Tournesol

Journée PNDAR/Casdar : Syppre, le pari de l’agroécologie pour atteindre la multiperformance

A l'occasion des rencontres annuelles PNDAR/Casdar du 4 février, Terres Inovia a présenté le projet multipartenarial Syppre.

Depuis 2011, des rencontres PNDAR/Casdar sont organisées annuellement par le GIS Relance agronomique afin de valoriser les résultats des lauréats des appels à projets et des appels à programmes. Depuis 2020, ces journées sont devenues thématiques et cette année la journée était dédiée à "10 ans d'agroécologie : évolution & perspectives". Dans ce cadre, Terres Inovia a présenté Syppre.

 

Pour consulter l'historique des Rencontres PNDAR/Casdar, rendez-vous sur le site du ministère de l'Agrigulture, de la Souveraineté alimentaire et de la forêt : ici.

Contact : S. Cadoux, s.cadoux@terresinovia.fr

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Tournesol : bilan de campagne 2024 (Centre-Val de Loire)

A l’échelle nationale, la tendance est la même avec un rendement moyen proche de 20 q/ha. Il n’y a que 2016 au niveau national pour laquelle une valeur plus faible avait été enregistrée.

Retour sur cette année catastrophique !

Comme pour le colza, les précipitations enregistrées depuis la préparation des sols jusqu’à la récolte expliquent ces résultats plus que décevants dans la grande majorité des situations. Les pluies en avril-mai ont perturbé les semis, à la fois sur les qualités d’implantation avec un effet direct sur les enracinements pouvant être pénalisant par la suite, et sur les dates de semis souvent trop tardives dont l’impact est non-négligeable sur le potentiel. En effet, l’optimum pour maximiser le potentiel est de pouvoir semer courant avril, ce qui a pu être le cas pour environ 1/3 des surfaces. Une autre partie a été semée en mai pour là aussi 1/3 des surfaces et le reste a été réalisé en juin. Hormis l’impact de la date de semis sur le potentiel, on considère qu’à partir du 20-25 mai, il est déconseillé de semer du tournesol en région Centre-Val de Loire en raison du risque d’atteinte de maturité, alors trop tardive voire jamais atteinte. Pour aggraver la situation des semis tardifs, l’ensemble du cycle est dans la norme vis-à-vis du cumul thermique jusqu’à fin août et plutôt frais voire froid en septembre pénalisant fortement l’évolution de la maturité. Il faut ajouter à cela des pluies très importantes sur septembre, empêchant les parcelles à maturité d’être récoltées en temps et en heure. Les pluies se sont poursuivies sur octobre et novembre. Quand la portance des sols le permettait, les récoltes ont pu se faire entre les pluies mais avec des humidités de graines élevées engendrant des coûts de séchage importants. Le chiffrage est difficile mais un certain nombre de parcelles n’ont pas pu être récolté.

Les rendements sont compris entre 0 et près de 40 q/ha pour les parcelles ayant pu être semées tôt, dans la grande majorité les rendements sont compris entre 18 et 22 q/ha. Malgré l’excès d’eau, le déficit hydrique de l’été a pénalisé le rendement des parcelles les plus superficielles, un comble dans le contexte d’humidité de l’année !

Malgré tout, toutes les situations n’ont pas été catastrophiques, à l’image de cette parcelle semée en avril en Eure-et-Loir à la frontière avec l’Eure qui affiche un rendement de 35 q/ha sur 27 ha pour une récolte le 28 septembre à 14,5 d’humidité. Le tournesol étant dans le contexte de la campagne 2024, la meilleure marge de l’exploitation.

► Télécharger le bilan de campagne tournesol 2024, région Centre-Val de Loire

Vous pouvez retrouver plus d'éléments dans les diaporamas Bilan Tournesol accessible avec le lien ci-joint :​​
​​​​​​​- Bilan de campagne tournesol 2024 Centre-Val de Loire en illustrations​​​​​​​​​​​​​​

Julien Charbonnaud - j.charbonnaud@terresinovia.fr - Centre-Val de Loire

Préparation de campagne Maturité/récolte Centre-Val de Loire Tournesol Julien Charbonnaud

Agriculture de conservation : dynamiques des matières organiques dans les sols

A l'occasion de la conférence annuelle de la revue TCS, Terres Inovia a présenté l'évolution du coefficient isohumique en fonction du C/N des résidus organiques et les implications pour les couverts végétaux et leur gestion dans les systèmes ACS.

