Les pièges à insectes du colza

Céline Robert, chargée d'études ravageurs des cultures et faune auxiliaire chez Terres Inovia présente les différents pièges à insectes disponibles pour estimer les risques liés aux principaux ravageurs du colza durant toute la campagne.

Voici les méthodes présentées dans cette vidéo :

- la cuvette jaune

- la méthode berlèse

- la tente malaise

- la tente à émergence

- le filet fauchoir

- le pot barber

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Les maladies et ravageurs du lupin

Agathe Penant, référente de la culture du lupin chez Terres Inovia, présente les maladies et ravageurs qui peuvent être présents sur cette légumineuse tout au long de son cycle.

Dans ses essais, l'institut travaille sur l'identification d'un potentiel nouveau traitement de semences afin de limiter les attaques de la mouche des semis. Delia platura est une petite mouche qui est attirée par les pailles en décomposition dont la larve va grignoter les racines des très jeunes lupins et peut donc potentiellement créer de gros dégâts sur la parcelle (des pertes de pieds importantes). Aujourd'hui, le seul moyen de lutte à disposition résulte des leviers agronomiques :

  • un travail du sol au moins 3 semaines voire un mois avant les semis afin que la mouche vienne pondre avec un mois d'avance (le cycle de la larve étant de 3 semaines, cela permet d'éviter que la larve ne se mette sous forme de pupe et donc d'éviter les dégâts avant les semis).
  • la qualité d'implantation : semer le lupin dans des conditions poussantes, durant la deuxième quinzaine de septembre, à 3cm maximum. Cela permet à la culture de partir vite et d'atteindre rapidement le stade 3-4 feuilles où les attaques des mouches de semis sont moins impactantes.

Les autres ravageurs que l'on peut croiser en début de cycle sont les limaces et les taupins. Ces derniers vont également attaquer les racines et causer des pertes de pieds.

Le thrips (Thrips Angusticeps) attaque davantage au moment de la levée ou sur un jeune lupin en piquant les jeunes pousses et provoque le nanisme des plantes et pertes de pieds.

Sur lupin de printemps, le sitone (Sitona Lineatus) dont les larves grignotent les nodosités d'un lupin plus avancé et limitent la nutrition azotée de la plante. En résulte un lupin moins croissant qui peut entrainer des rendements et rendements en protéines moindres également.

Côté maladie, Terres Inovia travaille sur l'anthracnose (Collelotrichum Lupini), qui est une maladie transmissible par les semences provoquant un chancre orangé sur les cotylédons
en attaque primaire ou sur les tiges qui se contorsionnent. Les gousses peuvent aussi avoir ce chancre orangé. L'institut travaille sur l'identification de semences physiques permettant de s'absoudre de la chimie et obtenir un traitement physique (thermique, UV...).

Le Botrytis (Botrytis Cinerea), présente en fin de cycle principalement provoque la pourriture des gousses.

La rouille (Uromyces Lupinicolus) présente des petites pustules orangées sur les feuilles que l'on voit apparaitre au printemps quand les conditions sont plus chaudes mais qu'il reste un peu d'humidité.

Le sclérotinia, plus rare, (Sclerotinia Sclerotiorum) provoque des déssèchements de tiges avec des sclérotes à l'intérieur.

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Identifier et lutter contre les maladies du lin de printemps

Septoriose

La septoriose (causée par Septoria linicola) se manifeste le plus souvent à partir de la floraison. 

septoriose sur lin de printemps

 Ceux-ci résultent d’une contamination par les spores de la forme sexuée du champignon Mycosphaeralla linicola libérées à partir des résidus de récolte infectés. Des taches brunes plutôt allongées et aux contours diffus apparaissent sur les feuilles de la base puis progressent sur les étages foliaires supérieurs en s’accompagnant d’une défoliation marquée en bas de tige. Les symptômes gagnent aussi les tiges sur lesquelles des bandes alternées vertes et brunes leur donnent un aspect zébré. 

