Le rendement du pois de printemps

Pois de printemps à maturité

Un rendement en pois de 45 à 60 q/ha 

Le rendement du pois est de 45 q/ha en moyenne française sur ces dernières années. Les seuils de rentabilité varient selon les régions : de 35-40 q/ha dans les terres superficielles du Sud-Ouest à 50-55 q/ha dans les limons profonds du Bassin parisien, soit 10-15 q/ha au-dessus du rendement local du colza.  

Certaines variétés, comme KAYANNE, peuvent même atteindre ou dépasser 60 q/ha dans les secteurs les plus favorables.  

Élaboration du rendement 

Une même densité quel que soit le taux de ramification  

Les essais densité ont montré que l’optimum économique est le même, que les variétés ramifient peu ou beaucoup. Il est donc inutile d’augmenter la densité de semis pour les variétés qui ramifient peu. En revanche, à faible densité de peuplement (< 50 plantes/m²) les variétés qui ramifient le plus sont les moins pénalisées.  

Exemples :

  • la variété LUMINA ramifie toujours un peu et le nombre de tiges fertiles/plante se situe en général entre 1,4 et 1,7 (moyenne de 1,55) ;  
  • les variétés qualifiées de « monotige » comme KAYANNE, ramifient moins et ont entre 1,1 et 1,5 tiges fertiles/plante (moyenne à 1,3).  

Durée de floraison 

La durée de la floraison dépend en grande partie de l’alimentation en eau de la culture :

  • en cas de bonne alimentation en eau (sol profond et temps assez pluvieux) : 7 étages sur 8-9 en fleurs portent effectivement des gousses ;  
  • en situation de stress hydrique important : sur 3 étages de fleurs, seulement 2,5 peuvent porter des gousses.  

Poids de 1000 graines 

En pois, pour une même variété, le PMG (Poids de 1000 graines) varie peu, sauf dans les situations extrêmement sèches où il peut être assez fortement réduit ou en cas de forte pression ascochytose en fin de cycle. Le rendement dépend donc essentiellement du nombre de graines formées.  

Composantes optimales pour un bon rendement 

Exemple avec la variété KAYANNE  

  • Objectif de rendement : 60 q/ha  
  • PMG récolte : 250 g  
  • Nombre de graines récoltées : 2400 graines/m²  
  • Nombre de plantes/m² : 70  
  • Nombre d’étages fructifères : 5 à 7
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Le rendement du pois d’hiver

Pois hiver à maturité

Un rendement en pois de 45 à 60 q/ha 

Le rendement du pois est de 45 q/ha en moyenne française sur ces dernières années. Les seuils de rentabilité varient selon les régions : de 35-40 q/ha dans les terres superficielles du Sud-Ouest à 50-55 q/ha dans les limons profonds du Bassin parisien, soit 10-15 q/ha au-dessus du rendement local du colza.  

Certaines variétés, comme ENDURO, peuvent même atteindre ou dépasser 60 q/ha dans les secteurs les plus favorables.  

Élaboration du rendement 

Une même densité quel que soit le taux de ramification  

Les essais densité ont montré que l’optimum économique est le même, que les variétés ramifient peu ou beaucoup. Il est donc inutile d’augmenter la densité de semis pour les variétés qui ramifient peu. En revanche, à faible densité de peuplement (< 50 plantes/m²) les variétés qui ramifient le plus sont les moins pénalisées.  

Exemple: le taux de ramifications est généralement plus élevé qu’en pois de printemps, notamment pour les variétés comme JAMES ou GANGSTER.  

Durée de floraison 

La durée de la floraison dépend en grande partie de l’alimentation en eau de la culture.  

  • en cas de bonne alimentation en eau (sol profond et temps assez pluvieux) : 8 étages sur 9-10 en fleurs portent effectivement des gousses ;  
  • en situation de stress hydrique important : sur 5 étages de fleurs, seulement 4 peuvent porter des gousses.  

