Ravageurs du pois de printemps : le thrips

Thrips du pois

Thrips (Thrips angusticeps) Fréquence : variable selon les régions ; nuisibilité : généralement faible

Le thrips qui attaque le pois est le thrips du lin et des céréales. Le thrips prolifère principalement dans les parcelles de pois de printemps, dans la moitié nord de la France et plus particulièrement dans les régions : Nord-Picardie, Normandie, Bassin parisien, Centre et Champagne crayeuse. Le thrips pique le végétal pour se nourrir et injecte une salive toxique dans la plante. Celle-ci initie de nombreuses ramifications (jusqu’à 8). Les plantes sont également naines et portent peu de gousses. Les feuilles sont gaufrées et se couvrent de taches jaunes ou brunes. Les pertes de rendement liées au thrips sur pois de printemps s’élèvent à 30 q/ha si la levée est lente (mauvaises conditions climatiques). Si elle est rapide, la nuisibilité de ces insectes est faible (impasse envisageable). Un précédent blé ou lin est favorable à la présence du thrips dans la parcelle de pois de printemps. La larve sort du sol vers 7-8 °C

Règle de décision

Pour observer les insectes, prélever une 10aine de plantes au hasard dans la parcelle. Les placer dans un sac transparent fermé et le laisser quelques minutes au soleil. Dénombrer le nombre de thrips et diviser par 10 pour obtenir le nombre d’insectes par plante.

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
De la levée (80 % des plantes levées) au stade 2-3 feuilles Observations sur plante En conditions très poussantes, la nuisibilité est généralement faible.

Intervenir si on dénombre 1 thrips/plante en moyenne

Traiter trop tôt entraîne une mauvaise efficacité du traitement : on ne détruit pas les thrips présents dans les plantes non encore levées.

En cas d’impossibilité de traiter tôt (période de mauvais temps…), intervenir dès que possible pour limiter les dégâts, car tant que les thrips sont présents, ils continuent à attaquer les plantes.

Le thrips apparaît souvent avant le sitone. Il est rare de pouvoir maîtriser ces deux ravageurs par une seule application en végétation.

 

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Gestion en cours de campagne de noctuelles défoliatrices et vanesses

Les chenilles de noctuelles défoliatrices peuvent occasionner une dégradation poussée du feuillage. Leur nuisibilité est généralement faible sur tournesol, sauf ponctuellement en cas de pullulation.

noctuelle defoliatrice tournesol

Chenille de noctuelle de la tomate                      Chenille de vanesse

 

Biologie

Description

  Adulte Larve (chenille)
Noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera) Papillon nocturne

3 à 3.5 cm de long en fin de développement

corps jaunâtre ou verdâtre, ligne blanche tout le long du flanc soulignée en dessous par une zone plus foncée

tête jaune-brunâtre

3 paires de pattes thoraciques et 10 fausses pattes abdominales

Vanesse du chardon
(Vanessa cardui)
envergure de 40 à 70 mm

ailes fauve orangé ponctuées de taches noires et blanches
longues épines beiges à extrémité noire

corps gris clair avec bandes noires dorsales et bande jaune ininterrompue sur les flancs

 

Cycle de vie

Les noctuelles et les vanesses pondent sur les feuilles. Les chenilles qui éclosent s’en nourrissent. Après plusieurs jours, les chenilles de noctuelles tombent au sol pour se nymphoser tandis que celles de vanesse restent sur les feuilles. Plusieurs générations se succèdent au cours de l’année.

Dégâts

Les adultes sont inoffensifs contrairement aux chenilles qui dévorent les limbes des feuilles les plus jeunes. Nervures, tiges, et apex sont attaqués exceptionnellement et en dernier.

Nuisibilité
La nuisibilité est généralement faible, sauf ponctuellement en cas de pullulation. 
 

