Colza

SYMBIOLEG

Caractérisation de souches de rhizobia efficaces dans la symbiose avec les légumes secs et mise au point d’une technologie d’enrobage des semences Biodiversité
French
Colza

FranceAgriMer

Non communiqué

29 mois Oui National

Les enjeux

Les cultures intermédiaires, cultivées entre deux cultures de rente et non récoltées, peuvent fournir de nombreux services écosystémiques à condition qu’elles s’implantent rapidement pour pouvoir être compétitives vis-à-vis des mauvaises herbes et produire une bonne quantité de biomasse. L'hypothèse principale du projet RICIN est que certaines espèces s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Pour tester cette hypothèse, une douzaine d'espèces appartenant à quatre grandes familles (Poacées, Fabacées, Hydrophyllacées et Brassicacées), peu ou pas étudiées à ce jour, seront identifiées et comparées sur la base des caractéristiques de leurs semences et de plantules ainsi que de leur tolérance au stress hydrique et aux contraintes mécaniques.

Le phénotypage bas et haut débit des cultures intermédiaires étudiées permettra d'acquérir des connaissances pour l'optimisation des performances. Outre la production des ressources scientifiques et techniques, le projet permettra de développer un outil d'aide à la décision ainsi que d’accroître la possibilité des collaborations avec (notamment) les semenciers sur ce front de recherche représenté par la caractérisation de la croissance hétérotrope de cultures intermédiaires.

Les objectifs

Le projet s’attache à mieux comprendre les facteurs qui affectent la réussite d‘implantation des cultures intermédiaires. L'hypothèse principale de Ricin est que certaines espèces de ces cultures s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Ainsi, le projet vise à acquérir des connaissances écophysiologiques sur une dizaine d’espèces de liées à la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) par une étude d'écophysiologie comparative afin de mieux comprendre leur capacité à s’implanter, notamment dans des conditions hydriques limitantes.

Il vise également à déterminer le lien potentiel entre la qualité de l'implantation et le potentiel de production de biomasse dans des conditions de gestion contrastées (différents modes de semis, régimes d'irrigation, profondeur de semis etc.).

Il permettra également de proposer le développement d’un OAD pour déclencher les semis en prenant en compte un cumul de pluie nécessaire à la levée en fonction des espèces et de l’état du sol (structural et hydrique)

Les résultats attendus

  • Production de données écophysiologiques sur la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) de 9 espèces de couvert végétaux, dans des conditions environnementales contrastées (stress hydrique et mécanique). 
  • Identification et hiérarchisation des facteurs influençant la qualité d’implantation sur 3 sites expérimentaux.
  • Création d’un prototype d’Outil d’aide à la décision.

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Zoé Le Bihan - z.lebihan@terresinovia.fr

01 juin 2023 S'adapter au changement climatique Semences de Provence En cours Non

RESIBRUCHE

Validation des régions génomiques impliquées dans la résistance aux bruches chez la féverole et identification des mécanismes sous-jacents Biodiversité
French
Colza

ANR Carnot

150 000€

36 mois Oui National

Les enjeux

Les bruches sont des coléoptères qui altèrent la qualité visuelle des graines de légumineuses et les rendent impropres à la consommation. Or, la dégradation de la qualité des graines, à la suite du retrait de molécules efficaces pour lutter contre les bruches, a notamment eu un impact sur les débouchés de la féverole. S’il n’existe actuellement plus aucun moyen de lutte chimique efficace en végétation, les solutions qui existent au stockage sont peu utilisées ou mal maîtrisées. Le recours à la génétique pour développer des variétés résistantes aux bruches est donc nécessaire. Des locus de caractère quantitatif (QTL) liés à la résistance aux bruches ont été identifiés dans des études génétiques récentes où plusieurs sources de résistance ont été identifiées. Pour que ces ressources soient utilisées par les sélectionneurs, une étape de validation des QTL et de leurs marqueurs associés est nécessaire.  

Les objectifs

Le projet RESIBRUCHE vise à valider les QTL par la création et l’évaluation de lignées quasi-isogéniques portant à chaque fois un ou plusieurs QTL. Il vise aussi à démontrer le gain de résistance que ces QTL peuvent conférer dans des variétés récentes, avec des étapes de création de matériel et d’évaluation. Les mécanismes contrôlés par certains QTL seront également étudiés, ce qui aidera à mieux gérer l’innovation variétale en apportant des éléments sur la durabilité de la résistance. Ces travaux devraient ainsi permettre d’accélérer la création de variétés moins sensibles aux bruches. 