Poids de 1000 graines 

En pois, pour une même variété, le PMG (Poids de 1000 graines) varie peu, sauf dans les situations extrêmement sèches où il peut être assez fortement réduit ou en cas de forte pression ascochytose en fin de cycle. Le rendement dépend donc essentiellement du nombre de graines formées.  

Composantes optimales pour un bon rendement 

Exemple avec la variété ENDURO  

  • Objectif de rendement : 60 q/ha  
  • PMG récolte : 200 g  
  • Nombre de graines récoltées : 3000 graines/m²  
  • Nombre de plantes/m² : 70  
  • Nombre d’étages fructifères : 6 à 9  
Le PMG des pois d’hiver est nettement plus faible que celui des pois de printemps. Il est compris entre 170 et 200 g selon les variétés. La production de pois d’hiver en nombre de graines/m² doit donc être supérieure à celle du pois de printemps pour obtenir le même rendement (q/ha).
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Stockage du pois

Bruches sur graines de pois

Bruches sur graines de pois

Ventiler  

Lors de l’arrivée en stockage, la température des graines de pois peut être très élevée (> 35°C) ! Pour assurer une bonne conservation, ventiler l'air ambiant dès la mise en silo pour abaisser rapidement la température vers 18-20°C (ventilation de nuit souhaitable) et abaisser progressivement le taux d’humidité (<14 % pour une conservation sur la durée).  

Intervenir contre la bruche

A la récolte, il reste souvent des graines bruchées d’où sortiront des adultes au cours du stockage. Or, il ne doit pas y avoir d’insectes vivants pour commercialiser les graines. La lutte contre les bruches au stockage contribue à réduire les populations l’année suivante.

  • La fumigation phosphine (phosphure d’aluminium ou de magnésium) tue tous les insectes y compris les larves à l’intérieur des graines. Elle ne laisse aucun résidu, mais très peu d’OS français sont équipés (nécessité de silos étanches et d’un opérateur agréé). Cette technique est utilisée essentiellement dans les ports de chargement ;
  • L’insecticide de stockage K-OBIOL ULV 6 (à base de deltaméthrine et pipéronyl butoxide) est le seul produit homologué sur pois (et lentille) en France. Le produit n’est pas cher et n’engendre pas de risque de dépassement de la LMR (limite maximale de résidus). Attention sur féverole, cet insecticide ne peut pas être utilisé car la LMR de deltaméthrine est abaissée à 0,01 mg/kg à partir de décembre 2024, et donc toute application au stockage rendrait la féverole non conforme. Bien qu’efficace, il semble assez peu utilisé par les OS ;
  • Le chauffage est un traitement coûteux qui impose un compromis entre températures élevées pour tuer les bruches mais pas trop pour ne pas altérer la couleur des graines ;
  • Le tri mécanique en hiver consiste à éliminer les déchets après que les bruches adultes sont sorties des graines. Cette pratique est assez fréquente, notamment en agriculture biologique, mais nécessite un délai avant la commercialisation. Il existe un risque de dispersion de bruches dans l’environnement.

Abaisser la température des graines ne permet pas de lutter contre les bruches, seulement d’assurer leur bonne conservation.

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Qualité des graines de pois - récolte 2024

Après avoir atteint 150 000 ha en 2023, les surfaces de pois s’établissent à 123 000 ha
en 2024. De nombreux semis de pois d’hiver n’ont en effet pas été réalisés, en raison de
la pluviométrie abondante et quasi-ininterrompue, de mi-octobre à fin décembre. En pois
de printemps, les semis ont également été difficiles et tardifs, du fait des précipitations qui
ont perduré. Les conditions d’implantation ont été mauvaises pour les deux types de pois.
Les pluies permanentes ont favorisé les maladies (colletotrichum en particulier) et la verse
en fin de cycle, ce qui a conduit à des rendements faibles et même à des retournements en
pois d’hiver. Dans ce contexte, le rendement national s’établit à 28,2 q/ha, inférieur à celui
de l’an dernier (32,0 q/ha). Il en résulte une production en forte baisse à 356 000 t (contre
481 000 t en 2023).

