Colza

PRESAJE

Repenser la nutrition protéique avec des aliments diversifiés et digestibles pour la santé, le bien-être et la robustesse du jeune poussin Biodiversité
French
Colza

CASDAR

557 118€

41 mois Oui National

Les enjeux

La période de démarrage des poussins est une phase délicate mais déterminante pour la bonne réussite d’un lot. En élevage standard (poulets à croissance rapide), les problèmes de santé peuvent apparaître rapidement. Ces problèmes de mortalité précoce sont en partie liés à une alimentation non adaptée à la physiologie et aux besoins du jeune poussin. Le système digestif et l’équipement enzymatique du jeune poussin sont immatures pendant les premiers jours de vie, ne permettant une digestion des protéines efficace qu’après 3 à 4 jours d’âge. Il n’existe pas par ailleurs d’évaluation des matières premières dans des conditions d’élevage précoce (⩽ 7 jours).

Proposer des stratégies nutritionnelles précoces à base de Matières Premières Riches en Protéines (MPRP) alternatives adaptées à la physiologie digestive du jeune et à ses besoins pour assurer sa santé digestive doit notamment aider à régler deux problématiques majeures relatives à la durabilité de la production :

  • Obtenir une meilleure santé digestive précoce afin de réduire la mortalité en période de démarrage et limiter l’usage des antibiotiques  
  • Diversifier les ressources protéiques en premier âge 

Les objectifs

L’objectif général du projet PRESAJE est de proposer des stratégies nutritionnelles précoces du poussin afin de renforcer sa santé digestive et son bien-être et d’améliorer l’usage de sources de protéines diversifiées et locales, et plus particulièrement :  

  • Mieux appréhender les besoins du jeune poussin (de moins de 7 jours)  
  • Mettre au point une méthode d’évaluation de la digestibilité des ressources alimentaires chez le jeune poussin.
  • Avoir une meilleure connaissance de l’installation de la physiologie digestive du jeune poussin Proposer des stratégies nutritionnelles précoces tout en favorisant l’usage de matières premières locales protéiques sur toute la période d’élevage.  

Les résultats attendus

  • Evaluer les besoins en protéines et en acides aminés au démarrage et jusqu’à 5 jours d’âge sous l’angle de la performance zootechnique et sanitaire.
  • Mesurer les effets d’une diversification des matières premières sur les performances zootechniques et sanitaires du jeune poussin
  • Développer une méthode d’évaluation in vivo et in vitro de la digestibilité du jeune poussin  
  • Proposer des recommandations nutritionnelles pour son alimentation.  

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Sylvie Dauguet - s.dauguet@terresinovia.fr

01 janvier 2023 S'adapter au changement climatique ITAVI En cours Non

Implantation du colza : les clés pour une culture moins sensible aux ravageurs

La réussite du colza se joue avant même le semis par la mise en place des fondamentaux agronomiques. Une structure du sol favorable à l’enracinement, une gestion des pailles et des résidus pour un lit de semences de qualité, ainsi qu’une nutrition optimale en éléments minéraux durant l’automne sont les pratiques clés pour une implantation réussie.

Un diagnostic de la structure du sol, avant ou après la récolte,
via un profil « 3D » ou un test bêche, est un préalable essentiel. Crédit : Terres Inovia.

La réussite de l’implantation du colza est un facteur déterminant pour garantir dès le départ le potentiel de la culture. Une levée précoce, rapide et homogène limite la sensibilité aux insectes d’automne, en particulier les altises d’hiver adultes. La mise en place de ces pratiques assure une croissance la plus vigoureuse possible et continue du colza durant la phase automnale et printanière. Mais pour y parvenir, chaque étape doit être optimisée : de la récolte du précédent en passant par le travail du sol, jusqu’à la date et à la méthode de semis.

Un bon enracinement du colza passe par un sol bien structuré. S’il est nécessaire, le travail du sol ne doit ni dessécher le profil, ni engendrer des lissages ou des tassements. Ainsi, les conditions d’humidité du sol sont primordiales et déterminantes afin d’obtenir un résultat correspondant aux objectifs de travail du sol (fissuration, mulchage, scalpage…).