Chaque année, en décembre, la revue TCS propose une journée de conférences. La dernière en date s'est tenue, comme à l'accoutumée, à Vendôme (Loir-et-Cher). Les thématiques abordées étaient en lien avec l’agriculture de conservation des sols (ACS). Chaque conférence, donnée par un expert, spécialiste de la question abordée, se voulait technique et en lien avec le terrain et les demandes des agriculteurs en ACS.

Le stockage de carbone sous toutes ses coutures

Terres Inovia y était invité pour présenter les avancées récentes sur la compréhension des dynamiques des matières organiques dans les sols. Si leur stockage dépend surtout des biomasses organiques restituées au sol, leur composition, notamment le rapport C/N (carbone/azote) des résidus végétaux, joue également un rôle. De manière contre-intuitive, plus la biomasse végétale restituée contient de N (comparé à sa teneur en C), plus elle contribuera en proportion au stockage de carbone du sol.

La rencontre a également été l'occasion de faire la part belle aux nouveautés concernant l’importance des activités microbiennes, des racines et de la diversité végétale dans le stockage de carbone du sol.

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Terres Inovia évalue l’intérêt d’introduire une légumineuse dans un tournesol bio

Pour maximiser l’intégration des légumineuses dans les systèmes en agriculture biologique, l'institut teste leur insertion en tant que plantes compagnes du tournesol.

Introduire des légumineuses dans les systèmes biologiques est compliqué ; elles sont difficiles à réussir tant en cultures de rente qu’en couvert d’interculture. Une légumineuse peu développée produit peu de biomasse et donc de résidus, et la fixation symbiotique est pénalisée. Face à ce défi, certains agriculteurs adoptent des approches innovantes, comme l'introduction de légumineuses en plantes compagnes, par exemple dans les cultures de tournesol.

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Les légumineuses, ici de la vesce, sont la clé de voûte des systèmes en agriculture biologique car elles permettent d’insérer de l’azote dans les systèmes de culture grâce à la fixation symbiotique. De plus, elles le restituent aux cultures suivantes via leurs résidus.

TEauBio c’est quoi ?

Le projet TEauBio est un projet multipartenarial dont l’ambition est de soutenir et développer la filière tournesol en Champagne-Ardenne dans un contexte de réduction des pollutions diffuses d’origine agricole. Soutenu financièrement par l’agence de l’Eau Seine-Normandie et la région Grand Est, ce projet comporte plusieurs axes de travail dont l’acquisition de références technico-économiques par le biais d’un observatoire présenté dans ce document.

Les autres axes de travail sont la mise en place d’une plateforme d’expérimentation annuelle pour consolider les leviers identifiés pour la réussite de la culture, l’animation et l’accompagnement des producteurs impliqués ainsi que l’identification des différents débouchés locaux et nationaux des graines de tournesol.

Contact : B. Delhaye, b.delhaye@terresinovia.fr et C. Le Gall, c.legall@terresinovia.fr

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R2D2 : le bilan de cinq ans d’expérimentations

Le projet R2D2 est maintenant terminé. Quels sont les principaux résultats et enseignements de ce projet innovant de gestion agroécologique des ravageurs en grandes cultures ?

 

Initié en 2018, le projet R2D2, piloté par Terres Inovia, a accompagné un collectif de 10 agriculteurs dans une transition vers des systèmes agricoles plus résilients et durables.

Il s’agissait de mettre en œuvre à l'échelle d'un territoire de 1 300 ha en Bourgogne une stratégie de gestion agroécologique des ravageurs de cultures par une combinaison de leviers agronomiques à la parcelle, mais aussi d'aménagements paysagers pour favoriser les insectes auxiliaires. « La finalité était d'essayer de passer d'une gestion des ravageurs individuelle et curative à la parcelle principalement basée sur la chimie à une gestion concertée, préventive à l'échelle d'un territoire combinant l'agronomie aux principes de la lutte biologique par conservation », précise Nicolas Cerrutti, chargé d’études en biodiversité fonctionnelle chez Terres Inovia.