La qualité des graines de pois en 2024 s’avère en revanche très satisfaisante, avec une
teneur moyenne en protéines élevée, à 24,1 % de la matière sèche (MS) et une bonne
qualité visuelle : peu de graines cassées/splittées, peu de graines tachées, malgré la forte
pression des maladies et peu de graines attaquées par les insectes. Près de 80 % des lots
présentent de bons résultats pour l’ensemble de ces critères et sont utilisables en
alimentation humaine. La totalité des lots peut convenir pour l’alimentation animale.

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Récolte du pois  destiné à l'alimentation humaine

Récolter en fonction des variétés et des débouchés 

Agir avec précaution 

Lorsqu’elles sont sèches, les graines de pois se cassent facilement lors du battage et de la manutention. La récolte doit être menée avec précaution afin de ne pas dépasser le seuil de 10% de graines fissurées ou cassées. Au-delà, le lot ne peut plus être valorisé en alimentation humaine.  

graines de pois

Procéder par étape 

1 - Récolter le pois dès que possible à partir de 16-17 % d'humidité, puis ventiler pour le ramener à 14-15 % d’humidité. A partir de 15 % d’humidité, les graines deviennent très fragiles. 
L’intérêt aussi de ne pas attendre une maturité trop avancée des graines est que la paille de pois est plus facile à récolter et de bonne qualité : 1,5 à 3 t/ha de paille de qualité. Si un défanage chimique a été réalisé, les pailles ne doivent pas être récoltées pour les animaux. Attention également à l’exclusion de cette technique dans des contrats spécifiques.  

2 - Intervenir tôt le matin et arrêter quand il fait très chaud et que l’humidité du pois est basse.  

3 - Viser une vitesse maximale du batteur de 10-15 mètres linéaires par seconde, soit 300 à 500 tours/min pour un diamètre de batteur de 60 cm. 
Ajuster l’écartement du contre-batteur : 20 mm à l’avant et 10 mm à l’arrière pour un batteur conventionnel, minimum 10 à 15 mm pour un batteur axial.  

4 - Manipuler les graines avec précaution pour éviter tout choc préjudiciable. 

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Conditions de récolte du pois

Récolter en fonction des variétés et des débouchés 

Avant de récolter le pois, s’assurer que son taux d’humidité est proche de 14 %. Il est cependant possible de commencer à récolter dès 16-17 % d’humidité, ce qui limite la casse des graines. Intervenir tôt le matin et arrêter quand il fait très chaud et que l'humidité du pois baisse. En revanche, si les pois sont trop humides, ils « ne veulent pas monter » dans la moissonneuse-batteuse, car les tiges sont trop humides. Arrêter et revenir ultérieurement. 

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pois à maturité
 

Pour les pois non versés 

Dans le cas des variétés résistantes à la verse, il est inutile de poser la barre de coupe sur le sol (éviter de ramasser de la terre ou des cailloux). Si nécessaire, remplacer les diviseurs par une scie à colza pour bien séparer la végétation en bordure de coupe.  

Pour les pois versés 

Pour faciliter la montée de la végétation dans la machine, veiller à ce que : 

  • le sol soit bien nivelé, 
  • le sol et la végétation soient secs, 
  • les rabatteurs soient parfaitement positionnés et réglés au niveau des peignes.  

Bien que les variétés de pois sensibles à la verse soient devenues rares, il arrive que des zones soient ponctuellement couchées dans la parcelle. Si toutefois le pois a versé, équiper la moissonneuse-batteuse de doigts releveurs et d’une barre anti-cailloux. Lorsque la végétation est complètement plaquée au sol, utiliser un pick-up. Des peignes à dents souples balayent le sol et cassent les tiges, le pois est amené sur des tapis vers la vis d’alimentation et le convoyeur de l’engin.  

