Lin d'hiver

Régulateur de printemps pour le lin d’hiver

En fonction du risque verse, établi à la parcelle, la dose de régulateur de printemps est à moduler sur lin d’hiver. Si le risque verse est mal estimé, une surdose de régulateur par rapport à un risque faible peut avoir un effet dépressif sur le rendement du lin. Inversement un risque de verse mal contrôlé peut impacter le rendement et provoquer des difficultés à la récolte.  

La grille ci-après propose une évaluation du risque verse en fonction du choix variétal (1er levier de maîtrise du risque de verse) et du potentiel sol (RU, minéralisation, apports réguliers de matières organiques). Les fortes densités de semis et des apports d’azote minéral importants au printemps sont des facteurs favorables à la verse. 

Cas généralsituations à risque faible à moyen : TOPREX 0,15 à 0,3 l/ha au printemps entre 15 et 30 cm du lin, par temps poussant. 

Cas particuliers – risque forte verse : Pour certaines situations (forte minéralisation d’azote au printemps, sols profonds, apports de Produits Résiduels Organiques réguliers (PRO), un fractionnement du TOPREX (2 x 0,15 l/ha) au printemps entre les stades 15 et 30 cm pourra être préconisé (applications à prévoir à 7-10 jours d’intervalle). Attention cette pratique peut présenter un risque de phytotoxicité. Les applications doivent avoir lieu en conditions poussantes, au plus loin de la sortie des boutons floraux pour limiter les risques de phytotoxité du TOPREX à la sortie des boutons floraux, qui peut être préjudiciable au rendement. Cette pratique doit être réservée aux parcelles les plus à risque.

Régulateur de printemps Lin oléagineux d'hiver

Type de variétés selon leur tolérance à la verse Sol superficiels, faible RU, sans apport fréquent de PRO*, faible potentiel Sol moyen à profond, RU moyenne Sol moyen à profond, RU moyenne, potentiel élevé, apports de PRO*réguliers, minéralisation forte au printemps
Variétés T à TT impasse possible impasse ou TOPREX 0,15 TOPREX 0,15 à 0,3
Variétés MT à AT impasse ou TOPREX 0,15 TOPREX 0,15 à 0,3 TOPREX 0,35 avec possibilité de fractionnement
Variétés S à AS TOPREX à 0,15 à 0,3

*PRO : Produit résiduaire organique
TT : très tolérante ; T : tolérante ; MT : moyennement tolérante ; AT : asssez tolérante ; AS : assez sensible ; S : sensible

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Identifier et lutter contre les maladies

Septoriose

La septoriose est provoquée par l'agent fongique Septoria linicola. Les conditions favorables pour le développement de cette maladie sont des conditions douces et humides, averses fréquentes et températures supérieures à 15°C.

Les spores du champignon sont développées par sa forme sexuée, Mycospheralla linicola, sur les résidus de cultures infectés. La septoriose progressant du bas vers le haut de la plante par effet splashing, la maladie est propagée via l’eau par les éclaboussures. Les premiers symptômes, des tâches nécrotiques brunes allongées entourées d’un halo chlorotique, seront observables sur les étages foliaires inférieurs. Les lésions peuvent également toucher les tiges et être confondues avec des symptômes de kabatiellose. En effet, les symptômes de septoriose peuvent se développer précocement et être observés dès l’automne sur lin d’hiver.

Il faut ainsi distinguer les différentes périodes d’infection :

  • Développement précoce de la maladie : crevasses se développant au niveau du collet sur une ou plusieurs tiges de la plante (voir photos ci-dessus). Ce stade est communément confondu à des symptômes de kabatiellose, qui présentent des symptômes proches. Les analyses conduites par Terres Inovia ont permis d’identifier cette maladie uniquement en 2016.
  • Développement plus tardif de la maladie : symptômes de nécrose entourée d’un halo chlorotique se développant sur feuilles, tiges et capsules. Les symptômes sur feuilles et tiges sont les plus faciles à observer.


