Gestion en cours de campagne du charançon du bourgeon terminal

Biologie

Les adultes de charançon du bourgeon terminal (CBT) (Ceutorhynchus picitarsis) mesurent entre 2,5 et 3,7 mm. Ils ont le corps noir et brillant, avec une pilosité courte clairsemée, des taches latérales roussâtre entre le thorax et l’abdomen, et des taches dorsales blanchâtres. L’extrémité des pattes est rousse.

Les larves mesurent de 4,5 à 6,5 mm et sont blanchâtres. Leur tête est brune, tirant sur le noir au premier stade larvaire, puis sur le jaune. Les larves n’ont pas de pattes. 

Les adultes, très discrets, pondent dans les pétioles à l'automne. Les larves peuvent passer dans le cœur des plantes au stade rosette et détruire le bourgeon terminal. Au printemps, les plantes ont alors un aspect buissonnant.

Fréquence : faible à élevée selon les régions 

Nuisibilité : forte

Larves de charançon du bourgeon terminal
charançon du bourgeon terminal

1. Larves de charançon au cœur de la plante; 2. Charançon adulte

Pour différencier les différentes espèces de charançons du colza, utiliser la clé d’identification.

Gestion

Une fois dans les plantes, les larves de CBT ne sont plus atteintes par les insecticides (pas de stade “balladeur” comme la grosse altise). La lutte vise donc les adultes avant le début des pontes. Confirmer si possible le risque par des données BSV ou autre réseau de piégeage (vol, maturation, ponte).

Stade sensible Piégeage Vol Seuil
3 feuilles jusqu'à la reprise de végétation Cuvettes jaunes posées sur la végétation

Vol intervenant généralement vers mi-octobre dans le Centre et le Nord et début novembre dans le Sud-Ouest.

Raisonner selon le piégeage en cuvette et les données fournies par le réseau BSV (pic vol régional ou pontes si disponibles).  

Si vols fin septembre, intervenir 15 jours après (réseau de piégeage ou cuvettes) 

Si vols courant octobre, intervenir 8 à 10 jours après les vols (réseau de piégeages ou cuvettes) 

Dans les situations où le risque agronomique est faible et le risque historique charançon du bourgeon terminal est faible (nuisibilité rare), une impasse est possible même en présence d’insectes.

Utiliser l'outil "Colza risque ravageurs" pour évaluer le risque. (L'outil est en cours de mise à jour par nos équipes et n'est pas accessible pour le moment.)

 

Si une intervention est recommandée, utilisez un pyréthrinoïde autorisée comme la lambdacyhalothrine, deltaméthrine ou cyperméthrine. Même en présence de mutation KDR, le niveau de résistance reste faible et les pyréthrinoïdes demeurent efficaces. L’étofenprox est un cran en dessous. 

Le traitement visant le charançon du bourgeon terminal a une efficacité sur les premières larves de grosse altise si elles sont déjà présentes (vérifiable par Berlese) et selon leur sensibilité aux insecticides.

Tableau Insecticides - Juillet 2025

Les ravageurs du colza sont tous régulés par de nombreux auxiliaires. Limiter les traitements insecticides autant que possible. Si un traitement se justifie, sur les insectes résistants, utiliser des produits efficaces au risque d’engendrer des pullulations d’insectes. Pour en savoir plus sur ces organismes, consulter l’article sur les auxiliaires.

Pour en savoir plus sur les résistances du charançon du bourgeon terminal.

Le petit guide ravageurs du colza édition 2021 est disponible à la commande dans notre boutique.

 
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Insectes ravageurs : caractérisation de la sensibilité aux pyréthrinoïdes

Détermination de la sensibilité à la lambda-cyhalothrine de populations de grosses altises, de petites altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza, et de différentes espèces de bruches (de la féverole, du pois ou de la lentille).

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Colza, de nouvelles stratégies pour limiter l’usage des insecticides

Face à la résistance des ravageurs aux pyréthrinoïdes, et au retrait de molécules, il est nécessaire de mettre en œuvre des pratiques visant la robustesse de la culture, mais également de favoriser la régulation naturelle des ravageurs par les auxiliaires des cultures.

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Recherche par analyse moléculaire de mutations sur le gène du canal sodium responsables de baisse d’efficacité des pyréthrinoïdes chez des populations de grosses altises, de méligèthes, de différentes espèces de charançons du colza ou de bruches de la féverole.