Le point de départ : de l’impasse technique à la mobilisation collective

Le territoire du projet R2D2 se situe dans l’Yonne, l’épicentre de la résistance de l’altise d’hiver et du charançon du bourgeon terminal aux insecticides pyréthrinoïdes. 

Les exploitations agricoles du secteur ont été fortement impactées, contraintes de réduire voire d’abandonner le colza, une culture centrale dans les assolements et pour l’équilibre économique des structures. Les rendements et surfaces en chutes libres ont amené un découragement général.

Cependant, l’impasse technique rencontrée par les agriculteurs a finalement constitué un terreau fertile pour l’impulsion d’une dynamique de changement, avec le projet R2D2.

Retrouver de bons niveaux de rentabilité, relancer la culture du colza et se passer d’insecticides a été l’objectif visé par les agriculteurs qui ont participé au projet.

Pendant cinq ans, le projet a été rythmé de rencontres techniques, de formations, d’ateliers de travail ou encore de voyages d’études. Cet accompagnement a permis d’apporter aux agriculteurs des éléments techniques sur des thématiques nouvelles (régulations biologiques, lutte biologique par conservation, connaissance des insectes…) et de favoriser l’écoute et le partage d’expérience nécessaires pour motiver l’exploration de nouvelles voies en toute sérénité.

Un agriculteur suisse présente ses surfaces de promotion de la biodiversité aux agriculteurs du projet R2D2 lors d’une journée technique (Crédit : N. cerrutti)


Une stratégie qui combine plusieurs leviers

Les agriculteurs ont mobilisé l’ensemble des pratiques agronomiques connues et efficaces pour renforcer la résilience du colza face aux attaques d’insectes.

En concertation, ils ont également imaginé de nouveaux leviers préventifs à grande échelle et les ont intégrés dans une stratégie basée sur les principes de l’agroécologie reposant sur trois axes de travail :

  • Favoriser les insectes auxiliaires pour améliorer le contrôle biologique des insectes ravageurs: création d’habitats semis-naturels, augmentation des ressources fleuries sur le territoire.
  • Limiter les dégâts de ravageurs sur le colza et réduire leurs populations : c'est la technique des intercultures pièges pilotées.
  • Optimiser le parcours de croissance du colza pour réduire la nuisibilité des attaques d’insectes : semis avant le 15 août, association avec la féverole, fertilisation au semis, choix d’une variété vigoureuse au démarrage.

Un niveau de rendement multiplié par deux sur le colza

L’accompagnement a porté ses fruits. En moyenne, sur la période 2019-2023, les surfaces de colza du territoire de travail de R2D2 ont plus que doublé (+120 %). De plus, les rendements ont progressé et se sont stabilisés autour de 3 t/ha alors qu’ils étaient proches de 1,5 t en 2019.

L’Indice de Fréquence de Traitement insecticide a été réduit de 29 % entre la période 2019-2020 et 2021-2023 car les traitements insecticides systématiques -qui concernaient 60 % des surfaces de colza au démarrage du projet- ont été supprimés par le collectif. Depuis 2021, les niveaux de pression des ravageurs d’automne ont été relativement bas et en dessous des seuils indicatifs de risque.

La prise de risque, un frein à la reconception des systèmes

Les couverts d’interculture piège et les pratiques pour obtenir un colza robuste ont été adoptés rapidement, massivement et durablement par les exploitants. « Ils ne présentent pas à leurs yeux de risques particuliers tandis que les gains potentiels sont relativement bien perçus », précise Nicolas Cerrutti. 

