Irrigation du pois d'hiver en début de cycle

Des besoins en eau peu élevés et décalés

Le pois d’hiver valorise bien l’irrigation. Il nécessite en général un tour d’eau (30 mm) en moins que le pois de printemps. De plus, il ne concurrence pas les cultures estivales (maïs), du fait de l’avance de 2 à 3 semaines de son cycle par rapport au pois de printemps. Pour chaque type de sols, procédez à un tour d’eau de moins sur pois d’hiver par rapport au pois de printemps.Des besoins en eau peu élevés et décalés

irrigation du pois

Sensibilité du pois au stress hydrique

Attention ! Aucun symptôme visuel évident ne traduit un manque d’eau chez le pois. Grâce à l’irrigation, la floraison est prolongée et le pois est moins sensible aux fortes températures. En revanche, le stress hydrique arrête prématurément la floraison et diminue ainsi le nombre de graines.

Raisonner l’irrigation en fonction du type de sol

L’irrigation permet de prolonger la durée de la floraison et de favoriser la mise en place d’étages fructifères supplémentaires.

  • En sols à faibles réserves hydriques : 1 à 2 passages de 30 mm chacun, sur 4 à 5 semaines sont souvent nécessaires. Les apports d’eau sont bien valorisés du début de la floraison jusqu’à ce que les dernières gousses aient formé leurs graines.
  • En sols profonds (limons ou bonnes groies) : 1 tour de 30 mm doit être apporté suivant l’intensité du déficit hydrique, sur 2 semaines. Irriguer de début à mi-floraison jusqu’à fin floraison + 8 à 10 jours.

En cas de stress hydrique précoce important, commencer l’irrigation plus tôt avant floraison. Cela permet d’éviter une carence en azote. En revanche, des apports d’eau excessifs avant la floraison peuvent avoir un effet néfaste sur le rendement en pois, en favorisant un développement important de biomasse foliaire au détriment de la formation des futures gousses, et augmenter le risque ascochytose.

Stade du pois 8 feuilles Début floraison FSLA Maturité
Sensibilité au stress hydrique Moyenne Forte à très forte Faible
Sols superficiels Irrigation  
Sols profonds   Irrigation  

FSLA : fin du stade limite d’avortement

Attention à l’enrouleur !

Prenez des précautions avec l'enrouleur. Laissez des passages sans végétation pour le polyéthylène de l'enrouleur, car le pois est rugueux et freine l'avancée du canon d'où des étirements. Il est aussi possible de tirer le canon de façon à se caler dans une trace de roue de tracteur.

Une bonne valorisation de l'eau

L’irrigation bien maitrisée c’est un gain de 5 à 8 q/ha en sols profonds et de 10 à 15 q/ha en sols séchants avec 1 ou 2 tours d’eau bien positionnés, soit une valorisation de l’ordre de 5 à 8 q/ha par tour de 30 mm d’eau apportée.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Sortie hiver Irrigation Pois d'hiver Pois d'hiver besoin en eau pois hiver stress hydrique Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Irrigation du pois de printemps à maturité

pois à maturité

 

Des apports d’eau après le FSLA (fin de stade limite d’avortement) ne sont pas valorisés économiquement et augmentent les risques de verse en fin de cycle.

 

Stade du pois 8 feuilles Début floraison FSLA Maturité
Sensibilité au stress hydrique Moyenne Forte à très forte Faible
Sols superficiels Irrigation  
Sols profonds   Irrigation  

FSLA : fin du stade limite d’avortement

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Maturité/récolte Irrigation Pois de printemps Pois de printemps irrigation du pois de printemps risque de verse Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Irrigation du pois de printemps à floraison

Des besoins en eau peu élevés et décalés

Le pois de printemps a des besoins en eau décalés dans le temps (entre avril et juin) par rapport aux cultures d’été (soja ou maïs) et moins élevés car son cycle est court. Sa consommation est de 300 mm sur la totalité du cycle : 70 mm du stade 7 feuilles à début floraison + 80 mm pendant la floraison + 150 mm après la floraison jusqu’à maturité.

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pois en floraison

Sensibilité du pois au stress hydrique

Attention ! Aucun symptôme visuel évident ne traduit un manque d’eau chez le pois. Grâce à l’irrigation, la floraison est prolongée et le pois est moins sensible aux fortes températures. En revanche, le stress hydrique arrête prématurément la floraison et diminue ainsi le nombre de graines.