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Pucerons : vigilance accrue si la variété n’est pas résistante à la jaunisse

Biologie

Le puceron vert, le puceron cendré du chou et le puceron du navet peuvent coloniser le colza à l'automne. Les dégâts directs dus à la présence de ces insectes dans les cultures restent exceptionnels. Ces trois pucerons peuvent cependant transmettre des viroses, essentiellement, deux mosaïques (CaMV et TuMV) et une jaunisse (TuYV).

Puceron vert
Puceron cendré du chou
Puceron du navet

 

1. Puceron vert (fréquent, nuisible) 2. Puceron cendré du chou (fréquent, peu nuisible) 3. Puceron du navet (peu fréquent, peu nuisible)

3 pucerons, 3 viroses

Le puceron vert, le puceron cendré du chou et le puceron du navet peuvent coloniser le colza à l'automne.  Si les dégâts directs avec des pertes de pieds restent exceptionnels, les trois pucerons sont redoutés pour leur capacité à transmettre des viroses, essentiellement, deux mosaïques (CaMV et TuMV) et une jaunisse (TuYV).

Le puceron vert est le plus redouté car il se disperse et peut coloniser de nombreuses plantes, et transmettre les 3 virus. Le puceron cendré du chou et le puceron du navet peuvent transmettre les mosaïques. 

Le virus de la jaunisse du navet (acronyme anglais : TuYV) est transmis principalement par le puceron vert - c’est la virose la plus fréquente. Le léger symptôme de jaunissement internervaire peut passer inaperçu à l’automne en l’absence de comparaison avec un témoin sain.

La nuisibilité de la jaunisse du navet est évaluée indirectement via la lutte contre les pucerons vecteurs. L’application d’un insecticide permettant d’éliminer les pucerons colonisant la parcelle permet un gain moyen de 2,5 quintaux par hectare (synthèse de 15 essais) mais elle peut être plus importante allant jusqu’à 8-10 q/ha lors d’importants vols de pucerons virulifères.

Le virus de la mosaïque du chou-fleur (CaMV) et le virus de la mosaïque du navet (TuMV) sont transmis par les trois pucerons. Les symptômes des mosaïques peuvent être violents : perturbations en montaison, tiges déformées mais aussi décolorations, rougissement et avortement des siliques. La nuisibilité de ces mosaïques est importante mais heureusement elles sont moins fréquentes.

Stade sensible Observation Seuil
Jusqu'au stade 6 feuilles inclus ou 6 semaines de végétation

Observer minutieusement la face inférieure de l'ensemble des feuilles du colza.

20% de pieds atteint

 

Un seul insecticide est efficace contre le puceron vert du colza.

Aujourd’hui seul TEPPEKI® à base de flonicamide (seconds noms commerciaux AFINTO, HINODE), est efficace sur puceron vert. Afin de régulariser et d’améliorer sa persistance, il est recommandé d’ajouter un adjuvant homologué bouillie insecticide.     

En effet, ce puceron vert présente des résistances aux autres solutions disponibles : résistance de cible aux pyréthrinoïdes liée à la mutation  KDR ou SKDR mais aussi résistance  de cible au pirimicarbe liée à la mutation  MACE ;  un autre mécanisme de résistance dit métabolique est également connu pour ce puceron et il peut induire une résistance à un large spectre d’insecticide comme les pyréthrinoïdes ou  le pirimicarbe Le puceron cendré et le puceron du navet sont toujours sensibles aux pyréthrinoïdes et pirimicarbe.

 

Que faire en présence de pucerons ?

La sensibilité du colza aux viroses est maximale jusqu'au stade 6 feuilles inclus. Lorsqu’une solution de protection est disponible et efficace, le seuil d'intervention est de 20% des pieds porteurs de pucerons (toutes espèces confondues).

En présence de puceron vert, si la variété de colza est résistante à la jaunisse (TuYV) ou si le colza a dépassé le stade 6 feuilles à l’arrivée des pucerons, le risque de jaunisse est faible et la protection efficace dans nos essais n’est pratiquement jamais rentable économiquement. Toutefois, elle peut l’être dans des cas exceptionnels de très forte présence de pucerons avec des dégâts directs (perte de pieds…).

Dans les autres cas (colzas inférieurs à 6 feuilles) :

  • si les pucerons sont déjà présents depuis plusieurs semaines les viroses ont probablement déjà été transmises.