Kabatiellose

Longtemps confondue avec la septoriose, la kabatiellose (causée par Kabatiella lini) est depuis des années peu observée. La maladie se manifeste sous forme d’un étranglement du collet qui finit par une cassure du pied. A partir de la floraison, les symptômes se manifestent sur feuilles par l’apparition de taches brunes à rougeâtres et sur tiges par des traînées longitudinales brunes à rougeâtres qui entrainent un brunissement généralisé de tous les organes, d’où le nom de brunissure donné à la maladie à ce stade.

Kabatelliose sur lin de printemps

Fusariose

La fusariose (causée par Fusarium oxysporum f.sp. lini) est une maladie vasculaire qui se manifeste par un jaunissement d’abord unilatéral et un flétrissement des feuilles, suivis par un brunissement et la mort de la plante. Les sommités des plantes flétries prennent souvent un aspect en crosse et les racines des plantes mortes sont de couleur gris cendré.

fusariose sur lin de printemps

Choisir une variété à bon comportement car aucune lutte fongicide n’est possible. Allonger la rotation du lin pour réduire l’inoculum.

Oïdium

L’oïdium se manifeste sous forme de taches étoilées blanches qui peuvent rapidement évoluer en un feutrage blanc poudreux recouvrant tous les organes (feuilles, tiges et capsules), affectant la fécondation et l’assimilation chlorophyllienne du lin. La protection fongicide n’est recommandée qu’en cas d’apparition des symptômes avant la floraison, en conditions sèches et chaudes survenant après un épisode pluvieux. 

oidium sur lin de printemps

Traiter contre l’oïdium et la septoriose 

Analyse du risque : il n'y a pas à ce jour de seuil de risque pour la septoriose. Etant donné la nuisibilité potentielle de cette maladie, il est considéré que l'apparition des premiers symptômes constitue un risque. Le risque est d'autant plus important que les conditions climatiques sont humides et douces au moment de la floraison.

stratégie lin oléagineux de printemps oïdium et septoriose

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Ravageurs du lin : vigilance vis-à-vis du thrips

Thrips sur lin de printemps

En lin de printemps, la présence de thrips doit être surveillée de la levée à la fin de la floraison. Le risque principal se situe entre le stade 10 cm au début de la floraison.  

Pour estimer le risque pendant la période de risque principal :  

A un stade précoce du lin (avant 20 cm), les insectes sont difficiles à observer car bien cachés entre les feuilles. Afin de vérifier leur présence, mettre quelques têtes dans un sac et secouer. A ce stade, il n’existe pas de seuil d’intervention.  

Après le stade 20 cm, réaliser dix balayages, à différents points de la parcelle, sur le sommet des plantes avec la main ouverte et humide. Si en moyenne au moins 5 thrips sont récupérés par balayage, une intervention est à prévoir.

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La contribution des insectes pollinisateurs au rendement du colza varie entre 0 et 30 %

Le colza est une culture à floraison massive qui fournit du nectar et du pollen en abondance au printemps. De ce fait, il attire de nombreux insectes floricoles, principalement l’abeille domestique mais aussi des bourdons, diptères, abeilles solitaires et papillons. Parmi ces insectes, les principaux pollinisateurs sont les abeilles domestiques et sauvages.

La contribution des insectes pollinisateurs au rendement est très variable en fonction des espèces végétales et aussi en fonction des variétés.

Plus de 70% des espèces de plantes cultivées sont dépendantes des insectes pollinisateurs pour la production de graines. Le niveau de dépendance, qui reflète l’aptitude des plantes à produire des graines en l’absence d’insectes pollinisateurs est cependant très variable d’une espèce à une autre et également entre variétés d’une même espèce. Le blé et l’avoine par exemple atteignent leur potentiel maximal de production sans le concours des insectes tandis que le kiwi ou le melon en dépendent à hauteur de 95%. Les cultures porte-graines se retrouvent dans le second cas.

Chez le colza, cette contribution varie entre 0 et 30 %

La production de colza destinée à la consommation se situe entre ces deux extrêmes. En effet, les études scientifiques évaluent la contribution des insectes à la production de graines de colza entre 0 et 30%. Chez cette espèce, l’autopollinisation passive est le phénomène qui intervient de manière prépondérante (70%) alors que le vent contribue à la production de graines pour 3 à 12 % du rendement.

différents vecteurs de pollen pour le colza

Pourquoi observe-t-on de tels écarts concernant l’influence des insectes ?