 

Développement précoce de septoriose causant des crevasses du collet
Source : Blandine Bammé – Terres Inovia
Développement plus tardif de la septoriose avec chlorose et nécrose sur les feuilles et les tiges
Source : Christophe Jestin – Terres Inovia

 

Symptômes de septoriose apparaissant sur les feuilles les plus basses, tâches nécrotiques
Source : Zoé Le Bihan – Terres Inovia

 

En cas de doutes, un test en chambre humide peut être réaliser pour valider les symptômes observés sur les plantes.

Chambre humide "maison"

Déposer les feuilles avec suspicion de septoriose dans une boîte ou bouteille plastique, dont les parois sont encore humides.

⇒ Si les tissus infectés développent des pycnides noires qui contiennent les spores du champignon après une semaine en chambre humide alors il s’agit de septoriose.

Pycnides noires observées sur capsules
​​​​​
Source : Terres Inovia – Blandine Bammé



 

Pycnides noires observées sur feuilles
Source : Terres Inovia – Blandine Bammé

 

Une intervention fongique peut être réalisée à l’automne si des symptômes sont visibles et que les conditions sont favorables aux maladies.

Stratégie sur lin oléagineux d'hiver au stade 3-4 cm pour septoriose / régulation (coût : 19 à 23€/ha) Stade 3-4 cm Stade 9 cm
MAGNELLO 0,5 l/ha (1) SCORE 0,30 l/ha

(1) Cette application de MAGNELLO est permise par l'usage *crucifères oléagineuses *traitement des parties aériennes *limitation de la croissance *des organes aériens (nouveau catalogue des usages). Préconisation non couverte par la firme

 

Kabatiellose

La kabatiellose (provoquée par Kabatiella lini) est depuis des années très peu observée. La maladie se manifeste sous forme d’un étranglement du collet qui finit par une cassure du pied. Elle se transmet à partir de résidus de culture. A partir de la floraison, les symptômes se manifestent sur feuilles par l’apparition de taches brunes à rougeâtres et sur tiges par des traînées longitudinales brunes à rougeâtres qui entrainent un brunissement généralisé de tous les organes, d’où le nom de brunissure donné à la maladie à ce stade. Sa fréquence de développement ces dernières années est quasi nulle.

 

Fusariose

Fusarium oxysporum f.sp. lini

La fusariose, provoquée par Fusarium oxysporum f.sp. lini, est une maladie vasculaire qui pénètre par des blessures des racines et se propage dans les tiges le long des vaisseaux conducteurs de sève. L’infection se fera par les chlamydospores produites dans le sol et sur les débris végétaux. Les symptômes se manifestent sur la plante par un jaunissement d’abord unilatéral et un flétrissement des feuilles, suivis par un brunissement et la mort de la plante. Les sommités des plantes flétries prennent souvent un aspect en crosse et les racines des plantes mortes sont de couleur gris cendré.
Le développement de la fusariose est favorisé dans des conditions humides et sur sols acides (pH <6,5).

Choisir une variété à bon comportement car aucune lutte fongicide n’est possible. Allonger la rotation du lin pour réduire l’inoculum.

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Fractionner l'apport d'azote en lin d’hiver si besoin

Les besoins du lin sont de 4,5 kg d’azote absorbé dans les plantes entières par quintal de graines produit. Pour calculer la dose d’azote à apporter, se référer à la réglementation en vigueur dans votre région.

En lin oléagineux d'hiver : si la dose à apporter est supérieure à 80 unités, il est conseillé de fractionner en deux apports.

Dose conseillée
De 0 à 80 u >80 u
1 apport à reprise de végétation Fractionnement en 2 apports conseillé ; 30 à 50 unités à la reprise de la végétation et le complément 4-5 semaines plus tard

Les apports d’effluents à l’automne sont déconseillés car l’objectif est d’éviter une croissance excessive du lin qui le sensibiliserait au froid. La hauteur des plantes ne doit pas dépasser les 10 cm à l’arrivée des premières gelées. 

Privilégier les formes solides aux solutions azotées qui peuvent brûler les tiges à leurs extrémités.