Les résultats attendus

  • Valider les effets des principaux QTL de résistance aux bruches identifiés par cartographie et/ou génétique d’association dans les projets scientifiques PeaMUST et ProFaba ;
  • Fournir des outils et des informations pour accélérer la sélection de la féverole pour la résistance aux bruches et aboutir plus rapidement à l’inscription de variétés résistantes. 

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Véronique Biarnès - v.biarnes@terresinovia.fr

01 janvier 2022 S'adapter au changement climatique INRAE En cours Non

PEAMAGE

Identifier des variables physiologiques pour une prédiction rapide et précoce de la tolérance au gel du pois protéagineux Biodiversité
French
Colza

CASDAR

??? ???€

29 mois Oui National

Les enjeux

Le pois protéagineux fait partie des légumineuses à graines dont la culture est indispensable dans le contexte de la transition agroécologique et alimentaire. Leur insertion dans les rotations fournit d'importants services écologiques qui peuvent contribuer à produire, d'une manière économiquement et écologiquement durable, des aliments sains et de haute qualité pour les hommes et les animaux. Dans ce contexte, PEAMAGE répond à deux enjeux prioritaires :  

  • Acquérir des informations sur la résilience des nouvelles variétés face aux aléas climatiques ;
  • Développer l’utilisation de nouveaux outils de phénotypage dans l’évaluation des variétés. 

Les objectifs

Quelles mesures du potentiel photosynthétique et du stress subi par l'appareil photosynthétique à basse température sont les plus révélatrices de la variabilité génétique associée à la capacité d'acclimatation au froid et à la tolérance au gel chez le pois ? En répondant à cette question, PEAMAGE vise à caractériser six génotypes de pois représentant une large gamme de tolérance au gel.   

Les résultats attendus

  • Quantifier l'importance du maintien du potentiel photosynthétique à basse température dans le processus d’acclimatation au froid
  • Identifier des mesures objectives de la résilience de l'appareil photosynthétique au froid
  • Sélectionner, parmi ces mesures, celles qui permettront de cribler rapidement de grandes populations pour des études génétiques et pour la sélection. 

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Véronique Biarnès - v.biarnes@terresinovia.fr

01 mars 2022 S'adapter au changement climatique INRAE UMRT En cours Non

Comportement des variétés de colza face à l'orobanche rameuse - Résultats 2025

Terres Inovia a maintenu son réseau avec 4 essais variétés sur le territoire impacté par l’orobanche rameuse. Avec des années qui ne se ressemblent pas, le parasite était au rendez-vous cette année, avec des émergences plus échelonnées. Retrouvez les résultats d'évaluation du comportement des variétés en pression orobanche rameuse.

Le cycle de l’orobanche rameuse

Le cycle de l’orobanche rameuse est réalisé en deux phases : une souterraine avec des accroches sur le système racinaire du colza dès l’automne, puis une aérienne avec émergence des hampes florales de la plante parasite au printemps. Ces hampes vont produire des graines pour se multiplier et se disséminer. La nuisibilité va dépendre notamment du génotype de colza, du degré d’infestation, de la précocité/cinétique d’attaque et des conditions environnementales. La flore microbienne dans le sol peut aussi participer à l’interaction entre le colza et l’orobanche.

Cette année, les conditions ont été mitigées pour le développement de l’orobanche sur le territoire, avec des dynamiques d’accroches parfois observées dès l’automne sur certains essais avec un impact sur le témoin sensible dès la sortie hiver qui s’est poursuivi tout le long de la campagne. De nouvelles fixations semblent avoir lieu également au printemps, plus tardivement, expliquant sur certains lieux la présence d’orobanche plus « chétive » sur des variétés à bon comportement. Encore cette année, des orobanches nécrosées ont été observées sur certaines parcelles, probablement en lien avec les conditions pluvieuses automnales/hivernales. 

​​​​​​​Des inconnues persistent toujours sur la dynamique du parasitisme car pour des secteurs très proches, l’orobanche s’est comportée différemment comme observé sur notre réseau d’essais.

