Stratégie de lutte contre les adventices pour le lin d’hiver – campagne 2023-2024

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​​​​​​​Lin d’hiver : le programme de désherbage antidicotylédones

La lutte contre les dicotylédones pour le lin d’hiver se base désormais sur des produits à base de metsulfuron-methyl (ALLIE SX) et de bifénox (FOX). Le stade des adventices lors de l’intervention est primordial, il est conseillé de viser le stade jeune de l’adventice (stade cotylédons, à 4 feuilles).

FOX est utilisable sur lin oléagineux à l’entrée de l’hiver. A la dose de 1 l/ha, il est efficace sur véroniques sp., pensée des champs, fumeterre, ou encore coquelicot (dont résistant aux inhibiteurs de l’ALS, comme les sulfonylurées). La dose peut même être réduite à 0,5 l/ha sur véroniques et pensées lorsqu’il est associé à ALLIE SX. Il est important de respecter les conditions d’emploi.

FOX : Appliquer à partir du stade 5 cm du lin ET 50 jours après semis. Efficacité conditionnée par le stade des adventices. Doit être appliqué sans adjuvant et sur feuillage sec. Ne pas mélanger avec un anti-graminées foliaire. Eviter les périodes où un gel peut suivre l'application de quelques jours (4-6 jours). Eviter des amplitudes thermiques supérieures à 15°C dans les 3 jours qui suivent. Ne pas utiliser en sortie d'hiver.


ALLIE SX 15g/ha, offre un spectre assez complet avec des bonnes efficacités sur crucifères, coquelicot, géraniums et matricaire. On note encore une efficacité moyenne à bonne sur laiteron et seneçon (LONTREL pourra compléter l’efficacité au printemps. Une telle application sera insuffisante sur gaillet, fumeterre et véroniques.

Terres Inovia a aussi expérimenté l’association ALLIE SX 15 g/ha + FOX 0,5 à 1 l/ha. Lorsque les conditions d’application de FOX sont respectées, l’addition d’ALLIE SX ne vient pas modifier la sélectivité de FOX. Cette association n’est pas couverte par les firmes mais peut se faire sous la responsabilité du producteur. Elle permet un spectre très complet à l’entrée de l’hiver. FOX renforce la faible dose d’ALLIE SX (à seulement 15 g/ha) sur crucifères, coquelicot (surtout en cas de résistance), fumeterre, géranium et jonc des crapauds. Cette association est également très efficace sur véronique et pensée (défaut d’ALLIE). L’association avec 1 l/ha de FOX apporte une légère efficacité sur gaillet (comparativement à ALLIE SX seul qui ne permet pas de limiter l’adventice). En forte infestation, le recours à GRATIL est nécessaire en sortie d’hiver, en complément de l’association ALLIE SX + FOX.

Il est possible, réglementairement, de monter la dose d’ALLIE SX à 25 g/ha pour des usages en sortie d’hiver, jusqu’à 20 cm du lin maximum. Mais en cas de fortes infestations de véroniques, préférez l’application d’entrée hiver avec l’association FOX + ALLIE SX.

L’association de FOX avec GRATIL, à 5 cm du lin, est possible (et cautionnée par la firme ADAMA), sur la base des doses maximales /ha suivantes : Fox 1 l/ha + Gratil 20 g/ha. Ce mélange permet de renforcer l’action de FOX sur gaillet et crucifères (capselle, repousses de colza, ravenelle, sanve). Sans être totalement efficace, GRATIL à 20 g/ha présente aussi un intérêt sur rumex dont les biomasses sont réduites. Si l’application de GRATIL peut être reportée en sortie hiver, ce n’est pas le cas de FOX.

Reste enfin l’option LONTREL (100 ou SG) en sortie d’hiver, pour gérer des chardons des champs, le chardon marie, des laiterons, des matricaires, des séneçons, en plein ou en tir à vue. C’est un complément intéressant sur bleuet. Enfin, c’est le seul herbicide capable de maîtriser des levées de printemps d’ambroisie.