Observer et anticiper

Un diagnostic de la structure du sol est un préalable essentiel. Il peut être réalisé avant ou après la récolte, par la méthode du profil « 3D » ou a minima par un test bêche sur 20 à 25 cm de profondeur. Ce diagnostic permet de caractériser l’état structural, d’apprécier le niveau de ressuyage du sol, puis d’adapter l’outil et la profondeur de travail du sol. Lors des deux dernières campagnes, le sol était humide lors de l’implantation des cultures d’automne et, dans de nombreuses situations, la structure des sols a été dégradée. L’observation du sol avant les premières interventions post-récoltes est indispensable afin d’anticiper et prévoir les opérations de correction de l’état structural.

Anticiper les travaux du sol, en tenant compte de sa teneur en argile et de l’état d’humidité, afin d’être prêt à semer dès que les conditions seront favorables : sur un sol émietté mais qui a maintenu sa fraîcheur, ou juste avant l’annonce d’une pluie significative.

Autre point-clé : trouver un compromis entre la gestion du travail et la fraîcheur du sol, notamment par le contrôle des repousses de céréales. Ces dernières peuvent assécher plus fortement le sol que les passages de certains outils.

Assurer une levée rapide en évitant la surdensité 

Un semis réussi repose sur un lit de semence optimal. Ce dernier doit être fin, régulier et homogène, avec des résidus de pailles maîtrisés permettant un bon contact terre-graine. Ce lit doit garantir à la fois un semis à une profondeur régulière et adaptée aux conditions de fraîcheur (selon la texture du sol) ainsi qu’une levée homogène et rapide.

L’objectif est que le colza soit levé avant fin août pour atteindre le stade « 4 feuilles » avant le 25 septembre, date critique de l’arrivée des altises d’hiver adultes. Les parcelles historiquement touchées et impactées par les larves d’altises ou de charançons du bourgeon terminal ont régulièrement en commun un colza affaibli  par un manque de croissance automnale, souvent en lien avec une mauvaise structure de sol ou une levée hétérogène. À l’inverse, un colza robuste et bien implanté résiste mieux à ces attaques.

La mise en place de conditions optimales de semis et de levée permet de maîtriser le nombre de grains/m² semés afin d’éviter des surdensités. Ces dernières peuvent affaiblir la biomasse par plante du colza  ainsi que sa croissance automnale, le rendant plus vulnérable aux larves d’insectes jusqu’à sa floraison.

En ce qui concerne les semoirs, le monograine favorise une levée régulière et une répartition homogène du peuplement, mais il n’est pas approprié à toutes les situations ni à tous les écartements. En semis direct, les meilleurs résultats sont obtenus avec des semoirs à dents, plus adaptés à l’ensemble des modes de gestion de la paille et des résidus. Cette technique permet aussi de limiter la levée d’adventices, mais la croissance du colza peut - dans certains contextes pédoclimatiques - être plus lente, ce qui justifie un semis encore plus précoce ou une adaptation de la nutrition.

Quelles pratiques de la nutrition automnale ?

En parallèle, l’apport avant semis de produits organiques ayant une bonne disponibilité des éléments minéraux (lisiers, fumiers, fientes et produits de type II) peut contribuer à améliorer la disponibilité en azote pour le colza. Cependant, un compromis doit être trouvé entre la gestion des dates et des conditions d’épandage de ces produits, et la capacité à préparer le sol et à garantir un semis et une levée précoces du colza. Dans certaines situations, des apports d’azote sous forme minérale avant ou après le semis (selon les réglementations régionales en vigueur, régies par la Directive nitrate) favoriseront la croissance continue du colza durant toute la phase automnale.

L’apport de phosphore au semis (en plein ou en localisé) est un levier souvent négligé et sous-estimé, car peu visuel contrairement à l’effet de l’azote à l’automne. Pourtant, le colza est une culture fortement exigeante en phosphore. Pour une valorisation optimale du phosphore par le système racinaire de la plante, le moment de l’apport et les doses doivent être ajustés selon les teneurs en phosphore du sol. 