Raisonner l’irrigation en fonction du type de sol

L’irrigation permet de prolonger la durée de la floraison et de favoriser la mise en place d’étages fructifères supplémentaires.

  • En sols à faibles réserves hydriques : 2 à 3 passages de 30 mm chacun, sur 5 à 6 semaines sont souvent nécessaires. Les apports d’eau sont bien valorisés du début de la floraison jusqu’à ce que les dernières gousses aient formé leurs graines.
  • En sols profonds (limons ou bonnes groies) : 1 à 2 tours de 30 mm chacun doivent être apportés suivant l’intensité du déficit hydrique, sur 3 semaines. Irriguer de début à mi-floraison jusqu’à fin floraison + 8 à 10 jours.

L’irrigation peut augmenter le risque aphanomyces et ascochytose mais aussi oïdium.

Stade du pois 8 feuilles Début floraison FSLA Maturité
Sensibilité au stress hydrique Moyenne Forte à très forte Faible
Sols superficiels Irrigation  
Sols profonds   Irrigation  

FSLA : fin du stade limite d’avortement

Attention à l’enrouleur !

Prendre des précautions avec l'enrouleur. Laisser des passages sans végétation pour le polyéthylène de l'enrouleur, car le pois est rugueux et freine l'avancée du canon d'où des étirements. Il est aussi possible de tirer le canon de façon à se caler dans une trace de roue de tracteur.

Une bonne valorisation de l'eau

L’irrigation bien maitrisée c’est un gain de 5 à 10 q/ha en sols profonds et de 15 à 20 q/ha en sols séchants avec 2 ou 3 tours d’eau bien positionnés, soit une valorisation de l’ordre de 5 à 8 q / ha par tour de 30 mm d’eau apportée.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Période hivernale Irrigation Pois de printemps Pois de printemps Pois de printemps besoin en eau pois besoin en eau pois printemps irrigation du pois irrigation du pois de printemps irrigation du pois protéagineux pois en floraison stress hydrique Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Irrigation du pois de printemps en début de cycle

Des besoins en eau peu élevés et décalés

Le pois de printemps a des besoins en eau décalés dans le temps (entre avril et juin) par rapport aux cultures d’été (soja ou maïs) et moins élevés car son cycle est court. Sa consommation est de 300 mm sur la totalité du cycle : 70 mm du stade 7 feuilles à début floraison + 80 mm pendant la floraison + 150 mm après la floraison jusqu’à maturité.

irrigation du pois

Sensibilité du pois au stress hydrique

Attention ! Aucun symptôme visuel évident ne traduit un manque d’eau chez le pois. Grâce à l’irrigation, la floraison est prolongée et le pois est moins sensible aux fortes températures. En revanche, le stress hydrique arrête prématurément la floraison et diminue ainsi le nombre de graines.

Raisonner l’irrigation en fonction du type de sol

L’irrigation permet de prolonger la durée de la floraison et de favoriser la mise en place d’étages fructifères supplémentaires.

  • En sols à faibles réserves hydriques : 2 à 3 passages de 30 mm chacun, sur 5 à 6 semaines sont souvent nécessaires. Les apports d’eau sont bien valorisés du début de la floraison jusqu’à ce que les dernières gousses aient formé leurs graines.
  • En sols profonds (limons ou bonnes groies) : 1 à 2 tours de 30 mm chacun doivent être apportés suivant l’intensité du déficit hydrique, sur 3 semaines. Irriguer de début à mi-floraison jusqu’à fin floraison + 8 à 10 jours.

En cas de stress hydrique précoce important en pois de printemps, commencer l’irrigation plus tôt avant floraison. Cela permet d’éviter une carence en azote. En revanche, des apports d’eau excessifs avant la floraison peuvent avoir un effet néfaste sur le rendement en pois, en favorisant un développement important de biomasse foliaire au détriment de la formation des futures gousses, et augmenter le risque aphanomyces et ascochytose.

Stade du pois 8 feuilles Début floraison FSLA Maturité
Sensibilité au stress hydrique Moyenne Forte à très forte Faible
Sols superficiels Irrigation  
Sols profonds   Irrigation  

FSLA : fin du stade limite d’avortement

Attention à l’enrouleur !

Prendre des précautions avec l'enrouleur. Laisser des passages sans végétation pour le polyéthylène de l'enrouleur, car le pois est rugueux et freine l'avancée du canon d'où des étirements. Il est aussi possible de tirer le canon de façon à se caler dans une trace de roue de tracteur.