Exemples de doses à apporter*
Objectif de rendement Sol superficiel Sol profond
20 q/ha 70 u -
25 q/ha 90 u 80 u
>30 q/ha - 100-110 u

Valeurs retenues pour la minéralisation et les reliquats en sortie d’hiver : 20 u en sols superficiels et 30 u en sols profonds.

* En cas d’apports organiques réguliers, baisser la dose d’apport de 40 unités au moins (consulter un conseiller).

Verse d

Verse d'une parcelle de lin due à un excès d'azote

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Vigilance vis-à-vis de l’altise

Le risque est à prendre en compte dès la levée des plantules. Le risque est moins soutenu en lin d’hiver qu’en lin de printemps.

Les dégâts d'altises sont d’autant plus préjudiciables que la densité des plantes est faible et leur croissance lente.

Altises LOP

Traiter contre l’altise

Il n’existe pas de seuil d’intervention. Les risques sont à apprécier en fonction de l’état des lins (peuplement, vigueur, stade), du nombre d’insectes et de morsures et des prévisions météorologiques. Intervenir, si nécessaire, de la levée jusqu’au stade 5 cm.

D'autres ravageurs (noctuelle, taupin, mineuse), peu fréquents, peuvent être ponctuellement nuisibles.

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La fertilisation du lin à l’automne

Pas d’apport d’azote à l’automne

Un apport d’engrais azoté est inutile à l’automne. Il est déconseillé d'apporter des effluents d'élevage sur le lin.
Les apports d’effluents à l’automne sont déconseillés car l’objectif est de d’éviter une croissance excessive du lin qui le sensibiliserait au froid. La végétation ne doit pas dépasser les 10 cm à l’arrivée des premières gelées.

De faibles besoins en potasse et en phosphate

Le lin a des besoins faibles en P et K. Raisonner les apports de P et K en fonction de la teneur du sol, de l’historique des apports (minéral et organique) et des résidus du précédent.

Gestion de la fertilisation phosphatée et potassique pour un rendement de 25 q/ha

  Sol à faible teneur Sol à teneur moyenne Sol à teneur élevée
P2O5 40-50 u*   30-40 u 0
K2O 30 u** 30 u 0

* En cas d’exportation des pailles du précédent, ajouter à ces chiffres 10 à 20 u de P2O5
** En cas d’exportation des pailles du précédent, ajouter à ces chiffres 30 à 40 u de K2O
.

Besoins, exportations et restitutions du lin en N, P, K

restitutions lin

Eviter les carences en zinc en l’absence d’enrobage

En absence d’enrobage procéder à l’application de sulfate ou du chélate de zinc (volume de bouillie conseillée = 400 l/ha) au stade cotylédons-premières feuilles apparentes (= 2 cm) de manière à combler les exportations.

En cas de situation à risque de carence (terre superficielle argilo-calcaire, sols sableux, pH supérieur à 7,5, apport de chaux et de résidus d’origine agroindustrielle), même si des semences enrobées ont été utilisées, prévoir l’application de sulfate de zinc ou du chélate de zinc (forme plus sélective en conditions gélives ou en présence de morsures d’altises) au stade cotylédons-premières feuilles apparentes (volume de bouillie conseillée = 400 l/ha).
Pas d’application en cas de risque de gelées nocturnes.
En cas de carence, la plante prend un aspect grisâtre. A partir du stade 5-10 cm, des tâches blanchâtres peuvent apparaître sur le bouquet terminal (photo ci-dessous).

lin zinc levée

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Les bonnes pratiques pour une implantation réussie du lin oléagineux d’hiver

​​​​​​​

Les semis de lin oléagineux d’hiver pourront démarrer à partir de mi-septembre et se poursuivront jusqu’en octobre sur les secteurs les plus poussants. L’objectif est de viser une levée rapide et homogène de la culture. Sa bonne implantation passe par un semis sur une parcelle propre présentant une structure superficielle, fine et rappuyée.​​

Choisir une parcelle propre et viser une structure du sol fine, aplanie et rappuyée

Quelle parcelle pour le lin d’hiver ?

