Symptômes de carence en soufre et bore à la récolte

Symptômes de carence en soufre

Avortement ou formation de grosses siliques vides. Forte réduction du rendement.

carence en soufre sur siliques colza
carence en soufre sur siliques

1. Siliques épaisses et vides 2. Siliques présentant très peu de graines

Symptômes de carence en bore

L'association de plusieurs symptômes est nécessaire pour conclure à une carence en bore

  • épaississement du pivot et du collet, et éventuellement moelle nécrosée dans la partie supérieure,
  • régression et disparition des bourgeons terminaux ; départ très bas des ramifications ; port buissonnant,
  • fentes longitudinales sur la tige en croissance active (stade D2) en "coups de rasoirs",
  • pincement de la tige sous les boutons floraux de la hampe principale et des ramifications,
  • siliques peu nombreuses, plus ou moins vides, souvent en crochet.

carence en bore

Bloquage de la croissance des siliques

Risque de confusion

  • dégâts de gel entraînant la pourriture du bourgeon terminal
  • dégât de charançon du bourgeon terminal
  • éclatement de l'épiderme des tiges, lié à une croissance trop rapide au printemps
  • attaque de charançon de la tige entraînant une nécrose de la tige
  • carence en soufre et siliques vides.

Méthodes de correction

Le stade est trop tardif pour réaliser une correction.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Maturité/récolte Fertilisation Colza Colza bore colza bourgeons terminaux boutons floraux carence fertilisation colza siliques soufre colza Luc CHAMPOLIVIER (l.champolivier@terresinovia.fr)

Identifier la présence de nématodes (peu fréquent, peu nuisible)

La présence de foyers de plantes peu développées, au feuillage jaunissant peut être observée dans des parcelles de colza. Les régions les plus touchées se situent dans l'Aube, la Marne et l'Aisne, mais également sur la façade atlantique, en Charente, Vendée, Loire atlantique et dans le sud de la Touraine et les rotations qui y sont pratiquées permettent à quatre espèces de nématodes d'être à l'origine des symptômes observés. Ces symptômes s'expriment essentiellement à la fin de l’hiver lorsque les plantes supportent difficilement la reprise de végétation mais peuvent avoir une toute autre origine, comme des viroses, des carences, ou des problèmes de structure de sol. Des analyses sont donc indispensables pour identifier l'origine des dégâts observés. 

Biologie 

nématodes colza
présence de nématodes dans un champ de colza

Meloidogyne artiellia est un nématode à galles qui peut se développer sur toutes les céréales mais également sur les légumineuses et les crucifères. Les populations sont présentes dans le grand bassin parisien, la Champagne et la Basse Normandie, où leur présence peut s’exprimer par des symptômes sur colza. 

Heterodera cruciferae et H. schachtii sont des nématodes à kyste, bien connus tant du point de vue de leur biologie que de leur gamme d'hôte : H. schachtii se développe sur une large gamme de plantes hôtes, betteraves, crucifères, H. cruciferae étant strictement inféodé à cette dernière famille. Il n'existe par contre, que peu d'informations sur leur présence respective dans les zones où le colza domine même si H. cruciferae y est relevé ponctuellement. 

Pratylenchus spp est largement connu pour être un agent de fatigue des sols et est par conséquent un candidat potentiel pour ce type de dégâts.

 

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Sortie hiver Montaison Ravageurs Colza Colza Colza carence colza crucifères céréales hiver légumineuses nématode à galles nématodes nématodes colza présence nématodes Céline ROBERT (c.robert@terresinovia.fr), Laurent RUCK (l.ruck@terresinovia.fr)

Symptômes de carence en soufre, phosphore et bore à floraison

Symptômes de carence en soufre

Décoloration (blanchissement) des fleurs. Les symptômes foliaires sont parfois fugaces ou peu prononcés. Ils apparaissent d'abord dans les tournières, les ruptures de pente et dans toutes les zones où la minéralisation et l'enracinement sont mauvais.

carence en soufre sur colza à floraison

Fleurs pâles, avortées

Symptômes de carence en phosphore

A ce stade, il n’est plus possible de corriger les carences sur la culture en place. Etre attentif au raisonnement de la fertilisation sur les cultures suivantes, surtout si elles sont très exigeantes, pour éviter l’apparition de nouvelles carences.