Pensez à renseigner l’enquête de surveillance en ligne (zoom à l’échelle communale uniquement, coordonnées GPS de la parcelle confidentielles) pour nous aider à identifier les nouveaux secteurs et lutter contre l’orobanche rameuse. La Vienne est concernée par de fortes attaques sur de nouvelles parcelles : merci de renseigner l’enquête.

 

​​​​​​​​​​​​​​Les dispositifs d’évaluation

Pour évaluer les différences de comportement entre variétés de colza, Terres Inovia a mis en place un réseau composé cette année de 4 essais répartis sur le territoire impacté par l’orobanche rameuse :

  • Fontenay-le-Comte (85), essai visité le 6 juin, en collaboration avec la CRA PDL (Territoire Vendée Sud),
  • Essouvert au nord de Saint-Jean-d’Angély (17), en collaboration avec LG Semences,
  • Villiers-en-Plaine (79), en collaboration avec LG Semences,
  • Sainte-Ouenne (79),

Dans chaque dispositif, le témoin sensible est régulièrement répété pour appréhender la pression de l’infestation et son éventuelle hétérogénéité.
Fontenay-le-Comte, est le seul site, où l’infestation et l’impact observés en fin de cycle se sont révélés suffisants pour évaluer les performances variétales.

Le suivi des essais​​​​​​​

Pour évaluer le comportement variétal du colza face à l’orobanche rameuse, plusieurs critères sont pris en compte : le nombre de hampes florales de la plante parasite présentes au pied du colza, mais aussi l’impact sur la vigueur du colza.
Dès l’automne, les premières accroches de l’orobanche ont été observées sur le témoin sensible, notamment sur les sites de Fontenay-le-Comte et Sainte-Ouenne (rares accroches qui n’ont pas été plus loin). Sur le site de Fontenay-le-Comte, un premier effet négatif sur la vigueur du colza a été constaté dès l’entrée en hiver. Les premières émergences d’orobanche, limitées à ce même site, ont été notées vers la mi-avril.

Des notations régulières ont ensuite été conduites de mai à juin. Les résultats soulignent un impact très fort de la plante parasite sur le témoin sensible, dès les stades souterrains, avant même l’émergence des hampes florales. Fait notable : le nombre d’orobanches effectivement émergées sur le témoin sensible s’est avéré inférieur aux attentes dans un 1er temps, en raison d’un phénomène de nécrose ayant conduit à la mort des plantes parasites avant leur floraison.

Une seconde vague d’infestation semble avoir eu lieu au printemps touchant toutes les variétés. Cela pourrait expliquer la présence tardive de hampes florales d’orobanches chétives, notamment sur certaines variétés à bon comportement. Chez ces dernières, le système racinaire bien encore présent et les réserves nutritives plus importantes auraient permis à l’orobanche de se fixer et de compléter son cycle. À l’inverse, les variétés sensibles, déjà affaiblies (les plantes avaient parfois disparu !), semblaient moins propices à une nouvelle vague d’infestation (moins de ressources pour l’orobanche).
​​​​​​​
La pression d’orobanche s’est révélée plus marquée qu’en 2024. À la dernière date de notation, le témoin sensible affichait une note de gravité moyenne de 8,8 sur 9 (échelle de présence d’orobanche aux pieds du colza). En comparaison, ce même témoin avait été noté entre 6 et 6,9 en 2024.

​​​​​​​

Photo 1 & 2 : Observations fin mai à Fontenay-le-Comte (85) ; à gauche, hampes florales aux pieds du colza sur une variété de colza ; à droite le témoin sensible fortement impacté par l’orobanche, entouré de 2 variétés de colza à bon comportement.​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​

Résultats d'évaluation du comportement des variétés en 2025 en situation de pression orobanche rameuse

Les résultats ne constituent qu’une évaluation comparative. Ils doivent être interprétés avec prudence notamment en raison de la variation interannuelle de comportement pour certaines variétés.

​​​​​​​La classification repose sur l’importance du parasitisme aux pieds des variétés de colza et sur les notations de vigueur qui permettent également de moduler notre classification. Les notations présentées en 2025 sont obtenues sur un site en situation d’infestation forte, avec des phénomènes de nécrose sur l’orobanche et potentiellement 2 vagues d’infestation. Cette dynamique d’infestation particulière cette année peut entrainer un biais dans l’évaluation variétale en particulier pour les variétés testées une 1ère fois.  
Des ajustements ont pu être réalisées grâce aux précieuses observations menées sur 3 essais conduits par nos partenaires : Oxagri - Sèvre et belle (79) et Soufflet Agriculture (17 et 85).
 