Une bonne valorisation de l'eau

L’irrigation bien maitrisée c’est un gain de 5 à 10 q/ha en sols profonds et de 15 à 20 q/ha en sols séchants avec 2 ou 3 tours d’eau bien positionnés, soit une valorisation de l’ordre de 5 à 8 q / ha par tour de 30 mm d’eau apportée.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Début de cycle / croissance Irrigation Pois de printemps Pois de printemps besoin en eau pois printemps raisonner l’irrigation stress hydrique Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Semer son pois de printemps au bon moment

Pour réussir l’implantation de la culture, il faut attendre que le sol soit ressuyé :

  • le tracteur passera sans occasionner de tassements ;
  • le semis sera régulier ;
  • la graine se développera et les racines, puis leurs nodosités, se mettront en place correctement.

levee pois de printemps

Les conseils de semis

Le pois de printemps peut être cultivé dans toute la France. Semez le pois de printemps sous réserve que le sol soit bien ressuyé et réchauffé.
Il est cependant possible de semer sur sol gelé : aucun risque de dégâts liés à l’imbibition ; la graine germera après le retour de températures favorables. Toutefois, la levée risque d'être lente et très certainement hétérogène.

Les périodes optimales pour semer le pois de printemps selon les régions

 

 

 

Profondeur de semis

Semer à 3-4 cm. Respecter les densités préconisées.

Semer trop dense entraîne le développement d’un couvert dense qui favorise les attaques de maladies aériennes et la verse. L’écartement entre rangs va de 12 à 35 cm en fonction du type de semoir.

Densités et dose de semis en pois de printemps

Respecter les densités préconisées. Semer trop dense peut augmenter les risques de maladies aériennes et parfois de verse.

Doses de semis du pois de printemps en kg/ha en fonction de la densité de semis et du PMG

  Densité de semis
  Sol limoneux Sol caillouteux Sol de craie
  70 graines/m² 80 graines/m² 90 graines/m² 105 graines/m²
PMG = 230 160 kg/ha 185 kg/ha 205 kg/ha 240 kg/ha
PMG = 260 180 kg/ha 210 kg/ha 235 kg/ha 275 kg/ha
PMG = 290 205 kg/ha 230 kg/ha 260 kg/ha 305 kg/ha

 

Eviter la casse au semis

Sur certains semoirs mécaniques, pour pallier le problème de casse des graines de pois, un arbre spécial « grosses graines » remplace l’arbre de distribution. Il dispose de doseurs constitués de larges alvéoles en élastomère.
Les semoirs pneumatiques équipés de cellules doseuses de type « Accord » semblent adaptés aux grosses graines (cannelures de grandes dimensions). Attention aux sorties de distribution de trop faible section sensibles aux bourrages.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Implantation Implantation Pois de printemps Pois de printemps date de semis pois printemps densité semis pois de printemps dose de semis pois printemps profondeur de semis pois printemps Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Semer son pois d’hiver au bon moment et à la bonne densité

Pour réussir l’implantation de la culture, il faut attendre que le sol soit ressuyé :

  • le tracteur passera sans occasionner de tassements ;
  • le semis sera régulier ;
  • la graine se développera et les racines, puis leurs nodosités, se mettront en place correctement.

semis de pois

Les conseils de semis

L’objectif est d’avoir des pois d’hiver levés (1 feuille) et pas trop développés avant les fortes gelées. En cas de semis trop précoce, les pois risquent d’être trop développés à l’automne, les rendant plus sensibles aux gels durant l’hiver (la résistance diminue autour de 5 feuilles) et aux maladies aériennes au printemps. S’il est impossible de semer les variétés de pois d’hiver à l’automne, le semis peut être reporté au printemps.

Les périodes optimales pour semer le pois d’hiver selon les régions

 

 

Semer des variétés de pois d’hiver au printemps – quelles conséquences ?

En 2020, les conditions climatiques ont entrainé des décalages de semis des pois d’hiver sur des dates très tardives, hors préconisation, se rapprochant des périodes d’implantation des cultures de printemps (fin janvier à mi février). Terres Inovia a intégré la variété Furious dans ses essais variétés pois de printemps dans 6 sites, afin d’évaluer le comportement d’une variété de pois d’hiver semée au printemps. Les résultats indiquent que le rendement de Furious semé au printemps est pénalisé en moyenne de 4 à 7 q/ha (par rapport à un pois de printemps, selon la variété considérée), avec dans certains sites des performances équivalentes voire légèrement supérieures mais pour d’autres des rendements pouvant être inférieurs de 12 à 18 q/ha (Cf tableau ci-dessous).