 

Des solutions à base de bactéries ou virus contre Helicoverpa armigera

  • Les solutions à base de bactéries Bacillus thuringiensis (usage traitements généraux ou usage tournesol et traitement des parties aériennes de chenilles phytophages), utilisables en agriculture biologique, sont efficaces sur les jeunes chenilles d’ Helicoverpa armigera (stades larvaires 1 et 2) comme :
    • Dipel DF, Costar WG 1,0 kg/ha - 30 €/ha (Bacillus thuringiensis var. kurstaki) ;
    • XenTari 1,0 kg/ha - 33 €/ha (Bacillus thuringiensis var. aizawai).
  • Helicovex : cet insecticide à base de virus (baculovirus) est spécifique d’Helicoverpa armigera. Utilisable en agriculture biologique, il doit être positionné sur les œufs et jeunes larves (stade larvaire 1). Il s’utilise à 0,2 l/ha - 55 €/ha (usage tournesol traitement des parties aériennes chenilles phytophages).

 

Et contre les vanesses ?

Les solutions à base de Bacillus thuringiensis auront également une efficacité sur vanesses. Helicovex par contre à base de virus ne sera pas efficace.

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Pucerons : Gestion en cours de campagne

Une intervention contre les pucerons du tournesol est rare : les auxiliaires arrivent souvent à réguler les populations.

 

Pucerons verts sur tournesol
faible crispation pucerons verts tournesol
forte crispation pucerons verts tournesol

1. Colonie de pucerons - 2. Faible crispation - 3. Forte crispation

 

Biologie

Description

Les cultures de tournesol peuvent être colonisées principalement par deux espèces de pucerons : le puceron vert du prunier (Brachycaudus helichrysi KALTENBACH) et le puceron noir de la fève (Aphis fabae).

  Ailés Aptères
Puceron vert du prunier 1,1 à 2,2mm
Vert jaunâtre
Antennes courtes
Cornicules courtes
1.4 à 2mm
Vert pale
Tarses noires
Cornicules courts
Puceron noir de la fève Couleur sombre
Taille des antennes égale aux deux-tiers du corps
Cornicules courtes et noires
2mm
Trapu, noir mat à verdâtre

 

Cycle de développement

Le puceron vert du prunier évolue, pendant la saison froide, sur des hôtes primaires appartenant au genre Prunus (prunier, pêcher, abricotier) tandis que le puceron noir de la fève est principalement présent sur le fusain d’Europe. Ces pucerons passent principalement l’hiver sur ces plantes sous forme d’œufs.
Au printemps, ils se déplacent sur des hôtes secondaires appartenant aux astéracées (tournesol et autres plantes à fleurs) pour le puceron vert du prunier et différentes plantes hôtes dont le tournesol pour le puceron noir de la fève. 
Des pucerons ailés se portent sur les jeunes tournesol, plus ou moins précocement selon les années, entre mi-avril et mi-juin. Les premiers vols peuvent intervenir peu après la levée et se répéter par la suite en fonction des productions d'ailés sur les autres plantes-hôtes dans la région.
Les ailés donnent naissance à des aptères (pucerons sans ailes) qui forment des colonies. 
Les colonies de pucerons verts se repositionnent constamment vers le sommet de la plante en suivant sa croissance. Les infestations périclitent lorsque la plante atteint le stade bouton floral et devient un hôte peu favorable. L'évolution des populations s'oriente alors vers des productions d'individus ailés destinés à essaimer vers d'autres plantes-hôtes secondaires.
Le puceron noir de la fève est surtout abondant en fin de stade végétatif jusqu’à la formation du capitule. 

Dégâts

Puceron vert : La salive injectée lors de la prise alimentaire engendre une crispation du feuillage, qui peut se transformer ensuite en déformation (cloques). L'intensité des symptômes peut évoluer très vite, en cas de multiplication rapide des insectes.
Puceron noir : pas de crispation du feuillage.

Nuisibilité

Puceron vert du prunier : la nuisibilité est souvent modérée. Si les dégâts apparents du petit puceron vert du prunier peuvent être spectaculaires, la nuisibilité des attaques reste mesurée et d’autant plus faible que leur évolution est tardive. 
Ainsi, une crispation mesurée du feuillage, peu intense et réversible, ne porte pas à conséquence. Par contre, une déformation des feuilles, intense et difficilement réversible, peut handicaper sérieusement le fonctionnement de la plante, voire le bloquer, et rendre la culture plus vulnérable à d’autres attaques de bio-aggresseurs. Les crispations sont notamment favorables au maintien de l'humidité du feuillage et peuvent créer des sites favorables à la germination des spores de sclérotinia et aux attaques sur boutons, feuilles et tiges.

