Gilles Robillard réélu président de Terres Inovia et renouvellement du Conseil scientifique de l’institut
Terres Inovia, l’institut technique de la filière des huiles et protéines végétales et de la filière chanvre, annonce la réélection de Gilles Robillard en tant que président lors du Conseil d’administration du 16 octobre 2025. A cette occasion, les membres du Conseil d’administration, représentatifs de tous les maillons des filières oléo-protéagineuse et chanvre -producteurs, interprofessions, organismes stockeurs, semenciers, acteurs de la recherche et transformateurs - ont aussi élu le nouveau bureau de Terres Inovia et validé le renouvellement pour moitié de la composition de son Conseil scientifique.
Gilles Robillard, président de Terres Inovia
Gilles Robillard reconduit en tant que président de Terres Inovia
Président de l’institut depuis 2020, Gilles Robillard est reconduit dans ses fonctions pour un nouveau mandat de trois ans. Agriculteur dans l’Yonne sur une ferme de 500 hectares, il cultive avec son associé des grandes cutures et des vignes. Engagé de longue date dans l’action collective agricole, il est aussi administrateur de la Fédération des Oléagineux et des Protéagineux (FOP) et membre du bureau de Terres Univia, l’interprofession des huiles et protéines végétales.
« Terres Inovia est un institut stratégiquement clé pour l’avenir des cultures oléagineuses, des légumineuses à graines et du chanvre. Il répond à un enjeu central dans un contexte de changement climatique et d’augmentation des attentes sociétales : apporter des solutions concrètes aux problèmes techniques rencontrés par les professionnels avec un objectif, les accompagner durablement dans les défis des années à venir », déclare Gilles Robillard, président de Terres Inovia.
Le nouveau bureau de l’institut
Le Conseil d’administration a élu un nouveau bureau pour veiller à l’exécution des décisions prises par le Conseil d’administration au bénéfice des agriculteurs, des collecteurs et des transformateurs. Ce bureau est constitué de :
· Trois vice-présidents : Bertrand Mitard, agriculteur en Vendée et représentant de la FOP, David
Gonin, producteur dans le Loiret pour La Coopération Agricole, et Benjamin Lammert, agriculteur
en Alsace et président de Terres Univia et de la FOP.
· Un rapporteur de la commission financière : Gérard Léonard, agriculteur en Moselle.
Un Conseil scientifique renouvelé pour accompagner les attentes des professionnels
Composé de 30 membres, le Conseil scientifique de Terres Inovia a été renouvelé de moitié.
Présidé par Christophe David, Directeur général délégué en charge de l’académique de l’ISARA Lyon, qui a été renouvelé dans ses fonctions, cet organe consultatif inhérent à tout institut technique agricole accompagne Terres Inovia dans le développement de sa stratégie : il veille aux orientations des projets, à l’évaluation d’actions de R&D et plus largement, à la qualité scientifique et technique des projets de recherche appliquée mis en place.
Le nouveau Conseil scientifique se positionne dans la continuité des travaux précédemment entrepris, dans une optique qui prend en compte la diversité d’acteurs, avec une approche pragmatique et une vision prospective. Ses membres représentent une grande diversité de compétences complémentaires, de la recherche académique à fondamentale, au lien avec le terrain avec la présence d'agriculteurs et d’industriels.
Un trophée pour accueillir le congrès mondial du colza en 2027
Le 16 décembre 2024 Terres Inovia s’est vu remettre un trophée pour l’organisation du congrès international sur le colza, qui se tiendra à Paris en 2027, au Palais des congrès. Cet événement mondial réunira l’ensemble de la communauté scientifique qui œuvre pour rendre cette culture plus compétitive.
Laurent Rosso et Vincent Jauvion, lors de la remise du trophée
C’est dans les salons lambrissés de l’hôtel de ville de Paris qu’a eu lieu la remise des trophées 2024 du Paris leaders Club. Cette structure, créé en 2016 par VIPARIS et Paris je t'aime – Office de Tourisme, rassemble les grands scientifiques et chercheurs français, véritables ambassadeurs de Paris sur la scène internationale.
La remise du trophée à l'Hôtel de ville de Paris
Un symbole de l’excellence scientifique française
En choisissant d’organiser le congrès international de colza à Paris, Terres Inovia et le GCIRC ont reçu un trophée, représenté par une tour Eiffel au design fin. Il symbolise l’excellence scientifique et la contribution de l’institut technique à l’attractivité internationale de Paris.