Les résultats issus de la littérature mettent en évidence une variabilité importante de contribution des insectes au rendement du colza et ce en raison de plusieurs éléments : la méthodologie utilisée, les échelles de travail, les variétés de colza impliquées et enfin le contexte paysager et climatique.

Abeilles domestiques sur colza

Abeilles domestiques sur colza

Les résultats contrastés d’études récentes illustrent cette variabilité.

Des travaux récents publiés par l’INRAE et le CNRS mettent en évidence une contribution majeure des insectes pollinisateurs à la production grainière du colza. Ils indiquent des écarts de rendement d’environ 30% entre les parcelles associées à une forte abondance d’insectes pollinisateurs et celles avec une abondance faible dans le contexte de la zone Atelier Plaine et Val de Sèvre (72).

Ce chiffre, étayé par d’autres résultats scientifiques, fait état d’une situation extrême, qui ne reflète pas les gains réels que pourraient attendre un agriculteur souhaitant positionner des colonies d’abeilles en bordure de ses parcelles. C’est ce que montre une étude réalisée en Picardie par Terres Inovia, l’unité Abeilles et Environnement de l’INRAE d’Avignon et le collectif d’agriculteurs Poll’Aisne Attitude. Cette étude a consisté à créer artificiellement un gradient de visites d’insectes dans 6 parcelles de colza par apport de 4 ruches par hectare. Les mesures du rendement à différentes distances du front d’insectes pollinisateurs n’ont pas mis en évidence de gains de productivité du colza en lien avec les visites d’abeilles.

En colza comme en tournesol, un faible nombre de visites d’insectes est souvent suffisant pour maximiser le potentiel de rendement ce qui explique pourquoi, dans certains contextes, l’apport de colonies d’abeilles n’a aucune incidence sur la productivité.

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Diagnostiquer les maladies aériennes du pois de printemps

Ascochytose (anthracnose)

L’ascochytose, maladie aérienne la plus fréquente, est due à un complexe de 3 champignons nécrotrophes présents individuellement ou simultanément sur la culture (Didymella pinodes, Phoma medicagnis var pinodella et Ascochyta pisi)

Asochytos sur feuille de pois
Ascochytose sur gousses de pois

Ascochytose sur feuille et sur gousse

Les symptômes progressent du bas vers le haut de la plante et affectent tous les organes. Des ponctuations de couleur brun foncé apparaissent sur les feuilles puis évoluent en nécroses irrégulières. Des nécroses violacées à brunes s’installent à la base des tiges. Si celles-ci sont ceinturées par la maladie, les plantes deviennent alors plus sensibles à la verse.

La maladie peut entraîner jusqu’à 25 q/ha de perte de rendement en cas de forte attaque. La première protection fongicide a lieu à début floraison Une deuxième application est souvent nécessaire (sauf printemps secs), 10 à 20 jours plus tard selon l’évolution de la maladie (dépendante de la pluviométrie).

En années particulièrement humides (1 année sur 10), une dernière protection peut être nécessaire 30 jours après le début floraison. Toutefois, si les conditions sont sèches au début de la floraison, pendant et après la floraison (absence visuelle d’ascochytose), le traitement n'est pas forcément nécessaire.

Botrytis

Le botrytis occasionne une pourriture grise sur les fleurs, et parfois à l’aisselle des feuilles suite à la chute des pétales contaminés. Le symptôme le plus caractéristique est une pourriture marron sur les gousses, suivie d’un dessèchement.

botrutis sur gousse de pois

Botrytis sur gousse

Les pertes de rendement avoisinent les 10-15 q/ha en cas de forte attaque. Elles sont essentiellement dues à la destruction des gousses et des graines en formation. Les produits n'ont pas d'action curative et leur persistance d’action est courte.

La lutte chimique vise à protéger les gousses avant que les pétales des fleurs ne se collent dessus. Les fongicides utilisés contre l’ascochytose présentent une efficacité suffisante pour assurer cette protection en cas de printemps humide.

