Récolte du colza : faire les réglages à la coupe
Les réglages suivants concernent toutes les moissonneuses-batteuses, conventionnelles et non conventionnelles.
Accouplement de l'extension de coupe spécifique colza
Placer la courroie d’entraînement sur les poulies appropriées. (Certains modèles de rallonge peuvent être équipées d’un autre système de transmission : mécanique ou hydraulique)
Installer les différents capots et carénages sur la coupe pour éviter des retenues de végétation sécuriser l'équipement vis-à-vis des utilisateurs.
Les réglages
Les peignes
Les peignes doivent être inclinés le plus en avant possible, de façon à aller chercher au plus loin dans la végétation.
Les rabatteurs
La hauteur des rabatteurs doit être comprise entre 20 et 40 cm (distance mesurée entre l’extrémité des peignes inférieurs et la tôle de fond de la rallonge).
Les rabatteurs doivent être positionnés dans l’axe des sections de la rallonge.
La vitesse périphérique doit être légèrement inférieure à la vitesse d'avancement
La vis d’alimentation
La hauteur : augmenter la distance entre le fond de la coupe et les spires de la vis (4 à 5 cm).
La vitesse : réduire la vitesse de la vis. Certaines coupes sont équipées d’un second entraînement (poulie, pignon, etc.) permettant de réduire la vitesse de rotation de la vis d’alimentation. (NB : un grand diamètre de vis est préférable). La hauteur des spires a un effet sur la vitesse de dégagement de la végétation.
Les doigts escamotables
Régler la sortie des doigts très rapide afin d'agripper la végétation le plus tôt possible.
Le convoyeur
Régler le rouleau inférieur en position basse (soit la position céréales à paille).
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Les réglages du battage à prévoir dans un système conventionnel
Le batteur
Le régime de rotation du batteur doit être faible : 600 à 650 tr/min pour un batteur de diamètre 603 mm (18 à 20 m/s). Ce faible régime permet de limiter la casse des graines. Le réglage s'effectue depuis la cabine sur la plupart des moissonneuses-batteuses.
Attention : chaque moissonneuse-batteuse a son régime de rotation.
Le contre-batteur
L'ouverture du contre-batteur est supérieure à l'avant : 20 mm contre10 -15 mm à l'arrière.
Le tire-paille
Il n’y a pas de réglages spécifiques (2/3 de la vitesse du régime du batteur).
Il n’existe qu’un seul réglage important : l’augmentation de l’écartement entre le tire-paille et le contre-tire-paille.
Le séparateur rotatif
Le séparateur rotatif est le dernier élément en rotation avant les secoueurs. Son régime doit être réduit pour la récolte du colza. Un changement de gorge de la courroie d’entraînement est nécessaire pour avoisiner les 400 tr/min.
La position du contre-séparateur rotatif : séparation (tire-paille et séparateur rotatif) 2 positions, grande ouverture.
L’accélérateur de paille
De plus en plus de moissonneuses batteuses sont équipées d’un 4ème élément rotatif qui améliore la capacité de la machine dans des conditions de récolte spécifique (ex : les pailles humides du maïs grain).
Ce système directement relié au séparateur rotatif possède le même régime de rotation (400 tr/min). D’un plus petit diamètre que le séparateur rotatif, sa vitesse linéaire plus faible lui permet de conserver un flux de paille constant et d’éjecter la paille au plus loin sur les secoueurs (utile dans les récoltes ou les pailles présentent des concentrations de graines moins importantes, comme le maïs, le tournesol, etc.).
Les secoueurs
Il n’y a aucun réglage à prévoir.
Le retour des ôtons
Il existe deux types de système de battage d’ôtons :
- le battage d’ôtons séparé, avec un ou deux batteurs à ôtons situés sur les côtés de la moissonneuse- batteuse (exemple : New Holland, Deutz, Braud, etc.)
- le système classique avec le retour des ôtons sur le batteur.
Remplacer le contre-batteur à ôtons crantés (à droite) par le contre-batteur lisse (à gauche) pour le colza (système New Holland)
Pour les retours à ôtons classique sur le batteur, il n'y a pas de réglage particulier.
Pour le colza, le retour des ôtons est très limité, peu de présence de graines.
Système de battage non conventionnel ou "axial"
Les réglages coupe, convoyeur, grilles sont identiques.