Département

31

36

45

77

91

95

Moyenne

Date de semis

8/01

26/03 23/03

24/03

Date de début floraison Furious Printemps

18/04

25/05 29/05

25/05

Date de début floraison Karpate

15/04

23/05 24/05

20/05

Rendement Furious printemps (q/ha)

68.4

61.7 34.3 29.2 47.4 36.4 46.2

Rendement Karpate (q/ha)

67.8

64.8 51.6 47.7 51.4 36.6 53.3

Ecart rendement Furious-Karpate (q/ha)

+0.63

-3.11 -17.28 -18.53 -3.99 -0.2 -7.08

Rendement Kayane (q/ha)

65.1

62.8 46.6 43.6 47.9 37.1 50.5

Ecart rendement Furious-Kayanne (q/ha)

3.36

-1.04 -12.22 -14.36 -0.56 -0.7 -4.26


En conclusion, il faut retenir que les variétés d’hiver restent adaptées à des semis d’hiver, et n’expriment pas entièrement leur potentiel dans des contions de semis de printemps.

Profondeur de semis

Semer à 3-4 cm en sol limoneux, 4-5 cm en sol argilo-calcaire et en sol de craie (pour limiter le risque de déchaussement). Attention, en pois d’hiver, le PMG de la plupart des variétés est inférieur au pois de printemps, donc les doses sont plus faibles. Les nouvelles variétés ont cependant des PMG plus élevés (> 200 g).

Densité de semis

Semer trop dense entraîne le développement d’un couvert dense qui favorise les attaques de maladies aériennes et la verse. L’écartement entre rangs va de 12 à 35 cm en fonction du type de semoir.

Une étude sur la densité des pois d’hiver menée par Terres Inovia sur quatre campagnes  (2014-2018), dans différents types de sols et avec plusieurs variétés, montre qu’il est inutile de semer trop dense en sol limoneux, cela n’améliore pas le rendement et peut dégrader les performances économiques (Cf figure ci-dessous). Il est ainsi apparu possible de réduire les doses de semis dans ce type de sol afin d’améliorer l’optimum économique de la culture En revanche, en sols argilo-calcaire caillouteux et de craie, les préconisations antérieures de densité de semis sont toujours valables.

Produit brut (rendement x prix de vente) – coût des semences (€/ha) en fonction de la classe du nombre de plantes levées / m² et du type de sol

Hypothèses de prix :
Prix de vente moyen du pois = 210 €/t. Semences 100% certifiées traitées Wakil XL (PMG = 190 g / Enduro et Balltrap : 19,80 €/100 000 graines et PMG = 220 g / Fresnel et Furious : 20,76€ / 100 000 graines) taux de levée = 85 % retenu pour l’estimation du coût de semences


test de tukey : produit brut - cout des semences

Ces travaux conduisent à l’évolution des recommandations (Cf tableau ci-dessous), à savoir une diminution de 10 graines/m² au semis pour les sols de limons, la densité préconisée restant inchangée pour les sols argilo-calcaires superficiels caillouteux.

Doses de semis du pois d'hiver en kg/ha, en fonction de la densité de semis et du PMG

  Densité de semis
  Sol limoneux Sol caillouteux Sol de craie
  60 à 70 graines/m² 80 à 90 graines/m² 115 graines/m²
PMG = 180 105 à 123 kg/ha 144 à 162 kg/ha 207 kg/ha
PMG = 200 120 à 140 kg/ha 160 à 180 kg/ha 230 kg/ha
PMG = 220 132 à 154 kg/ha 176 à 198 kg/ha 253 kg/ha

Attention, en pois d’hiver, le PMG est inférieur au pois de printemps, donc les doses sont plus faibles.Ces densités sont proposées sur une base d'un taux de levée indicatif de 85 %.

