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Les pailles de lin : un coproduit parfois valorisé

La tige du lin oléagineux, bien que riche en fibres de qualité, est peu valorisée.
D’après une étude menée en 2009 par Terres Inovia auprès de 124 agriculteurs, les pailles de lin étaient considérées comme un atout et étaient, dans près d’un tiers des cas enquêtés, valorisées en tant qu’isolants (biomatériaux), litières ou encore en paillage (voir figure).

Lespailles de lin

 

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Une graine riche en Oméga 3

graines lin

La valorisation de la graine de lin tient principalement à la richesse de son huile en acides gras polyinsaturés, dont les propriétés sont mises à profit depuis longtemps pour des débouchés non alimentaires dans l’oléochimie. Par ailleurs, un de ces acides gras polyinsaturés, l’acide alpha-linolénique, est du type oméga 3 et présente des propriétés nutritionnelles très intéressantes aussi bien pour l’homme que pour les animaux. Différentes formes de produits issus de la 3 graine et riches en huile (tourteaux gras, graines entières transformées, huile) sont donc utilisées pour le débouché n° 1 du lin oléagineux qu’est l’alimentation animale.

D’après une enquête menée en 2009 par Terres Univia, de 77 à 92 % des graines produites en France sont valorisées, après extrusion, pour l’alimentation animale (voir figure ci-contre). L’élevage bovin utilise aussi des tourteaux gras, coproduits de la trituration des graines, mais cette activité est devenue très minoritaire devant l’extrusion.
L’utilisation de graines entières dans l’alimentation humaine (boulangerie...) est un débouché mineur (5 à 6 % en 2009) à forte valeur ajoutée.
Bien qu’autorisée en mélange dans les huiles alimentaires et les matières grasses à tartiner depuis 2008, l’huile de lin reste à ce jour principalement destinée à la fabrication industrielle du linoléum, de l’encre et de la peinture.

répartition débouchés lin

Deux principaux utilisateurs de graines de lin oléagineux sont répertoriés en France.
• Valorex, le premier utilisateur, avec une consommation annuelle qui s’élève en 2016 à 50 000 tonnes, est spécialisé dans l’extrusion de graines entières pour l’alimentation animale. Il est aussi à l’origine, via la filière “Bleu-Blanc-Cœur”, d’une démarche visant à augmenter la teneur en oméga 3 des produits issus des animaux (viande, lait, œufs...) via l’introduction de graines de lin entières dans leur alimentation.
• Il faut noter que depuis 2016, sur le territoire français, la production d’huile a été fortement réduite et se limite à du pressage à froid de petits volumes de graines à l’échelle d’une exploitation. L’Huilerie de l’Orme Creux est le deuxième acteur du secteur, elle a traité un volume de 140 tonnes de graines de lin en 2015 pour la production d’huile.

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Les atouts économiques du lin d’hiver

Atouts économiques du lin

Le lin oléagineux d’hiver se distingue par des besoins azotés modérés (80 kg/ha en moyenne) et un faible taux d’utilisation d’insecticides (exception du sud-ouest de la France qui peut être concerné par des infestations d’altises à l’automne, altises inféodées à la culture de lin et non dommageables au colza, et de thrips au printemps certaines années).

 

Charges opérationnelles indicatives en lin d'hiver

Poste Itinéraire technique type Coûts indicatifs (€/ha)
Semences Semence certifiée 25kg/ha (enrobage zinc) 51
Fertilisation 80 u N 88
40 u P2O5, 40 u K2O 88
Adventices AVADEX en pré-semis incorporé* 52*
1 antidicotylédones et 
1 antigraminées foliaire en post levée
60
Maladies 1 fongicide automne et 
1 fongicide printemps
51
Régulateur 1 passage 23
Insecticides Impasse (sauf si altises en zone sud-ouest) 0
Total des charges opérationnelles340 360 à 415*

* si infestation forte de graminées et/ou présence de graminées résistantes

Enfin, comme l’ensemble des grandes cultures et notamment des oléo-protéagineux, la conjoncture des marchés du lin oléagineux est à ce jour porteuse pour les producteurs. En complément du débouché majeur qu’est l’alimentation animale (lin brun), le débouché alimentation humaine (type lin jaune) s’avère actuellement dynamique selon des acteurs de cette filière. La contractualisation annuelle (contrat à la production) pouvant être proposée en lin par l’aval est un outil intéressant de gestion du risque prix et de sécurisation des marges, dans le contexte actuel de forte volatilité des marchés.