Le rotor
Augmenter au maximum l’écartement entre le rotor et les contre-rotors sur la première partie (le battage), Il n’est pas nécessaire de changer les contre-rotors pour la récolte du colza.
Pour la deuxième partie, l’écartement des contre-grilles de séparation est inchangé.
Certains concessionnaires préconisent l’ajout d'une tôle sur la dernière contre-grille afin de limiter la présence de siliques vides sur les grilles.
Le régime de rotation doit être abaissé à son minimum, ce réglage s’effectue généralement depuis la cabine, ou par le déplacement d’un levier sur le côté droit de la moissonneuse-batteuse.
Afin de diminuer la distance parcourue par le colza autour du rotor et d'augmenter la vitesse d'avancement, il est conseillé de modifier l’inclinaison des déflecteurs de flux (barres hélicoïdales) situés haut-dessus des contre-rotors et des contre-grilles.
Les différents équipements d’extension des coupes
Les extensions de coupes adaptables
Elles sont composées d’une lame de coupe, de deux diviseurs animés et d’un tablier de profondeur variable qui s’adapte sur l’ensemble des machines commercialisées.
Ce type de coupe a été testée en expérimentation et représente les équipements les plus simples, les moins onéreux et les plus performants en matière de pertes récolte. Les tabliers sont de profondeurs variables selon les constructeurs mais globalement de profondeurs supérieures aux coupes télescopiques et à tapis (voir plus bas).
La rallonge permet de contenir la volumineuse végétation spécifique du colza et s’adapte également au besoin de pouvoir couper une plante de taille plus élevée qu’une céréale. Plus la végétation sera haute plus une profondeur de coupe élevée sera adaptée.
Longueurs des rallonges de coupe disponibles sur le marché
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L’extension de la coupe de colza : les avantages de la barre de coupe avancée
Equiper sa machine avec une extension de coupe spécifique colza s’avère un investissement très vite rentabilisé. Le gain va jusqu’à pratiquement 3 q/ha, tout en augmentant le débit de chantier et en réduisant la probabilité d’avoir à gérer des repousses dans la rotation.
Limiter les pertes à la coupe
Rallonger le tablier de coupe permet d'éviter une grande partie des éjections de graines qui tombent au sol à l’avant de la machine. Cela permet aussi d’approvisionner le convoyeur par un flux de végétation régulier, et d'amorcer la chaîne des opérations de battage en optimisant son approvisionnement.
Pertes selon le type de coupe utilisé
| Type d'équipement | Pertes observées |
| Coupe classique | 0,5 à 3 q |
| Extension de coupe | 0 à 0,5 q |
Source : Terres Inovia 2002 à 2004 (20 essais coupe classique, 7 essais coupe avancée)
Améliorer le débit de chantier
Si le colza nécessite classiquement un temps de récolte supérieur aux céréales, les extensions de coupe permettent de rétablir l’équilibre. La répartition de la végétation à l’avant de la machine étant plus homogène, l’avancée de la moissonneuse batteuse est plus régulière et le gain de vitesse est appréciable. Le débit de chantier est amélioré d'environ 30%.
Une meilleure qualité de récolte
Le meilleur conditionnement de la végétation occasionne des gains d’efficacité au batteur avec une régularité de travail supérieure. Ceci se traduit par une vitesse d’avancement régulière de la machine et un triage optimisé permettant de réduire le taux d’impuretés de la récolte.
Taux d'impureté selon le type de coupe utilisé
| Type d'équipement | Taux d'impuretés |
| Coupe classique | 0,7 à 2,25 % |
| Extension de coupe | 0,55 à 1,25 % |
Source : Terres Inovia 2003 à 2005 (10 essais coupe classique, 7 essais coupe avancée
Un investissement vite amorti
Etant donné les niveaux de pertes couramment mesurés, l’équipement est assez rapidement amorti. Nos calculs montrent que, pour des pertes moyennes de 1,5 q/ha avec un amortissement sur 5 ans, une récolte de seulement 20 ha par an suffit.
Ces calculs ne tiennent pas compte des économies induites par des taux de repousses plus faibles dans la rotation, et d’une baisse du taux d’impureté dans la récolte.
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Récolter son colza au bon stade
Il est essentiel de ne pas récolter son colza trop tôt pour limiter le risque de perte de graines pour les récoltes sur pailles encore trop vertes. Vidéo explicative de Jean-Louis Lucas, de Terres Inovia, et de M. Damongeot, agriculteur.