Les doigts releveurs facilitent la montée de la récolte dans la machine en redressant le pois versé. Pour que la lame passe à 8-10 cm du sol, les releveurs doivent être montés tous les 3 doigts (22 cm d'écartement).  

Il existe 2 catégories :  

  • les releveurs souples, les plus utilisés. Ils pénètrent bien dans la végétation, mais sont assez fragiles. Ils sont polyvalents et économiques : 230 € pour une largeur de coupe de 4,50 m ;  
  • les releveurs articulés, les plus robustes. Les articulations doivent être bien entretenues pour que les pointes suivent le sol et ne se bloquent pas au-dessus de la végétation. Ils sont plus onéreux : 450 € pour une coupe de 4,50 m. 
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Choisir sa variété de pois de printemps

En pois de printemps, le choix variétal vise à de combiner rendement élevé et bonne tenue de tige. Des variétés à graines jaunes, à PMG et teneur en protéines élevés intéressent les fabricants d’ingrédients agro-alimentaires. Des variétés de pois à graines vertes existent aussi pour le marché de la casserie.

​​​​​​​Disponible gratuitement, myVar® permet d’accéder rapidement à toutes les références de Terres Inovia sur les variétés de pois protéagineux et d’optimiser son choix variétal.

 

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Gousses de pois de printemps

Gousses de pois de printemps

Le rendement

En 2018, dans le nord de la France, les semis ont été tardifs en avril. Des conditions sèches, accompagnées de températures élevées à partir de fin mai lors de la floraison, ont limité les rendements. Ces derniers sont en moyenne proches de 40 q/ha. Dans le Sud, des excès d’eau au printemps ont aussi conduit à des rendements moyens à faibles.

En variétés à graines jaunes, Karpate sort en tête, à la fois en 2018 mais aussi au niveau pluriannuel sur trois ans. Elle a présenté un rendement relativement régulier durant ces trois années pourtant contrastées (2017 et 2018 étaient chaudes et sèches, et 2016 humide) comme sur l’ensemble des regroupements régionaux. Elle surpasse Kayanne, qui était jusque-là la référence, et apporte donc un réel progrès en rendement. Autre variété intéressante à suivre : Bagoo. Plutôt en tête en 2017, Bagoo se retrouve encore bien classée partout en 2018, hormis dans le sud de la France. Elle ressort nettement dans le regroupement Hauts de France-Normandie. Parmi les variétés testées depuis quatre ans et toujours bien classées jusque-là, Astronaute, Safran, Volt et Mowgli déçoivent cette année. Mythic est en retrait pour la quatrième année consécutive sauf dans le Sud, où elle s’est bien comportée, ainsi qu’Astronaute. La variété Trendy, présente sur trois ans, a présenté de meilleures performances cette année alors qu’elle était mal classée les années précédentes. Inversement, LG Auris décroche fortement en 2018 comme en 2017, loin des résultats obtenus en 2016. Ces deux variétés sont donc plutôt instables. De même, la variété Altarus, testée deux ans, ne confirme pas ses performances de 2017. Enfin, pour sa première année d’évaluation, la variété Kassiopée s’est plutôt bien comportée, contrairement aux deux autres nouveautés - Spot et, surtout, Hacker – qui décrochent et se retrouvent en fin de classement.

En graines vertes, les variétés Karioka et Blueman ont obtenu pour la deuxième année consécutive des résultats supérieurs à ceux de Kayanne. Daytona, qui avait donné des rendements particulièrement faibles en 2017, se retrouve très bien classée en 2018. À l’inverse, Kingfisher, Crackerjack, LG Stallion et, surtout, Bluetooth déçoivent cette année et sont loin des performances élevées des années précédentes. Ces cinq variétés se révèlent donc assez instables. Sur trois ans, la variété Poseïdon ne dépasse pas la moyenne. Vertige se rapproche de la moyenne en 2018 mais est en-dessous du rendement moyen obtenu en 2015. Enfin, Peps, évaluée pour la première fois dans le réseau, se situe en-deçà de la moyenne et doit être évaluée une seconde année.

