Tournesol

Adaptation au changement climatique : le point avec l’Académie de l’Agriculture

Comment rester compétitif dans le secteur des grandes cultures malgré le changement climatique ? Une conférence au Salon International de l’Agriculture a été organisée sur le stand de l’Acta par l’Académie de l’Agriculture. Xavier Pinochet, expert stratégique scientifique de Terres Inovia, et Philippe Gate, ex-directeur scientifique d’Arvalis, ont  fait le point sur les connaissances actuelles.

Les aléas et les excès climatiques peuvent affecter la compétitivité des cultures. « La variabilité des rendements est principalement une affaire de climat, avec de grandes proportions, par exemple pour le blé, selon le niveau de stress hydrique », confirme Xavier Pinochet. De même, le rendement peut varier selon les réserves utiles d’eau et la capacité d’irrigation des bassins de production.

Xavier Pinochet et Philippe Gate lors de la conférence sur l'adaptation au changement climatique, sur le stand de l'Acta, au Salon international de l'Agriculture.

Une combinaison de leviers à explorer

Lors de cette conférence, qui a détaillé les aspects variétaux et la physiologie des plantes, Xavier Pinochet et Philippe Gate ont mis en avant les différents leviers agronomiques pour s’adapter au changement climatique, et donc rester compétitif :  


•    L’amélioration génétique des variétés
•    Ajuster le choix des espèces d’hiver et de printemps selon les conditions pédoclimatiques
•    Un semis précoce
•    Une diversification des cultures
•    Une mise en place de couverts
•    Des associations d’espèces


Les nouvelles technologies, un support pour rester compétitif


Les outils de phénotypage modernes qui permettent des mesures plus fréquentes et précises, associés à des capacités de modélisation et aux outils moléculaires , offrent des gains d’efficacité dans la recherche  de meilleures résistances à la sécheresse. « Par exemple, sur la plateforme Heliaphen, à l’INRAE de Toulouse, un robot permet, pour le tournesol et le soja, aussi bien des travaux de recherche que de l’évaluation variétale  sur des critères nouveaux pour s’adapter au changement climatique ».

Variétés précoces et diversification des cultures parmi les solutions

Parmi les adaptions possibles, Xavier Pinochet mentionne également la précocité des variétés : « pour le soja, des variétés très précoces ont pu voir leur rendement et des teneurs en protéines s’améliorer, ce qui a permis de développer des surfaces dans l’Est de la France ».

La diversification des cultures est également un des leviers phares pour mieux s’adapter à ces aléas climatiques. « Certaines  légumineuses ont des marchés qui permettent une belle valorisation économique et compenser un rendement inférieur, c’est intéressant pour l’agriculteur ». Pour continuer à rester compétitif, la solution passe par une combinaison de leviers, génétiques et agronomiques, pour limiter la variabilité des rendements. « Nous devons concilier toutes ces solutions dans un cadre agroécologique », conclut Xavier Pinochet.

Pour visionner la conférence (à partir de 13’03)

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Le guide de culture tournesol 2025 est disponible pour accompagner les producteurs et les conseillers

Terres Inovia a mis à jour son guide de culture tournesol. Ce support complet, qui accompagnera les producteurs, est téléchargeable gratuitement sur le site internet de Terres Inovia et peut également être commandé en version imprimée.

Culture peu gourmande en intrants et bénéficiant d’un progrès génétique continu, le tournesol est une culture durable et compétitive, pourvoyeuse de bénéfices pour les systèmes de culture dans lesquels il est inclus. Tête de rotation à cycle court, doté d’une bonne capacité de tolérance au stress hydrique, il s’adapte à de nombreux contextes de production.


Ce guide de culture permet de tout savoir sur l’itinéraire technique du tournesol, jusqu’à la conservation.

Les évolutions réglementaires récentes ont amené l’Institut à revoir les méthodes de lutte contre les bioagresseurs : programmes de désherbage revus à la suite du retrait de l’Autorisation de mise sur le marché (AMM) du S-métolachlore, conditions de lutte contre les taupins précisées en marge du changement de réglementation pour l’application de lambda-cyhalothrine, révision des recommandations pour lutter contre le mildiou. L’ensemble des rubriques de l’ouvrage ont été actualisées, telle que la présentation des variétés évaluées dans le réseau Terres Inovia. Quant aux références économiques présentées, coût des interventions ou frais de séchage, elles sont en phase avec les éléments de contexte actuel.


    
Le guide de culture tournesol 2025 peut être téléchargé gratuitement par toute personne ayant créé son compte personnel sur le site internet de l’institut. Le guide en version imprimée est également gratuit, seule une participation aux frais de port est demandée. Il sera livré à partir du 11 mars 2025.

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Semis - Rechercher les conditions optimales

Le semis joue un rôle capital dans l’obtention d’un tournesol robuste. La réussite de cette opération clé doit se traduire par un démarrage rapide de la culture et une moindre exposition des jeunes plantules aux ravageurs de début de cycle (limaces, oiseaux, taupins), par l’obtention d’un peuplement régulier, et par la limitation du risque mildiou.

Réaliser les dernières préparations sur sols ressuyés

En sortie d’hiver, les conditions d’humidité dans lesquelles sont réalisées les opérations de destruction des couverts végétaux et de préparation au semis sont déterminantes. Un passage d’outil dans des conditions d’humidité du sol inadaptées aura des conséquences rédibitoires sur l’enracinement du tournesol, le pivot du tournesol étant très sensible aux accidents structuraux tel que tassements ou lissages.  Il convient par conséquent i- de saisir les créneaux favorables (sol à consistance friable, sous les doigts, les mottes s’émiettent sans coller et donnent de la terre fine), sinon ii- d’attendre, avant de réaliser toute intervention, un ressuyage correct. Cela implique une surveillance régulière de l’état d’humidité du sol. En présence d’un couvert en phase de croissance rapide (cas d’une féverole en préfloraison), de surcroit avec des températures douces, une surveillance quotidienne s’impose.