 

Eviter la casse au semis

Sur certains semoirs mécaniques, pour pallier le problème de casse des graines de pois, un arbre spécial "grosses graines" remplace l’arbre de distribution. Il dispose de doseurs constitués de larges alvéoles en élastomère.
Les semoirs pneumatiques équipés de cellules doseuses de type « Accord » semblent adaptés aux grosses graines (cannelures de grandes dimensions). Attention aux sorties de distribution de trop faible section sensibles aux bourrages.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Implantation Implantation Pois d'hiver Pois d'hiver date de semis pois hiver dose semis pois hiver implantation du pois implantation pois profondeur semis pois hiver semis du pois semis pois semis protéagineux Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr)

Préparation du sol pour le pois de printemps

semis de pois

Viser l'obtention d'un sol poreux favorable aux nodosités

  • Préparer la parcelle pour obtenir un sol poreux apprécié des racines et favorable au développement des nodosités, surtout présentes dans les 10 à 15 premiers cm.
  • Envisager une reprise de printemps sur 5 à 10 cm en situation mal nivelée ou sur sol “refermé” (ex. un limon après un hiver pluvieux).
  • Éviter toute zone compacte et toute rupture de porosité pouvant limiter la vitesse de ressuyage et entraîner un ennoiement superficiel ainsi que de l’asphyxie racinaire, quel que soit le type de préparation. Les légumineuses sont très sensibles à l’anoxie et à la compaction.

Niveler le sol pour faciliter la récolte

Rouler les pois de printemps entre le semis et la levée, avant l'application de l'herbicide de prélevée. Si le roulage n'a pas été réalisé avant la levée, attendre le stade 3-4 feuilles pour le faire, avec un rouleau lisse à faible vitesse et en conditions ressuyées. Patienter au moins 8 jours avant d'appliquer un herbicide.

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Préparation du sol pour le pois d’hiver

Semis de pois

Viser l'obtention d'un sol poreux favorable aux nodosités

  • Préparer la parcelle pour obtenir un sol poreux apprécié des racines et favorable au développement des nodosités, surtout présentes dans les 10 à 15 premiers cm.
  • Envisager une reprise de printemps sur 5 à 10 cm en situation mal nivelée ou sur sol “refermé” (ex. un limon après un hiver pluvieux).
  • Éviter toute zone compacte et toute rupture de porosité pouvant limiter la vitesse de ressuyage et entraîner un ennoiement superficiel ainsi que de l’asphyxie racinaire, quel que soit le type de préparation. Les légumineuses sont très sensibles à l’anoxie et à la compaction.

Niveler le sol pour faciliter la récolte

Pour les pois d’hiver, le roulage est possible sur toutes les terres sauf sur les limoneuses avant l’entrée de l’hiver. Éviter de rappuyer les mottes en sortie d’hiver, car cette opération abîme les tiges et favorise le développement des maladies.

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La fertilisation du pois

champ de pois

Pas d’engrais azoté sur le pois

Sur pois, aucun apport d’azote n’est nécessaire. De plus, c’est interdit en zone vulnérable. La nutrition azotée repose sur deux voies d’acquisition complémentaires :

La fixation symbiotique

Comme toutes les légumineuses, le pois fixe l’azote de l’air grâce à une symbiose avec des bactéries du genre Rhizobium, qui se trouvent naturellement dans le sol. Il n’est donc pas nécessaire d’inoculer, contrairement au soja. L’activité fixatrice augmente proportionnellement à la biomasse des nodosités jusqu’à atteindre un pic au stade DRG (début de remplissage des graines). La fixation chute fortement ensuite. La présence de nitrates inhibe la fixation : au-delà de 60 kg N/ha, les nodosités ne se mettent pas en place. Les autres facteurs limitants sont le pathogène racinaire aphanomyces, le stress hydrique, le tassement du sol, les sitones (ravageurs de nodosités) et la forte présence d’adventices.

L’assimilation d’azote minéral

Elle débute avant la mise en place des nodosités, soit environ 3 semaines après la levée. Le mode d’absorption de l’azote est ensuite conditionné par la quantité d’azote dans le sol. Si celle-ci est supérieure à 60 kg N/ha, l’assimilation de l’azote minéral perdure ; si la quantité d’azote dans le sol devient inférieure à ce seuil de 60 kg N/ha, la fixation symbiotique prend le relais.

Des exigences moyennes en phosphore et potasse

  • Le pois est moyennement exigeant en phosphore et potasse. Raisonner la dose d’engrais à apporter en fonction des exportations, de la teneur du sol en P et K, et du nombre d’années sans apport.
  • Pour un rendement en pois de 55 q/ha : apporter si nécessaire 55 kg/ha de P2O5 et 85 kg/ha de K2O pour compenser les exportations ; ajouter, en plus des quantités ci-dessus, 10 kg/ha de P2O5 et 60 kg/ha de K2O si les pailles sont enlevées.

pois au stade 2 feuilles

Pois au stade deux feuilles

pH neutre et faible besoin en magnésium

  • Le pois pousse bien dans les sols au pH supérieur à 6.
  • En sol pauvre en magnésium, réalisez un apport de 30 à 60 unités de MgO /ha.
  • Se référer aux analyses de sol.