carence en phosphore sur colza à floraison

Avec et sans fertilisation phosphatée, essai Terres Inovia

Symptômes de carence en bore

L'association de plusieurs symptômes est nécessaire pour conclure à une carence en bore

  • épaississement du pivot et du collet, et éventuellement moelle nécrosée dans la partie supérieure,
  • régression et disparition des bourgeons terminaux ; départ très bas des ramifications ; port buissonnant,
  • fentes longitudinales sur la tige en croissance active (stade D2) en "coups de rasoirs",
  • pincement de la tige sous les boutons floraux de la hampe principale et des ramifications,
  • siliques peu nombreuses, plus ou moins vides, souvent en crochet.

carence en bore sur siliques colza

Bloquage de la croissance des siliques

Risque de confusion

  • dégâts de gel entraînant la pourriture du bourgeon terminal
  • dégât de charançon du bourgeon terminal
  • éclatement de l'épiderme des tiges, lié à une croissance trop rapide au printemps
  • attaque de charançon de la tige entraînant une nécrose de la tige
  • carence en soufre et siliques vides.

Méthodes de correction

Le stade est trop tardif pour réaliser une correction.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Fertilisation Colza Colza bore carence colza colza soufre fertilisation colza floraison phosphore Luc CHAMPOLIVIER (l.champolivier@terresinovia.fr)

Surveillance du charançon de la tige du chou (très fréquent, peu nuisible)

Biologie

Le charançon de la tige du chou, accompagne ou précède légèrement et très fréquemment le charançon de la tige du colza dans les cuvettes, à la reprise de la végétation. 
Les pontes sont déposées dans les pétioles et les larves migrent plus ou moins rapidement vers la moelle des plantes qui peuvent supporter ces hôtes sans dommages.  

charançon de la tige du chou

Charançon de la tige du chou adulte

Sa nuisibilité reste très limitée, contrairement à celle du charançon de la tige du colza. 
Il est donc nécessaire d'apporter le plus grand soin à l'identification des captures dans les pièges pour ne pas les confondre et éviter un traitement inutile.

Ne pas confondre le charançon de la tige du colza avec le charançon de la tige du chou considéré comme peu ou pas nuisible pour le colza.  

Le  charançon de la tige du colza a le bout des pattes noir. Le charançon de la tige du chou, plus petit, a le bout des pattes roux et une tache blanchâtre dorsale entre le thorax et l’abdomen.

charançon de la tige du colza
harançon de la tige du chou

1. Charançon de la tige du colza; 2. Charançon de la tige du chou

Les adultes de charançons de la tige du chou pondent dans les pétioles puis les larves progressent vers les tiges. Les plantes peuvent supporter sans dommages un grand nombre de larves dans la partie médullaire. Des pertes de productions n’ont été identifiés que dans des cultures très denses (> 100 plantes/m2) où les larves ont attaqué les vaisseaux libéro-ligneux sur des tiges de très faible diamètre.

 

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Petit guide pratique
des ravageurs du colza

Conçus pour être glissés dans la poche, les petits guides pratiques proposent des fiches pour reconnaître insectes et maladies des cultures et leurs dégâts.

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Prestation
Charançons : identification de l'espèce au stade larvaire

Analyse d’un fragment spécifique d’ADN afin d’identifier les différentes espèces de charançons ravageurs du colza.

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Surveillance et lutte contre le charançon de la tige du colza (fréquent, très nuisible)

Biologie

C’est le plus gros des charançons nuisibles sur colza (3 à 4 mm). De couleur gris cendré, le bout des pattes est noir.

charançon de la tige du colza
dégâts charançon de la tige du colza
dégâts sur tige causés par charaçon de la tige du colza

1. Charançon de la tige du colza adulte - 2. Tige déformée - 3. Tige éclatée

Ne pas confondre le charançon de la tige du colza avec le charançon de la tige du chou considéré comme peu ou pas nuisible pour le colza.

Le  charançon de la tige du colza a le bout des pattes noir. Le charançon de la tige du chou, plus petit, a le bout des pattes roux et une tache blanchâtre dorsale entre le thorax et l’abdomen.

charançon de la tige du colza
charançon de la tige du chou

1. Charançon de la tige du colza 2. Charançon de la tige du chou

Le charançon de la tige du colza pond dans la tige ce qui peut provoquer une déformation et un éclatement de la tige.  La nuisibilité de l'insecte est plus élevée en conditions sèches (avec ou sans éclatements de tiges).