L’association du colza avec des légumineuses gélives (féverole, fenugrec, trèfle d’Alexandrie...) est une technique éprouvée, bénéfique à la fois pour la croissance de la culture et pour la gestion des insectes. Mais sa réussite dépend de plusieurs conditions. Elle doit être intégrée dans une réflexion globale sur le semis, en tenant compte de la taille des graines et des équipements du semoir. Elle suppose aussi une attention particulière à la gestion du désherbage : les espèces associées doivent être choisies en fonction du niveau de salissement de la parcelle et de la stratégie herbicide envisagée.

Contact : M. Loos, m.loos@terresinovia.fr​​​​​​​

Retrouvez l'article entier dans le n°534 de Perspectives agricoles : https://www.perspectives-agricoles.com/conduite-de-cultures/implantation-colza-ravageurs

France entière Ravageurs Colza colza implantation

JACK

Adopter les légumes secs, de l’assiette à la ferme Biodiversité
French
Colza

FranceAgriMer

4 500 000€

53 mois Oui National

Les enjeux

Les enjeux du projet JACK touchent à divers aspects de la chaîne de valeur des légumineuses, de la production à la consommation :  

  • Changement de comportement alimentaire des consommateurs en valorisant les légumineuses à travers des recettes gastronomiques innovantes et attrayantes.  
  • Innovation culinaire et industrielle par la création d’ingrédients à faible impact environnemental, puis de les tester et de les développer à une échelle industrielle.  
  • Évaluation et amélioration de la qualité des graines en identifiant leurs caractéristiques qui peuvent présenter un intérêt culinaire et les facteurs agronomiques et variétaux qui influencent cette qualité.  
  • Réduction de l’impact environnemental de la production et de la transformation des légumineuses.  

Les objectifs

Les objectifs du projet JACK sont clairement définis et visent à explorer et valoriser les légumineuses de manière innovante et durable :  

  • Identifier les leviers d'action pour un changement durable du comportement alimentaire des consommateurs afin d'augmenter la consommation de légumineuses, sources de protéines végétales.
  • Déterminer les variables physico-chimiques et le rôle des protéines, de l'amidon, des fibres alimentaires et de leur organisation dans la graine et la matrice alimentaire.
  • Caractériser les déterminants agronomiques des propriétés attendues des légumineuses.
  • Evaluer l'impact environnemental de la production et de la transformation des légumineuses en utilisant les analyses du cycle de vie (LCA). 

Les résultats attendus

Les résultats attendus du projet JACK visent à transformer la perception et l'utilisation des légumineuses en Europe, améliorer les pratiques agricoles et industrielles, encourager l'innovation culinaire, réduire l'impact environnemental de la chaîne de valeur des légumineuses et favoriser un changement durable des comportements alimentaires des consommateurs.

  • Produire un livre de cuisine avec les recettes créées par les chefs
  • Définir des critères d'intérêt et les procédés de transformation permettant d’exploiter au mieux les propriétés culinaires des légumes secs
  • Inventaires du cycle de vie (ICV) pour les lentilles et les pois chiches produits en France, et les produits alimentaires transformés avec des recommandations pour les meilleures pratiques du point de vue de l’impact environnemental
  • Identification des principaux facteurs pédoclimatiques et pratiques culturales impliqués et recommandations sur les pratiques/cultivars pour améliorer le rendement et la qualité des semences
  • Recommandations sur les stratégies à mettre en œuvre auprès de la population française pour augmenter la consommation de légumes secs 

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Sylvie Dauguet - s.dauguet@terresinovia.fr

01 janvier 2023 S'adapter au changement climatique ESA En cours Non

INCYVIE

Consolider les inventaires de cycles de vie de produits présents dans Agribalyse Biodiversité
French
Colza

ADEME

1 561 000€

43 mois Oui National

Les enjeux

Dans le cadre de la transition écologique, il est nécessaire d’évaluer les impacts environnementaux des modes de production et de transformation des produits alimentaires. La réglementation institue d’ailleurs un dispositif d'affichage environnemental volontaire destiné à apporter au consommateur une information relative aux caractéristiques environnementales d'un bien ou d’un service dans une logique de « cycle de vie ». Or, la base de données publique Agribalyse, comprenant des données de référence pour environ 2500 produits alimentaires et 200 produits agricoles bruts, constitue la référence pour l’affichage environnemental des produits alimentaires. Avec l’évolution des pratiques du fait d’innovations techniques, agronomiques ou de modifications de la réglementation, cette base de données doit être mise à jour en redéfinissant les itinéraires techniques de conduite de culture ou d’élevage. 