Post-levée précoce
​​​​​​​Stade adventices juvéniles Stade 5 cm du lin et 50 jours après le semis
Cout en €/ha

Rattrapage sortie hiver
​​​​​​​Reprise de végétation de la culture des adventices
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Si nécessaire

Cout en €/ha
ALLIE SX 15 g/ha + FOX 0.5 à 1 l/ha 35 à 41 € Gaillet GRATIL 0.04 kg/ha 18€
Chardons, laiterons, matricaires, séneçons LONTREL SG ou 100 pleine dose + huile (possible localisé sur ronds) 39€
Rattrapage antigraminées si nécessaire


En lin d’hiver : attention à la sensibilité au gel des antigraminées foliaires
En situation de forte infestation de graminées et/ou présence de graminées résistantes, réalisez un désherbage de pré-semis incorporé avec Avadex 480, dont l’efficacité avoisine 60-80 % lorsque l’application est réalisée sur sol frais. Cette base peut être complétée en végétation par un antigraminées foliaire, dans le cas où les ray-grass et/ou vulpins sont encore sensibles.
Noter que les efficacités fortement affectées par la résistance aux inhibiteurs de l’ACCase (“fop”, “dime” et “den”) sont parfois meilleures pour la cléthodime. Mais la fréquence de la résistance progresse, d’où l’intérêt de l’application en pré-semis, parfois la seule façon de contrôler les graminées.

Une autre donnée doit aussi être prise en compte, celle de l’augmentation de la sensibilité des lins au gel après passage d’un anti-graminée foliaire (AGF) à l’automne :

  • Dans les zones à hivers froids (Centre, Nord et Est), éviter autant que possible l’usage d’un AGF avant la sortie hiver.
  • Dans les zones à hivers plus doux (Sud-Ouest, Ouest), l’application d’un AGF à l’automne est envisageable, seulement en cas de concurrence précoce.
  • D’une manière générale : mieux vaut positionner l’AGF en sortie d’hiver.
 

Présemis
incorporé

Antigraminées foliaires de post-levée Commentaires Coût(€/ha)
Très forte infestation de ​​​​​​​graminées et/ou graminées résistantes Lin oléagineux d'hiver déconseillé
Moyenne à forte infestation de graminées

AVADEX 480
​​​​​​​3 l/ha

AGF si nécessaire
Ex : CENTURION 240 EC/OGIVE Vxt 0,5 l/ha + huile

En non-labour : faux semis. Ne pas travailler le sol au dernier moment, et glyphosate juste avant semis.

En zone à hiver froid : privilégier des applications d'AGF en sortie d'hiver. Sensibilité au gel accrue, d'autant plus avec l'emploi de produit antidicotylédones avant.

70-80 €/ha
Faible infestation de graminées - AGF si nécessaire 30 €/ha


​​​​​​​Les autres leviers de gestion de l’enherbement

Tous les leviers agronomiques doivent être mobilisés, autant que possible, pour mieux contrôler le salissement des lins : rotations longues et diversifiées, labour tous les 3 à 4 ans dans la rotation, déchaumages, semis en bonnes conditions.

Le désherbage mécanique est aussi une possibilité. En tendance, contrairement à ce que nous observons sur d’autres cultures, la herse étrille est moins agressive que la houe rotative sur lin oléagineux. Son efficacité reste limitée sur graminées.
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La principale difficulté dans la mise en œuvre du désherbage mécanique sur lin oléagineux réside dans le nombre de fenêtres climatiques disponibles, parfois très réduit à partir de la mi-octobre. Des travaux sont prévus pour les prochains semis afin d’évaluer l’intérêt de la herse étrille en aveugle, c’est-à-dire en prélevée de la culture, donc sur fin septembre-début octobre.

La mise en pratique de ces leviers est détaillée dans le guide lin édition 2022

Zoé Le Bihan - z.lebihan@terresinovia.fr - Référente lin et lentilles zone Centre & Ouest
​​​​​​​Franck Duroueix - f.duroueix@terresinovia.fr - Responsable évaluation des intrants

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Désherbage mécanique et mixte du lin oléagineux

Il est possible de désherber mécaniquement les lins d’hiver et de printemps. Le désherbage mécanique montre un intérêt sur des adventices jeunes, en conditions de passages optimales (sol ressuyé pendant l’intervention et 2 à 3 jours sans pluie suivant l’intervention), tout en respectant vitesse, réglages et stades de passage pour ne pas pénaliser la culture (réaliser des tests en bord de champ pour trouver le réglage et la vitesse adaptés entre bonne efficacité sur les adventices et bonne sélectivité sur la culture).

herse étrille lin
houe rotative

Passages de herse étrille à gauche et houe rotative à droite.