Viser une levée avant le 1er mai

Les semis précoces, s’ils sont réalisés dans de bonnes conditions, montrent un avantage sur les résultats techniques du tournesol. Cette tendance a été majoritairement observée sur les dernières campagnes de production. Elle est corroborée par une analyse multivariée des enquêtes sur les pratiques culturales du tournesol réalisées par Terres Inovia entre 1996 et 2019 (sur treize campagnes). Celle-ci met en évidence un intérêt significatif des semis précoces (avant le 15 avril) par rapport au rendement.

Si les conditions météo sont favorables, sans pluies abondantes au cours des jours suivant le semis, tenir l’objectif d’un semis avant la mi-avril sera possible dans un grand nombre de situations. Il s’agit d’être opportuniste pour ne pas manquer les bons créneaux, et ainsi positionner au mieux le cycle de la culture par rapport à l’offre climatique (températures, et surtout esquive de la contrainte hydrique estivale). Le tournesol doit lever avant le 1er mai pour viser une entrée en floraison début juillet. Précisons enfin que les dates de semis doivent être adaptées à la précocité de la variété choisie.
 

Ne décaler la date de semis que pour des raisons sanitaires

  • En situation de risque mildiou (symptômes observés par le passé), il est recommandé de retarder le semis, si de fortes pluies sont annoncées dans les 5 jours. La contamination des plantules ayant lieu au moment de leur émergence, la présence d’eau libre durant cette phase favorise la germination des spores de mildiou qui vont alors infecter le tournesol. 
  • En situation fortement infestée par des adventices estivales difficiles  (ambroisie, datura, xanthium), la réalisation de faux-semis printaniers peut s’avérer un levier efficace. Cette pratique nécessite de décaler la date de semis pour laisser le temps aux adventices de lever, puis d’avoir une fenêtre climatique favorable pour les détruire. Ce décalage de la date de semis est à réserver pour les situations où la priorité est placée sur la gestion des flores problématiques. En effet, en l’absence de ces adventices il n’est pas spécialement conseillé de décaler le semis du tournesol, pour ne pas risquer d’entamer le potentiel de rendement.

Attendre que le sol soit suffisamment réchauffé 

Il est impératif de semer sur un sol ressuyé et suffisamment réchauffé à 5 cm de profondeur, avec une température supérieure à 8°C durant plusieurs matinées consécutives.

  • Une mesure de la température, avec un simple thermomètre de sol, au niveau du lit de semence est par conséquent un indicateur utile pour décider de la date de semis.
  • Consulter les prévisions météorologiques est également nécessaire. L’annonce d’une baisse notable des températures doit inciter à la prudence, surtout si le sol est humide.
  • A l’inverse, si le sol est bien ressuyé, un semis en conditions fraiches peut être envisagé si un réchauffement des températures est annoncé pour les prochains jours.
  • Le lit de semence doit être assez fin pour permettre un bon contact sol/graine et une parfaite fermeture du sillon, en évitant toutefois l’excès de terre fine, en particulier en sol battant. En argilo-calcaire l’idéal est de rechercher une proportion équivalente de mottes et de terre fine.

Prendre le temps de semer

Parce que la régularité de peuplement compte autant que la densité, le semis doit être réalisé à vitesse modérée, 4km/h, avec un maximum de 6km/ha. Les semoirs monograines de nouvelle génération, dit « rapides » à distribution électrique, permettent néanmoins d’augmenter le débit de chantier.
Des essais menés en 2021 et 2022 ont montré que des semis réalisés à 10-12 km/h avec ce type de semoir « rapide » donnaient lieu à une levée, un peuplement et un rendement similaires à ceux obtenus avec un semoir classique à vitesse modérée. Pour des vitesses de semis au-delà de 12 km/h, une perte de rendement est observée.
Prendre le temps de semer permet une meilleure maitrise de la profondeur de semis.Viser 2 à 3 cm de profondeur dans un sol frais, et 4 à 5 cm grand maximum si le sol est sec en surface. Cette profondeur est évaluée par rapport « à l’épaisseur de terre que le tournesol a au-dessus de la tête », on ne tient pas compte de la hauteur des billons formés par les chasse-mottes. Attention sur les sols légers car les billons peuvent s’affaisser; la graine peut alors se retrouver à une profondeur trop importante.
 

Décider d’une densité de semis adaptée à chaque situation

Outre les conditions de semis, le peuplement dépend particulièrement de la densité semée. 
L’optimum de densité est dépendant de la contrainte hydrique de la parcelle (type de sol et profondeur), de l’écartement entre rangs et du secteur géographique, en particulier si la parcelle est située dans une région qualifiée de « fraîche » ou à fin de cycle humide qui va impacter la capacité des capitules à sécher rapidement.

  • En moyenne la densité de semis optimale se situe entre 65 et 70 000 graines/ha pour atteindre les objectifs de rendement et de richesse en huile visés.
  • Dans les situations à large écartement (supérieur à 60 cm), attention aux surdensités sur la ligne qui peuvent induire une concurrence entre les pieds.
  • Préférer un écartement de 40 à 60 cm : selon les régions et le potentiel de la parcelle, 1 à 4 q/ha sont à gagner par rapport à un écartement large de type maïs (75 à 80 cm) à densité équivalente de semis.

 


 Maitriser les dégâts des ravageurs de début de cycle

Les dégâts seront d’autant plus faibles que la levée sera rapide ; au-delà de la première paire de feuilles, les jeunes plantes seront hors risque oiseau, il faudra attendre le stade 2 paires de feuilles pour être hors risque limaces !