Pois de printemps au stade 3 feuilles

Pois de printemps au stade 3 feuilles

La hauteur à la récolte

La hauteur à la récolte est un critère important dans le choix de la variété. Les types hauts sécurisent la récolte en la facilitant lorsque les conditions sont difficiles (sol humide ou cailloux en surface). Parmi les variétés testées, Hacker a une hauteur à la récolte proche de celle de Kayanne, avec environ 50 cm. Pour les variétés présentes depuis deux ans, Bagoo, présente environ 15 cm de plus que Kayanne. Pour Volt, présente sur trois ans, sa hauteur à la récolte dépasse de 10 cm celle de Kayanne. Enfin, pour les variétés plus anciennes Astronaute, Mythic ou Safran, les écarts avec Kayanne sont assez faibles.

Le PMG

Les variétés à plus petites graines sont Kassiopée, Bagoo et LG Auris dont les PMG sont inférieurs à 230 g. Les autres variétés ont un PMG supérieur à celui de Kayanne (234 g). Karpate et Hacker présentent un PMG égal ou supérieur à 250 g. Enfin, les PMG les plus élevés ont été observés pour Spot, Safran, Mowgli et Altarus (environ 260 g).

La teneur en protéines

Parmi les nouveautés testées en 2018, Hacker et Kassiopée présentent des teneurs en protéines supérieures à celle de Kayanne de près d’un point. Spot apporte 0,5 point de protéines en plus par rapport à Kayanne. Pour les variétés testées depuis 2 ans, Altarus se distingue avec une teneur en protéines très élevée. Karpate et LG Auris, sont du niveau de Kayanne. En revanche, Astronaute et surtout Mythic amènent un plus en protéines par rapport à Kayanne (+0.8 à 1 % MS).

Les progrès génétiques en pois de printemps

  • Depuis les années 2000, le progrès génétique en pois de printemps a principalement porté sur le rendement et l’amélioration de la hauteur de tige à la récolte.
  • Les variétés de pois cultivées dans les années 1990 et au début des années 2000 étaient toutes très sensibles à la verse (Athos, Baccara, Badminton, Solara…). Elles se plaquaient au sol lors des étés pluvieux, entraînant des pertes de rendement pouvant atteindre 10 q/ha.
  • Aujourd’hui, ces variétés ne sont plus cultivées. Kayanne (inscrite en 2008) les remplace en grande partie, avec d’autres variétés comme Mythic ou Astronaute. Des progrès en rendement et en tenue de tige ont ainsi été constatés dans un réseau de 13 essais implantés en 2013 par ARVALIS – Institut du végétal : Kayanne apportait en moyenne un gain de 11 q/ha et de 30 cm à la récolte par rapport à Solara (inscrite en 1987).
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Choisir sa variété pour le pois d’hiver

Les nouvelles variétés de pois d’hiver, inscrites depuis 5-6 ans, apportent un net progrès en rendement et en tenue de tige, mais aussi pour la teneur en protéines. Elles présentent par ailleurs des PMG plus élevés. En revanche, leur résistance au gel est variable.

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récolte de pois hiver

Récolte de pois d’hiver

Le rendement

La campagne 2019-2020 s’est caractérisée par un climat extrême et capricieux, peu favorable aux protéagineux. Les semis d’hiver se sont étalés de novembre 2019 à janvier 2020, au gré des pluies, et souvent dans des conditions de ressuyage limites. Les pois d’hiver ont par la suite fleuri courant avril, dans des conditions devenues sèches, avec des amplitudes thermiques importantes. Les conditions séchantes ont perduré pendant une bonne partie du printemps, ce qui a pu être pénalisant en sols superficiels. Malgré les conditions très humides de l’hiver, et les gelées de fin avril, les maladies ont été finalement peu présentes. En revanche, les fortes pressions sitones et pucerons, vecteurs de viroses, subies de mars à mai ont pu avoir un impact. Ainsi, ravageurs et facteurs climatiques ont affecté fortement les composantes de rendement, expliquant en grande partie les résultats moindres de cette campagne 2019-2020.