Les outils utilisables sur le lin sont surtout la herse étrille et la houe rotative en raison de l’écartement de la culture. Une bineuse à céréales autoguidée peut être utilisée sur un lin semé à écartement de 15-17 cm.

Quand intervenir avec les outils mécaniques sur le lin ?

La herse étrille et la houe rotative sont efficaces sur adventices jeunes (fil blanc, cotylédons), il ne faut donc pas trop attendre pour commencer à désherber mécaniquement le lin.

A quelques nuances près, la plage d’intervention des outils mécaniques en plein sur lin oléagineux se situe entre 2-5 cm du lin jusqu’à 10-12 cm (vérifier le bon enracinement du lin et la bonne vigueur de la culture avant d’intervenir). Sur lin, il est recommandé de ne pas trop augmenter la vitesse de passage et l’agressivité des outils.

La herse étrille peut se passer à 5-8 km/h, la houe rotative peut aller jusqu’à 13-15 km/h. Cette dernière peut légèrement recouvrir le lin de terre mais celui-ci reprend ensuite facilement le dessus dans les jours qui suivent le passage : finalement, le résultat visuel immédiatement après passage est plus impressionnant qu’inquiétant. Pour compenser des éventuelles pertes, il est possible de semer un peu plus dense (soit 5 à 10% de plus que la densité préconisée).

En cas de sols non limoneux, privilégier l’utilisation de la herse étrille, à tendance plus efficace que la houe rotative et moins exigeante en termes de stades des adventices. En revanche, en sol battant la herse étrille ne parviendra pas à rentrer dans le sol et la houe rotative est alors incontournable pour le désherbage mécanique en plein.

Par ailleurs, les passages de herse étrille ou de houe rotative en aveugle sont toujours intéressants pour faire gagner à la culture un temps d’avance sur les adventices. En effet, arrachées au stade fil blanc ou cotylédons pendant la levée de la culture, elles seront ensuite « en retard » par rapport au développement de la culture.

Enfin, plusieurs passages au cours du cycle sont nécessaires pour une meilleure efficacité.

Si le binage est envisagé avec une bineuse à céréales autoguidée, il faut privilégier les écartements de 15 ou 17 cm.
Le binage sera efficace sur des adventices plus développées (jusqu’à 3 feuilles).
Les stades du lin oléagineux pour lesquels un ou des binage(s) précis peuvent être réalisés sont à partir de 6-8 cm jusqu’à 25 cm. Il faut adapter la vitesse en fonction du stade du lin. Sur des stades précoces, il est indispensable d’utiliser des protections pour éviter le recouvrement des plantules par la terre et adapter la vitesse d’avancement. Il est possible de passer plus tôt (dès le stade 4 cm) à condition de passer très lentement pour ne pas ensevelir le lin.

De manière générale, si le désherbage mécanique est prévu sur le lin il est conseillé d’adapter sa densité de semis pour compenser des éventuelles pertes (+ 5 à 10 % de la densité préconisées).

Les bons réglages sont indispensables !

Les réglages d’outils sont essentiels pour préserver le lin et détruire un maximum de mauvaises herbes. Il est conseillé de tester préalablement les outils sur une distance courte mais suffisante pour que la vitesse de travail soit atteinte. Attention, ces réglages doivent être renouvelés à chaque stade de développement de la culture et des adventices, et à chaque nouvelle parcelle (surtout si les types de sol diffèrent).

Herse étrille : inclinaison des dents, profondeur de travail et vitesse d’avancement forment la combinaison gagnante, parfois délicate à obtenir. En modifiant l’un de ces paramètres, s'assurer de ne pas perturber les autres réglages. Il vaut mieux parfois diminuer l’agressivité et conserver ou augmenter la vitesse d’avancement.

passage de herse étrille sur lin oléagineux

Houe rotative : très simples sur ce type d’outil, les réglages consistent en une mise à niveau de l’appareil (attelage 3ème point) et un ajustement de la vitesse d’avancement en fonction du stade de la culture. Sur certains modèles, des roues de terrage et ressorts de pression supplémentaires permettent de régler la profondeur et la pression des roues au sol. Il est parfois nécessaire de placer des masses à l’avant du tracteur pour éviter un déséquilibre de charges.