Les objectifs

Les objectifs principaux du projet InCyVie sont d’enrichir et de consolider les Inventaires de Cycle de Vie (ICV) de produits agricoles, agro-alimentaires ou alimentaires présents dans la base de données Agribalyse. Le projet rassemble l’expertise scientifique et technique d’INRAE, des instituts et centres techniques agricoles et agro-alimentaires du réseau de l’ACTA et de l’ACTIA pour produire des références sur l’impact environnemental des produits agricoles et agro-alimentaires inscrites dans la base Agribalyse.  

Les résultats attendus

  • Assurer une continuité entre les activités de production et de transformation.  
  • Garantir une couverture large des filières et des produits agricoles et alimentaires.  
  • Partager et rapprocher les méthodes de travail entre spécialistes de l’ACV.  
  • Consolider l’assise scientifique et technique des ICV présents dans Agribalyse.  
  • Mieux prendre en compte les spécificités des modes de production et de transformation des productions agricoles, en particulier les produits issus de l’Agriculture Biologique.  
  • A la fin du projet, les ICV de plus de 400 produits seront mis à jour ou créés. 

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Sylvie Dauguet - s.dauguet@terresinovia.fr

01 décembre 2022 S'adapter au changement climatique ACTA En cours Non

CREAPULS

Création de variétés de légumes secs innovantes répondant aux défis technologiques et sociétaux actuels Biodiversité
French
Colza

FranceAgriMer

1 100 000€

30 mois Oui National

Les enjeux

Malgré la demande grandissante des agriculteurs et des consommateurs, les efforts de recherche sur les légumes secs restent très modérés, compte tenu de la taille actuellement encore modeste du marché, des semences de légumes secs. La filière française des légumes secs apparaît très « en retard », et la France dépend fortement des importations étrangères. Le développement de variétés nouvelles, adaptées aux contraintes pédoclimatiques des différents bassins de production nationaux, permettrait sans aucun doute d’augmenter les surfaces de production en légumineuses et donc, de répondre aux besoins des consommateurs notamment en demande de produits locaux. La sélection variétale est un levier pour répondre à :

  • La demande de l’augmentation des apports en protéines végétales en alimentation humaine et animale
  • La nécessité de réduire la dépendance aux importations de matières riches en protéines
  • La demande des consommateurs d’un circuit court et de produits locaux.
  • Les attentes des transformateurs qui souhaitent proposer une offre végétale s’intégrant facilement dans les pratiques alimentaires des consommateurs et avec des qualités nutritionnelles rassurantes. 

Les objectifs

Dans ce contexte, l’objectif du projet CREAPULS est de dynamiser et d’accélérer le processus de sélection variétale de lentilles, haricots secs et pois chiches pour répondre aux besoins de la filière française des légumineuses et du marché des protéines végétales :  

  • Développer une nouvelle méthode d’accélération du processus de sélection variétale des légumineuses en fonction des caractéristiques techniques et sensorielles souhaitées, mais aussi des conditions culturales.  
  • Adapter à ces espèces de légumes secs des méthodes de sélection existantes sur les espèces de grande culture
  • Acquérir des connaissances nouvelles, qui seront publiées et partagées à la filière, sur les critères phénotypiques en lien avec les exigences technologiques des transformateurs de légumes secs, mais aussi sensorielles répondant à la demande des consommateurs.  
  • Développer des techniques et outils de laboratoire prédictifs pour caractériser les variétés en cours de sélection.  

Les résultats attendus

  • Développer une méthode d’accélération de la fixation génétique par la génération de lignées haploïdes doublées chez les légumineuses visées.
  • Définir une liste de parents constituant les meilleurs candidats pour sélectionner les caractères technologiques et sensoriels souhaités.  
  • Réaliser des tests prédictifs rapides permettant de phénotyper les descendants des croisements dès le début du schéma de sélection et d’orienter les choix pour obtenir des variétés plus adaptées spécifiquement à chaque débouché. 