 

Limaces

Les plantules de tournesol sont vulnérables de la levée jusqu’au stade 2 feuilles

  • Si les conditions au semis sont humides et si une attaque est attendue (risque à évaluer avant le semis en fonction de l’historique et des pratiques), appliquer une protection anti-limaces à la surface du sol juste après le semis (une ou des applications relais peuvent être nécessaires en fonction de l’activité du ravageur et de la vitesse de délitement des granulés). 
  • Pour les parcelles jouxtant un cours d’eau, utilisez un appareil qui contrôle l’épandage en bordure (type SPANDO TDS), ou utilisez un anti-limace à base de phosphate ferrique (autorisé en culture BIO).

Taupins et noctuelles terricoles

Ils occasionnent dans certaines situations des pertes de pieds importantes. Outre une levée rapide, une légère augmentation de la densité de semis permettra d’anticiper et compenser les pertes éventuelles. Pour les situations à risque taupin – antécédents d’attaques ou précédents favorables (prairie, friches, culture fourragère ou légumineuse) – un insecticide pourra être appliqué au semis.

Plusieurs produits en micro-granulé sont autorisés en application au semis. Veillez à respecter les prescriptions réglementaires sur l’utilisation des diffuseurs: en particulier, les microgranulés à base de lambda-cyhalothrine et de téfluthrine doivent être incorporés respectivement à 4 et 3 cm de profondeur minimum et donc sans diffuseur.

  • Belem 0.8MG/Daxol (cyperméthrine) à 12kg/ha,
  • Karate 0.4GR (lambda-cyhalothrine) de 12 à 15 kg/ha,
  • Trika Expert+ (lambda-cyhalothrine) à 15 kg/ha
  • Force 1.5G (téfluthrine) à 10 kg/ha

Votre contact régional
•    Arnaud Micheneau (a.micheneau@terresinovia.fr) - Sud Nouvelle Aquitaine, Gers, Hautes-Pyrénées
•    Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr)- Occitanie
•    Alexandra Denoyelle (a.denoyelle@terresinovia.fr) – Auvergne Rhône alpes et Provence Alpes Cote d’Azur

Implantation Sud Aquitaine Est Occitanie Ouest Occitanie Rhônes-Alpes Auvergne Implantation Tournesol Matthieu Abella (m.abella@terresinovia.fr) - Terres Inovia

SIA 2025 : l’évaluation des variétés en bio

Quelle place pour le bio dans les variétés proposées aux agriculteurs ? Lors du Salon International de l’Agriculture, Terres Inovia a expliqué comment l’agriculture biologique était intégrée dans ses réseaux d’évaluation.

Pour améliorer la compétitivité des cultures, le choix variétal est un critère déterminant. Quelle est alors la place du bio ? Lors de la « séquence innovation » du Village Semences organisée par l’Interprofession des semences et plants (Semae), Cécile le Gall, chargée d’études en environnement et agriculture biologique de Terres Inovia, a expliqué, le 28 février, comment l’institut technique intégrait le bio dans les réseaux d’évaluation variétale.

Des réseaux d’essais pour mettre les variétés à l’épreuve du terrain

Cécile Le Gall lors de la "séquence innovation" au Salon International de l'Agriculture

« Il existe peu de variétés exclusivement dédiées au bio. Pour permettre aux agriculteurs de disposer d’un panel de variétés à utiliser en agriculture biologique, nous sélectionnons certaines variétés d’agriculture conventionnelle utilisables pour la conduite en bio », explique Cécile Le Gall. 

Le rôle de l’institut technique est alors de voir quelles variétés sont les plus adaptées à l’agriculture biologique. « Nous travaillons avec les semenciers pour savoir les variétés les plus adaptées et, ensuite, nous allons tester ces variétés sur le terrain, chez des agriculteurs, pour qu’elles soient caractérisées pour le bio, en prenant soin particulièrement de certains critères, comme la hauteur et la vigueur ».

Ce dispositif d’essais spécifique pour le bio, qui existe actuellement pour le soja et le tournesol, permet de tester chaque année 10 à 20 variétés selon l'espèce. Et pour les autres cultures ? « Pour le moment, des essais bio sont inclus dans les réseaux essais variétaux mixtes (avec des essais bio et conventionnels) avec, pour chaque culture, deux à trois essais disponibles ».  L’institut technique réalise aussi des tests d’itinéraires techniques sur diverses thématiques, comme la précocification de la date de semis pour s'adapter à la problématique montante du changement climatique.

Visionner la "séquence innovation" avec Cécile Le Gall

En savoir plus sur le bio

 

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SIA 2025 : « Anticiper les impacts du changement climatique »

Lors du Salon international de l’agriculture, qui vient d’ouvrir ses portes à Paris, Gilles Robillard, le président de l’institut technique, est intervenu lors d’une conférence organisée par SEMAE sur le changement climatique.

Face au changement climatique, quelles évolutions des pratiques sont nécessaires, pour répondre aux attentes et demandes des agriculteurs aujourd’hui et demain ? Lors d’une table-ronde organisée par SEMAE, au Village Semences, dimanche 23 février, le président de Terres Inovia a mis en avant la mobilisation de l’institut technique « pour anticiper ces impacts et travailler sur les opportunités induites par le dérèglement climatique ».  


Une dynamique partenariale indispensable

Comment Terres Inovia accompagne les agriculteurs pour limiter les effets du changement climatique ? « Sur le colza, nous travaillons sur la rotation des cultures et les implantations mais aussi sur la façon de créer des colzas robustes. Nous insérons maintenant la cameline dans les rotations en intercultures ».

Pour donner aux agriculteurs des leviers pour s’adapter à ces dérèglements climatiques, « la recherche semencière est indispensable car nous avons besoin d'espèces plus résilientes face au climat et des variétés capables de réponses aux enjeux de la transition écologique. La dynamique partenariale est indispensable et le rôle de l’institut technique est justement de tester les nouvelles variétés avant qu’elles soient déployées ».