Stade sensible Piégeage Vol Seuil

De la reprise de végétation (apparition des premiers entre-nœuds) - C2 ou BBCH 31 jusqu'à fin montaison E ou BBCH 57

Cuvette jaune posée sur la végétation

Températures >9° C, absence vent et pluies favorables

Lutte contre adultes avant la ponte. En général 8 jours après les premières arrivées* 

*En cas de premières captures précoces sur un colza encore au repos végétatif, différer l'intervention pour se rapprocher du début d'élongation de la tige. Attention toutefois à ce que les prévisions météo ne risquent pas de conduire à l'impossibilité de passer matériellement (pluies, vent) alors que le stade sensible est atteint. 

*L’utilisation des insecticides à base de néonicotinoïdes comme PROTEUS, HOREMEV200 est interdite depuis le 1er septembre 2018.

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Reconnaître les larves de grosses altises

Des larves de grosses altises peuvent être encore présentes, y compris des larves jeunes. Les éclosions des œufs reprennent lorsque les températures se radoucissent. Un traitement à cette époque ne se justifie plus.

larve d

Ne pas confondre les larves de grosses altises avec celles de charançons (du bourgeon terminal ou de la tige) ou avec des asticots. La larve d’altise mesure de 1.2 à 8 mm selon les stades. Elle présente une tête bien développée de couleur brune à noire, une plaque pigmentée à l’extrémité postérieure et des plaques pigmentées tout le long du corps. Ce qui la différencie le plus facilement des larves de charançons et des larves de mineuses (asticots) est la présence de 3 paires de pattes.

 

Espèces Larve de charançons Larve d'altise d'hiver Larves de mineuses (asticots)
Critères discriminants Tête Oui Oui Non
Pattes Non Oui Non
Divers - Plaques pigmentées tout le long du corps et à l'extrémité postérieure -
Extractible par Berlèse Non Oui Oui
 
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Stocker son lupin

Contrairement à la féverole ou au pois, les graines de lupin ne contiennent pas d’insectes pouvant émerger durant le stockage.

silo de stockage

Silos de stockage

Il est important de maîtriser l’humidité et la température des graines de lupin pour assurer une conservation de longue durée :

  • En présence importante d’impuretés, procéder au nettoyage pour éviter tout risque de développement de moisissures.
  • Si les graines ont une humidité inférieure à 20 %, et à condition qu’il n’y ait pas de résidus d’adventices, une simple ventilation à air ambiant permet de ramener les graines à 14-15 % d’humidité pour les conserver entières.
  • Si la récolte est plus humide, deux solutions possibles :
    • le séchage à air chaud ;
    • l’inertage en cas d’autoconsommation des graines : la graine est broyée et stockée dans un silo hermétiquement fermé comme pour l’ensilage. Le dégagement de CO2 dans le silo dû à la fermentation des graines suffit à assurer leur conservation.
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Les maladies du lupin

Anthracnose

L’anthracnose (Colletotrichum sp.) est la maladie du lupin la plus préjudiciable. Elle est transmise par les semences et les résidus de cultures contaminés. Les plantes atteintes présentent des tiges avec une courbure en crosse et des chancres roses auréolés de brun. En cas de forte attaque elle peut provoquer le dessèchement de la plante. Des chancres peuvent également se développer sur les gousses.

anthracnose sur lupin

Elle apparait généralement en foyers, à partir d’avril-mai sur lupin d’hiver et de printemps. En cas de forte attaque, les tiges cassent, la plante flétrit. Un temps chaud et humide au printemps favorise le développement de la maladie.

Nuisibilité

Elle peut être élevée en cas d’attaque précoce et importante.

L’utilisation de semences saines est primordiale dans la prévention de la maladie.

Botrytis

botrytis sur lupin

Le botrytis (Botrytis cinerea) peut être observé sur lupin. Il provoque une pourriture brun-gris. La maladie se développe le plus souvent en conditions humides à partir de la floraison.

Nuisibilité

Elle est moyenne à élevée en fonction des conditions climatiques.