Récolte du colza : conduite et pilotage de la coupe et de la machine
Pilotage de la coupe
Ne prélever avec la machine que ce qui est nécessaire … Couper jusqu’à 80 cm de haut !
Plus la coupe sera haute, plus les pailles seront sèches et facilement séparées dans la machine. Un repère pour fixer cette hauteur : au minimum 50 % de la taille du colza.
Impact de la hauteur de coupe sur le volume passé dans la machine et son humidité
En fauchant le colza le plus haut possible :
- On réduit significativement la masse végétale masse qui va passer dans le compartiment de battage.
- On évite de rentrer dans la machine la partie la plus humide des pailles, d’autant plus si l’on est à sous maturité.
A ne pas négliger : plus le colza est haut plus le volume de tige est important.
Au final, si le battage, le triage et le nettoyage sont optimisés : c’est plus de quintaux !
Rendement selon la hauteur de coupe pour 2 parcelles de colza (hauteur totale végétation 1,40 m ou 1,60 m)
L’optimisation du rendement de la machine a une incidence sur le volume de la récolte.
Conduite de la machine :
Adapter la vitesse d'avancement de la machine. En augmentant la hauteur de coupe la vitesse peu être ajustée à la hausse.
Réglage des détecteurs de pertes :
aux secoueurs (à gauche) aux grilles (à droite)
La sensibilité des capteurs présents à l'extrémité des secoueurs ou à l'arrière des grilles doit être réglée sur petites graines (soit sur le capteur, soit en cabine).
Attention : l'absence de détection de pertes par les capteurs n'est pas une garantie de pertes maîtrisées pour le colza.
Le contrôle des graines perdues derrière la machine avec un bac jeté à l’arrière de la machine permet d’étaloner le capteur de pertes avec les pertes réelles observées.
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Andainage : une alternative nécessaire dans certaines situations
Par rapport à la récolte directe avec une moissonneuse batteuse, l’andainage nécessite un passage supplémentaire. Ceci étant, il peut se justifier lorsque les conditions de cultures ne permettent pas de faire une récolte directe dans de bonnes conditions : végétation et graines trop humides).
Travail andaineuse poste inversé
Les cas de récoltes anticipées peuvent être provoquées par les situations suivantes :
- Régions côtières ou ventées, régions à orages très fréquents. Avec une aggravation de la situation en présence de culture à faible densité ou avec un mauvais état sanitaire de fin de cycle.
- Situations de parcelles très hétérogènes avec des différences de maturité marquées au sein de la parcelle
- Situations avec un enherbement mal contrôlé devenant envahissant à la récolte.
- Situations de colzas associés avec des plantes compagnes n’ayant pas été contrôlées par le gel ou un herbicide ciblé et qui envahissent la culture lors de la maturation.
- Variété reconnue très sensible à l’égrenage naturel, mais ce n’est plus le cas des variétés classiques actuelles.
Pratique de l’andainage :
Le colza est coupé dès que les graines dans les siliques passent du vert au rouge brun (graine autour de 35 % d’humidité). Repérer le stade avec les siliques à mi-hauteur de la plante. En année chaude, les graines brunissent plus rapidement avant d’arriver à 35 % d’humidité. Aucun égrenage ne peut avoir lieu à ce stade. Il sera ensuite possible d’andainer tant que les siliques n’ont pas tendance à s’égrener (graines à 25 % d’humidité).
Couper haut afin de laisser de l’air passer sous l’andain (0,50 à 0,60 minimum). Andain de l’ordre de 2 m de large pour une coupe de 6 à 7 m.
Reprise de l’andain :
Il suffit de reprendre l’andain avec une moissonneuse batteuse équipée d’une coupe suffisamment profonde spécifique colza afin de supprimer toute possibilité d’éjection de graines en dehors du tablier de la coupe de la machine. La végétation coupée sur une largeur importante se trouve regroupée en andain, la densité de siliques est supérieure à celle d’une culture récoltée en plein et l’éjection de graines est en proportion.
L’ajout de doigts releveurs d’épi est possible afin de ramasser la végétation qui peut être plaquée au sol.
La pratique de l’andainage permettra de récolter de façon plus précoce le colza (autour d’une semaine de différence par rapport à une récolte classique)
Avant de récolter avec la moissonneuse batteuse, le passage d’un broyeur entre les andains permet de supprimer la montée dans la machine des bouts de tiges vertes présents sur les côtés de l’andain. Ces volumes de tiges vertes sont des entraves à l’optimisation du triage sur les grilles.