​​​​​​​
​​​​​Ils nous ont permis de valoriser leurs dispositifs d’évaluation variétale et nous les remercions.

Merci aux partenaires et semenciers pour les visites communes sur leurs sites. Le partage est essentiel pour réaliser un classement au plus juste et accessible aux colzaiculteurs de la région.

​​​​​​
​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​​*à confirmer : résultat incertain soit au regard de l’année en cours soit au regard des résultats interannuels.

​​​​​​​
​​​​Photo 3 : Visite de l’essai localisé à Fontenay-le-Comte (85), le 6 juin 2025. 28 personnes étaient au rendez-vous.

En complément

​​​​​​​► Enquête de surveillance orobanche rameuse : participer et visualiser les zones à risque             
Classement des variétés de colza commercialisées vis-à-vis de l'orobanche rameuse (2006 à 2025)
Réussir un colza sous pression orobanche
En savoir plus sur l’orobanche rameuse
​​​​​​​Orobanche : des interactions entre l’hôte, le parasite et le sol, Phytoma n°765, juin-juillet 2023, Valérie VIDRIL ​​​​​​​

​​​​​​​Elodie Tourton - e.tourton@terresinovia.fr - Ingénieur Régional de Développement Poitou-Charentes, Vendée, Limousin
Céline Motard - Responsable adjointe variétés
Christophe Jestin - Chargé d'études spécialiste orobanche
s

Préparation de campagne Implantation Poitou-Charentes, Vendée, Limousin Normandie et Ouest Ile-de-France Centre-Val de Loire Bretagne, Pays de la Loire Orobanche Colza Elodie TOURTON - Céline MOTARD - Christophe JESTIN

OPTILEG

Optimisation des interactions microbiennes pour une production durable de protéines de légumineuses Biodiversité
French
Colza

ANR

10 100 000€

72 mois Oui National

Les enjeux

L'ambition du projet OPTILEG est de contribuer significativement à la durabilité environnementale et à l'amélioration de la santé humaine par une production innovante et efficiente de protéines de légumineuses. Il vise à répondre à plusieurs enjeux :

  • Environnemental : il y a une nécessité urgente de réduire l'empreinte écologique de l'agriculture, notamment les émissions de gaz à effet de serre comme le N2O, tout en améliorant la santé des sols et la biodiversité. Le projet s'inscrit dans une démarche de transition agroécologique, visant à développer des pratiques agricoles plus durables.
  • Economique et alimentaire : la demande croissante de protéines végétales de haute qualité est un autre enjeu majeur. En Europe et en France, les protéines de légumineuses comme le pois et la lentille sont particulièrement recherchées pour leur bénéfice nutritionnel et leur capacité à enrichir les systèmes de culture grâce à la fixation de l'azote.
  • Scientifique et technique : il faut lever les verrous principaux concernant la compréhension et l'optimisation des interactions microbiennes bénéfiques pour les légumineuses, la résilience au stress hydrique, et l'amélioration des pratiques agronomiques. Il faut aussi surmonter les défis liés à la sélection variétale, à l'inoculation microbienne et aux pratiques culturales pour maximiser la production et la qualité des protéines. 

Les objectifs

L'objectif global du projet OPTILEG est d'optimiser les interactions des légumineuses avec les microorganismes bénéfiques du sol pour favoriser la production de protéines à faible niveau d'intrants (fertilisants et pesticides) tout en apportant des co-bénéfices pour l'environnement et la santé. Les principales cibles du projet sont le pois et la lentille, deux sources majeures de protéines pour l'alimentation humaine en France

Ces résultats viseront à fournir des recommandations concrètes pour les producteurs de pois et de lentilles en France à court et moyen termes, renforçant ainsi les transitions agroécologiques et alimentaires en augmentant la part des protéines végétales dans l'alimentation humaine. 

Les résultats attendus

  • Amélioration des stratégies d'inoculation : sélectionner des communautés microbiennes synthétiques simples qui offrent des services multiples, incluant la nutrition (azote, phosphore) et la protection (contre la sécheresse et les ravageurs). ​
  • Nouvelles connaissances et outils de sélection pour la résilience à la sécheresse : OPTILEG mettra au point des stratégies et des outils de sélection innovants pour améliorer la résilience des pois et des lentilles au stress hydrique.  
  • Stabilisation des performances agronomiques et de la production de protéines à faible intrant : le projet identifiera les pratiques culturales principales et les conditions pédoclimatiques qui favorisent ou limitent la symbiose et les services associés.  