Pois en période de floraison

Pois en période de floraison

Attention à l’excès de calcaire dans le sol

  • La chlorose ferrique est observable dans trois situations à risques : dans les sols calcaires, dans les sols peu perméables et saturés d’eau, sur les variétés sensibles.
  • En sols très calcaires, la chlorose ferrique provoque des jaunissements des feuilles du haut et peut pénaliser le rendement si elle se prolonge (perte de 5-6 q/ha dans le cas d’une forte expression de la chlorose ferrique).
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Accidents climatiques du pois : sécheresse et températures élevées

Sur le pois, les contraintes thermiques et hydriques sont généralement concomitantes, sauf en situation irriguée. La chaleur favorise l’évaporation de l’eau et le manque d’eau augmente la température du couvert. Le rendement du pois est fortement réduit.

Températures > 25°C

secheresse implantation pois de printemps

Situations à risque

Chez le pois, les températures maximales supérieures à 25°C affectent la photosynthèse. Dans les conditions habituelles de culture, il est rare de rencontrer ce niveau de température pendant la phase végétative. Il y a donc peu d’incidence durant cette période.

En revanche, pendant la floraison, les fortes chaleurs pénalisent le nombre de graines mises en place. Plus la période chaude est longue (plusieurs jours consécutifs), plus la situation est difficile à supporter pour la plante et aura des conséquences fortes sur le rendement.

Les symptômes observés

Un couvert clairsemé. Les températures élevées entre la levée et l’initiation florale (3-5 feuilles) diminuent la surface foliaire des premiers nœuds. L’efficience d’absorption du rayonnement est réduite ; la croissance est limitée. Mais cela reste rare sous nos latitudes.

Réduction possible du nombre de graines. L’équilibre organes végétatifs/organes reproducteurs est perturbé par les températures élevées avant début floraison. L’émission de nouveaux étages reproducteurs est stoppée. Cela peut affecter la production de graines. Ce problème est compensé si le pois produit plus de gousses et de graines sur ses premiers étages.

Des gousses mal remplies. Durant la floraison, les fortes températures limitent la photosynthèse. Les graines n’ayant pas franchi le stade limite d’avortement (SLA) ne se développent pas. Les gousses sont alors mal remplies (observable par transparence).

Des graines plus petites et de moindre qualité. Un pic de chaleur (> 30°C) prolongé, du stade début remplissage des graines à la maturité physiologique, a un effet négatif sur la taille des graines. La durée du remplissage étant réduite, le poids de mille graines (PMG) est affecté. La qualité germinative des graines est aussi amoindrie. L’irrigation ne contrecarre pas ce phénomène.

Stress hydrique

Situations à risque

Le rendement en pois (lien article rendement) est fortement pénalisé par le manque d’eau sur l’ensemble de son cycle, dans les sols peu profonds (RU < 150 mm) et séchants. Les températures élevées accentuent le problème.

Les symptômes observés

Un peuplement épars. Le manque d’eau affecte le pois à la levée. La graine ne germe pas ou donne naissance à une plantule qui dessèche rapidement. La levée est altérée partiellement ou en totalité. Pour pallier les risques de sécheresse, respecter la préconisation de semer à 3-4 cm de profondeur.

Des plantes chétives. La croissance du pois est fortement limitée en cas de manque d’eau entre la levée et le début floraison. La surface foliaire est touchée : la taille des feuilles est réduite. Le fonctionnement des nodosités est perturbé : le pois subit une carence en azote, le nombre d’étages fructifères diminue, moins de graines sont produites.

Une floraison stoppée. Un manque d’eau durant la floraison du pois a pour conséquence d’arrêter cette phase du cycle. Le nombre d’étages fructifères est réduit. Fleurs et gousses avortent : le nombre de graines/m² est limité. En fin de cycle, le stress hydrique peut limiter le remplissage des graines et aboutir à des PMG faibles. Le rendement est donc réduit. Visuellement, un couvert de pois stressé apparaît plus blanc qu’une parcelle bien alimentée en eau, car les fleurs sont positionnées au-dessus du feuillage.

Si l’alimentation hydrique est favorable durant le remplissage des graines, leur faible nombre est parfois compensé par un PMG plus élevé.

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