Les atouts du lupin

lupin en floraison

Généralités

Le lupin est une légumineuse qui s’intègre facilement dans les rotations céréalières. Culture d’hiver ou de printemps, elle permet d’étaler les travaux au sein de l’exploitation, ses dates de semis et de récolte étant différentes de celles des céréales à paille et du colza.

Le lupin est une culture robuste dont les racines sont profondes et peuvent aller chercher l’eau assez loin. Elles présentent surtout une particularité unique parmi les plantes cultivées : elles possèdent de petites racines dites « protéoïdes » et secrètent de grandes quantités d’acides organiques qui lui permettent d’extraire du phosphore du sol, inaccessible aux autres cultures. Cette caractéristique, combinée à l’autonomie en azote commune aux autres légumineuses, lui permet de pousser avec vigueur sur des sols très peu fertiles comme les sables de Sologne, et même de les enrichir quand il est cultivé comme engrais vert où toute la plante est restituée au sol. Ces deux caractéristiques le rendent intéressant aussi en agriculture biologique.

Bénéficiant d’un itinéraire technique simple, et pouvant être cultivé dans différentes situations, le lupin peut être semé à grand écartement et se prête bien au désherbage mécanique. C’est ainsi une culture bien adaptée à l’agriculture biologique.

Les atouts techniques du lupin

Ayant la capacité de noduler, le lupin est capable de fixer l’azote atmosphérique ; il ne nécessite donc pas d’apport d’engrais azoté. De plus, il est faiblement exigeant phosphore et potasse. Cette quasi autosuffisance permet de réduire l’impact environnemental (moindre consommation d’énergie fossile imputable au tracteur, moins d’émission de gaz à effet de serre et de gaz acidifiants). La qualité de l’eau souterraine est ainsi préservée. De plus, l’introduction du lupin permet de diminuer l’apport d’azote sur le blé suivant.

Le lupin en tête de rotation permet non seulement de limiter l’apport d’engrais azoté sur la culture suivante, mais également de rompre le cycle des maladies et ravageurs des céréales, garantissant un système plus sain et un moindre apport de fongicides et herbicides.

Ainsi, la rentabilité d’une culture de lupin ne doit pas se calculer uniquement à l’échelle de l’année, mais avant tout à l’échelle de la rotation.

Par ailleurs, le lupin n’est pas sensible à Aphanomyces euteiches (culture non-hôte), et ne multiplie pas l’inoculum. Il peut donc être cultivé sans risque dans des parcelles infestées, ou permettre de conserver un pois protéagineux dans la rotation sans augmenter le risque Aphanomyces.

Un intérêt économique

En agriculture biologique, le lupin blanc est valorisé aux alentours de 1000€/t. Les rendements accessibles sont compris entre 5q/ha et 20q/ha.

En culture de vente, les prix des graines dépendent du débouché (l’alimentation humaine étant mieux valorisée que l’alimentation animale) et du cadre de production (culture le plus souvent contractualisée, hors intra-consommation sur un élevage).
Le lupin bénéficie de l’aide couplée aux protéagineux. Les marges brutes indicatives sont présentées ci-contre.

Marge brute indicative avec aide couplée (base 2023) Prix de vente €/t
300 350 400 450
Rendement
(q/ha)
20 200 300 400 500
25 350 475 600 625
30 500 650 800 850
35 650 825 1000 1075
40 800 1000 1200 1300
Charges opérationnelles (€/ha) 500  
Aide couplée indicative (€/ha) 100

​​​​​​​Dans le cadre de la PAC 2023 – 2027, l’aide couplée aux légumineuses à graines est maintenue avec un montant qui devrait être de l’ordre de 100 €/ha. Par ailleurs, en tant que légumineuse, l’introduction du lupin comme culture de diversification permet d’accéder aux aides liées à l’écorégime, niveau 1 ou 2 (1er pilier).