 

Gestion

Règles de décision

Observations : Surveiller la présence de pucerons et surtout de crispations sur le feuillage. Consulter le BSV pour suivre l’évolution du risque. 

Stade de sensibilité : de la levée à la formation du bouton floral.

Seuil indicatif de risque : 10 % de plantes crispées. 

 

Avant d’intervenir avec un insecticide, il est important de vérifier la présence d’auxiliaires. En limitant les traitements notamment les plus tardifs (au moment de la croissance forte des populations d’auxiliaires), on peut profiter au mieux de leur action régulatrice.

Régulation naturelle : attention à la présence d’auxiliaires ! 
Les coccinelles (adultes et larves) et les syrphes (larves) ont une efficacité potentielle importante pour réduire les populations de pucerons. Leur activité est souvent importante en mai et juin, ce qui correspond à la phase végétative du tournesol, période de colonisation et de développement des populations de pucerons. De nombreux autres prédateurs (chrysopes, hémérobes, punaises anthocorides et mirides, araignées, …) participent également à la régulation des populations de pucerons du tournesol. Les pucerons font aussi l'objet d'attaques par des insectes parasitoïdes, essentiellement des hyménoptères, souvent peu nombreux. Les pucerons momifiés sont visibles en fin d'attaque, à la formation de capitules.
Le décalage entre une population de phytophages et des auxiliaires est normal, les auxiliaires venant s'installer sur les populations de pucerons en développement.

En savoir plus sur les auxiliaires : Projet AuxiMore/ARENA

Documents à télécharger

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Noctuelles terricoles sur tournesol : observer le pied des plantes

Surveiller les chenilles de noctuelles terricoles (ou vers gris) dès la levée de la culture. Les larves de noctuelles sont actives la nuit et enfouies au pied des plantes le jour. S'assurer aussi de leur présence en grattant le sol !

noctuelle terricole sur tournesol

Larve de noctuelle terricole

 

Biologie

Description  

Deux espèces de noctuelles peuvent s’attaquer au tournesol : la noctuelle des moissons (Agrotis segetum) et la noctuelle ipsilon (Agrotis ipsilon).
Ces insectes sont de papillons nocturnes de couleur gris/brun/blanc. Les chenilles peuvent mesurer jusqu’à 45 mm à la fin de développement et sont de teinte plutôt grise. 

 

Cycle de vie

  • La noctuelle ipsilon est une espèce migratrice dont les adultes hivernent au sud du 40ème parallèle puis remontent au nord de mars à mai. Chaque femelle peut pondre 1 500 œufs sur le sol. Le développement larvaire dure 45 à 60 jours. 2 ou 3 générations se succèdent.
     
  • La noctuelle des moissons est une espèce sédentaire dont les chenilles hivernent dans le sol ou sur des débris végétaux. Le développement reprend en mars-avril, avec une 1ère génération de larves en juin et juillet, puis une 2ème génération en fin d’été et à l’automne.

 

Dégâts

Les dégâts sont engendrés par les chenilles qui se développent dans les premiers centimètres du sol. Elles rongent le collet des jeunes plantules, notamment de tournesol, engendrant des pertes à la levée. 

 

Nuisibilité

Les attaques graves sont peu fréquentes.

 

Gestion

Observer les dégâts dès la levée du tournesol. Les dégâts de noctuelles peuvent être confondus avec des attaques de limaces ou de lapins. Vérifier la présence de chenilles en grattant sur les premiers centimètres du sol. 

En cas d’attaque, intervenir rapidement avec une pulvérisation à base de cyperméthrine (uniquement Sherpa 100EW, Aphicar 100EW, Cyperfor 100EW, Scipio 100EW). Le volume de la bouillie est d’au moins 500 l/ha.

Traiter le soir car l’activité des larves est plutôt nocturne.