Revoir la table-ronde

 

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SIA 2025 : renouvellement du partenariat pour SYSTERRE

Terres Inovia, Arvalis, l’ITB et l’Acta ont confirmé leur volonté de poursuivre ensemble le développement et le déploiement de l’outil SYSTERRE. Ils ont signé, au Salon International de l’Agriculture le 24 février, sur le stand de l'Acta, la nouvelle convention signant la poursuite du déploiement de cet outil, qui permet l’évaluation de la multiperformance des systèmes de production en grandes cultures.

 

La nouvelle convention fixe comme objectifs collectifs d’enrichir SYSTERRE de nouveaux indicateurs, de rendre son utilisation et l’interconnexion à d’autres outils toujours plus faciles et de poursuivre sa diffusion auprès du monde agricole, de la recherche à la production.

« Ce projet représente la dynamique inter-institus pour coordonner nos actions, mutualiser et partager nos compétences dans un outil qui a beaucoup d’utilisations. Cet outil, né en 2008, ne cesse de s’améliorer d’année en année », a affirmé Mehdi Siné, directeur général de l’Acta.

De son côté, Gilles Robillard, président de Terres Inovia, a précisé que « SYSTERRE et le travail collaboratif sur l’échange de données sont essentiels, en particulier dans l’accompagnement des transitions. Terres Inovia est fier de porter ce projet ».

Quelles ambitions pour la convention SYSTERRE ?

Le renouvellement de la convention de partenariat jusqu’en 2027 confirme l’engagement des partenaires à orienter la recherche technique et scientifique autour de cinq axes stratégiques :


1. Enrichir l’outil de nouveaux indicateurs et actualiser les indicateurs existants pour répondre aux enjeux de l’évaluation de la multiperformance avec par exemple des indicateurs sur le stockage de carbone dans les sols et sur la biodiversité.
2. Intégrer à l’outil de nouvelles fonctionnalités, comme la datavisualisation, et des données exemples pour faciliter son utilisation.
3. Développer l’interopérabilité de l’outil ou le faire évoluer pour élargir son périmètre d’utilisation, par exemple en se connectant à des outils existants.
4. Promouvoir l’outil et sa diffusion à travers une offre de formation, la réponse à des appels à projets de R&D, le développement de partenariats avec d’autres organismes de R&D…
5. Sécuriser le système d’information tout en le rendant plus flexible ; grâce à des innovations technologiques, un environnement RH collaboratif et un modèle économique pérenne.


L’évaluation multicritère par SYSTERRE

SYSTERRE est un outil d’évaluation de la multiperformance des systèmes de production végétale en grandes cultures qui présente une diversité d’usages : à l’échelle d’une exploitation agricole pour établir un diagnostic et une démarche de progrès, à l’échelle d’une station de recherche et d’expérimentation pour établir des références et à l’échelle d’un organisme économique (coopérative, négoce…) pour suivre les pratiques des agriculteurs.

Cet outil calcule une vingtaine d’indicateurs techniques, économiques et environnementaux (temps de travail et sa répartition, indicateur de fréquence de traitements phytosanitaires (IFT), consommation de carburant, charges de mécanisation, marge nette, coût de production, gaz à effet de serre…). Il est mis à disposition gratuitement pour les usages de R&D, après le suivi de la formation.

En savoir plus surSYSTERRE : https://www.arvalis.fr/outils-et-services/outils-et-fiches/systerre​​​​​​​

 

 

Documents à télécharger

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Recherche semencière : quoi de neuf aux Carrefours SELEOPRO colza et tournesol ?

Les Carrefours de la sélection du colza et du tournesol SELEOPRO se sont tenus les 23 et 24 janvier à Bruz (35) et les 10 et 11 février à Auzeville (31). Ils ont réuni 180 participants. 

 

A destination des acteurs de la recherche semencière académique et des semenciers privés, ces événements ont été l’occasion d’échanger et de découvrir les progrès scientifiques et techniques en termes d’amélioration génétique du colza et du tournesol.

Partager les avancées scientifiques

Les efforts de la recherche pour améliorer la sélection variétale constituent un levier clé pour améliorer la compétitivité des cultures. Organisés chaque année, le Carrefour de sélection du colza et le Carrefour de la sélection du tournesol permettent ainsi de partager les avancées scientifiques pour ces deux espèces majeures.

Ils sont organisés par SELEOPRO. Ce dispositif de soutien à la recherche semencière est financé par l’UFS, Terres Inovia, Terres Univia et Sofiprotéol comme gestionnaire du FASO. Il est animé par l’institut technique, qui organise notamment ces Carrefours colza et tournesol.

Ces rencontres partagent les avancées des projets financés par SELEOPRO, et plus largement, les travaux et les problématiques de recherche sur ces deux cultures. 

Ils rassemblent à la fois les représentants des sélectionneurs colza et tournesol opérant en France, des représentants de la recherche académique (dont INRAE), du GEVES et de la filière oléoprotéagineuse avec son institut technique Terres Inovia, son interprofession Terres Univia et Sofiprotéol.

Colza : la lutte contre les bioagresseurs à l’honneur

Des conférences et ateliers ont ponctué les deux Carrefours du colza et du tournasol


•    Le sujet préoccupant de la gestion de la grosse altise du colza a eu une large place avec la présentation de différents travaux dans le cadre du Plan d 'action sortie du phosmet, qui développe des solutions complémentaires pour réduire l’impact des ravageurs d’automne du colza. Les travaux sur la recherche de sources de résistance chez le colza et les espèces apparentées (RESALT), l’identification de composés volatils capables de détourner les insectes (Ctrl-Alt) et la caractérisation des récepteurs olfactifs de l’altise (AltisOR) ont été présentés par INRAE. Leurs résultats intermédiaires donnent des pistes prometteuses dans la lutte contre ce ravageur.


•    La recherche de sources de résistances chez les espèces apparentés au colza pendant plus de 15 ans a permis d’aboutir avec le projet Hernicol (GIE colza, INRAE) à l’obtention de matériels résistants originaux à la hernie des crucifères.