En revanche, des freins demeurent pour les leviers qui exigent des changements plus profonds dans les systèmes. Ainsi, les six agriculteurs qui ont implanté des bandes fleuries multi-espèces ne souhaitent pas aller au-delà des 8 ha qu’ils ont initialement mis en place. « S’ils perçoivent bien l’intérêt de ces habitats pour la faune auxiliaire, ils regrettent de ne pas pouvoir évaluer les gains de production directement liés à ces aménagements qui prennent la place de surfaces cultivables », explique Nicolas Cerrutti. De plus, le maintien des fonctionnalités écologiques de ces espaces sur le long terme nécessite un entretien régulier surtout les premières années : les planter ne suffit pas.

Le projet met donc en évidence la nécessité de mobiliser des dispositifs financiers d’accompagnement à la prise de risque des agriculteurs ou de rémunération des services environnementaux. « Cela permettrait d’aller plus loin dans la reconception des systèmes ».

Les expérimentations initiées dans le projet R2D2 vont se poursuivre dans un autre projet, qui démarrera courant 2025.

 

 

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Supplément tournesol 2025 : une nouvelle édition disponible !

Terres Inovia et le groupe Réussir signent une nouvelle collaboration autour du tournesol. Dans ce numéro spécial dédié à l'oléagineux, les ingénieurs de l'institut partagent leur expertise.

Le supplément tournesol 2025, réalisé en partenariat entre Terres Inovia et le groupe Réussir, est disponible depuis le 10 janvier en Poitou-Charentes, Haute-Garonne, dans le Gers et le Lot-et-Garonne.

Les experts de l'institut technique agricole (Franck Duroueix, Vincent Lecomte, Matthieu Loos, Céline Motard, Elodie Tourton et Fanny Vuillemin) partagent leur expérience de terrain et leurs connaissances sur le tournesol.

Au sommaire

  • Bilan de campagne 2024 - Une année pleine de (mauvaises) surprises
  • Enquete kilométrique
    • Près de 200 parcelles suivies
    • Verticillium et chardons assez présents
  • Désherbage : dy neuf pour désherber
  • Semis - Gérer son implantation
  • Adventices
    • Tournesol sauvage : une menace à surveiller de près
    • Stratégies agronomiques et collectives
  • Récolte : choisir le système de coupe adapté
  • Caractéristiques des variétés de tournesol selon leur type et leur précocité

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Formations : la certification Qualiopi renouvelée

Terres Inovia a reçu la qualification Qualiopi pour l’ensemble de ses formations. Pendant les trois prochaines années, l’institut technique est donc certifié comme organisme de formation.

Terres Inovia vient de se voir renouveler la certification Qualiopi. L’institut technique a réalisé un audit en octobre 2024 pour obtenir ce sésame, devenu obligatoire pour tous les prestataires d’actions de formation et qui permet aux stagiaires de bénéficier d’une prise en charge par des financements publics.

Certification Qualiopi : sept critères passés au crible

Délivrée par un organisme accrédité par le Cofrac, elle repose sur sept critères :

•    Les conditions d’information du public sur les prestations proposées (fiches formations avec tous les détails), les tarifs, les délais pour y accéder et les résultats obtenus ;
•    L’identification des objectifs des prestations et leur adaptation aux différents publics, mais aussi aux modalités d’accueil, de suivi et d’évaluation ;
•    L’adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement pour les prestations proposées ;
•    La qualification et le développement des compétences des formateurs ;
•    L’inscription et l’investissement du prestataire dans son environnement professionnel ;
•    Le recueil et la prise en compte des appréciations et réclamations des participants. 

 

Une amélioration continue des process de formations

Cette certification permet à l’institut technique d’améliorer les process de ses formations. Un nouveau logiciel a ainsi été mis en place : Dendreo. « Ce nouvel outil, maintenant opérationnel, permet de gérer le suivi administratif et le déroulement des formations. Signature des feuilles de présence, suivi des dates de formation, gestion administrative, sessions en distanciel… tout se fait désormais en quelques clics grâce à un seul et unique outil », explique Frédéric Fine, le directeur de la valorisation.