Mildiou

A l’approche de la floraison ou courant floraison, des contaminations secondaires de mildiou (Peronospora pisi) peuvent apparaître.

mildiou sur feuille de pois
mildiou sur tige de pois

Présence de midiou sur feuille et sur tige

Sur la face supérieure des feuilles on observe des nécroses claires à bords nets. Sur la face inférieure, un feutrage blanc puis gris violet. La nuisibilité est alors très souvent faible à nulle, excepté si une surface importante est touchée.

Des températures inférieures à 18 °C, une humidité élevée et un temps peu ensoleillé favorisent le développement du mildiou. En revanche, un temps chaud (> 25 °C) et sec stoppe le développement de cette maladie. Il n’existe pas de produits homologués en végétation.

Rouille

La rouille du pois (Uromyces pisi) est essentiellement présente en Champagne crayeuse. Elle est favorisée par un climat chaud et sec.

rouille sur feuille de pois

Présence de rouille sur feuilles (crédit : Unilet)

La perte de rendement peut atteindre 25 q/ha lorsque l'attaque est précoce (début floraison). On observe sur feuilles des pustules brunes à rousses, devenant presque noires et particulièrement importantes sur la face inférieure. Le premier traitement doit être déclenché dès l’apparition de pustules, en tenant compte du délai avant récolte des produits (DAR).

Oïdium

L’oïdium (Erysiphe pisi) est surtout fréquent dans le Sud et l’Ouest de la France.

oïdium du pois

Présence d'oïdium

On observe un feutrage ras et blanc caractéristique sur la végétation. La maladie est favorisée par des températures supérieures à 20°C et une forte hygrométrie à la base de la végétation (risque élevé en pois irrigué). Intervenir uniquement si l’oïdium apparaît précocement (à début floraison).

Sclérotinia

Cette maladie est provoquée par un champignon, Sclerotinia sclerotiorum, qui attaque également de nombreuses autres cultures dont le colza et le tournesol.

sclérotinia sur pois au stade de remplissage des gousses

Présence de sclérotinia sur pois

Une pourriture vert foncé-marron se développe sur la tige, à l’intérieur de laquelle un mycélium blanc duveteux et des sclérotes noirs peuvent être observés. Les plantes flétrissent puis se dessèchent. La maladie est rare et peu nuisible sur pois. Elle s’observe le plus souvent sur quelques plantes isolées ou quelques petits foyers au sein de la parcelle.

Virose

Plusieurs espèces de virus peuvent infecter le pois. Un observatoire mené en 2020 et en 2021 a mis en évidence la présence d’au moins 6 virus sur pois en France :

  • le Pea Enation Mosaic Virus (PEMV)
  • le Beet Western Yellow Virus (BWYV)
  • le Bean Leaf Roll Virus (BLRV)
  • le Pea Seed-borne Mosaic Virus (PSbMV)
  • le Bean Yellow Mosaic Virus (BYMV)
  • le Clover Yellow Vein Virus (CIYVV)

Ces virus peuvent pour la plupart infecter plusieurs espèces de légumineuses et sont tous transmis par les pucerons. Le PSbMV peut également être transmis par la semence.

Les symptômes occasionnés par ces virus apparaissent en foyers ou sur plantes isolées et peuvent être très variés :

  • nanisme 
  • colorations (jaunissements, rougissement)
  • mosaïques (alternance de zones de colorations différentes)
  • énations (excroissances), crispations, enroulement
  • nécroses
  • pourritures

 

1 - Mosaïque ; 2 - Nécroses ; 3 - Rougissements, pourriture

Le diagnostic visuel ne permet pas d’identifier avec certitude un virus, d’autant plus que plusieurs virus peuvent être présents dans une même plante. Il est donc nécessaire d’avoir recours à une méthode de diagnostic plus précise comme la sérologie. 