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Têko Gouyo - t.gouyo@terresinovia.fr

01 septembre 2022 S'adapter au changement climatique Semences de Provence Terminé Non

ARRUP-VICO

Assurabilité des Risques liés à la Réduction des Usages Phytosanitaires sur Vigne et Colza Biodiversité
French
Colza

OFB

1 200 000€

29 mois Oui National

Les enjeux

Le droit de l’assurance exclut de couvrir un risque pris volontairement. Cela conduit les assureurs à la réticence dans la prise en charge de dommages liées à des pratiques agroécologiques nouvelles, non conventionnelles et n’offrant pas d’historiques statistiques. A contrario, les agriculteurs peuvent légitimement souhaiter être accompagnés face aux incertitudes que représentent l’adoption de telles pratiques. L’enjeu du projet consiste à connaître et créer les conditions d’une couverture des risques liés à la réduction de l’usage de produits phytosanitaires et ainsi de favoriser l’innovation et la massification des stratégies agroécologiques.  

Les objectifs

Pour l’agriculteur limiter le recours aux produits phytosanitaires représente une prise de risque importante qui justifie un accompagnement technique et financier. Pour y contribuer, le projet ARRUP-VICO vise deux objectifs :  

  • Décrire les dispositifs de couverture du risque envisageables  
  • Concevoir et dimensionner ces dispositifs sur la vigne et le colza pour qu’ils soient faisables, pérennes, acceptés par les parties prenantes et à même de sécuriser les agriculteurs et les viticulteurs pour les encourager à s’engager dans une réduction de l’usage des produits phytosanitaire.  

Cette sécurisation de la mise en œuvre de pratiques de réduction de produits phytosanitaires a vocation à compléter le dispositif français de gestion des risques et à s’articuler avec l’assurance Récoltes (MRC) et le Fond de Solidarité Nationale (FSN).  

Les résultats attendus

  • Donner un cadre de référence pour décrire et analyser les dispositifs de couverture des risques liés à la réduction des produits phytosanitaires envisageables  
  • Modéliser, sur chacune des filières, colza et vigne, des risques liés à la réduction de l’usage des produits phytosanitaires avec des incertitudes réduites  
  • Proposer un système de garantie validé en termes de faisabilité, avec des conditions de viabilité définies
  • Etablir des recommandations pour la couverture des risques liés à la réduction de l’usage des produits phytosanitaires et identifier les questions nécessitant des recherches complémentaires  

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Stéphane Cadoux - s.cadoux@terresinovia.fr

01 avril 2023 S'adapter au changement climatique Institut français de la vigne et du vin  En cours Non

VARIETES

Evaluer et diffuser de nouvelles variétés de légumineuses et d'oléagineux à haute teneur en protéines Biodiversité
French
Colza

DGER

Non communiqué

23 mois Oui National

Les enjeux

Les cultures intermédiaires, cultivées entre deux cultures de rente et non récoltées, peuvent fournir de nombreux services écosystémiques à condition qu’elles s’implantent rapidement pour pouvoir être compétitives vis-à-vis des mauvaises herbes et produire une bonne quantité de biomasse. L'hypothèse principale du projet RICIN est que certaines espèces s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Pour tester cette hypothèse, une douzaine d'espèces appartenant à quatre grandes familles (Poacées, Fabacées, Hydrophyllacées et Brassicacées), peu ou pas étudiées à ce jour, seront identifiées et comparées sur la base des caractéristiques de leurs semences et de plantules ainsi que de leur tolérance au stress hydrique et aux contraintes mécaniques.

Le phénotypage bas et haut débit des cultures intermédiaires étudiées permettra d'acquérir des connaissances pour l'optimisation des performances. Outre la production des ressources scientifiques et techniques, le projet permettra de développer un outil d'aide à la décision ainsi que d’accroître la possibilité des collaborations avec (notamment) les semenciers sur ce front de recherche représenté par la caractérisation de la croissance hétérotrope de cultures intermédiaires.

Les objectifs

Le projet s’attache à mieux comprendre les facteurs qui affectent la réussite d‘implantation des cultures intermédiaires. L'hypothèse principale de Ricin est que certaines espèces de ces cultures s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Ainsi, le projet vise à acquérir des connaissances écophysiologiques sur une dizaine d’espèces de liées à la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) par une étude d'écophysiologie comparative afin de mieux comprendre leur capacité à s’implanter, notamment dans des conditions hydriques limitantes.

