de la résistance par mutation de cible est détectée sur l’Est, les pyréthrinoïdes demeurent efficaces. En cas de besoin, il faut utiliser un pyréthrinoïde autorisé comme la lambda-cyhalothrine (ex : Karate Zéon 0,075 l/ha), la deltaméthrine (ex : Decis Expert 0,05 l/ha) ou la cyperméthrine (ex : Sherpa 100 EW 0,250 l/ha). L’étofenprox affiche un niveau d’efficacité inférieur. Minecto Gold qui bénéficie d’une dérogation pour une application pour lutter contre les larves de grosse altise sur certains départements n’est pas autorisé sur charançon du bourgeon terminal. Il doit être réservé à la lutte contre les larves d’altise, étant la seule solution efficace en cas de résistance forte des larves d’altise.
L’intervention doit intervenir une dizaine de jours après le début du vol du charançon pour être en adéquation avec le pic de vol et avant les premières pontes par les femelles. Les larves restant dans la plante, une intervention visant les larves ne sera pas efficace.
 

Automne Grand Est Lorraine, Alsace et Haute-Marne Bourgogne-Franche-Comté Ravageurs Colza Mathieu DULOT (m.dulot@terresinovia.fr)

Arrivée des grosses altises dans les colzas : comment réagir ?

Le vol de grosses altises a débuté et la colonisation des parcelles est en cours. Mais faut-il s’en inquiéter ? Dans la majorité des situations, les colzas sont bien développés et ne craignent plus les dégâts foliaires. Quelques rares situations peuvent néanmoins nécessiter une stratégie de lutte. Rappel des éléments de décision.

La majorité des colzas ne craint plus les dégâts foliaires 

Les BSV du 24 septembre 2024 sont unanimes : les grosses altises sont là ! La colonisation des colzas a débuté. On note cette semaine une forte augmentation de la fréquence des captures. Les insectes sont repérés dans 50 % des parcelles en Hauts-de France, 87 % en Champagne-Ardenne, 86 % en Lorraine, 88 % en Alsace et 68 % en Bourgogne-Franche-Comté (source BSV régionaux semaine 39). Pour autant, cette première vague d’insectes ne doit pas créer la panique. 80 à 90 % des colzas sur la zone Est ont plus de 3 feuilles. Compte tenu de leur stade de développement, ils ne craignent plus les destructions de surface foliaire occasionnées par les altises adultes. En revanche, il peut exister quelques cas particuliers de semis tardifs pour lesquels il faudra être vigilant dans les prochaines semaines.  

 

Assurer une protection si la survie des levées tardives est engagée 

Pour l’heure, les BSV ne rapportent pas d’importants dégâts foliaires sur les cultures encore au stade sensible. Toutefois, il n’est pas impossible qu’une parcelle levée tardivement soit localement soumise à la déprédation des altises. L’intervention ne se justifie que si la culture est en péril et que la disparition de la surface foliaire est plus importante que la croissance. Le seuil indicatif de risque fixé à 8 pieds sur 10 portants des morsures et 25% de la surface foliaire détruite, peut aider à se positionner sur l’intensité des dégâts observés et la nécessité d’une intervention. A partir de 4 feuilles, l’intervention est inutile car le colza rentre dans une phase de croissance active. Dans les régions où la résistance forte aux pyréthrinoïdes (SKDR) n’est pas généralisée, la lutte insecticide contre les altises adultes peut s’envisager avec des pyréthrinoïdes (Karaté Zéon, Decis Protech, Cythrine Max ou Sherpa 100 EW). En revanche, il n’existe plus de solutions insecticides efficaces contre les altises d’hiver adultes dans les secteurs où la résistance SKDR est généralisée. 

 

Réserver le MINECTO GOLD (usage dérogatoire sous conditions) aux larves de grosse altise du colza 

Dans un contexte de résistance très forte des altises d’hiver aux pyréthrinoïdes (mutation Skdr), Minecto Gold (s.a. cyantraniliprole) vient de recevoir une autorisation de mise sur le marché à titre de dérogation 120 jours (art53 – REG 1107/2009) du 25 septembre au 31 décembre 2024. Cette dérogation est limitée aux régions Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Ile-de-France, Centre-Val de Loire et les départements de l’Allier, du Puy de Dôme, de l’Aisne et de l’Oise ; régions concernées par des phénomènes de résistance généralisée aux pyréthrinoïdes. L’autorisation reposant sur une application unique à partir de 6 feuilles et sur le résultat d’un test berlèse, Minecto Gold est à réserver plus tard en saison, pour la lutte contre les larves d’altises d’hiver. La réalisation de tests berlèse début novembre permettra d’évaluer le risque à la parcelle et de réaliser l’intervention, si nécessaire, en entrée d’hiver (courant novembre à début décembre). 

A lire aussi : Autorisation dérogatoire pour MINECTO GOLD contre les larves de grosse altise du colza

 

Grosse altise (Crédit Photo : L. Jung)

Automne Pause hivernale Lorraine, Alsace et Haute-Marne Ravageurs Colza Aurore Baillet - a.baillet@terresinovia.fr

Outil : Prédiction des vols de ravageurs

Enquête sur Xenostrongylus sp.

En quelques clics, vous pouvez nous aider à contribuer à mieux connaître cet insecte qui ressemble à un grand méligèthe poilu. Une meilleure connaissance de l’importance du phénomène est un préalable indispensable afin d’identifier si des actions doivent être lancées en vue de développer des stratégies de gestion.  

La synthèse de la localisation globale des attaques et des premiers résultats est disponible en temps réel sur le site. Toutes les autres informations saisies restent confidentielles.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Montaison Floraison Ravageurs Colza Colza Colza insectes colza ravageur colza xenostrongylus sp. Céline ROBERT (c.robert@terresinovia.fr)

Les pièges à insectes du colza

Céline Robert, chargée d'études ravageurs des cultures et faune auxiliaire chez Terres Inovia présente les différents pièges à insectes disponibles pour estimer les risques liés aux principaux ravageurs du colza durant toute la campagne.

Voici les méthodes présentées dans cette vidéo :

- la cuvette jaune

- la méthode berlèse

- la tente malaise

- la tente à émergence

- le filet fauchoir

- le pot barber

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Automne Pause hivernale Sortie hiver Montaison Floraison Ravageurs Colza Colza Colza Colza Colza Colza altise colza berlese charançon colza colza insectes cuvette jaune filet fauchoir meligethe pièges à insectes colza pot barber ravageurs colza tente malaise tente à émergence Céline ROBERT (c.robert@terresinovia.fr)