Un trophée qui représente l'attractivité de la France et l'excellence scientifique
Le trophée a été reçu par Laurent Rosso, directeur général de Terres Inovia. « Le choix d’organiser le congrès international de colza à Paris est historique car il n’a pas eu lieu en France depuis 44 ans, alors que l’hexagone est le premier producteur européen de colza », a déclaré Laurent Rosso, accompagné par Vincent Jauvion, responsable du département de transformation et de valorisation des graines (DTVG) et organisateur de l’événement pour Terres Inovia.
Ce congrès marque aussi l’importance de la culture de colza pour « renforcer la souveraineté française avec les huiles et les protéines dans le but de réduire les importations », selon Laurent Rosso.
Le 17éme congrès du GCIRC à Paris en 2027
Le congrès international sur le colza est organisé par le GCIRC, l’association animée par Terres Inovia.
Elle confie, tous les quatre ans, l’organisation du congrès à un pays différent. Après Sydney en 2023 qui a accueilli la 16ème édition, c’est donc au tour de la France d’accueillir cet événement planétaire pour partager les avancées de la recherche sur cette culture afin de la rendre plus compétitive.
C’est au Palais des congrès, en plein cœur de Paris, qu’aura lieu le 17éme congrès du GCIRC, du 18 au 21 avril 2027, où plus de 800 personnes sont attendues. Objectif ? « Valoriser tous les travaux R&D et rassembler la communauté scientifique autour du colza », répond Etienne Pilorgé, secrétaire général du GCIRC .
L’événement est historique : c’est le premier congrès du GCIRC à avoir lieu dans l’hexagone depuis 1983. Il est organisé par Terres Inovia, Terres Univia et la Fop.
Les thématiques du 17éme congrès du GCIRC
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Pour cette édition 2027, Terres Inovia souhaite « développer davantage l’axe des marchés et des filières du colza en sollicitant l’intervention d’experts économiques », précise Etienne Pilorgé. La communauté française de colza, à commencer par les semenciers et les industriels, pourront également participer à cette 17éme édition. « L’objectif est de montrer que la recherche française sur le colza est centrale à l’échelle européenne ».
Le GCIRC, qu’est-ce que c’est ?Le Global Council for Innovation in Rapeseed and Canola (GCIRC) est une association internationale qui regroupe des chercheurs pour développer la recherche scientifique et technique ainsi que les études et expérimentations concernant l'amélioration du colza et de ses produits transformés du point de vue agronomique, technologique et alimentaire. L’association assure un lien étroit avec les chercheurs, avec en particulier trois missions : Actuellement, le GCIRC compte environ 120 membres provenant de 20 pays différents. C’est Terres Inovia qui assure l’animation du groupement. |
Terres Inovia aux premiers championnats du monde de cyclisme sur route en agriculture
L’institut technique a formé une équipe de huit collaborateurs pour concourir aux premiers championnats du monde de cyclisme sur route, du 7 au 9 juin 2024 en Bourgogne.
Zoé Le bihan, collaboratrice de Terres Inovia, sur le podium
Terres Inovia a participé à la première édition du World agricultural cycling competition (WACC), qui a eu lieu du 7 au 9 juin, en Bourgogne Franche-Comté. Cet événement était organisé par la coopérative Alliance BFC et un club de cyclisme dijonnais, SCO, aidé de nombreux sponsors. Au total, 500 participants ont concouru autour d’une boucle de presque 9 kilomètres. Les parcours allaient de 18 à 72 kilomètres selon les catégories.
Gilles Robillard, président de Terres Inovia, arrivé à la deuxième place du championnat dans sa catégorie
L’équipe de Terres Inovia était constituée de huit collaborateurs, parmi lesquels Gilles Robillard, le président de l’institut. Deux d’entre eux sont parvenus à se hisser sur le podium, à la seconde place : Zoé Le Bihan, ingénieure de développement, et Gilles Robillard.
Informations sur le WACC sur https://wacc.coop/
Bioéconomie : cameline et Brassica carinata
Le volet technique du développement des intercultures oléagineuses pour les carburants d’aviation durables se structure avec les acteurs des projets Carina et 4CE-Med.