La lutte contre les viroses passe par la lutte contre les pucerons (https://www.terresinovia.fr/-/ravageurs-du-pois-le-puceron-vert)

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Reconnaître le bon stade pour anticiper la protection sclérotinia

Repérer le stade F1 (50 % des plantes avec une fleur ouverte) est la meilleure méthode pour ne pas passer à côté du positionnement optimal de la protection fongicide sclérotinia situé au stade G1 (10 premiers siliques formées de moins de 2 cm) si celle-ci est nécessaire.

6 à 12 jours selon les conditions météo séparent ces deux stades, soit environ 100°C en base 0.

Points de vigilance

Différence variétale de stade de floraison en colza

Prendre en compte la variabilité de stade

Il est recommandé de déterminer le stade de chacune de vos parcelles. Cette variabilité inter-parcellaire est non seulement liée à des différences variétales mais également à des problématiques ravageurs (altises, charançons) et/ou au contexte pédoclimatique (exposition, asphyxie racinaire, type de sol).
Cette variabilité de stades peut également exister au sein d'une même parcelle. Dans ce cas, c'est le stade majoritairement représenté au sein de la parcelle qui doit être retenu.

Observer le stade de la variété d'intérêt uniquement

Pour lutter contre les méligèthes, le mélange avec une variété haute et précoce à floraison peut être utilisé. Pour déterminer précisement le stade de la variété que l'on souhaite protéger contre le sclérotinia, il faut éviter de comptabiliser ces plantes pièges, de fait plus précoces.

 

Identifier les stades F1 et G1 : conseil pratique

stade F1 et G1 colza

 

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Prestation
Sclerotinia : caractérisation de la sensibilité aux fongicides de type SDHI

Recherche par analyse moléculaire (HRM) de mutations sur le gène de la succinate déshydrogénase conférant la résistance aux fongicides SDHI chez Sclerotinia sclerotiorum.

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Adapter l'itinéraire technique du colza pour optimiser l'usage des fongicides

Cette formation s’adresse aux techniciens et agriculteurs qui souhaitent diminuer l'usage des fongicides colza, sans pour autant pénaliser les performances de la culture.

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Prestation
Sclerotinia : caractérisation d'une résistance

Recherche d’une résistance de Sclerotinia par la mise en croissance du champignon sur un milieu de culture contenant un fongicide.

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Pois chiche : consultez les BSV de votre région

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Chaque semaine pendant la période culturale, Terres Inovia participe à l'analyse des risques phytosanitaires (insectes et maladies) dans la plupart des régions de productions de pois chiche.

Les observations sont menées dans le cadre de la Surveillance Biologique du Territoire (SBT) par de nombreux partenaires : organismes stockeurs, organismes de développement, lycées, FREDON, agriculteurs...
Les données sont saisies dans l'outil Vigicultures® puis validées par les animateurs régionaux. Les synthèses et analyses de risques sont régionalisées et publiées gratuitement dans les Bulletins de Santé du Végétal (BSV).

 

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Protéagineux : consultez les BSV de votre région

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Chaque semaine pendant la période culturale, Terres Inovia participe à l'analyse des risques phytosanitaires (insectes et maladies) dans la plupart des régions de productions de pois et féverole.

Les observations sont menées dans le cadre de la Surveillance Biologique du Territoire (SBT) par de nombreux partenaires : organismes stockeurs, organismes de développement, lycées, FREDON, agriculteurs...
Les données sont saisies dans l'outil Vigicultures® puis validées par les animateurs régionaux. Les synthèses et analyses de risques sont régionalisées et publiées gratuitement dans les Bulletins de Santé du Végétal (BSV).

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* saisi sous VégéObs au lieu de Vigicultures®

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Soja : consultez les BSV de votre région

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Chaque semaine pendant la période culturale, Terres Inovia participe à l'analyse des risques phytosanitaires (insectes et maladies) dans la plupart des régions de productions de soja.

Les observations sont menées dans le cadre de la Surveillance Biologique du Territoire (SBT) par de nombreux partenaires : organismes stockeurs, organismes de développement, lycées, FREDON, agriculteurs...
Les données sont saisies dans l'outil Vigicultures® puis validées par les animateurs régionaux. Les synthèses et analyses de risques sont régionalisées et publiées gratuitement dans les Bulletins de Santé du Végétal (BSV).

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