  • si les pucerons sont installés depuis peu, il faut utiliser TEPPEKI. En effet l’utilisation d’insecticides à base de pyréthrinoïde seul ou associé à du pirimicarbe (type MAVRIK JET, KARATE K) peuvent être contre-productifs épargnant les pucerons résistants et réduisant la régulation naturelle par les auxiliaires. De plus ces applications spécifiques exerceront une pression de sélection supplémentaire sur les grosses altises et les charançons du bourgeon terminal.

 

 
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Gestion en cours de campagne des grosses altises adultes (altises d’hiver)

 

OAD "Estimation du risque lié aux altises adultes"

Cet outil vise à estimer le risque lié aux prélèvements foliaires par les altises des crucifères et altises d’hiver adultes, pour des levées avant le 1er octobre.

Accéder à l'outil

 

Fréquence: forte 

Nuisibilité : forte (avant le stade 4 feuilles)

Biologie

L’altise d’hiver aussi appelée grosse altise (Psylliodes chrysocephala) est un gros coléoptère « sauteur » de 3 à 5 mm. Il présente un corps noir et brillant avec des reflets bleus métalliques sur le dos. Les extrémités des pattes, des antennes et de la tête sont roux dorés. 

Cet insecte, fréquent et très nuisible, occasionne des morsures circulaires, perforantes ou non de quelques millimètres dans les cotylédons et les jeunes feuilles (dégâts identiques aux petites altises).

grosse altise sur colza

Gestion

La lutte insecticide contre les altises adultes doit se raisonner à la parcelle et ne s’envisager que si la survie de la culture est menacée, du stade cotylédons jusqu’au stade à 3-4 feuilles du colza, c’est-à-dire si la culture pousse moins vite qu’elle n’est dévorée.

La meilleure parade est la mise en œuvre de tous les leviers permettant d’assurer une levée précoce de la culture pour atteindre 3-4 feuilles à l’arrivée des grosses altises, seuil au-delà duquel les plantes supportent les prélèvements foliaires (sauf plantes chétives).

Les captures dans les cuvettes jaunes (position enterrée) servent à détecter l’arrivée puis l’activité des altises d’hiver. Les pièges jaunes ne sont pas un outil de décision de traitement. C’est l’observation très régulière, à la parcelle, de l’état du colza entre les stades cotylédons et 3-4 feuilles étalées qui guide le raisonnement. Observer au crépuscule, ou mieux, dans l’obscurité si les altises sont actives.

Stade sensible Piégeage Déclenchement des vols Seuil indicatif
De la levée au stade 3 feuilles inclus

Cuvette jaune enterrée

Surveiller les attaques sur plantules quotidiennement

Chute puis remontée des températures maximales journalières au-dessus de 20°C

Vols autour du 20 septembre (variable selon les régions)

8 pieds sur 10 avec morsures ET 25% de surface foliaire consommé *

Les stades les plus jeunes sont les stades les plus sensibles.

Cas particulier du Sud-Ouest : 3 pieds sur 10 avec morsures SI levée après le 1er octobre.

* Plus qu’un seuil basé sur le  % de plantes avec morsures et le % de surface foliaire détruite, ce sont la vitesse d’accumulation des dégâts et la vitesse de croissance de la culture qui pris en compte quasiment quotidiennement  permettent de  bien appréhender ce risque altises adultes.

Afin de faciliter la prise en compte de ces différents critères et la dynamique de croissance du colza, un OAD est disponible en ligne Consulter l’outil « Colza Risque Ravageurs ».

<25% surface foliaire consommée - >25% de surface foliaire consommée

 

Le recours aux insecticides doit tenir compte du statut de résistance connu ou suspecté (cf.carte).

Etat des résistances des populations d’altises d’hiver : les pyréthrinoïdes restent efficaces contre la grosse altise sur une grande partie du territoire (partie en orange et hachuré) – mise à jour juillet 2024.