Paris, le 25 avril 2024 - Arvalis, Terres Inovia et Saipol ont réuni les agriculteurs, institutionnels et acteurs du monde agricole le 12 mars dernier pour une journée technique appelée « journée cameline : relever les défis techniques de l’amont à l’aval », organisée dans le cadre des projets européens Carina et 4CE-Med. Cet événement, qui s’est tenu sur la ferme expérimentale d’Arvalis à Boigneville, a permis aux partenaires de partager les dernières recommandations techniques pour accompagner le développement de cameline et Brassica carinata en intercultures, qui seront utilisées notamment pour le développement des carburants d‘aviation durables.
Un programme d’expérimentation soutenu par Carina et 4CE-Med
Les deux projets européens Carina et 4CE-Med étudient des systèmes de culture mobilisateurs de nouvelles ressources durables pour l’énergie en limitant les concurrences d‘usage des sols.
Le projet Carina soutenu par l’Union européenne vise à diversifier les systèmes de culture grâce à la culture de deux plantes oléagineuses, la Brassica carinata et la cameline. Les différentes stratégies de diversification étudiées pour ces deux cultures aux cycles courts visent à réduire la concurrence d’usage des sols. Les conduites en interculture de la cameline ou
de Brassica carinata, en association ou sur terres marginales sont travaillées avec les acteurs des filières afin de développer des systèmes de culture durables en tenant compte de différents modes d’insertion et d’itinéraires techniques associés. La valorisation de ces productions est travaillée dans une optique d’économie circulaire pour valoriser les coproduits en substances de biocontrôle. En combinant stratégiquement ces cultures, le projet Carina vise à renforcer la stabilité des rendements, à améliorer les revenus des agriculteurs et à promouvoir la durabilité globale des systèmes agricoles. En outre, cette initiative vise à contribuer à la croissance et au développement du secteur de la bioéconomie. Afin de faciliter le déploiement de systèmes innovants, Carina abordera également les questions de certification des matières premières à faible impact sur l'environnement destinées à l'industrie biosourcée.
Le projet 4CE-MED soutenu par PRIMA a initié les travaux sur la cameline dans des systèmes de double culture en zone méditerranéenne. Ce projet a également permis de travailler sur les voies d’insertion de cette culture avec les acteurs des filières dans une logique de durabilité et de co-conception, notamment dans des systèmes en agriculture de conservation.
A l’occasion de la journée technique, les instituts techniques agricoles Terres Inovia et Arvalis ont partagé les résultats de leurs derniers travaux sur la cameline : ils ont mis en avant les différents modes d’insertion de la cameline dans les systèmes de culture, et proposé des recommandations techniques adaptées pour les différents modes de production, les points d’attention et les conditions de réussite. Les instituts devront également explorer de nouvelles questions dans le cadre de leurs activités de recherche sur la cameline, comme le préfauchage pour avancer la récolte, les modalités de semis et de gestion de la paille du précédent, les zones de faisabilité de la culture en fonction du contexte pédoclimatique... A noter que de gros enjeux existent encore pour les dérobés : stabilisation des rendements sur la cameline en dérobé estivale dans un contexte climatique incertain, capacité de récolter la cameline assez précocement pour pouvoir implanter une culture après pour la cameline en dérobée hivernale par exemple.
Les instituts techniques ont aussi proposé à cette occasion des recommandations pour différents itinéraires techniques : dérobé d’été et dérobé d’hiver, sous formes de fiche disponibles auprès des instituts.
Les instituts techniques prêts à accompagner le développement des intercultures sur le terrain
En interculture d’été, aussi appelée dérobée estivale, la cameline a été étudiée dans un vaste réseau de parcelles agriculteurs par Terres Inovia, Saipol et différentes coopératives. Pois d’hiver et orge sont les deux précédents majeurs pour un semis avant le 10/07, avec de moindres contraintes techniques après pois. La gestion du mode d’implantation après céréale doit être bien travaillée, préférentiellement en semis direct à dents. Une fertilisation de 10 à 40 unités selon le précédent permet d’améliorer l’implantation de la culture. Le semis doit être réalisé dès la récolte. L’organisation du travail pour assurer récolte et le semis dans la foulée est un enjeu majeur. En dépit de la tolérance à la sécheresse de la cameline, les potentiels de production dépendent de la pluviométrie estivale, notamment à la levée : de 0,5 à 1,5 t/ha. La récolte se déroulera fin septembre début octobre.