•    Les travaux présentés sur le phoma du colza par Inrae ont montré l’importance de mobiliser les connaissances sur l’agent pathogène pour améliorer durablement la gestion des résistances du colza.


•    Terres Inovia et Corteva ont présenté l’état d’avancement du projet PRECOTION dédié au développement d’une méthode officielle d’évaluation variétale du colza au sclérotinia pour le CTPS.


•    Enfin, INRAE a présenté le projet DeepImpact et ses résultats intermédiaires. Le microbiome (l’ensemble des micro-organismes du sol) est en cours d’étude pour comprendre son rôle potentiel dans la lutte contre certains bioagresseurs du colza.

D’autres sujets ont été abordés, comme l’augmentation de la teneur en protéine dans les graines de colza (InPetto), l’amélioration de sa vigueur de la plante par des approches génétiques (NAVIG), ou encore la définition des idéotypes de colza apte à l’association par des approches de modélisation (SILICOL).

Tournesol : un large éventail de travaux

Photo de groupe au carrefour du tournesol


•    Des jeunes chercheurs d’INRAE et de l’université de Nantes sont venus présenter leurs travaux respectifs sur l’interaction entre le tournesol et l’orobanche, aux niveaux moléculaires et génétiques. Un autre doctorant d’INRAE a exposé son travail sur le contrôle génétique et moléculaire du microbiote de nectar de tournesol et son impact sur l’attractivité pour les pollinisateurs.


•    L’amélioration de la teneur en protéine des graines de tournesol et de son aptitude au décorticage a été valorisée à travers la présentation des résultats du projet PROTOUR, porté par RAGT2n en partenariat avec SOLTIS, Terres Inovia et l’ITERG.


•    Le développement et la comparaison d’approches par simulation présenté par SOLTIS, a ouvert la voie à des discussions sur l’amélioration des stratégies de sélection variétale du tournesol.


•    Le développement et le maintien en cours de ressources génétiques de tournesol issues du projet HELIAWILD porté par INRAE pourront être mobilisés en sélection pour la qualité, la lutte contre les bioagresseurs, et plus largement pour des caractères utiles face au changement climatique.


Dans un contexte de changement climatique, MasSeed a également présenté les premiers résultats du projet HelEx pour produire des connaissances et des outils qui vont permettre d’accélérer la sélection de variétés de tournesol adaptées aux stress extrêmes de la sécheresse et de la chaleur.

Enfin, à travers les regards croisés de Terres Inovia et d’un semencier (Syngenta), ce Carrefour a été aussi l’occasion de discussions au sujet de l’impact du changement climatique sur la culture de tournesol.

L’intelligence artificielle au service de la sélection ?


L’intelligence artificielle (IA) s’invite partout dans notre quotidien et, de plus en plus, dans tous les métiers. En quoi et comment cette nouvelle technologie pourrait contribuer aux projets de sélection du colza et du tournesol ? Quels sont les besoins de collaboration pour accélérer l’intégration de l’IA dans les programmes de recherche et de sélection ? Des ateliers ont été organisés pour tenter de répondre à ces interrogations, à l’aide de l’intervention de trois experts :


•    Léane GERNIGON (Adventiel) a expliqué les bases de l’IA ainsi que sa place actuelle en sélection et en agronomie en dressant un panorama des applications multiples qui existent.


•    Pour Jérôme Gouzy (INRAE), elle pourrait aider à modéliser la diversité des allèles chez le tournesol et à produire des données de diagnostic maladie pour accélérer la sélection de variétés résistantes.


•    Jean-Eudes HOLLEBECQ (Terres Inovia) a montré qu’il était possible de mobiliser l’IA pour accélérer nos pratiques expérimentales. Ainsi, par simple photographie, une application a été développée pour compter des larves d’insectes et éviter le comptage manuel très laborieux.

Les résultats de ces échanges permettront probablement d’orienter les futurs axes de l’appel à projet SELEOPRO 2026.

 

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Les incontournables de la préparation du sol avant les semis du tournesol

Assurer une bonne implantation est essentiel pour obtenir un tournesol robuste. La préparation du sol avant le semis est une étape déterminante qui doit être réalisée dans des conditions idéales d’humidité.

Deux enjeux majeurs pour la préparation au semis 

1-Préserver l’état structural du sol

Sur sols argileux, les opérations d’automne ont dû permettre l’obtention d’une structure ouverte sur les 20-30 premiers centimètres de sol, afin que les pivots du tournesol soient le moins possible coudés ou fourchus, et qu’ils atteignent au moins 20cm de profondeur. Cet état structural doit absolument être préservé durant la préparation au semis. Aussi, en fin d’hiver, le travail profond des sols argileux est à éviter, hormis en conditions exceptionnelles de parfait ressuyage sur la profondeur de travail qui peuvent ponctuellement être rencontrées et offrir des possibilités de fissuration et d’aération du sol.
Pour les sols limoneux, un travail profond de fissuration ou un labour peuvent, s’ils sont nécessaires, être envisagés même tardivement, juste avant le semis du tournesol.

2-Obtenir un lit de semence qui comporte au moins autant de terre fine que de mottes pour assurer un bon contact terre-graine.

Attention, un trop grand nombre de passages peut générer de la terre fine en excès, ce qui peut être préjudiciable dans les sols sensibles à la battance ou à l’érosion. 