Ces résultats permettront de concevoir des idéotypes avec des pratiques culturales associées pour optimiser leurs performances et promouvoir leur insertion dans les systèmes de culture.  

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Véronique Biarnès - v.biarnes@terresinovia.fr

01 janvier 2024 S'adapter au changement climatique INRAE Bourgogne France Comté En cours Non

LETSPROSEED

Accroitre la consommation des protéines de légumineuses en améliorant leur qualité et transformation sans compromettre la résistance aux stress. Biodiversité
French
Colza

FranceAgriMer

9 800 000€

72 mois Oui National

Les enjeux

L'augmentation de la consommation de protéines végétales, en particulier celles des légumineuses, est une réponse aux préoccupations environnementales et nutritionnelles actuelles. Cependant, plusieurs défis persistent, tels que la qualité des protéines, leur digestibilité, et l'acceptabilité sensorielle des produits finis. Le projet LETSPROSEED s'inscrit dans le cadre de la promotion de l'utilisation des protéines de légumineuses dans la nutrition humaine.  

Les objectifs

L'objectif global du projet LETSPROSEED est de promouvoir l'utilisation des protéines de légumineuses dans la nutrition humaine en améliorant la qualité des graines et les processus de transformation, tout en maintenant la résistance des cultures aux stress biotiques et abiotiques. Ce projet se concentre sur l'amélioration de la qualité des protéines des légumineuses et leur acceptabilité afin de répondre aux défis nutritionnels et environnementaux actuels​. Il répond aux défis de la production, de la transformation et de la consommation des légumineuses pour en faire une source de protéines plus attractive et durable​.  

Les résultats attendus

  • Améliorer la qualité des graines de légumineuses : développer des variétés de légumineuses avec une meilleure qualité des graines sans compromettre leur résistance aux stress environnementaux.  
  • Optimiser les processus de transformation : mettre au point des méthodes et des outils pour améliorer la transformation des légumineuses en produits alimentaires, en tenant compte des propriétés physico-chimiques des protéines végétales et de leur acceptabilité sensorielle.
  • Augmenter la consommation des protéines de légumineuses : promouvoir l'utilisation des légumineuses dans l'alimentation humaine en améliorant la qualité et la transformation des produits à base de légumineuses pour les rendre plus attractifs pour les consommateurs.
  • Assurer la traçabilité et la qualité tout au long de la chaîne de valeur : développer une approche systémique allant de la ferme à l'assiette pour garantir la traçabilité et la qualité des produits à base de légumineuses.
  • Faciliter la communication et le transfert de connaissances : assurer une communication efficace entre les partenaires du projet, le public et les différents acteurs de la chaîne de valeur, incluant les producteurs de semences, les coopératives agricoles, les producteurs d'ingrédients et les entreprises de l'industrie alimentaire.
  • Valoriser les services environnementaux : innover sur le plan organisationnel pour valoriser les services environnementaux rendus par les cultures de légumineuses, tels que la fixation de l'azote dans le sol. 

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Véronique Biarnès - v.biarnes@terresinovia.fr

01 janvier 2023 S'adapter au changement climatique INRAE Bourgogne France Comté En cours Non

ECODIV

Ecophysiologie comparée des cultures de diversification pour guider leur insertion dans les successions culturales Biodiversité
French
Colza

ANR

170 000€

48 mois Oui National

Les enjeux

Les légumineuses, malgré l’intérêt agroécologique qu’elles représentent, sont actuellement peu présentes dans les systèmes de culture français. Or, dans un contexte de changement climatique et de réduction des intrants, la diversification des cultures peut apporter des solutions pour améliorer les services rendus par les agrosystèmes.  

L’enjeu de ce projet vise à aider à insérer des cultures jusque-là peu développées en France dans des systèmes de culture conventionnels, comme certaines légumineuses à graines (soja, pois, féverole, lupin, pois chiche, lentille), qui peuvent amener des services écosystémiques du point de vue de la gestion de l’azote ou des ressources en eau dans les systèmes, tout en contribuant à des enjeux de production de protéines végétales.  