L’application au semis de microgranulés avec un diffuseur (Belem 0.8 MG/Daxol, à base de cyperméthrine) pour lutter contre les taupins apporte également une efficacité contre les attaques précoces de noctuelles terricoles.

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Limaces : estimation du risque

 

Pour évaluer le risque sur la parcelle, vérifier la présence des limaces le plus tôt possible et régulièrement jusqu’au semis, en particulier en période humide ou de pluie.

 

Couleur grise beige                        Couleur noire

Taille de 4 à 5cm                                     Taille de 2,5 à 4cm

 

Les limaces font preuve d'activité essentiellement nocturne. Pour identifier leur présence, plusieurs possibilités :

  • Par observation directe des limaces actives sur le sol humide en surface, avant qu’il ne fasse trop jour.
  • Par piégeage : disposer un abri sur la surface du sol (carton plastifié, tuile, soucoupe plastique, planche, etc.) ou, mieux, un véritable piège à limaces développé par l’INRAE et disponible auprès des sociétés phytosanitaires.

 

Protocole recommandé

  • Utiliser de préférence de vrais pièges limaces
  • si possible positionner 4 pièges (pour couvrir une surface d’1 mètre carré) à au moins 10 mètres les uns des autres et à au moins 10 m de la bordure.
  • avant la pose des pièges, les humidifier à saturation par un trempage préalable ;
  • ne pas arroser le sol au moment de la pose pour avoir une vision du risque tel qu'il est au moment de la pose du piège ;
  • poser les pièges la veille du relevé, de préférence en soirée pour éviter le dessèchement qui se produit dans la journée, face aluminium visible au-dessus du piège ;
  • ne pas déposer d’appâts ;
  • relever les pièges le lendemain matin avant la chaleur.
  • déplacer les pièges de quelques mètres et les réhumidifier avant chaque nouvelle estimation.
  • compter le nombre de limaces présentes. Il existe 2 espèces majoritaires nuisibles, la limace grise ou loche et la limace noire

 

 

 

Il est important de mesurer le risque limaces pour mettre en place des actions de prévention puis gérer les populations en cours de campagne.

 

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Limaces : gestion des populations en cours de campagne

 

Pour rappel, les premiers leviers à mobiliser avant même le semis sont des leviers agronomiques.

 

Dégâts sur tournesol

Fréquence : forte en conditions humides. La présence de limaces est très dépendante des conditions climatiques.

Nuisibilité : moyenne à forte
Les limaces peuvent sectionner les jeunes tiges, entrainant le flétrissement et la mort des plantules ou consommer les cotylédons ou les jeunes feuilles. Les prélèvements foliaires sont nuisibles jusqu’au stade 3-4 feuilles.

Les premiers dégâts sont les plus pénalisants, les plantes attaquées étant perdues ou définitivement handicapées et les cotylédons trop largement entamés pour permettre une bonne croissance. Inversement, les plantes développées deviennent rapidement de moins en moins sensibles aux prélèvements effectués par les limaces.

Surveillance et action en cours de campagne

Être particulièrement vigilant sur les parcelles à risque. Si les conditions climatiques sont favorables au maintien de la fraîcheur en surface et si vous observez des limaces, réaliser un épandage d’anti-limaces en plein sur le sol, au moment du semis. Le traitement préventif, qui vise la préservation de la levée, est actuellement la seule manière de protéger efficacement des attaques de limaces les cultures de colza.

En cas de sol sec ou de levée réalisée, poursuivre la surveillance jusqu’au stade 3-4 feuilles. Si les précipitations interviennent et déclenchent l’activité des limaces en surface, appliquer rapidement un anti-limaces pour éviter à la culture de prendre trop de retard.

La reprise d’activité des limaces peut être échelonnée en cas de réhumidification progressive du sol. Il ne faut pas attendre d’un traitement molluscicide une efficacité totale.

Le piégeage, une bonne méthode d'identification

Disposer un abri sur la surface du sol (carton plastifié, tuile, soucoupe plastique, planche, etc.) ou, mieux, un véritable piège à limaces développé par l’INRAE et disponible auprès des sociétés phytosanitaires.