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Diagnostiquer les maladies racinaires du pois de printemps

Nécroses racinaires

Les nécroses racinaires peuvent être dues à différents agents pathogènes qui agissent le plus souvent en complexe (Fusarium spp, Pythium spp, Phoma medicaginis, Rhizoctonia solani…), les espèces du genre Fusarium étant les plus fréquentes, en particulier F. oxysporum et F. solani. Le système racinaire présente une coloration externe brun-rouge à noire et le système vasculaire peut prendre une teinte rouge brique. En cas d’attaque sévère le système racinaire se dessèche et les nodosités ne sont plus fonctionnelles. Sur parties aériennes, les symptômes se déclarent le plus souvent en foyers, à partir de la floraison. Les plantes atteintes présentent un jaunissement, voire un dessèchement et/ou un retard de croissance. La fréquence et la sévérité des nécroses racinaire est très variable. Elles dépendent des conditions climatiques mais également de la qualité de l’implantation. 

 

La fusariose vasculaire

La Fusariose vasculaire est due à un champignon tellurique, Fusarium oxysporum. Le pathogène pénètre dans les racines et envahit le système vasculaire. Le système racinaire parait normal mais les vaisseaux présentent une coloration rouge orangé qui peut s’étendre dans la tige, parfois jusqu’aux étages florifères. Les plantes atteintes jaunissent et flétrissent. Un jaunissement unilatéral des feuilles est parfois observé. Ces plantes sont le plus souvent isolées dans la parcelle. Cette maladie est peu fréquente en France.

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Diagnostiquer les maladies aériennes du pois de printemps

Ascochytose (anthracnose)

L’ascochytose, maladie aérienne la plus fréquente, est due à un complexe de 3 champignons nécrotrophes présents individuellement ou simultanément sur la culture (Didymella pinodes, Phoma medicagnis var pinodella et Ascochyta pisi).

ascochytose sur feuilles en début de cycle du pois de printemps

Symptôme d’ascochytose sur feuille de pois

Les symptômes apparaissent sous forme de ponctuations de couleur brun foncé sur les feuilles, qui évoluent ensuite en nécroses irrégulières. Des nécroses violacées à brunes s’installent également à la base des tiges, pouvant les ceinturer. Ces symptômes progressent du bas vers le haut de la plante. Attendre le début de la floraison pour une première protection fongicide.

Mildiou

Le mildiou (Peronospora pisi) peut occasionner deux types de symptômes.

Symptôme de mildiou sur feuille de pois

Symptômes de mildiou sur feuille de pois

En cas d’attaque primaire, due à des oospores (formes de conservation) présentes dans le sol, des foyers de maladies apparaissent, au sein desquels les plantes sont nanifiées et de couleur vert pale. Ces attaques peuvent avoir lieu en l’absence de traitement de semence adapté.

Les symptômes les plus fréquemment observés sont des décolorations sur la face supérieure des feuilles accompagnées d’un feutrage gris sur la face inférieure.

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Diagnostiquer une attaque d’aphanomyces sur pois de printemps

Cette maladie est due à un pathogène tellurique (Aphanomyces euteiches). Lorsque les conditions climatiques sont favorables (températures douces à élevées et précipitations importantes), l’agent pathogène pénètre dans le système racinaire des plantes et s’y multiplie.

Des lésions molles et translucides apparaissent dans un premier temps au niveau des radicelles, puis la pourriture évolue sur l’ensemble du système racinaire qui devient brun, mou et finit par se dessécher. Les nodosités ne sont plus fonctionnelles. Cette pourriture du système racinaire perturbe la fixation symbiotique, la nutrition, et par conséquent la croissance et le développement des plantes qui jaunissent et/ou se nanifient. Des foyers de maladies apparaissent alors dans la parcelle. Les pertes de rendement, très variables, dépendent du niveau de contamination de la parcelle, des conditions climatiques et du stade de la culture au moment de l’attaque.

aphanomyces pois

Ne pas confondre une attaque d’aphanomyces avec :

  • des contaminations primaires de mildiou (Peronospora pisi). Celles-ci sont à l’origine d’un retard de croissance des plantes et/ou des déformations, mais n’occasionnent pas de pourriture sur le système racinaire
  • une attaque de nématodes à kystes (Heterodera goettingiana). Les attaques de nématodes à kystes sont à l’origine d’un nanisme et d’un jaunissement des plantes. Le système racinaire est entièrement nécrosé, desséché. De petits kystes blancs à noirs peuvent être observés sur le système racinaire (ou sur les racines) à l’aide d’une loupe (ce qui n’est pas le cas s’il s’agit d’aphanomyces)
  • un excès d'eau. Dans ce cas, les plantes jaunissent. Les racines, saines dans un premier temps, finissent par noircir et pourrir si l’asphyxie se prolonge.
  • un tassement du sol. Dans les zones tassées, le pois présente un nanisme et un jaunissement mais aucune pourriture n’est visible sur le système racinaire
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Les atouts agronomiques du lin

Du fait que son huile soit riche en acides gras polyinsaturés, notamment du type oméga 3, la graine de lin suscite beaucoup d’intérêts. Ses débouchés vont de l’industrie (linoléum, encres, peintures) à l’alimentation animale et humaine, qui apprécie ses bonnes propriétés nutritionnelles.