Cette même cameline peut être semée à l’automne juste avant la campagne de semis de céréales (1 au 20/10 du Nord au Sud) pour être récoltée en mai avant l’implantation d’une culture principale d’été (sorgho, tournesol, soja, sarrasin, maïs) un peu tardive. La date de récolte est une condition de réussite essentielle de cette succession ; le choix de culture alimentaire et des variétés associées seront aussi déterminants. Le pré-fauchage est une technique étudiée et serait une option d’intérêt (Pour en savoir plus : Impact du fauchage-andainage sur la récolte de cameline d’hiver - arvalis.fr (youtube.com)). Les besoins en fertilisation azotée sont aussi réduits (40 à 60 kg N/ha).
Les points clés de chaque mode de production sont à l’étude : l’alimentation hydrique pour les intercultures d’été et la réussite des cultures principales après cameline en interculture d’hiver. Des techniques comme le relay cropping sont aussi travaillées face à ces contraintes.
Un déploiement progressif dès 2024 cadré par un débouché industriel proposé par Saipol
Acteur industriel du projet Carina en relation avec les metteurs en marché, Saipol a présenté les résultats des expérimentations des années précédentes et exposé les ambitions pour 2024. Afin d’accompagner la montée en puissance des cultures intermédiaires oléagineuses pour répondre aux futurs besoins en carburants d’aviation durables, Saipol initie dès 2024 le marché des intercultures oléagineuses en France en proposant un prix attractif pour les graines de cameline en interculture.
Concrètement, par l’intermédiaire des organismes collecteurs ciblés, les graines de cameline bénéficieront d’un prix incitatif ainsi que d’une « garantie récolte » si le cahier des charges est respecté. Véritable opportunité pour les agriculteurs et les organismes collecteurs, Saipol a pour objectif de préparer le terrain à une montée en puissance des volumes dès la récolte suivante (voir le communiqué).
Saipol compte transformer jusqu’à 2 000 tonnes de graines d’intercultures françaises dès 2024 puis multiplier par 5 les volumes transformés dès la récolte 2025, prenant le leadership en Europe sur la transformation des intercultures pour les carburants d’aviation durables, en assurant le partage de la valeur.
Autres axes à l’étude
La journée du 12/03 a également permis d’aborder d’autres voies de production pour des marchés bas carbone : les cultures en association ou en culture principale après d’autres cultures intermédiaires pour le biogaz par exemple. Cette journée sera renouvelée annuellement pour faire part des avancées des travaux et sera complétée de visites d’essais en cours.
Pour aller plus loin
• Projet Carina : https://www.carina-project.eu/about/
• Projet 4CE-Med : https://www.4cemed.eu/accueil/
• Le guide de culture cameline, publié par Terres Inovia, téléchargeable en ligne : https://www.terresinovia.fr/p/cameline-guide-de-culture
Documents à télécharger
Plan de sortie du phosmet : des premiers résultats et des perspectives
Quels sont les premiers résultats du Plan de sortie du phosmet ? Le 30 novembre 2023, à Paris, les représentants des partenaires des huit projets du Plan, des membres du comité scientifique et des représentants des financeurs (ministère de l’Agriculture et Sofiproteol) se sont rassemblés pour discuter des résultats, des défis et des perspectives du Plan de sortie du phosmet.
Partage des avancées des projets
L'événement a servi de tribune pour discuter des premiers résultats des projets, mettant en avant les avancées concrètes réalisées par les équipes impliquées.
AltisOR
Emmanuelle Jacquin-Joly (INRAE), a partagé les avancées réalisées dans le projet AltisOR, avec le séquençage du transcriptome chimiosensoriel de l’altise, une ressource clé pour la communauté scientifique et une étape essentielle pour accélérer l’identification de composés actifs (attractifs, répulsifs, etc.) qui pourront permettre à terme de manipuler le comportement de l’altise.
RESALT
Comme en témoigne Antoine Gravot (INRAE/Université Rennes 1) au travers de la présentation du projet RESALT, le Plan de sortie du phosmet est aussi l’occasion pour différents acteurs de la filière de partager leurs méthodes et de mettre en commun leurs outils de recherche.
La première année de RESALT a permis d’optimiser les méthodes d’évaluation variétales au champ sur les étapes clés de l’interaction entre le colza et les altises, de la pré-inscription à la post-inscription des variétés de colza, grâce à un partenariat large d’acteurs impliqués (10 obtenteurs, INRAE, Innolea, Terres Inovia). Il a également abouti à la création d’un nouvel élevage d’altises co-géré par Terres Inovia et INRAE, indispensable pour alimenter les travaux de recherche en cours, et d’un protocole d’évaluation de la résistance aux altises adultes en conditions contrôlées.