Protocole recommandé

  • Utiliser de préférence de vrais pièges limaces
  • Si possible positionner 4 pièges (pour couvrir une surface d’1 mètre carré) à au moins 10 mètres les uns des autres et à au moins 10 m de la bordure.
  • Avant la pose des pièges, les humidifier à saturation par un trempage préalable ;
  • Ne pas arroser le sol au moment de la pose pour avoir une vision du risque tel qu'il est au moment de la pose du piège ;
  • Poser les pièges la veille du relevé, de préférence en soirée pour éviter le dessèchement qui se produit dans la journée, face aluminium visible au-dessus du piège ;
  • Ne pas déposer d’appâts ;
  • Relever les pièges le lendemain matin avant la chaleur.
  • Déplacer les pièges de quelques mètres et les réhumidifier avant chaque nouvelle estimation.
  • Compter le nombre de limaces présentes. Il existe 2 espèces majoritaires nuisibles, la limace grise ou loche et la limace noire

Préserver la faune auxiliaire

Les Coléoptères prédateurs, certains Carabidés et Staphylinidés par exemple, jouent un rôle dans la régulation des populations de limaces. L’activité des adultes et des larves de Carabidés s’exerce préférentiellement au niveau du sol, aux dépens des oeufs et des jeunes limaces. Les cycles biologiques des Staphylinidés restent souvent mal connus et très variables selon les espèces. Ces auxiliaires sont à protéger.

En savoir plus sur les auxiliaires : projet AuxiMore/ARENA.

Les produits utilisables pour lutter contre les limaces (télécharger le fichier en fin d'article).

Documents à télécharger

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Taupins : Gestion en cours de campagne

Il faut avant tout bien identifier les parcelles à risque. 5 à 10 % des parcelles de tournesol sont considérées à risque : antécédents d’attaques notamment sur maïs voire sur tournesol ou colza, ou précédents favorables (friche, prairie, culture fourragère ou légumineuse).

Biologie

Description

Il existe une grande diversité d'espèces de taupins, mais deux genres dominent actuellement dans les cultures en France : Agriotes et Athous.


Adulte

  • Coléoptères de 6-12 mm
  • Couleur sombre, brun clair à brun noirâtre

Larve

  • Filiforme, corps dur et cylindrique, ocre à cuivre, aspect luisant
  • 3 paires de pattes discrètes


taupin sur tournesol
larves taupins

 

Biologie

Les taupins adultes se déplacent activement pour rechercher des sites de ponte qui leur conviennent au printemps. Ils déposent dans le sol leurs œufs, qui sont à l’origine des infestations larvaires pour les années à suivre. Selon les espèces et les conditions de développement, la phase larvaire dure entre deux et quatre ans et le stade adulte 1 an.
Dans les cultures attractives, les pontes des taupins sont annuelles et échelonnées avec un pic en fin de printemps et début d'é. Ainsi, dans la même parcelle, des larves d'âges différents cohabitent.
Selon les conditions (température et d'humidité), les larves de taupin se déplacent dans le sol, le plus souvent entre 0 et 60 cm de profondeur. Les larves préfèrent des températures comprises entre 10 et 26°C et des sols humides sans excès. Elles sont polyphages et supportent bien des périodes de jeûne.

 

Dégâts

Les adultes n'occasionnent pas de dégâts en grandes cultures, contrairement aux larves.
Les larves consomment les graines en cours de germination ou les parties souterraines des plantules levées ce qui peut engendrer des pertes à la levée.

Dégâts taupins sur tournesol
Dégâts taupins sur tournesol

 

Nuisibilité

Les pertes de rendement ne sont observées qu’en cas de fortes pertes de pieds. Les rares fortes attaques de taupins observées peuvent occasionner des pertes de 20 à 50% des pieds. Plus régulièrement, on peut observer dans les zones touchées des ronds, avec de forte perte de pieds pouvant occasionner des resemis partiels. En présence avérée de larves de taupins dans une parcelle, des levées de tournesol indemnes ont déjà été observées malgré des dégâts de taupins sur les racines. Cela s'explique par l’appétence plus faible du tournesol pour les larves de taupins par rapport au maïs, mais également par la durée du stade sensible plus courte sur tournesol (germination-levée) que sur maïs (pertes de plantes possibles plusieurs semaines après la levée).