Raisonner le type d’outils, nombre de passages est indispensable   

La préparation des parcelles en sortie d’hiver s’appuie sur plusieurs piliers :

  • Travailler des sols ressuyés, à consistance friable sur tout le profil travaillé. C’est le cas si les mottes, pétries dans la main, s’émiettent sans coller et donnent de la terre fine. Cette règle fondamentale invite à un suivi régulier du sol, pour déclencher les opérations de reprise dans les meilleures conditions d’humidité possibles. Si la fin d’hiver est pluvieuse, l’expérience de la campagne 2024 est encore bien présente dans les esprits, il s’agit de ne pas rater les premiers créneaux favorables et d’être prêt à semer dès le début du mois d’avril.
  • Le choix et les conditions d’utilisation des outils de travail du sol. Outre l’état du sol au moment de l’intervention, ces deux autres critères s’avèrent déterminants pour réussir la préparation au semis.
  • Privilégier les outils à dents non animés pour préparer le lit de semences. Si 2 passages sont envisagés, le 1er peut être réalisé à 10-15cm de profondeur, sans rouleau pour favoriser le réchauffement du sol. Le 2ème passage à 6-8cm aura pour objectif principal de niveler et d’affiner
  • Combiner les outils pour limiter le nombre de passages
  • Lutter contre la compaction du sol, en utilisant des équipements de type roues jumelées ou pneus basse pression. En l’absence de tels équipements, vérifier et adapter la pression des pneumatiques. 

Dans quel cas réaliser des faux semis printaniers ?

Sur des flores printanières et estivales qui lèvent tôt en saison comme l’ambroisie, la renouée liseron, le xanthium ou même un peu plus tardivement le datura, le faux-semis peut s’avérer efficace pour réduire les infestations dans le tournesol. 
Le faux-semis consiste à réaliser un travail superficiel du sol assez tôt en saison pour faire lever les adventices, bien rappuyé avec un rouleau et positionné de préférence avant une pluie.  

1 à 3 semaines après, on détruira ces levées, soit chimiquement dans les situations où le glyphosate est autorisé, soit mécaniquement, en veillant à remuer le sol le moins possible pour éviter de provoquer de nouvelles germinations. Cette stratégie s’accompagne souvent d’un décalage de la date de semis du tournesol de 15 à 20 jours, nécessaire à la réalisation de ces interventions.

Attention, des semis tardifs de tournesol, au-delà du 1er mai, peuvent pénaliser les résultats de la culture. Un compromis est donc à trouver entre bénéfices retirés du faux-semis, et risques occasionnés pour le tournesol. Ce décalage de la date de semis est à réserver aux situations où il est prioritaire d’alléger la pression exercée par les flores dites « problématiques », car difficiles à détruire et exerçant une forte concurrence sur la culture.   

Votre contact régional

  • Alexandra Denoyelle (a.denoyelle@terresinovia.fr) – Auvergne-Rhône-Alpes & Provence-Alpes-Côte-d’Azur Arnaud Micheneau (a.micheneau@terresinovia.fr) - Sud Nouvelle Aquitaine, Gers, Hautes-Pyrénées
  • Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr) - Occitanie

Fiche couverts

Préparation de campagne Implantation Est Occitanie Sud Aquitaine Normandie et Ouest Ile-de-France Auvergne Rhônes-Alpes Préparation du sol Implantation Tournesol Matthieu Abella (m.abella@terresinovia.fr) - Terres Inovia

Terres Inovia en force au Salon International de l’Agriculture

Le prochain Salon International de l’Agriculture aura lieu du 22 février au 2 mars. Pour cette saison 2025, Terres Inovia est particulièrement mobilisé et partagera son expertise sur les oléo-protéagineux et le chanvre dans différentes conférences et interventions.

 

Le traditionnel chassé-croisé d’acteurs du monde agricole, de visiteurs grand public et de personnalités politiques approche. La 61éme édition du Salon International de l’Agriculture ouvre ses portes d’ici quelques jours. Cette année, elle est marquée du signe de la « Fierté française » et du rôle crucial des agriculteurs pour assurer la souveraineté alimentaire, sous le regard d’Oupette, une jolie vache limousine qui sera l’égérie du Salon.

Un stand convivial avec de nombreuses animations pédagogiques

L’institut technique sera présent sur le stand de Terres OléoPro, la bannière collective de la filière. 

Des animations ludiques et pédagogiques seront proposées pour faire découvrir les atouts et les nombreux débouchés des huiles, des protéines végétales et du chanvre.

Le rendez-vous à ne pas manquer...

Vendredi 28 février, une présentation de la culture du chanvre et ses débouchés sur le stand de Terres OléoPro.

Avec Louis-Marie Allard, ingénieur de développement de Terres Inovia et référent sur le chanvre, aux côtés d'Interchanvre

 

Des conférences pour partager les travaux et les expertises de l’institut

Sur le stand de l’Acta, les spécialistes de l’institut seront à pied d’œuvre pour diffuser leurs solutions afin de relever les défis de compétitivité des filières agricoles autour de trois axes majeurs : évaluer la performance économique des systèmes, diversifier les revenus des exploitations et valoriser les métiers.

Une vingtaine de conférences thématiques, des ateliers interactifs, et des Afterworks avec les étudiants d’écoles d’ingénieurs seront organisés pendant toute la durée du salon.

Les rendez-vous à ne pas manquer

•    Fileg – La filière de légumineuses à graines en Occitanie, 24/02 de 15h30 à 16h30

Avec Christophe Vogrincic et Cyrielle Mazaleyrat (Terres Inovia), Vincent Labarthe (Région Occitanie), Pauline Rattez (Agence de l’eau Adour-Garonne), Benoît Fraysine (L’Isle aux grains)

 

•    PARSADA, l’implication des instituts techniques agricoles pour anticiper les impasses techniques en protection des cultures, 25/02, de 10h30 à 11h30

Avec M. Sellam (Acta), Christian Lanou (INRAE), Philippe Gallois (Iteipmai), Karima Giresse (CTIFL), Franck Duroueix (Terres inovia), Guillaume Insa (ARMEFLHOR)

 

•    Cameline : comment diversifier des productions pour la bioéconomie de demain, 25/02, de 11h30 à 12h30

Avec Domitille Jamet (Terres Inovia), Sylvain Marsac (ARVALIS) et Cédric Dufour (Saipol)

 

•    Le chanvre, une plante écologique aux débouchés économiques prometteurs, 25/02, de 13h00 à 14h00

Avec Louis-Marie Allard (Terres Inovia) et Nathalie Fichaux (Interchanvre)

 

•    Structurer la filière « légumineuses » pour l’alimentation animale en Hauts-de-France : le projet Protéi’sol fédère les acteurs de l’agriculteur au distributeur, 28/02 de 10h00 à 11h00

Avec Marie-Pierre Albouy Duclercq (Earthworm), Delphine de Fornel (Terres Inovia), Mathilde Dubocage (Noriap), Maelys Vigier (Lidl), Cécile Doinel (Purina), Matthieu Trenchand (Auchan)


•    Comment s’adapter au changement climatique en grandes cultures et rester compétitif, 28/02, de 15h30 à 16h30

Avec Philippe Gate (Académie d’agriculture) et Xavier Pinochet (Académie d’agriculture et Terres Inovia)

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Inscriptions aux conférences

Où nous trouver ?