Si une intervention est nécessaire : 

  • Pour les régions à forte résistance généralisée aux pyréthrinoïdes (secteur rouge), la seule stratégie de gestion passe par un semis et une levée précoce.
  • Dans les secteurs où les résistances fortes ne sont pas généralisées (en jaune ou hachuré), intervenir avec un pyréthrinoïde en soirée (adulte actif en début de nuit). Cette intervention précoce sur les adultes n’aura que peu d’impact sur les infestations larvaires de novembre. Privilégier l’application d’une pyréthrinoïde classique (lambdacyhalothrine, deltaméthrine et cyperméthrine). En effet, si 3-4 jours après application, l’étofenprox est comparable aux pyréthrinoïdes classiques pour limiter les dégâts d’adulte, à 7 jours il est inférieur. L’esfenvalérate est déconseillé (inférieur aux pyréthrinoïdes classiques à 3-4 jours et à 7 jours).

Les ravageurs du colza sont tous régulés par de nombreux auxiliaires. Limiter les traitements insecticides autant que possible. Si un traitement se justifie, sur les insectes résistants, utiliser des produits efficaces au risque d’engendrer des pullulations d’insectes. 

Pour en savoir plus sur ces organismes, consulter l’article sur les auxiliaires

 

Pour en savoir plus sur l'état des résistances.

 

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Face à la résistance des ravageurs aux pyréthrinoïdes, et au retrait de molécules, il est nécessaire de mettre en œuvre des pratiques visant la robustesse de la culture, mais également de favoriser la régulation naturelle des ravageurs par les auxiliaires des cultures.

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Comment prévenir puis gérer les attaques de grosses altises adultes ?

La grosse altise fait parler d'elle ces dernières années. L'implantation du colza joue un rôle primordial dans la gestion du risque de ce ravageur. Une bonne croissance du colza à l'automne (levée rapide, bonne dynamique de développement) conduit à une sensibilité plus faible voire nulle face aux ravageurs, notamment la grosse altise, grâce à l'évitement ou à une compensation des dégâts. Il est néanmoins nécessaire de suivre la présence de la grosse altise (cuvette jaune) surtout dans le cas de levées difficiles et tardives où le colza peut être mis en péril.

 
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Limaces : gestion des populations en cours de campagne

Les limaces peuvent s’attaquer aussi bien aux graines en germination dans le sol, aux hypocotyles ou aux cotylédons qu’aux jeunes feuilles. Les prélèvements foliaires sont nuisibles jusqu’au stade 3-4 feuilles.

limace sur colza

Fréquence : moyenne

Nuisibilité : forte 

Les limaces peuvent s’attaquer aussi bien aux graines en germination dans le sol, aux hypocotyles ou aux cotylédons qu’aux jeunes feuilles. Les prélèvements foliaires sont nuisibles jusqu’au stade 3-4 feuilles.

Être particulièrement vigilant sur les parcelles à risque. Si les conditions climatiques sont favorables au maintien de la fraîcheur en surface et si des limaces sont présentes, réaliser un épandage d’anti-limaces en plein sur le sol, au moment du semis. Le traitement préventif, qui vise la préservation de la levée, est actuellement la seule manière de protéger efficacement des attaques de limaces les cultures de colza.  

Les premiers dégâts sont les plus pénalisants, les plantes attaquées étant perdues ou définitivement handicapées et les cotylédons trop largement entamés pour permettre une bonne croissance. Ces dégâts sont irréversibles et un traitement curatif est inefficace. Inversement, les plantes développées deviennent rapidement de moins en moins sensibles aux prélèvements effectués par les limaces.

Si une intervention est nécessaire, 2 substances actives sont disponibles : phosphate ferrique et méthaldéhyde. Tous les anti-limaces à base de méthaldéhyde sont soumis à la RPD. A part Techn’o Intens et Metarex Duo, leur concentration est supérieure ou égale à 3% et ils ont leur changement de classement (phrase H361f) a un impact sur le stockage et leur utilisation. Les solutions de biocontrôle à base de phosphate ferrique sont une alternative à ces contraintes.

En cas de sol sec ou de levée réalisée, poursuivre la surveillance jusqu’au stade 3-4 feuilles. Si les précipitations interviennent avant 3-4 feuilles et déclenchent l’activité des limaces en surface, appliquer rapidement un anti-limaces pour éviter à la culture de prendre trop de retard.

Les prédateurs du sol, comme les carabes, contribuent à réguler les limaces. Limiter les anti-limaces autant que possible.

 

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Face à la résistance des ravageurs aux pyréthrinoïdes, et au retrait de molécules, il est nécessaire de mettre en œuvre des pratiques visant la robustesse de la culture, mais également de favoriser la régulation naturelle des ravageurs par les auxiliaires des cultures.

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