 

Gestion

Identifier les parcelles à risques

Risque moyen à élevé

Les parcelles répondant à au moins une des conditions ci-dessous peuvent héberger des populations de taupins moyennes à élevées. Le risque d’observer des dégâts significatifs ne peut être exclu : 

Au cours des cinq dernières années précédant le semis du tournesol, la parcelle a subi des dégâts avérés de larves de taupins.

Au cours des deux dernières années précédant le semis du tournesol, la parcelle a reçu une prairie, une culture fourragère (y compris en dérobé), une légumineuse ou une jachère non cultivée. Ces couverts sont propices à la ponte des adultes taupins, donc favorables au maintien et à l'augmentation des populations de larves.

Risque très faible à nul

Parcelles non concernées par le cas précédent - Population de taupins nulle à faible, dégâts très peu probables sur tournesol.

Majorité des situations où le tournesol est cultivé aujourd'hui en France

 

Mettre en œuvre des mesures agronomiques

Dans les situations à risque, adapter : 
 

1 - Le travail du sol
Le travail du sol lors de la destruction d'une culture attractive pour la ponte et favorable à l’installation de larves de taupins (prairie, culture fourragère, jachère pluri-annuelle) est déterminant pour réduire les populations. Intervenir en conditions séchantes et après la période de ponte des taupins (fin de printemps, début d'été) pour occasionner un surcroît de mortalité parmi les œufs et les jeunes larves de taupins.

2 - La densité et la date de semis
En situation à risque, recherchez une levée rapide et vigoureuse. Semez dans un sol suffisamment réchauffé.
Augmentez légèrement la densité de semis pour compenser les pertes de plantes éventuelles.

3 - Choix des insecticides pour les situations les plus exposées
Pour les cas les plus exposés, la protection est réalisée avec des traitements insecticides au semis à base de microgranulés.

La réglementation a changé pour les microgranulés à base de lambdacyhalothrine avec la nécessité d’incorporer à 4 cm de profondeur minimum et donc sans diffuseur : 

  • Ercole, Karaté 0,4 GR (lambda-cyhalothrine 0,4 %) de 12 à 15 kg/ha (51 à 64 €/ha), 
  • Trika Lambda 1, Trika Expert+ à 15 kg/ha (lambda-cyhalothrine 0,4 %, 80 €/ha), 
  • Trika Super, Dekiel (lambda-cyhalothrine 0,24 %) à 25 kg/ha (115 €/ha), 
  • Trika Perfect, Extra P (lambda-cyhalothrine 0,15 %) à 40 kg/ha (130 €/ha). 

Pour Trika Lambda 1, Trika Super et Trika Perfect, la lambdacyhalothrine est associée à un fertilisant starter et un biostimulant. 

Les microgranulés à base de téfluthrine (Force 1.5 G, Viking), 61 €/ha, doivent être incorporés à une profondeur minimum de 3 cm et donc sans diffuseur. 

Les microgranulés à base de cyperméthrine (Belem 0,8 MG/Daxol), 49 €/ha, peuvent être incorporés dans la raie de semis grâce à un diffuseur (QDC-DXP) qui sera à adapter sur l’embout du tube de descente du microgranulateur.

 

Noctuelles terricoles 

  • Habituellement, les dégâts de noctuelle terricole (vers gris) restent modérés en intensité et localisés. En cas de disparition de pieds, assurez-vous de leur présence en grattant le sol au pied des plantes. En effet, les larves de noctuelles sont actives la nuit et enfouies au pied des plantes le jour. 
  • L’application au semis de microgranulés avec un diffuseur (Belem 0.8 MG/Daxol, à base de cyperméthrine) pour lutter contre les taupins apporte également une efficacité contre les attaques précoces de noctuelles terricoles.
  • En cas d’attaque, intervenez rapidement dès les premiers signes d'infestation avec une pulvérisation à base de cyperméthrine (uniquement Sherpa 100EW, Aphicar 100EW, Cyperfor 100EW, Scipio 100EW). Le volume de la bouillie est d’au moins 500 l/ha. Traitez le soir (activité nocturne). 
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Dégâts d’oiseaux sur tournesol en fin de cycle