Rouille

rouille sur lupin

La rouille (Uromyces lupinicolus) apparaît à partir de la floraison lorsque les températures sont élevées. Elle se présente sous forme de pustules de couleur brun-rouge, principalement sur la face inférieure des feuilles.

Nuisibilité

Elle peut être élevée en cas d’attaque précoce et de temps chaud et sec.

Maladie des taches brunes

taches brunes sur lupin

La maladie des taches brunes (Pleiochaeta setosa) est moins fréquente et se développe principalement sur lupin d’hiver. Des taches violacées brunes à noirâtres ponctiformes peuvent évoluer en nécroses plus ou moins irrégulières sur les feuilles, les tiges et les gousses. Les graines atteintes sont de taille réduite, tâchées et déformées. Des températures modérées (10-15°C) et une humidité importante favorisent le développement de la maladie.

A noter que le champignon peut également attaquer le système racinaire, provoquant des lésions noires sur les racines, et entrainant le flétrissement de la plante.

Nuisibilité

peut être élevée pour les semis d’automne.

Sclérotinia

Sclérotinia sur lupin

Le sclérotinia (Sclerotinia sclerotiorum) peut être observé sur lupin. C’est le même parasite que celui observé sur pois, féverole, colza, tournesol ….

Un mycélium blanc et des sclérotes de forme ovoïde se développent à l’intérieur de la tige et entraînent le dessèchement de la plante.

Un printemps humide et la présence d’autres cultures oléo-protéagineuses au sein de la rotation sont des facteurs favorables à son apparition.

Nuisibilité

Elle est généralement faible

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Préparer son sol pour cultiver du lupin bio

Afin de favoriser une bonne implantation, le sol doit être préparé avec soin.

Dès la récolte du précédent, et en particulier si lupin d’hiver, retirer les pailles pour limiter les quantités de matières organiques fraiches et récemment enfouies, attractives pour la mouche des semis. Réaliser un ou des faux semis afin de diminuer le stock semencier. Rappuyer le sol avec un rouleau pour conserver l’humidité.

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fleurs de lupin

Préparation du sol

Pour le lupin d’hiver, un mois avant le semis au minimum, un labour est indispensable afin d’enfouir au maximum la matière organique. Ce travail du sol attirera les mouches qui pondront, mais si le délai d’un mois est respecté, il n’y aura que peu de risque pour la future culture de lupin.

Refermer le labour et ne plus toucher le sol jusqu’au semis.

Le labour est également conseillé en lupin de printemps, même si ce dernier est moins soumis à la mouche des semis.

Date et densité de semis

Etablir les densités de semis en se basant sur les objectifs de peuplement cités ci-après et en l’adaptant en fonction pour compenser les pertes attendues à la levée, voire celles dues au désherbage mécanique. Semer à 3 cm de profondeur, entre 30 et 60 cm d’écartement afin de permettre le binage.

Semer le lupin d’hiver entre le 15 septembre et le 15 octobre au plus tard ; le lupin de printemps entre le 15 février et le 10 mars.

  Lupin d’hiver Lupin de printemps
Objectif de plantes levées 20 40
Graines/m² 40 60
PMG 300-350 300-350
Kg/ha 120-140 180 - 210

Source : Guide Grandes Cultures biologiques – Les clés de la réussite - APCA

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Les ravageurs du lupin de printemps : sitone

Le sitone (Sitona lineatus) est un charançon de 3,5 à 5 mm de long, de couleur brun-rouge. L’adulte hiverne dans les jachères ou cultures de légumineuses, comme la luzerne ou le pois.

Les hivers doux et secs lui sont favorables. Au printemps, il quitte ses zones refuges et envahit les parcelles de lupin de printemps par vols échelonnés. Le ravageur est actif par temps ensoleillé et lorsque la température est supérieure à 12°C.

sitone lupin

Si les adultes de sitones occasionnent des dégâts visibles, sous forme d’encoches semi-circulaires, ils sont cependant peu préjudiciables à la culture.

Ce sont principalement les dégâts de larves qui sont préjudiciables : ces dernières s’attaquent au système racinaire, et se développent dans les nodosités du lupin, perturbant ainsi sa nutrition azotée.

La nuisibilité sur le rendement est généralement faible, sauf en cas d'attaques précoces et nombreuses.

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