Composition d’une graine de lupin

Les graines de lupin blanc contiennent 35% de protéines, 9% d’huile, pas d’amidon et une très forte proportion de fibres, liée à l’épaisseur du tégument (près de 30 % du poids de la graine de lupin). Elles se rapprochent donc plus du soja que des autres légumineuses comme le pois. Cette teneur en huile est trop faible pour l’utiliser comme oléagineux en extrayant l’huile, mais suffisamment limitée pour une bonne utilisation en graines entières pour les animaux.
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La richesse en huile de la graine de lupin blanc lui confère une valeur énergétique élevée, intéressante en alimentation des volailles. Sa teneur en protéines est presque aussi élevée que celle du soja. Mais ces protéines sont moins bien pourvues en acides aminés essentiels pour les porcs et volailles que le soja ou le pois. Elles sont rapidement solubles, il vaut donc mieux utiliser les graines de lupin entières ou grossièrement broyées pour qu'elles soient bien valorisées par les ruminants.
En alimentation humaine, un usage traditionnel au Portugal et dans plusieurs pays méditerranéens est la graine de lupin blanc entière saumurée, servie comme apéritif. Plus récemment, une utilisation de farine de lupin blanc s’est développée comme ingrédient agro-alimentaire en France. En effet, après avoir débarrassé le lupin blanc de son tégument épais et réduit en farine très fine, on obtient une poudre jaune vif, très nutritive – riche en protéines et acides gras essentiels – avec des propriétés technologiques qui lui permettent par exemple de remplacer le jaune d’œuf, en pâtisserie-viennoiserie en particulier. Le développement de cet usage a cependant été freiné par le classement récent du lupin en « allergène majeur » à signaler sur les étiquettes des produits, du fait des risques d’allergies croisées avec l’arachide.
On trouve également d’autres ingrédients fonctionnels pour l’alimentation humaine comme les protéines de lupin qui entrent de plus en plus dans la fabrication de produits sans gluten.​​​​​​

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Limaces : mettre en œuvre des mesures agronomiques préventives

Il est possible de mettre en oeuvre plusieurs mesures agronomiques préventives permettent de limiter les attaques et la nuisibilité des limaces.

Limace grise, de 4 à 5cm

Les limaces apprécient particulièrement les sols creux et motteux et contenant des résidus de récolte non dégradés, qui leur offrent abris et nourriture.


Dès la récolte du précédent, observer la présence de limaces dans les parcelles afin d’adapter éventuellement le travail du sol avant le semis du tournesol, qui est une culture très appétente et particulièrement sensible aux attaques de ce mollusque.


Tout travail du sol (labour et déchaumage, surtout en conditions sèches) permet de limiter les populations de limaces. En cas de situation à risque, si possible, réaliser un premier travail du sol rapidement après la récolte du précédent et réintervenir à proximité du semis (la veille ou le jour du semis pour ne pas assécher le sol).

 

En savoir plus sur la gestion en cours de campagne.

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Interculture après colza : gérer les repousses et les adventices

Favoriser les repousses

Les repousses de colza sont une interculture bon marché et très efficace pour piéger les nitrates. L’absence de travail du sol ou un déchaumage superficiel aussitôt la récolte favorisent la levée des graines de colza tombées au sol.

Laisser les repousses en place environ 1 mois pour limiter les risques de pertes de nitrates. Au bout d’un mois, les repousses peuvent piéger entre 10 et plus de 100 unités d’azote. Au-delà d’un mois, le piégeage supplémentaire d’azote est relativement faible, sauf dans les situations particulièrement riches.

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Légende illustration : Favoriser les repousses de colza permet d’abaisser la quantité d’azote lessivé pendant l’hiver d’environ 50% (extrait Oleoscope n°76 – juin 2004)

Détruire les repousses en fonction des risques 

La stratégie de destruction des repousses de colza doit respecter la réglementation en vigueur dans votre région et prendre en compte le contexte parcellaire.

Préserver les nouveaux colzas des ravageurs 

La destruction des repousses doit idéalement intervenir avant la levée des nouveaux colzas des parcelles voisines, ou plus tardivement lorsque les nouveaux colzas des parcelles voisines ont atteint un stade de développement suffisant (2-4 feuilles). On évite ainsi les risques de migration des altises ou des pucerons vers des colzas sensibles. 

Eviter les CIPAN crucifères dans les parcelles touchées par la hernie 

Pour limiter les risques sanitaires, il est déconseillé d’introduire des CIPAN à base de crucifères dans les rotations avec colza ou de maintenir des repousses de colza après récolte. Toutefois toutes les CIPAN crucifères ne se valent pas : les moutardes, sur la base de travaux allemands, favoriseraient la hernie alors que les radis fourragers seraient plutôt défavorables et donc à privilégier.

 ​​​​​​​Présence de hernie des crucifères sur les racines de repousses de colza et de moutardes en interculture (repousses de colza : cercle jaune ; moutarde CIPAN : cercle vert) 

Détruire les chaumes et les repousses de colza en cas de nématodes sur betteraves  

Le colza est un hôte de substitution pour le nématode de la betterave Heterodera schachtii. Celui-ci n'est pas ou peu nuisible pour le colza, mais profite des températures élevées du mois d’août, après la récolte du colza, pour se multiplier sur les pivots encore verts et sur les repousses.

La seule destruction des chaumes vertes après la récolte permet de réduire le niveau de multiplication mais il faut y associer la destruction régulière des repousses toutes les 2 à 3 semaines (dans le Nord-est de la France, 265°C jour base 8°C à 10 cm de profondeur de sol) pour réduire le risque de multiplication de ce nématode. 