Désherbage mixte

Intégrée à une stratégie de lutte plus globale, la lutte mixte, combinant à la fois désherbage chimique et désherbage mécanique est un bon moyen pour maîtriser les adventices. Apportant fiabilité et souplesse de réalisation pour la première et diminution significative de l’IFT pour la seconde, ces deux techniques sont complémentaires.

Il y a d'autres moyens de gérer les mauvaises herbes. Pour cela, il faut se renseigner sur les leviers agronomiques disponibles pour le lin

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Autres ravageurs de la féverole

Oiseaux

Pigeons (ramier, biset) et corbeaux (corbeaux freux, corbeille noire) sont à l’origine de dégâts sur féverole. Ils se nourrissent de semences au semis et de jeunes plantules en début de cycle.

pigeons dans champ de féveroles

 

Lapins, lièvres

Les lapins et les lièvres sont à l’origine de dégâts sur féverole. On observe généralement des plantes sectionnées entre le stade levée et 6 feuilles.

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Pucerons noirs, la bête noire de la féverole

 

À l’âge adulte, les pucerons noirs (Aphis fabae) mesurent environ 2 mm. Leur corps est trapu et noir. Ils se développent en colonies et forment des manchons (taches noires sur la tige sur au moins 1 cm de long). Ils colonisent rarement la parcelle entière. Plus d’un millier d’individus peuvent être dénombrés par pied de féverole en cas de pullulation. Ils sont favorisés par un temps chaud et ensoleillé. La féverole d’hiver est en général moins touchée.

pucerons noirs féverole

Aphis fabae - Fréquence : forte, nuisibilité : moyenne à forte

Dégâts

Sur féverole, les pucerons noirs peuvent entraîner jusqu’à 12 q/ha de pertes de rendement.

Les pucerons noirs occasionnent des dégâts directs et indirects. D’une part, ils ponctionnent la sève de la féverole pour se nourrir. Leur présence massive provoque un flétrissement et une décoloration des plantes, une moindre croissance et un avortement des fleurs. D’autre part, ils transmettent des virus lorsqu’ils piquent la plante. La production de miellat est à l’origine de brûlures sur le feuillage et du développement de fumagine (maladie due à un champignon).

 

Observer dès la mi-mai

Les pucerons noirs attaquent la féverole dès la mi-mai, mais le plus souvent début juin. Observer avant la floraison et jusqu’à fin floraison + 2 semaines.

 

Commencer la surveillance avant la floraison

S’il ne faut pas attendre que les pucerons soient trop nombreux pour intervenir, il faut également observer si des auxiliaires sont présents. En effet, le premier moyen de lutte sont les prédateurs, comme les coccinelles ou les syrphes, naturellement présents dans les bordures de champs qui peuvent faire retomber la pression sous le seuil d’intervention. Si ces auxiliaires sont présents tôt, reporter la décision d’intervenir en fonction de l’évolution des populations.

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
Début floraison à fin floraison + 2 semaines Observations sur plante Hiver doux ; printemps chaud et sec

Avant floraison : 20% plantes avec manchon si Karaté  K (10 % si pyréthrinoïde)

Durant floraison : 10 % avec pyréthrinoïde

Avant toute intervention évaluer la présence auxiliaires


Avec le retrait du PIRIMOR G et l’absence de mention abeilles du KARATE K, il ne faut pas attendre que les pucerons soient trop nombreux pour intervenir. En effet, l’efficacité des pyréthrinoides utilisables en floraison n’ont pas l’effet choc de solutions à base de pyrimicarbe. Terres Inovia met en œuvre les actions nécessaires pour que cette situation reste transitoire.

Avec l’absence d’aphicide spécifique utilisable en floraison, un point avant floraison est indispensable

Les pucerons sont en général rares avant floraison. Néanmoins si les premières colonies de pucerons noirs sont observées sur plus de 20 % de plantes et si les conditions sont favorables à leur développement (temps chaud, auxiliaires peu actifs) intervenir avec KARATE K 1.25 l/ha. KARATE K 1,25 l/ha qui n'a pas de mention abeilles doit être utilisé impérativement avant floraison. En l’absence de KARATE K, utiliser un pyréthrinoïde autorisé et abaisser le seuil à 10 %. Une colonie est composée d’une à plusieurs dizaines de pucerons accolés sur les tiges, feuilles ou boutons floraux.