Ceci n’est pas nécéssaire pour la reprise d’un andain avec un pick up, outil spécifique de la reprise d’andains. Nous n’avons pas à ce jour réalisé de tests de cet équipement vis-à-vis des pertes qu’il pourrait engendrer pour la récolte du colza.
Le seul handicap de l’andainage est la nécessité de prévoir un chantier supplémentaire avant récolte et le coût économique. Différents types d’équipements existent :
- Andaineuse Honey Bee
- Andaineuse Equip Agri
-
Andaineuse Pulvé Import 21 MAMECCE
Andaineuse Honey Bee
Andaineuse Equip Agri
Andaineuse Pulvé Import 21 MAMECCE
Désherbage mécanique du lupin
Assurer le désherbage mécanique du lupin
Le lupin est une culture se prêtant facilement au désherbage mécanique. Bien qu’un lupin semé au semoir à céréales puisse se désherber à la herse étrille ou houe rotative, le désherbage sera en général beaucoup plus efficace si la bineuse peut être utilisée. Pour cela, anticiper l’action mécanique en adaptant l’écartement du semis (30-35 cm). Intervenir sur un sol bien ressuyé, sans pluie prévue dans les 2 jours suivants.
Il est conseillé de réaliser un premier passage de herse étrille ou houe rotative à l'aveugle (c’est-à-dire avant la levée) afin de limiter au maximum le développement des adventices pendant la phase de croissance relativement lente du lupin au départ. La herse étrille peut ensuite être utilisée en post-levée entre les stades 2 feuilles et 3-4 feuilles (dents souples, vitesse lente).
Bineuse
Un à plusieurs passages de bineuse sont à envisager en complément à des stades plus tardifs : ils permettent d’éliminer des adventices assez développées, qui auraient échappé aux premiers passages d’outils mécaniques ; ces passages deviennent essentiels en cas de non passage de herse étrille / houe rotative en pré ou post levée. Arrêter toute intervention mécanique dès l’apparition des fleurs.
Désherbage mécanique du lupin d'hiver
Désherbage mécanique du lupin de printemps
Il existe d'autres moyens de lutter contre les mauvaises herbes. Pour cela, se renseigner sur les leviers agronomiques disponibles pour la gestion des adventices sur le lupin.
Désherbage de prélevée et post-levée sur lupin
Le lupin est une culture peu couvrante en début et fin de cycle, qui peut se salir facilement.
Peu de molécules chimiques sont homologuées sur lupin : une intervention en prélevée est indispensable. La réhomologation récente du CENT 7 (isoxaben – AMM mars 2021), en association avec PROWL 400 ou CENTIUM 36CS, permet néanmoins la bonne gestion d’un grand nombre d’adventices.
CENT 7 de nouveau homologué sur LupinCet herbicide avait vu son AMM retirée suite au renouvellement des homologations en 2017. En effet, la règlementation UE 1107/2009 ne permettaient plus de remplir les conditions du dossier sur la LMR de l’isoxaben en graine de lupin. Terres Inovia s’était alors attaché à retrouver cet usage en culture mineure. Le comité technique opérationnel des usages orphelins (CTOP – animation DGAL) et la commission des usages orphelin (CUO – animation DGAL) ont été mobilisés et des essais résidus ont ainsi pu être financés pour le montage d’un dossier d’extension d’usage pour culture mineure (art51 du REG 1107/2007) en collaboration avec la société CORTEVA (dépôt mars 2020).