Favoriser les repousses de colza pour tenter de déstocker les graines d’orobanche 

Dans les secteurs concernés par l’orobanche, il est recommandé de favoriser les repousses et de les maintenir en place au moins 1 mois afin d’abaisser le stock de graines d’orobanche. Par ailleurs, le broyage des résidus de colza, la récupération des pailles et leur transport sont à éviter car ils constituent un risque supplémentaire de dispersion de l'orobanche vers des secteurs indemnes à ce jour.

Limiter le risque de colmatage dans les parcelles drainées en détruisant les chaumes qui repartent en végétation 

Les repousses de colzas, détruites le plus souvent au bout d’un mois, ne semblent pas constituer un danger car dans ce laps de temps les racines ne peuvent pas atteindre la profondeur des drains (80 cm en moyenne). Le risque augmente si les repousses sont laissées en place plus longtemps ou bien si elles sont peu nombreuses et vigoureuses. 

A contrario, les pieds de colza encore verts après récolte, qui peuvent redémarrer et émettre de nouvelles feuilles, constituent un facteur de risque supplémentaire car la croissance racinaire se poursuit dans la continuité du chevelu racinaire existant. Cela contribue potentiellement à accroitre la biomasse racinaire dans les drains. Sur les parcelles drainées, la destruction des chaumes reparties en végétation après la récolte est conseillée.

Profiter de l’interculture colza- céréales pour gérer les graminées et les géraniums 

Les faux semis réalisés après un colza sont particulièrement efficaces pour faire lever les géraniums et ainsi abaisser le stock semencier à l’échelle de la rotation. Un second déchaumage permet de détruire les adventices en place et favorise une deuxième levée qui pourra être détruite avant le semis de la céréale. 

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S'assurer de la maturité du colza avant de récolter

Un stade de récolte optimal, un bon réglage de la moissonneuse-batteuse associé à une coupe avancée permettent de gagner facilement plusieurs quintaux/ha !

 Le colza peut être récolté quand :

 - les siliques sont mûres,  

 - les graines sont à 9% d'humidité,  

 - les pailles sont peu humides

moissonneuse batteuse colza

La récolte se fait idéalement quand les graines sont aux environs de 9% d’humidité. A cela il faut ajouter des siliques avec des enveloppes matures (couleur brun clair, autour de 10 % d’humidité). Des tiges de colza avec des pailles sèches (inférieures à 20 % d’humidité).

La présence siliques dont les enveloppes ne sont pas complètement sèches peuvent entrainer d’importantes pertes de rendement. Celles-ci ne seront pas battues, elles rejoindront les pailles hachées par le broyeur et ne seront pas décelables dans le flux de pailles. De précieux quintaux peuvent être perdus de la sorte.

​​​Exemple de pertes en fonction du nombre de siliques non battues/plante

Nombre de siliques vertes par plantes non battues Perte en % Perte en q/ha
5 3,3 1,4
10 6,4 2,6
15 9,6 4,2
20 12,8 5,7
Parcelle composée de plantes avec 170 siliques/plante en moyenne ; rendement de l'ordre de 45 q/ha

Cinétique d'humidité des graines, des pailles et pourcentage de tiges vertes​​​​​

 

Cinétique d
La teneur en eau des pailles au moment de la récolte est également importante. Elle fluctue beaucoup selon les parcelles. Elle atteint souvent des niveaux qui ne sont pas conciliables avec une bonne efficacité machine. Actuellement, les machines ont des puissances suffisantes pour permettent de récolter des parcelles dont les pailles ont des teneurs en eau très élevées (jusqu’à plus de 60 % !). En revanche, le processus de battage puis de triage se retrouve pénalisé : les siliques non matures ne sont pas battues, mais aussi les pailles et les tiges humides, plus lourdes et moins mobiles sur les grilles, entravent l’efficacité du secouage des parties hautes et plus sèches de la végétation.

Dans ce cas, une seule solution : décaler les récoltes même si cela peut être après la récolte des blés. La maturation complète des pailles peut demander plus d’une semaine.

 

Comparatif des pertes de rendement liées au niveau d’humidité des pailles et des graines en fonction de la date de récolte

pertes de rendement liées au niveau d’humidité des pailles et des graines colza
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Par contre, la récolte avec une végétation trop sèche (moins de 8%) risque d'entraîner des pertes à l'avant de la machine. Dans ce cas, il est préférable de récolter tôt le matin avec une machine équipée d’une d'extension de coupe colza.

​​​​​​Source : essai Terres Inovia à Estrées-Mons (Picardie) 

 

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