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Sitone, très friand de féverole

sitone adulte
larves de sitone féverole

Sitona lineatus - Fréquence : forte ; nuisibilité : faible

Le sitone est un charançon de 3,5 à 5 mm de long, de couleur gris-verdâtre à brun-rouge. La larve, de forme arquée, mesure de 0.5 à 5-6 mm selon le stade. Elle est de couleur blanche, présente une tête brune et aucune patte.

 

Un seul cycle par an

L’adulte hiverne dans les jachères ou les cultures de légumineuses, comme la luzerne ou le pois. Les hivers doux et secs lui sont favorables. Au printemps, il quitte ses zones refuges et envahit les parcelles de féverole par vols échelonnés. Le ravageur est actif par temps ensoleillé et lorsque la température est supérieure à 12°C.

Au moment de la récolte, les champs sont infestés par les nouveaux adultes qui viennent d’émerger. Les adultes issus des pontes de printemps, émergent du sol des parcelles de juin à septembre. quittent la culture pour hiverner dans différents abris naturels : feuilles mortes, mousses…
Le sitone du pois ne présente qu’une génération par an.

 

Feuilles dentelées, système racinaire attaqué

dégâts de sitones sur feuilles de féverole

Dégâts de sitones sur feuilles de féverole.

Les adultes de sitones mordent les bords des feuilles, occasionnant des encoches semi-circulaires reconnaissables. Le préjudice est présumé sans grande conséquence sur le rendement, en comparaison avec les dégâts qu’engendrent les larves sur le système racinaire de la féverole.

Les larves de sitones se développent dans les nodosités de la féverole puis dévorent les racines. Elles perturbent ainsi l’alimentation azotée de la culture. La nuisibilité sur le rendement est faible sauf en cas d'attaques précoces et nombreuses. Le phénomène est accentué dans les terres peu profondes, qui s’assèchent en avril-mai (diminution du nombre de nodosités).

 

Observer dès la levée

Jusqu'au stade 6 feuilles, observer si des encoches sont présentes sur le feuillage.

 

Lutter contre les adultes avant la ponte

Il n’y a pas de solution pour atteindre les larves dans les nodosités. La lutte vise donc les adultes avant la ponte. Cependant, leur arrivée très échelonnée rend difficile les traitements en végétation.

Seuil d’intervention

Lorsque toutes les plantes ont de nombreuses encoches sur toutes les feuilles. Ne pas intervenir après le stade 6 feuilles car les sitones ont déjà pondu. La nuisibilité induite par les encoches sur le feuillage réalisées par des adultes au cours de la floraison est a priori négligeable.

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
De la levée au stade 6 feuilles inclus Observations encoches sur plante

Favorable : hiver sec et froid, zones refuges : bois, haies, légumineuses

Actif par temps ensoleillé et T°> 12°C

Nombreuses encoches sur les feuilles
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Thrips : sans conséquences pour la féverole

Ce petit insecte noirâtre (taille 1 mm) de forme allongée est peu présent sur féverole de printemps contrairement au pois de printemps, culture sur laquelle il peut occasionner des dégâts importants. Aucune nuisibilité n’a pu être mise en évidence sur féverole.

thrips

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Diagnostiquer les maladies aériennes de la féverole de printemps

L’ascochytose

L’ascochytose (anciennement appelée anthracnose) est causée par un champignon, Ascochyta fabae. Les premiers symptômes sont des taches plus ou moins diffuses, de couleur brun-cendré et peu nombreuses par feuille.

ascochytose féverole
ascochytose féverole

Ascochyose sur feuilles de féverole.

Elles évoluent le plus souvent en ‘coulures’ au pourtour brun-noir. Le centre de ces taches devient rapidement clair avec de nombreuses ponctuations noires (les pycnides, organes de fructification). Ce centre clair se nécrose allant parfois jusqu’à trouer les feuilles. Sur les tiges, des lésions du même type mais plus allongées peuvent se développer et provoquer des cassures. La maladie apparait le plus souvent sous forme de foyers dans la parcelle. Elle est favorisée par une humidité élevée et des températures fraiches (10-15°C). Cette maladie aérienne est rare sur féverole de printemps.