Pour toutes ces espèces, en vue d’améliorer le conseil aux agriculteurs, le projet veut travailler à améliorer les performances au sein des zones traditionnelles de production et de favoriser leur introduction dans des systèmes de culture plus diversifiés. 

Les objectifs

L’objectif de ce projet est de fournir aux agriculteurs un outil d’aide au choix des cultures pour des espèces aujourd’hui sous valorisées (tournesol, soja, pois, féverole, lupin, pois chiche, lentille), en vue de faciliter leur insertion dans les systèmes de culture et d’étendre leur aire culture dans les différentes régions françaises, sur la base d’une meilleure connaissance de leurs propriétés agronomiques et de leur potentiel adaptatif aux conditions pédoclimatiques.  

Les résultats attendus

  • Combler le déficit de connaissances écophysiologiques pour des espèces de légumineuses peu étudiées jusqu’alors (féverole, pois chiche, lentille, lupin) et les comparer sur la base de leurs caractéristiques phénologiques et d’adaptation au stress hydrique
  • Acquérir de nouvelles connaissances sur l’acquisition d’azote par la fixation symbiotique de N2 en conditions hydriques limitantes pour l’ensemble des légumineuses étudiées dans ce projet
  • Mener une étude d’écophysiologie comparée afin de mieux appréhender les avantages agroécologiques apportés par chaque légumineuse étudiée, notamment en conditions hydriques limitantes. Ces connaissances permettront de proposer l’amélioration des outils d’aide au choix de culture de diversification. 

Les réalisations et les retombées

  • Rapport final

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Développement d’une méthodologie de stratégies d’adaptation au changement climatique garantissant la multiperformance durable des systèmes de cultures pour les filières blé, colza, pois et orge

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Véronique Biarnès - v.biarnes@terresinovia.fr

01 janvier 2021 S'adapter au changement climatique Terres Inovia En cours Non

COMPLETE

Colza : du champ à l’étable jusqu’à l’assiette Biodiversité
French
Colza

ANR

293 000€

47 mois Oui National

Les enjeux

  • Augmenter l'utilisation des tourteaux de colza pour l'alimentation animale et, ainsi, réduire la dépendance de la France aux importations de soja et favoriser l'autonomie protéique de la France.  
  • Optimiser les pratiques agronomiques et les processus de transformation pour améliorer la qualité des bioactifs dans le colza, qui peuvent avoir des effets bénéfiques sur la santé animale et humaine.
  • Développer des méthodes agricoles plus durables qui intègrent des pratiques respectueuses de l'environnement.  
  • Développer des processus de pressage à froid et des traitements hydroalcooliques pour préserver les bioactifs et ouvrir de nouveaux marchés pour les produits à base de colza, orientés vers la santé animale et humaine.  
  • Permettre de produire un lait fonctionnel qui pourrait offrir des bénéfices pour la santé humaine. 

Les objectifs

Le projet a pour objectif global de valoriser le colza, de la culture à la consommation, en passant par l'alimentation animale. Il vise à intégrer des pratiques agricoles durables et à optimiser la production de colza pour en tirer des produits alimentaires fonctionnels et à évaluer les bénéfices pour la santé animale et humaine tout en réduisant l'impact environnemental global.

Le projet examinera comment :

  • Les conditions agronomiques modifient la qualité des bioactifs dans les graines de colza (phénols, glucosinolates..)  
  • Préserver cette qualité pendant l’étape industrielle de transformation en tourteaux pour bétail,
  • Les tourteaux optimisés bénéficient au couple vache/veau pour réduire le statut oxydatif et les risques pour la santé,  
  • Les bioactifs du colza optimisés présents dans le lait de vache réduisent le stress oxydatif altéré de souris modélisant le consommateur humain de lait. 

Les résultats attendus

  • Amélioration des pratiques agricoles et de la qualité du colza
  • Développement de nouveaux procédés de transformation
  • Réduction du stress oxydatif pour optimiser la valeur nutritionnelle des tourteaux  
  • Diminution de l’impact environnemental par rapport aux tourteaux de soja importés
  • Développement de produits de niche à haute valeur ajoutée et ouverture de nouveaux marchés pour les produits à base de colza orientés vers la santé animale et humaine. 