Le lin est une culture peu couvrante et sensible à la concurrence des adventices, il faut donc privilégier son implantation sur des parcelles propres. De même, les parcelles avec de fortes infestations en graminées et graminées résistantes sont à éviter. Les terres se réchauffant vite au printemps sont également à privilégier. Enfin, il est préférable de respecter un délai de retour minimum de 4 à 5 ans entre 2 lins (qu’ils soient d’hiver ou de printemps) pour limiter les risques de bioagresseurs.

Quelle structure du sol et quel lit de semences ?

Une levée rapide et homogène passe par un lit de semences finement préparé, rappuyé et aplani afin de maximiser le contact sol-graine, la graine de lin étant particulièrement petite. Un lit de semence motteux et soufflé sera à proscrire, de même qu’une présence trop importante d’amas de débris végétaux. Il faut également s’assurer d’avoir une bonne structure en profondeur, encore plus lors des implantations sans labour.

​​​​​​​Ne pas trop anticiper la date de semis afin d’atteindre le stade 5-10 cm du lin en entrée d’hiver

carte dates de semis du lin oléagineux d

Les semis de lin commencent à partir de mi-septembre pour les secteurs les moins poussants et seront plus tardifs sur les secteurs très poussants. Il est primordial de ne pas semer trop tôt. En effet, l’objectif est que le lin atteigne le stade 5-10 cm à l’entrée d’hiver.

Un lin trop peu développé (<5 cm) présente une plus grande sensibilité aux conditions hivernales et présente un risque de perte de pieds en sortie d’hiver. Pour prévenir cela les semis seront à réaliser jusqu’à fin septembre dans les secteurs sensibles au froid à condition que les pluies soient revenues pour assurer une levée dynamique du lin et jusqu’au 10-15 octobre dans les secteurs peu sensibles au gel.

Un lin trop développé (>10 cm) risque d’être sensible aux gelées de printemps, c’est pourquoi les semis précoces sur des secteurs à forts résidus azotés, avec une pousse automnale importante sont à proscrire. De plus, la nouvelle réglementation TOPREX (désormais interdit à l’automne) et l’absence d’alternatives efficaces nous imposent de respecter rigoureusement des règles agronomiques :

  • Eviter les précédents à forts reliquats azotés
  • Eviter la fertilisation organique à l’automne
  • Maitriser la densité de semis

Quelle densité de semis ? ​​​​​​​​​​​​​

Le semis du lin sera à réaliser entre 350 et 400 graines/m² pour au semoir à céréales pour obtenir 250 à 300 plantes/m² avec 2 à 3 tiges par plantes en sortie d’hiver. Le taux de germination des semences certifiées est au minimum de 85 %.
Les graines de lin sont fluides : contrôler la densité du semis car le poids de mille graines peut varier de 5 à 8 g selon les variétés (pour un PMG de 7 g, semez environ 28 kg/ha).​​​​​​​

Et le choix de la variété ?

Pour en savoir plus sur les caractéristiques des variétés de lin oléagineux d’hiver, consulter le site MyVar : https://www.myvar.fr/

Le lin requiert une vigilance pour le désherbage et les maladies fongiques

Le lin oléagineux d’hiver est déconseillé sur les parcelles présentant une forte infestation en graminées ou graminées résistantes. Nous recommandons l'utilisation de la COLZAMID, voir l'article suivant pour plus d'informations : Désherbage du lin oléagineux : quel programme pour les semis 2025 ?
Les anti-graminées foliaires sensibilisent le lin au gel, il est donc nécessaire de prendre des précautions sur les secteurs à risque.

Une vigilance pourra être portée sur les maladies fongiques. La septoriose est une maladie qui se gère dès l’automne pour les secteurs à risque moyen à fort. Ainsi, une application d’un fongicide dès le stade 2-3 cm du lin est nécessaire. Si cette maladie s’exprime tôt dans le cas d’automne doux et humides, elle peut impacter fortement la production de graines.