 

Les déprédations sont globalement plus rares qu’à la levée même si elles peuvent être localement importantes. Aussi bien les corvidés que les colombidés peuvent être impliqués. Récolter tôt, dès que la maturité est atteinte, est la seule parade pour limiter les prélèvements de graines par les oiseaux.

degat pigeon tournesol

Les dégâts de pigeons peuvent être localement très pénalisants

 

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Dégâts d’oiseaux : un challenge pour la R&D

La prévention des dégâts d’oiseaux est ardue car ces organismes se déplacent sur de larges distances et ne se contentent pas de réagir à des signaux : ils se souviennent, raisonnent et communiquent entre eux. Des recherches en partenariat sont en cours sur des pigeons équipés de GPS pour comprendre comment ils sélectionnent les ressources alimentaires sur la parcelle proprement dite et au sein du paysage. D’autres visent à étudier les choix alimentaires des corvidés au champs.

En parallèle de ces recherches indispensables, diverses solutions appliquées sont en cours de développement ou d’évaluation :

 

Semis sous couverts

Terres Inovia et ses partenaires travaillent sur des couverts d’orge et de féverole sortie hiver et détruits au moment du semis du tournesol. Ces couverts permettent de diminuer le taux d’attaques mais la conduite doit être adaptée pour éviter une concurrence préjudiciable au tournesol. Les premiers résultats montrent que l’orge est facilement agressive si le semis est trop précoce et suivi de conditions poussantes. En revanche, la féverole a dans certaines situations un effet bénéfique sur le tournesol en termes de biomasse et de rendement. Ces travaux sont en cours de consolidation pour trouver des alternatives mécaniques à la destruction des couverts par le glyphosate. Des développements sont envisagés sur la valorisation d’intercultures longues.

semis tournesol dans féverole

Semis de tournesol dans de la féverole : une technique pour perturber les oiseaux

 

Effaroucheurs lasers

Différents modèles sont disponibles, plus ou moins abordables, de la torche au dispositif autonome sur parcelle. Ils permettent de viser des individus, mais peu d’information sur une éventuelle efficacité sur des groupes de colombidés et corvidés.

 

Drones effaroucheurs

Différents concepts sont aujourd’hui développés : du drone terrestre au drone volant biomimétique, avec possibilités de réaction à l’environnement (détecteur de mouvements). L’analyse d’image en temps réel est un axe de travail prometteur sur lequel Terres Inovia travaille en partenariat avec l’INRA dans le cadre de l’institut Carnot Plant2Pro®

 

Perchoirs à rapace

Cette technique est peu coûteuse. Les perchoirs en zone de grandes cultures sont utilisés par des prédateurs trop peu puissants pour s’attaquer au pigeon ramier (par exemple buse variable), mais un effet dissuasif est possible. Une protection contre les corvidés est peu plausible.

 

Approche territoriale et gestion des habitats

Le couplage de méthodes de répulsion (effarouchement) et d’attraction (bandes ressources) est évoqué dans la littérature, mais implique l’acquisition de connaissances précises sur la façon dont les oiseaux exploitent les ressources dans les paysages agricoles.

À plus long terme, la gestion des populations de déprédateurs doit être pensée dans un cadre global de gestion des habitats. L’objectif est d’obtenir des communautés plus diversifiées et de favoriser la nidification de prédateurs naturels (comme l’autour des palombes et le faucon pèlerin).

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Déclarer ses dégâts d’oiseaux et visualiser les zones à risque

Déclarer ses dégâts est important pour une reconnaissance de l’enjeu au niveau national et pour informer les commissions départementales de la chasse et de la faune sauvage qui proposent le classement « susceptible d’occasionner des dégâts » de certaines espèces. Cela permet aussi de réaliser des études pour mieux comprendre les variations des attaques et ainsi mettre au point des méthodes de prévention plus performantes.

 

Signaler des dégât en ligne

 

 

 

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