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Têko Gouyo - t.gouyo@terresinovia.fr

01 octobre 2022 S'adapter au changement climatique INRAE En cours Non

VEG&LAIT

Produire et transformer à la ferme : un système durable pour relocaliser et diversifier l’offre alimentaire en protéines de légumineuses Biodiversité
French
Colza

ANR

5 200 000€

60 mois Oui National

Les enjeux

Les enjeux du projet VEG&LAIT touchent plusieurs aspects de la production alimentaire durable, de l'agroécologie et de la transition protéique :  

  • Exploiter la complémentarité entre le lait et les légumineuses pour créer une filière intégrée de produits mixtes associant ces deux ingrédients.
  • Promouvoir une transition agroécologique en développant des chaînes courtes de production et de transformation des légumineuses à la ferme. ​
  • Répondre à la demande croissante de produits alimentaires durables et diversifiés.​ 

Les objectifs

VEG&LAIT est un projet ambitieux qui vise à produire des aliments plus durables et nutritifs, mais aussi à transformer de manière systémique les pratiques agricoles et les chaînes d'approvisionnement alimentaires :

  • Concevoir une chaîne de valeur intégrée associant le lait et les légumineuses, de la production à la consommation, en développant des produits "mixtes", et établir des circuits courts de distribution. ​
  • Identifier et valoriser les coproduits issus de la transformation des légumineuses par des pratiques qui garantissent la valorisation maximale de tous les sous-produits générés au cours de la production.  
  • Renforcer les compétences organisationnelles des réseaux de fermes engagées dans le projet.
  • Analyser les dimensions économiques, nutritionnelles, environnementales et sociotechniques de cette filière.  

Les résultats attendus

Le projet VEG&LAIT s'attend à des retombées significatives en termes de nouveaux produits alimentaires, de réduction de l'impact environnemental, de valorisation des coproduits, et de renforcement des compétences des réseaux de fermes, contribuant ainsi à une transition vers des systèmes alimentaires plus durables et résilients. 

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Sylvie Dauguet - s.dauguet@terresinovia.fr

01 mars 2023 S'adapter au changement climatique INRAE En cours Non

SOJA LOCAL

Du soja local pour gagner en autonomie protéique en élevages porcins et bovins laitiers Biodiversité
French
Colza

la fondation Avril et la région Nouvelle-Aquitaine

178 240€

35 mois Oui National

Les enjeux

La déclinaison du Plan protéines à l’échelle de la région Nouvelle-Aquitaine vise à améliorer l’autonomie protéique. Cet objectif se traduit par une augmentation de la production locale de protéines végétales, et notamment de soja.  

De nombreux objectifs sont sous-jacents à cet enjeu global. Il s’agit ainsi de mieux s’adapter aux exigences des cahiers des charges et démarches qualités à base d’aliments non-OGM, de renforcer la valeur ajouter des productions des plantes riches en protéines, et par conséquent d’améliorer la résilience des élevages laitiers et allaitants. L’augmentation de la production locale de protéines végétales doit aussi permettre de contribuer à l’atténuation les émissions de gaz à effet de serre, en particulier avec les espèces légumineuses, par leurs capacités de fixation d’azote atmosphérique.  

Pour parvenir à accompagner le développement du soja, Terres Inovia prévoit la mise ne place, en partenariat avec les acteurs régionaux (CA, coopératives…), d’un certain nombre de dispositifs terrain afin de favoriser le transfert de connaissance aux producteurs. Cet accompagnement sera financé dans le cadre du volet « Soutien à la R&D et à l’innovation » du plan Protéines national. 

Les objectifs

  • Mieux s’adapter aux exigences des cahiers des charges et démarches qualités à base d’aliments non-OGM.
  • Renforcer la valeur ajoutée des productions des plantes riches en protéines, et par conséquent d’améliorer la résilience des élevages laitiers et allaitants.  
  • Contribuer à l’atténuation les émissions de gaz à effet de serre, en particulier avec les espèces légumineuses, par leurs capacités de fixation d’azote atmosphérique.  

Les résultats attendus

  • Etat des lieux de l’autonomie protéique en élevage de porc et voies d’amélioration avec le soja local
  • Evaluation technique, économique et environnementale de la graine de soja locale pour les vaches laitières
  • Recommandation pour un toastage efficace du soja  

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Sujet

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Sylvie Dauguet - s.dauguet@terresinovia.fr

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