Ctrl-Alt
Anne-Marie Cortesero (INRAE/Université Rennes 1), a également partagé des premiers résultats prometteurs issus du projet Ctrl-Alt, qui mettent en évidence la capacité de certaines brassicacées à être plus attractives que le colza, et donc qui laisse imaginer des stratégies de gestion à base de plantes de services et de composés organiques volatils attractifs. Ces travaux serviront également à mieux caractériser les effets de ces plantes sur le comportement de l’altise, ce qui est complémentaire aux évaluations de stratégies territoriales, testés sous la forme d’intercultures-pièges par Terres Inovia et ses partenaires.
Adaptacol²
Cette réunion intermédiaire a aussi été l’occasion pour Céline Robert (Terres Inovia) de rappeler les interactions fortes qui existent entre les projets de recherche et Adaptacol².
Ce projet, animé par Terres Inovia en partenariat avec plus de 90 acteurs du développement, sous la forme de comités régionaux, contribue à acquérir des références sur le terrain et à déployer les stratégies de gestion les plus prometteuses.
Ainsi, à titre d’exemple, le réseau d’expérimentation du projet Adaptacol² évalue l’efficacité et les conditions d’application de solutions de biocontrôle notamment développées dans les projets du Plan : Nap-Guard (porté par Certis Belchim), VELCO-A (porté par BASF) et à l’avenir Colzactise (porté par DE SANGOSSE).
Adaptacol², via l’intermédiaire de ces comités régionaux, est également une opportunité pour confronter les recherches en cours aux acteurs régionaux, à titre d’exemple, Anne-Marie Cortesero (INRAE) et Margot Tixeront (Agriodor), sont intervenues dans les comités en juin 2023 pour partager leurs recherches sur l’écologie chimique.
Partage sur le développement et le transfert de solutions
Cette réunion intermédiaire a aussi été l’occasion de partager des témoignages sur le développement et le transfert des solutions en cours dans le Plan. Les intérêts pratiques ont été soulignés, sans masquer les contraintes techniques et économiques rencontrées par les agriculteurs sur le terrain.
Dans un premier temps, une table ronde, a réuni quatre intervenants pour témoigner des démarches misent en place :
- Jean Lieven, ingénieur de développement régional chez Terres Inovia, a partagé son expérience en tant que co-animateur du comité régional Normandie-Hauts-de-France-Ile-de-France. Il a mis en lumière l'importance de mobiliser les acteurs en région, sur des nouvelles thématiques et une diversité de protocoles, qui constitue un support précieux d’animation en région.
- Julien Goursaud, responsable du réseau d'expérimentation d’ACTURA, a présenté son rôle en tant que partenaire du projet Adaptacol². Il a souligné l'importance de mettre en place des réseaux d'essais en collectifs pour tester et valider des stratégies adaptées aux contextes locaux.
- Antoine Gardarin a partagé son expertise en tant que maître de conférences à l'UMR Agronomie (INRAE) et partenaire du projet Ctrl-Alt. Impliqué dans des ateliers de co-conception, il a mis en avant l'importance de la collaboration avec les agriculteurs pour développer des solutions et s’inspirer de leurs idées pour faire évoluer les stratégies de protection proposées.
- Enfin, le témoignage de Fabienne Maupas, responsable du département technique et scientifique de l'ITB et membre du comité de pilotage du PNRI (Plan Nationale de Recherche et Innovation) sur la betterave, a permis d’élargir la vision de l’ensemble des acteurs et les perspectives du Plan, en partageant les expériences de développement dans d'autres filières.
Cette table ronde a été suivi d’ateliers, pour échanger très concrètement sur les sorties opérationnelles du Plan, autour de 2 volets :
- Explorer les meilleures manières de combiner les leviers disponibles à court terme, complémentaires aux leviers déjà disponibles, pour assurer demain des stratégies de gestion intégrées des ravageurs d’automne du colza applicables sur le terrain.
- Se projeter sur une vision partagée des sorties du Plan et sur les actions à mener pour aboutir à des leviers complémentaires transférables à moyen-long terme.
Pour conclure, cette journée à Paris a été l'occasion de discuter des initiatives en cours et des perspectives à venir de stratégies de gestion des ravageurs d’automne du colza en adéquation avec les enjeux agricoles actuels.
Merci aux intervenants pour leurs contributions, et aux participants pour leurs échanges constructifs, marquant ainsi une étape-clé dans le Plan de sortie du phosmet.
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