Ne pas confondre les symptômes d’ascochytose avec des symptômes de botrytis. Dans le cas de l’ascochytose, il y a rarement plus de 2 à 3 taches sur une feuille. Celles-ci ont un centre clair pourvu de pycnides (points noirs).

Dans le cas du botrytis, le feuillage est couvert de petites taches beaucoup plus nombreuses qui en se regroupant vont faire de grandes plages nécrotiques dépourvues de pycnides.

 

Le botrytis

Le botrytis est une maladie aérienne, provoquée par un champignon, Botrytis fabae. Les plantes atteintes présentent de très nombreuses petites taches brun-chocolat de 2 à 3 mm de diamètre qui s’accroissent pour former des taches rondes ovales bien délimitées, entourées d’un halo foncé.

botrytis féverole
botrytis féverole

Botrytis sur feuilles de féverole.

Ces taches évoluent, deviennent coalescentes et peuvent nécroser entièrement les feuilles, entrainant leur chute prématurée. Sur tige, des symptômes du même type mais plus allongés apparaissent. Des températures douces et une forte humidité lui sont favorables.

Cette maladie est très fréquente, elle est observée dans tous les bassins de production. La nuisibilité peut-être très élevée en cas de forte attaque.

Surveiller la culture pour raisonner la protection fongicide.

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Identifier la présence de mildiou sur féverole

 

En l’absence de traitement des semences, il est possible d’observer des attaques très précoces de mildiou (Peronospora viciae). Il s’agit de contaminations primaires provenant des oospores (formes de conservation) présentes dans le sol ou sur la semence. Des foyers de maladie apparaissent alors dans la parcelle, au centre desquels les plantes présentent un nanisme et prennent une teinte jaunâtre tirant sur le gris. Ces attaques sont fréquentes en agriculture biologique, en particulier dans le nord de la France.

mildiou féverole

Présence de mildiou sur feuille de féverole.

Les symptômes les plus fréquemment observés sont liés à des attaques secondaires. Sur la face supérieure des feuilles, on observe des zones décolorées qui prennent ensuite une teinte gris-rougeâtre à noire. Un feutrage gris est visible sur la face inférieure des feuilles. Les tissus touchés finissent par noircir et dessécher. Un enroulement des feuilles est parfois observé.

Le mildiou se développe essentiellement lorsque les températures sont fraîches (5-18°C) et le temps humide et couvert. Les traitements en végétation manquent d’efficacité et de fait, ne bénéficient pas d’une autorisation (AMM).

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Stratégie fongicide féverole : prendre en compte la réglementation

Les récents retraits des spécialités à base de chlorothalonil (fin d’utilisation 20 mai 2020) modifient les programmes historiques de gestion du botrytis et de la rouille de la féverole. C’est plus de la moitié de la gamme de protection qui disparaît et la lutte contre ces maladies se recentre autour de l’azoxystrobine, le Prosaro et le Scala*.

*Attention, suite à la publication de l'arrêté Abeilles du 20 novembre 2021, en période de floraison, sur culture attractive, les applications de produits fongicides doivent être réalisés dans le créneau horaire suivant : dans les 2 heures qui précèdent le coucher du soleil et dans les 3 heures qui suivent le coucher du soleil (plus d'informations sur le site internet de Terres Inovia). 

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Lin de printemps : régulateur de printemps

La régulation n’est pas systématique. En cas de risque de verse avéré (sensibilité de la variété, forte densité, forte minéralisation), appliquer un régulateur au stade 20 cm. Le lin de printemps est moins sujet à la verse que le lin d’hiver, car la plante est plus courte. De la même façon qu’en lin d’hiver, moduler la dose selon le risque de verse. Une dose trop élevée par rapport au risque de verse entraîne une réduction du potentiel de rendement.
Selon les conditions climatiques lors de l'application du régulateur, la dose de celui-ci peut être modulée. En très bonnes conditions d'application (12<T°<25 et hygrométrie > 60%), une dose faible pourra être efficace.

régulateur lin printemps

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