 

C’est une culture qui présente aussi plusieurs atouts sous l’angle de la production.

Le lin oléagineux s’adapte bien aux implantations sans labour.
Son système racinaire de type pivotant apporte un effet structurant sur le sol et c’est ce qui en fait un excellent précédent.

Il faut noter que, en lin oléagineux d’hiver, l’objectif de peuplement est de 250 à 300 plantes /m² à la reprise de végétation.
Ce sont donc autant de racines qui agissent sur la porosité, l’agrégation et la capacité d’infiltration des sols, et dont les effets peuvent procurer un gain de rendement de 2 à 3 quintaux /ha pour un blé implanté derrière.

Un semis direct ou simplifié suffira pour la mise en place de la céréale.

Toutefois, noter que la culture du lin oléagineux est sensible au tassement et à la compaction du sol, phénomène pouvant limiter l’effet de pivotement des racines et donc sensibiliser la culture aux divers accidents (climatiques, alimentaires…). Pour bénéficier des effets racinaires de la culture, il est important de veiller au bon état structural du sol avant le semis.

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Diagnostiquer des fontes de semis de pois

levée de pois

Les fontes de semis peuvent être dues à différents champignons telluriques agissant seuls ou en complexe (Pythium sp, Rhizoctonia solani, Fusarium sp). Elles se manifestent par des manques à la levée suite à une pourriture des graines et/ou des pertes de pieds dans le mois suivant la levée.

Dans ce dernier cas, les plantules présentent un système racinaire très réduit avec des nécroses jaune-orangé à brunes, un jaunissement et un arrêt de croissance prématuré. Les fontes de semis sont favorisées dans les sols frais et humides. Elles restent toutefois assez rares et bien maitrisées par les traitements de semences.

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Aphanomyces : évaluer le risque avant l’implantation du pois de printemps

L’aphanomyces (Aphanomyces euteiches), ou pourriture racinaire, est la maladie tellurique la plus préjudiciable sur pois. Elle est fréquente dans toutes les zones de production du pois, excepté dans les sols très calcaires comme les craies de Champagne, mais le pourcentage de parcelles touchées ainsi que les niveaux de contamination de ces parcelles sont très variables.

 

aphanomyces pois

Afin d’éviter des pertes de rendement qui peuvent être très importantes, il est essentiel d’évaluer le risque aphanomyces avant l’implantation d’un pois de printemps.

Jusqu’à présent, seul un test biologique de potentiel infectieux réalisé à partir d’un échantillon de sol, per¬mettait de connaitre ce risque. L’outil Eva, disponible en ligne, permet désormais, à partir d’un certain nombre d’informations (département, historique en pois, type de sol, irrigation), de classer la parcelle dans un risque faible ou élevé, et oriente l’utilisateur dans ses choix afin de préserver le rendement en pois et l’état sa¬nitaire de la parcelle. Le test biologique reste intéressant à utiliser. Il est en effet complémentaire de l’outil Eva puisqu’il permet de connaitre précisément le potentiel infectieux de la parcelle et d’affiner les choix, en particulier si la parcelle est classée en risque élevé.

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Choix du type de pois en fonction du PI de la parcelle

Le pois de printemps, très sensible à l’aphanomyces, ne doit pas être cultivé dans une parcelle dont le PI est supérieur à 1. Le pois d’hiver, qui échappe partiellement à la maladie, est peu impacté et peut donc être cultivé quel que soit le PI. Il peut en revanche multiplier l’inoculum si les conditions sont favorables.

 

Choix des légumineuses de la rotation en fonction du PI de la parcelle

Afin de préserver l’état sanitaire des sols et de contrôler le développement de la maladie, il est indispensable de raisonner la place des espèces et variétés de légumineuses dans la rotation, en tenant compte de leur sensibilité à la maladie et du PI de la parcelle.

choisir la légumineuse en fonction du potentiel infectueux de la parcelle

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Sensibilité variable des légumineuses à Aphanomyces

Attention : les conseils sur le choix des légumineuses qu’il est possible de cultiver en fonction du PI du sol ne sont valables que pour les variétés évaluées (des différences de sensibilité variétale pouvant exister au sein d’une espèce). Par ailleurs, il est possible de cultiver des espèces/variétés de légumineuses très résistantes comme la féverole dans des parcelles fortement contaminées. Toutefois, il convient de respecter les fréquences de retour et d’alterner si possible avec d’autres espèces résistantes afin de ne pas exercer de pression de sélection trop importante, ce qui pourrait conduire à une adaptation des souches.

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