Un catalogue de formations pour répondre aux enjeux d’une agriculture compétitive et durable


Le catalogue de formations 2024-2025, partagé entre Terres Inovia et Arvalis, contient pas moins de 110 programmes et reflètent l'engagement des deux instituts à accompagner les agriculteurs et les professionnels du secteur dans leur transition vers des pratiques agricoles durables et performantes. Dans un contexte de raréfaction des solutions phytosanitaires, l'offre de formations en protection et conduite des cultures, en santé des plantes ainsi qu’en agronomie et agriculture numérique s’adapte et s’enrichit pour toujours mieux répondre aux attentes sur le terrain.

 

En savoir plus sur les formations

 

  • Un webinaire sur les formations de Terres Inovia

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GRAMICOMBI : un projet pour améliorer la gestion des graminées

Le projet GRAMICOMBI a été lancé dans le cadre du PARSADA. Piloté par Terres Inovia, il vise à construire des combinaisons de leviers de gestion intégrée des graminées dans les systèmes et à les déployer largement à l’échelle nationale.

 

La lutte contre les graminées est aujourd’hui la grande cause des filières de grandes cultures et le diagnostic réalisé à travers le plan d’anticipation de retrait de substances actives et de recherche d’alternatives (PARSADA) est criant : montée en puissance de la pression des adventices dans les systèmes en lien avec la simplification des systèmes, le retrait de substances majeures et les phénomènes de résistance.

Dans ce contexte, les instituts des grandes cultures (Arvalis, Terres Inovia, ITB, Inov3PT, Unilet, Acta) se sont mobilisés pour y répondre aux côtés d’autres partenaires pour établir un plan d’action « Grandes cultures : gestion des graminées adventices dans les rotations de grandes cultures » au sein du PARSADA.

Le projet GRAMICOMBI (pilote Terres Inovia, durée 5 ans) en est l’une des composantes, avec le projet GRAMICIBLE (pilote Arvalis, durée 3,5 ans) et le projet transversal PARAD (pilote INRAE, durée 5 ans).

Des combinaisons de leviers pour mieux gérer les graminées

L’objectif du projet GRAMICOMBI, intitulé « Approfondir la connaissance et déployer la combinaison de leviers », est de construire et d’évaluer des combinaisons de leviers opérationnels, directs et indirects, de gestion intégrée des graminées dans les systèmes, et de déployer largement ces solutions à l’échelle de la ferme France pour mieux faire face à d’éventuels nouveaux retraits de substances.

•    Le premier volet, axé sur la connaissance et le transfert, vise à approfondir les mesures prophylactiques et leur combinaison dans l'approche système sous tous les angles : performances agronomique et multicritère. Le projet vise un transfert technologique ambitieux avec des livrables beaucoup plus aboutis que l’existant : synthèse opérationnelle de l’état de l’art et messages allant jusqu’à la position technique pour un conseil clair activant un maximum de leviers.

•    Les deux volets suivants visent une large adoption dans les territoires de la combinaison de leviers de gestion intégrée des graminées. D’importants moyens de déploiement sont mis en place : des essais système, des plateformes, des parcelles satellites et des réseaux d’agriculteurs.

La force du projet repose sur la validation des concepts et la diffusion large des résultats obtenus en s’appuyant sur un grand spectre de partenaires de la production, du conseil et de la formation : chambres d’Agriculture et FDGEDA, coopératives et négoces, sucreries, lycées agricoles.

La transition de ces différents dispositifs sera évaluée en profondeur (multi-performance sur 5 ans) pour un transfert plus efficient. Un outil d’aide à la décision opérationnel sur la combinaison de leviers à l’échelle système sera également mis au point.

•    Les actions de transfert s’appuieront sur ces supports et délivreront notamment des articles, des vidéos, des journées techniques et des modules de formation en e-learning, pour des cibles agriculteurs, conseillers et enseignement agricole.

In fine, l’impact attendu est une meilleure gestion des graminées dans les systèmes sous différents contextes territoriaux, plus efficace et plus durable, dans un contexte d’anticipation de contraintes règlementaires.