Il vise également à déterminer le lien potentiel entre la qualité de l'implantation et le potentiel de production de biomasse dans des conditions de gestion contrastées (différents modes de semis, régimes d'irrigation, profondeur de semis etc.).

Il permettra également de proposer le développement d’un OAD pour déclencher les semis en prenant en compte un cumul de pluie nécessaire à la levée en fonction des espèces et de l’état du sol (structural et hydrique)

Les résultats attendus

  • Production de données écophysiologiques sur la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) de 9 espèces de couvert végétaux, dans des conditions environnementales contrastées (stress hydrique et mécanique). 
  • Identification et hiérarchisation des facteurs influençant la qualité d’implantation sur 3 sites expérimentaux.
  • Création d’un prototype d’Outil d’aide à la décision.

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Outil d’aide à la reconnaissance des principales espèces de ravageurs dans les silos de céréales

Vers une meilleure compréhension des facteurs affectant la réussite d‘implantation de cultures intermédiaires

Combiner les leviers pour maîtriser l'enherbement et adapter leur conduite aux contextes pédoclimatiques de l'Ouest de la France en soja et lentille

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Martine Leflon - m.leflon@terresinovia.fr

01 janvier 2021 S'adapter au changement climatique Terres Inovia Terminé Non

FABACAE

Améliorer la fertilité des sols en agriculture de conservation conventionnelle et biologique par l’accompagnement agroécologique Biodiversité
French
Colza

CASDAR

278 874€

42 mois Oui National

Les enjeux

Ce projet répond à plusieurs enjeux :  

La recherche de durabilité des systèmes de production en grandes cultures : en augmentant la fertilité des sols, les plantes seront plus robustes et productives avec une moindre dépendance aux intrants et une moindre sensibilité aux aléas climatiques et aux ravageurs.  

Les attentes sociétales liées à la demande de réduire l’usage de produits phytosanitaires et de mieux préserver la qualité des sols.  

L’adaptation au changement climatique grâce à la démultiplication des leviers agroécologiques en stockant davantage de carbone par la mobilisation des couverts végétaux et en réduisant les émissions de CO2 avec la diminution de l’utilisation des intrants, notamment les engrais minéraux et la limitation du travail du sol.  

L’amélioration de la fertilité des sols influence positivement le cycle de l’eau et notamment la capacité de rétention de l’eau dans les sols, ce qui se traduira par une limitation de l’impact des inondations ou des sècheresses sur la croissance des plantes.  

Les objectifs

Accompagner les conseillers dans la montée en compétences de la fertilité des sols (en agriculture conventionnelle et biologique) grâce à la mise en cohérence sur le terrain :  

  • D’outils pour piloter les systèmes de culture  
  • De démarches pour accompagner l’amélioration de la fertilité des sols
     

Accompagner la multiplication d’outils et de leviers agroécologiques vers les agriculteurs grâce à une démarche formalisée en 4 actions :  

  • Formaliser le projet agronomique de l’exploitation  
  • Structurer le suivi des pratiques, les résultats et les pistes d’amélioration  
  • Mettre en place des plateformes et bandes de démonstration chez les agriculteurs  
  • Communiquer largement les résultats et méthodes, en utilisant notamment les outils numériques  

Les résultats attendus

  • Une meilleure connaissance des exploitations et des projets agronomiques des agriculteurs pour identifier les bons leviers à mobiliser
  • Une diffusion large de la démarche (accompagnement, outils et résultats) et des pratiques agroécologiques 

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Michaël Geloen - m.geloen@terresinovia.fr

01 août 2024 S'adapter au changement climatique Terres Inovia En cours Non

ATTRACT

Aménagements territoriaux et techniques de répulsion - Attraction pour le contrôle des ravageurs Biodiversité
French
Colza