Du 22 février au 02 mars 2025, Paris Expo, Porte de Versailles

•    Sur le stand de l’Acta (hall 4 stand 151)
•    Sur le stand de Terres OléoPro (hall 2.2 stand B025)

 

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Revoir les jeudis de TI 2025

« Les Jeudis de TI » sont des webinaires où les experts de Terres Inovia proposent d'échanger sur l'actualité des oléoprotéagineux et sur les solutions innovantes mises en place par l'institut en 30 minutes. Durant cet échange, nos experts sont disponibles pour répondre aux questions des participants.

Des formations innovantes pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain

16 janvier 2025

Face aux évolutions du monde agricole et aux changements réglementaires, les producteurs peuvent être amenées à modifier leurs pratiques. La diversification des cultures est une stratégie à réfléchir pour s’adapter au changement climatique, optimiser les ressources en eau et améliorer ses rotations. Au travers de ses formations, Terres Inovia accompagne les agriculteurs dans ce sens. Quelles formations sont proposées dans ce contexte ? Comment répondent-elles aux enjeux d’aujourd’hui et de demain ?

Intervenants : Elise ODINOT, Maria MALKOUN & Louis-Marie ALLARD

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Ravageurs du colza : un test facilité grâce à l’IA pour détecter les larves

31 janvier 2025

L’altise est un ravageur du colza, le contrôle de sa population représente un enjeu important pour la filière agricole. Le test berlèse est la méthode de référence pour mesurer la quantité de larves par plantes. Terres Inovia travaille à moderniser ce test et le rendre moins difficile à réaliser. En utilisant les nouveaux outils de reconnaissance d'image par intelligence artificielle, une photo smartphone peut se substituer au fastidieux comptage à l'œil.

Intervenant : Jean-Eudes HOLLEBECQ​​​​​​​

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Limitation de dégâts d’oiseaux : les résultats du projet LIDO

13 février 2025

Les dégâts d’oiseaux au semis et à la levée des grandes cultures sont à ce jour un problème majeur pour les producteurs. Pour le résoudre, le projet LIDO s’est attaché à comprendre le comportement des oiseaux dans les territoires pour identifier des stratégies de gestion.

Intervenant : Christophe SAUSSE

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Cap protéines+ : un programme d’action pour accroître la production et l’usage des protéines végétales

27 février 2025

Lancé officiellement en mai 2024, Cap Protéines + s’inscrit dans la Stratégie Nationale en faveur du développement des Protéines Végétales (SNPV). Ce projet d’envergure, qui va durer trois ans (2024-2027), s’inscrit dans la continuité de Cap Protéines pour capitaliser sur cette dynamique partenariale entre les filières animales et végétales et amplifier la production et l’usage des protéines végétales. L’enjeu est ainsi de renforcer la souveraineté protéique française au sein des territoires via une appropriation massive des innovations et connaissances par les acteurs (des agriculteurs aux transformateurs) et une structuration de filières.

Intervenante : Laurine BRILLAULT

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Biostimulants en colza : bilan de quatre ans d’essais et perspectives d’évolution méthodologiques

06 mars 2025

La dernière enquête de Terres Inovia sur les pratiques culturales en colza montre que l’utilisation des biostimulants est en augmentation et atteint 10 % des surfaces. Quels bénéfices attendre de ces produits ? Terres Inovia présente le bilan de quatre années d’essais sur les biostimulants utilisés sur colza. Dans le cadre du projet Biostim Colza, Terres Inovia et ses partenaires ont mis au point un nouvel outil moléculaire. Un premier bilan du projet sera présenté à l’occasion de ce webinaire.

Intervenante : Cécile LE GALL

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Biostimulants sur cultures de printemps : bilan des essais menés sur soja, pois chiche et tournesol

27 mars 2025

Outre le colza, l’utilisation des biostimulants est de plus en plus pratiquée de manière générale sur les grandes cultures. En foliaire ou en enrobage de semences, Terres Inovia a testé en essais une sélection de biostimulants, avec différents objectifs, sur trois des cultures de printemps portées par l’institut : le soja, le pois chiche et le tournesol. Quels sont les principaux résultats de l’utilisation des biostimulants sur ces espèces ?

Intervenante : Cécile LE GALL

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Insérer les cultures de diversification dans les successions culturales

10 avril 2025

Dans un contexte de changement climatique et de réduction des intrants, la diversification des cultures, et notamment l’introduction de légumineuses à graines, peut apporter des solutions pour améliorer les services rendus au sein des systèmes cultivés. Le projet Ecodiv s’est attaché à fournir aux agriculteurs des connaissances sur l’écophysiologie comparée de différentes espèces de diversification (soja, pois, féverole, lupin, pois chiche, lentille), en vue d’élaborer un outil d’aide au choix de ces cultures afin de faciliter leur insertion dans les systèmes de culture et d’étendre ainsi leur aire de culture dans les différentes régions françaises. Coordonné par Terres Inovia, il dévoile les résultats de ses travaux.