Concrètement, GRAMICOMBI c’est :

  • Un projet PARSADA - Plan d’Action de Retrait de Substances Actives et Développement d’Alternatives
  • Un projet financé par FranceAgriMer
  • Un projet de 60 mois du 01/07/2024 au 30/06/2029
  • Un projet d’un coût total de 3,47 M€
  • Un projet réunissant 9 partenaires financés :

  • Un projet collaborant avec un réseau large d’autres partenaires non financés ou prestataires :

 

 

Plus d'information sur GRAMICOMBI : consultez la fiche sur le projet

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Consultez le dernier numéro d'Arvalis & Terres Inovia infos

Le numéro régionalisé de janvier d'Arvalis & Terres Inovia infos est disponible et consultable en ligne (PDF téléchargeables ci-dessous).

A découvrir dans ce numéro :

OLÉOPROTÉAGINEUX

  • Tournesol : les variétés évaluées par Terres Inovia en 2024
  • Tournesol : une culture qui garde tout son intérêt pour 2025
  • Agriculture biologique : introduire un couvert dans un tournesol
  • Fonctionnement des sols : évaluer selon les attentes

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Terres Inovia mobilisée aux Rencontres Oléopro 2024

L’édition 2024 des Rencontres Oléopro, co-organisées par Terres Inovia, s’est déroulée à Montrouge (Hauts-de-Seine), le 11 décembre dernier. Plus de 300 personnes étaient présentes pour découvrir les engagements et les actions autour des « Revenus, transitions, souveraineté alimentaire : une filière engagée collectivement ».  

Comme chaque année, les Rencontres Oléopro offrent un coup de projecteur aux actions de la filière ders huiles et des protéines végétales. L’événement, qui s’est déroulée comme l’an dernier au beffroi de Montrouge, a rassemblé 335 participants.

Crédit photo : P. Montigny

 

Compétitivité et revenu des producteurs, défense des moyens de production et recherche d’alternatives, solutions concrètes pour une transition agroécologique et énergétique, développement de la souveraineté alimentaire et des filières agricoles locales… autant d’enjeux qui ont été au cœur des échanges de cette nouvelle édition des Rencontres Oléopro.

Focus sur les cultures robustes face aux aléas climatiques

L’institut technique, co-organisateur de l’événement, a pu partager son expertise d’accompagnement des agriculteurs et des techniciens pour construire des cultures capables de résister face aux dérèglements climatiques.

Lors de l’assemblée générale de la FOP (fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux), Gilles Robillard a ainsi expliqué que « Terres Inovia déploie de nouvelles solutions pour augmenter le savoir et le porter sur le terrain afin d’avoir des cultures résilientes et robustes ».

Crédit photo : P. Montigny

Le président de Terre Inovia a ainsi rappelé que, « lorsqu’il y a une massification de la recherche, nous pouvons trouver des leviers innovants pour avoir des cultures solides, comme ce qui a été fait avec le plan de sortie du phosmet pour le colza. Toute la filière est mobilisée pour trouver des solutions pour les agriculteurs ».

En savoir plus sur le Plan de sortie du phosmet

Alors, une culture robuste, c’est quoi ? Afsaneh Lellahi, directrice adjointe de l’institut, a précisé que « la robustesse des cultures, qui permet de produire la quantité et la qualité de graine souhaitée de façon durable, se construit tout au long du cycle à travers des états clés que l’on veut atteindre. Ces états clés ont été déterminés grâce aux observatoires et au suivi de la culture réalisé chez des agriculteurs et confortés par de l’expérimentation ». Or, justement, « choisir et combiner les pratiques qui permettent d’atteindre les objectifs à chaque état clé, c’est la démarche de culture robuste mise au point par l’institut », a-t-elle précisé.

Crédit photo : P. Montigny

 

Les travaux sur l’agroécologie et l’innovation sur la transformation valorisés

Une exposition de posters a aussi permis à Terres Inovia de valoriser ses travaux sur la transition vers l’agroécologie, avec la démarche Cap Agronomie, mais aussi sur l’innovation de l’institut sur les procédés de traitement pour améliorer la souveraineté protéique.

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En savoir plus sur Cap Agronomie

En savoir plus sur l'expertise de l'institut sur l'aval

 

 

 

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