ANR

209 385€

23 mois Oui National

Les enjeux

L’enjeu du projet Attract est d’étudier les capacités d’utilisation des plantes pièges, déjà testées dans le cadre du projet R2D2, en combinant des plantes attractives et répulsives sur la grosse altise sur colza et la bruche des protéagineux (pois, féverole et lentille). L’intégration de ces dispositifs territoriaux implique des changements profonds dans les itinéraires techniques : cohérence de dates de semis, prise en compte du contexte climatique, choix variétal, organisation des chantiers de semis, destruction pilotée des intercultures grâce à la réalisation de berlèses… 

Les objectifs

Le projet comporte deux volets, avec des objectifs spécifiques :  

1.Les intercultures pièges pilotées

  • Etudier dans d’autres contextes pédoclimatiques que celui du projet R2D2 la capacité des intercultures pièges pilotées à diluer la pression des grosses altises dans le territoire.  
  • Vérifier que la destruction des intercultures pièges permet de réduire l’émergence des adultes de grosses altises au printemps.  
  • Tester les variétés existantes de radis chinois, navette et moutarde brune pour rechercher si des variétés seraient tolérantes à la hernie des crucifères.  

2. Les bandes répulsives de la bruche des protéagineux

  • Evaluer la faisabilité de mise en œuvre sur un territoire de bandes de moutarde et de phacélie sur des parcelles de protéagineux.
  • Mesurer l’effet de ces bandes pièges sur le comportement des bruches des protéagineux. 

Les résultats attendus

L’effet attendu est de mesurer l’effet des stratégies intégrant des zones attractives et répulsives. A terme, il s’agit de mesurer l’intérêt des stratégies intégrant des zones attractives et répulsives sur la gestion des ravageurs (grosses altises et bruche) et de les intégrer dans l’approche des intercultures avant les cultures de printemps.  

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Michaël Geloen - m.geloen@terresinovia.fr

01 avril 2023 S'adapter au changement climatique Terres Inovia En cours Non

COVERAGE

Couverts végétaux pour la gestion des vivaces sans Glyphosate en système de non-labour Biodiversité
French
Colza

CASDAR

360 700€

41 mois Oui National

Les enjeux

Ce projet vise à expérimenter et éprouver l’utilisation de couverts d’intercultures (CI) en Agriculture de Conservation (AC), dans le cadre de la gestion des adventices vivaces, sans recours au glyphosate.

La lutte chimique lors de l’interculture estival à l’aide du glyphosate est un levier reconnu et efficient pour gérer la pression exercée par les vivaces sur les parcelles agricoles. Peu d’alternatives existent, si ce n’est le travail du sol, qui, réalisé dans des conditions favorables, peut présenter de bons résultats. Ce levier n’est pas pleinement mobilisable en Agriculture de Conservation.

Si peu d’alternatives sont disponibles, les couverts végétaux d’interculture sont reconnus comme ayant un effet suppressif important sur certaines adventices. Cependant, l’utilisation de couverts est encore trop peu maitrisée. Une meilleure maitrise des couverts, associée un à travail du sol superficiel, pourrait être des stratégies de lutte contre les adventices et les vivaces adaptées à la réduction du travail du sol et à la suppression du glyphosate. 

Les objectifs

Ce projet vise à expérimenter et éprouver l’utilisation de couverts d’intercultures comme alternative au glyphosate en agriculture de conservation, notamment dans le cadre de la gestion des adventices vivaces au travers de quatre objectifs spécifiques :  

  • Acquérir des références techniques et économiques sur l’utilisation des couverts d’intercultures en tant qu’alternative au glyphosate dans la gestion des vivaces
  • Constituer un groupe d’exploitations pilotes engagées afin de co-construire des rotations sans l’utilisation de glyphosate sur un ensemble de parcelle
  • Evaluer l’impact économique, social et agronomique de l’utilisation des couverts d’interculture comme alternative au glyphosate ;
  • Faire connaitre les résultats des travaux menés.

Les résultats attendus

  • Des résultats et des références contextualisées de l’utilisation des couverts d’intercultures comme leviers pour diminuer le développement des adventices et des vivaces ;
  • Produire des livrables directement utilisables par les agriculteurs pour les aider dans le choix de leur stratégie de couverts d’interculture en fonction de leurs objectifs ;
  • Produire une évaluation complète et multicritère de l’impact de la substitution du glyphosate par des conduites intégrant des couverts d’interculture. 

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