Intervenante : Véronique Biarnès

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Colza associé : une pratique aux nombreux avantages

15 mai 2025

L’association de légumineuses gélives au colza est une technique conçue et mise au point avec des agriculteurs. Elle apporte de nombreux bénéfices pour le colza et pour le sol et les conditions de sa mise en œuvre sont désormais bien établies. Après un développement important entre 2010 et 2020, les surfaces semblent stagner. Ce webinaire rappellera les bénéfices de la technique, notamment en termes de contrôle des dégâts d’insectes d’automne et de nutrition azotée, et les conditions de réussite permettant de les valoriser au maximum, ainsi que les derniers résultats d’essais qui confirment l’intérêt de la technique.

Intervenant : Stéphane Cadoux

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Faire face aux résistances aux insecticides des ravageurs du colza

05 juin 2025

L’altise d’hiver, le charançon du bourgeon terminal et les méligèthes sont des ravageurs majeurs du colza. Ces espèces ont développé des niveaux de résistances importants à la principale famille insecticide utilisée sur colza, les pyréthrinoïdes, à tel point que cette famille est devenue complètement inefficace dans certains contextes, pour certains ravageurs. Le projet RESIST a travaillé pendant 3 ans à fournir un conseil de traitement adapté à chaque contexte de résistance afin d’éviter les traitements inutiles et inefficaces. Terres Inovia dresse le bilan des principaux résultats.

Intervenants : Céline Robert et Laurent Ruck

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FILEG : où en est le projet de structuration de filière des légumineuses en Occitanie ?

12 juin 2025

Comment valoriser les légumineuses à graines, dont la consommation ne cesse d'augmenter ces dernières années ? Sources de protéines végétales, les cultures de soja, lentilles, pois protéagineux, féverole et pois chiche permettent de diversifier les cultures tout en réduisant les intrants et l'apport d'azote. Pour les développer, l’association FILEG, créée en 2022 et animée par Terres Inovia, porte le projet de créer une véritable filière dédiée à ces cultures en Occitanie pour l'alimentation humaine et animale. Comment évolue ce projet et avec quels acteurs ?

Intervenants : Cyrielle Mazaleyrat et Christophe Vogrincic

Production de féverole : quelles évolutions des pratiques culturales ?

02 octobre 2025

Tous les 3 ans depuis 2018, Terres Inovia organise une enquête auprès de producteurs de féverole. Quelles ont été les évolutions ? Les principaux points abordés concernent le travail du sol, les semences, les variétés, les dates et densités de semis, les stratégies de désherbage, les apports d’oligo-éléments et les rendements. Ces derniers ont pu être mis en relation avec certains facteurs de l’itinéraire technique. Cette enquête permet d’identifier des points techniques à améliorer qui seront présentés. 

Intervenante : Véronique Biarnès 

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Cap Agronomie® : premiers retours du terrain

09 octobre 2025

Développé par Terres Inovia, Cap Agronomie® est une formation-action innovante dédiée aux conseillers techniques. Elle leur apporte méthode et outils pour construire, aux côtés des agriculteurs, des projets agronomiques personnalisés, durables et adaptés à leur contexte et à leur système de culture.

Du diagnostic au déploiement de solutions agroécologiques concrètes, en passant par l’amélioration de la fertilité des sols et la réussite des implantations, ce webinaire propose un partage d’expériences de coopératives et des premiers conseillers formés par ce programme.

Intervenante : Delphine DE FORNEL

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Féverole : un semis à l’automne pour une culture plus compétitive en agriculture biologique

20 novembre 2025

La féverole est très présente dans les assolements biologiques, particulier des bassins Centre et Grand Ouest. Mais les variétés disponibles aujourd'hui présentent toutes le désavantage d'avoir des fortes teneurs pour certains facteurs antinutritionnels et notamment la vicine convicine. Une solution afin de mieux s'adapter à la demande du marché serait de tester la faisabilité de cultiver ces variétés en les semant à l'automne et non au printemps. Dans le cadre du projet Cap Protéines +, Terres Inovia et ses partenaires ont engagé des premiers essais sur la campagne 2024-25 dont les résultats vous seront révélés à l'occasion de ce jeudi de TI. 

Intervenante : Cécile Le Gall

 

Fertilité du sol : des tableaux de bord pour accompagner les agriculteurs

04 décembre 2025

Les systèmes de production basés sur l’agroécologie impliquent que les agriculteurs testent de nouvelles stratégies, les évaluent et les adaptent en continu pour qu’elles répondent à leurs attentes et à leur contexte. Le projet Transi’Sols, piloté par Terres Inovia, visait à co-construire avec 6 réseaux d’agriculteurs et leur animateurs une démarche d’accompagnement opérationnelle centrée sur les bénéfices attendus, et non pas sur des pratiques. Présentation de quelques résultats opérationnels.

Intervenante : Anne-Sophie Perrin

 

​​​​​​​Des cartes pour évaluer la faisabilité de l’insertion des légumineuses dans les Hauts-de-France

11 décembre 2025

FiloLéG (Filière Locale de Légumineuses à Graines pour l’alimentation humaine) est un projet multi-partenarial visant à ce que la région Hauts-de-France soit une région productrice et consommatrice de Légumineuses à Graines (LAG) en 2030. Elle a réalisé une cartographie détaillée de la faisabilité de production de plusieurs espèces de légumineuses dans cette région.  

Intervenant : Nicolas Latraye

 

myvar : améliorer le choix variétal par de nouvelles données de rendement

Date à venir

Une carte de France des essais variétés de Terres Inovia et ses partenaires vient d'être ajoutée à la plateforme d'aide au choix variétal de Terres Inovia : myVar. Ce nouvel outil permet désormais d'accéder aux résultats détaillés des rendements et aux conditions de chaque essai dans les différents réseaux d'évaluation présents sur la plateforme. L'objectif est de répondre aux besoins des utilisateurs de pouvoir consulter les données des essais les plus proches de leur situation.

Intervenant : Arnaud Van Boxsom

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