Enfin, les ravageurs sont peu fréquents sur l’automne, des altises du lin (différentes de celles du colza) peuvent parfois être observées lors de conditions exceptionnellement douces à l’automne.

Quels sont les besoins de fertilisation de ma parcelle de lin ?

Il n’est pas nécessaire d’apporter de l’azote à l’automne sur le lin. La culture pourrait être davantage sensibilisée au froid si elle devient trop poussante à l’entrée de l’hiver. Les apports d’azote seront à raisonner à la sortie de l’hiver. En revanche, vous pouvez apporter 30 à 60 unités/ha de phosphore (en sol bien pourvu en cas de pailles restituées ou exportées) et 30 à 90 unités/ha de potasse (en sol bien pourvu en cas de pailles restituées ou exportées) pour un objectif de rendement de 25 q/ha. A raisonner selon votre analyse de sol.

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Préparation du lit de semences en lin oléagineux

Implantation LOH
A l’implantation du lin, pour un lit de semence soigné, l'objectif est d'avoir :
- une bonne structure en profondeur (absence de compaction),une bonne fissuration horizontale et verticale pour le pivot. En effet, le lin a une racine principale pivotante. 

Pour le lin d’hiver, l’objectif est d’atteindre un pivot de 10 à 15 cm dès l’automne (meilleure sélectivité des herbicides, potentiel de rendement). En revanche, le lin oléagineux est une plante exigeante en eau au cours de la floraison. Il faut donc que l'enracinement soit optimal afin d'exploiter la réserve hydrique du sol (exploration des racines au-delà de 1,2 m de profondeur si la structure le permet en lin d’hiver).

- Une structure superficielle fine, aplanie et rappuyée sera primordiale pour assurer une levée rapide et homogène du lin. Il faut éviter au maximum les amas de débris végétaux et des sols creux ou soufflés très néfastes à une levée homogène (une petite graine induit un contact sol-graine délicat). Rester vigilant face aux phénomènes de battance qui peuvent pénaliser à leur tour la levée.

Le non labour est conseillé dans les sols argileux. Si les pailles du précédent sont restituées, les broyer et les répartir de manière homogène sur l’horizon travaillé afin d’éviter la présence de mulch de paille trop épais qui pénalisera la levée.

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Eviter les carences en zinc

Le lin exporte beaucoup de zinc de l’ordre de 300g/ha d’élément pur. Le calcaire actif bloquant le zinc, éviter de réaliser un chaulage avant une culture de lin. Le lin de printemps est plus sensible aux carences en zinc que le lin d’hiver.

Cas général : l’enrobage des semences avec du zinc est suffisant, mais en l’absence d’enrobage, procéder à l’application de sulfate ou du chélate de zinc (volume de bouillie conseillée = 400 l/ha) au stade cotylédons-premières feuilles apparentes (= 2 cm).

Situation à risque de carence (sols superficiels argilo-calcaires, sols sableux, pH supérieur à 7,5, apports de chaux et de résidus d’origine agro-industrielle) : opter pour des semences enrobées et prévoir l’application de sulfate de zinc ou du chélate de zinc (forme plus sélective en conditions gélives ou en présence de morsures d’altises) au stade cotylédons-premières feuilles apparentes (volume de bouillie conseillée = 400 l/ha).

Pas d’application en cas de risque de gelées nocturnes.

carence zinc lin

Symptômes de carence en zinc sur lin

En cas de carence en zinc, on note un ralentissement voire un arrêt de croissance. La plante prend un aspect grisâtre. A partir du stade 5-10 cm du lin de printemps, des taches blanchâtres peuvent apparaître sur le bouquet terminal.

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Les pailles de lin : un coproduit parfois valorisé

La tige du lin oléagineux, bien que riche en fibres de qualité, est peu valorisée.
D’après une étude menée en 2009 par Terres Inovia auprès de 124 agriculteurs, les pailles de lin étaient considérées comme un atout et étaient, dans près d’un tiers des cas enquêtés, valorisées en tant qu’isolants (biomatériaux), litières ou encore en paillage (voir figure).

Lespailles de lin

 

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