OU
Spe02 : pour protéger les organismes aquatiques, ne pas appliquer sur sol artificiellement drainé ayant une teneur en argile supérieure à 45% |
Produits homologués sur lupin (MAJ novembre 2022)
| Spécialité commerciale | Substances actives | Dose d’AMM | Nb max d’applications | Mention d’avertissement | Mentions de danger (règlement CPL) | DAR |
| CENTIUM 36 CS | clomazone 360 g/l | 0,3l/ha | 1 | - | H413 | - |
| PROWL 400 (3) | pendiméthaline 400 g/l | 3l/ha | 1 | Attention | H400-H410 (H400 - H401 - H410 = Baroud) | 63 j |
| CENT 7 | isoxaben 125g/l | 0.8l/ha prélevée | 1 | Attention | H400-H410 | 100 j |
| 0.4l/ha en prélevée PUIS 0.4l/ha en post levée | 1 | |||||
| AGIL / CLAXON / AMBITION | Propaquizafop 100 g/l | 1,2 l/ha (annuelles) ; 2 l/ha (vivaces) | 1 | Danger | H304-H319-H411 | 45 j |
| KERB FLO (lupin d’hiver uniquement) (2) |
Propyzamide 400 g/l | 1, 875 l/ha | 1 | Attention | H351-H410 | BBCH 14 |
| FUSILADE MAX | fluazifop-p-butyl 125 g/l |
1,5 l/ha (annuelles) 2,5 l/ha (vivaces) |
1 | Attention | H361d-H400-H410 | 90 j |
| PERTUS | clomazone 360 g/l | 0,25 l/ha | 1 | - | H411 - EUH401 | - |
(1) Lupins à destination de l'alimentation animale ou production de semence uniquement
(2) Autres spécialités génériques : attention, les produits à base de propyzamide n'ont pas tous une AMM (autorisation de mise sur le marché) sur graines protéagineuses.
(3) Autres spécialités : BAROUD SC, PENTIUM FLO
Programmes lupin d’hiver et de printemps et spectres
| Produit | Dose/ha | Efficacité |
| CENTIUM 36 CS (clomazone 360g/l) | 0,25-0,3 l/ha | Bonne efficacité sur éthuse, ammi-majus, gaillet, stellaire, renouée des oiseaux, chénopode Insuffisant sur matricaire, mercuriale, fumeterre, renouée liseron, crucifères, pensée |
| PROWL 400 (pendiméthaline 400g/l) | 3l/ha | Bonne efficacité sur Capselle, chénopode, coquelicot, laiterons, lamier, morelle, pensée Efficacité moyenne sur renouées, fumeterre, atriplex, matricaire, véroniques Insuffisant sur gaillet, ombellifère, sanve, ravenelle, morelle |
|
CENT 7 (isoxaben 125g/l) |
0,8 g/l/ha seul ; en programme : 0,4 l/ha puis 0,4l/ha au stade 2-4 feuilles |
Bonne efficacité sur fumeterre (0,8 l/ha), matricaire, pensée, crucifères, renouée des oiseaux, stellaire, véroniques Insuffisant sur renouée persicaire et renouée liseron, chénopode |
| CENTIUM 36 CS + PROWL 400 | 0,25l/ha + 2,5-3l/ha | Bonne efficacité sur capselle, chénopode, coquelicot, morelle, stellaire, renouées, gaillet, éthuse, ammi-majus, pensée Efficacité moyenne sur fumeterre, véroniques, matricaire, mercuriale Insuffisant sur sanves, ravenelle, géranium |
| CENT 7 + PROWL 400 | 0,6-0,8 l/ha + 2,5-3 l/ha | Bonne efficacité sur crucifères, chénopode, coquelicot, fumeterre, lamier matricaire, pensée, stellaire, véroniques, renouées, chénopode, pensée Insuffisant : éthuse |
| CENTIUM 36 CS + CENT 7 | 0,25-0,3 l/ha + 0,4 l/ha | Bonne efficacité sur capselle, gaillet, matricaire, éthuse, pensée, crucifères, chénopode, renouées, stellaire, véroniques Insuffisant sur coquelicot, fumeterre |
Gestion préventive des adventices
Le lupin est une culture peu concurrentielle des adventices : en agriculture biologique comme en conventionnelle, ne pas négliger l'intérêt du faux semis avant l'implantation, qui permet de diminuer le stock des graines d’adventices dans le sol.
Veiller à ne pas trop affiner un sol sensible à la battance. Effectuer un passage en fonction de l’adventice visée.
Cette préparation sera ensuite complétée par des interventions impératives en prélevée, qu’elles soient chimiques et/ou mécaniques.
Connaitre les adventices
Après avoir sélectionné l’adventice qui vous intéresse, vous accédez à des informations utiles sur sa description botanique (avec illustrations), sa biologie, son affinité vis-à-vis des milieux et des cultures, les facteurs favorables à son extension, et sa nuisibilité dans les grandes cultures, y compris les espèces porte-graines. Les différents moyens de lutte disponibles sont aussi passés en revue : méthodes préventives et agronomiques, choix des herbicides les plus adaptés et désherbage mécanique. Des recommandations de lutte spécifiques en agriculture biologique sont également fournies. |