Dans ce contexte difficile, FURIOUS et FROSEN ont présenté les performances de rendement les plus élevées, confirmant ainsi les résultats observés depuis 4-5 ans. Ce sont donc des valeurs sûres. Leur PMG moyen reste plus élevé que la moyenne et leur teneur moyenne en protéines est plus faible que celle des autres variétés.

FLOKON et AVIRON conservent également des rendements régulièrement au dessus de la moyenne depuis 5-6 ans et sont donc aussi sécurisantes. FLOKON a des graines jaunes à PMG élevé alors qu’AVIRON possède des petites graines vertes. Leur richesse en protéines est moyenne.

FASTE et BALLTRAP ont des indices de rendements proches de la moyenne et donc de meilleurs résultats que les deux années précédentes. Leur PMG est en dessous de la moyenne. Leur teneur en protéines est moyenne.

FRESNEL est en retrait au niveau du rendement pour la deuxième année consécutive. Son PMG reste au-dessus de la moyenne et sa teneur en protéines proche de la moyenne. Comme l’an dernier, JAGGER a aussi des performances en rendement en retrait (soit 2 années sur 3). Toutefois, JAGGER possède la teneur en protéines la plus élevée (1% de plus que la moyenne) et également le PMG le plus élevé.

Les rendements des nouveautés 2019 ESCRIME et LAPONY sont respectivement plus faibles et plus élevés que l’an dernier. Leurs performances en rendement sur 2 ans sont proches de la moyenne. Leur teneur en protéines est proche de la moyenne avec un léger plus pour LAPONY cette année. Le PMG est moyen pour ESCRIME et plus élevé pour LAPONY. ESCRIME possède la moins bonne tolérance à la verse cette année. 

Enfin, la nouveauté 2020 FRIZZ obtient des rendements très décevants pour sa première année dans le réseau de post-inscription. Ses performances sont bien en dessous des rendements des années de pré-inscription (CTPS). Ses autres caractéristiques sont dans la moyenne sauf le PMG qui est plus élevé. Une deuxième année d’évaluation est donc nécessaire.

semences pois choix variétal

Semences de pois d’hiver

La tenue de tige

Des progrès ont été réalisés sur la tenue de tige. Frizz, Lapony et Jagger ont présenté un bon comportement par rapport à la verse. A l’inverse, Flokon était moins bien notée, de même qu’Escrime. Les autres variétés se sont assez bien comportées dans les conditions de l’année 2020.

La teneur en protéines

Jagger conforte sa place avec la meilleure teneur en protéines de l’ensemble des variétés, suivie de Lapony et, devant Aviron, , Balltrap, Faste, Frizz et Escrime. A l’inverse, Furious, Frosen, Flokon et Fresnel présentent les valeurs les plus faibles.

Pois d’hiver au stade 6 feuilles

Pois d’hiver au stade 6 feuilles

Les PMG

Les PMG en 2020 sont supérieurs à ceux mesurés les années précédentes. Aviron, Balltrap et Faste obtiennent les plus petits PMG (180-190 g). Jagger, Furious, Frizz, Fresnel,Frosen, et Lapony présentent un PMG supérieur à 210 g Les PMG d’Escrime et Flokon sont intermédiaires, proches de 200 g.

La résistance au gel

La résistance maximale d’une variété correspond au niveau de gel qu’elle peut supporter lorsque l’endurcissement (acclimatation au froid acquise après 35 à 42 jours à des températures ≤ 0 °C) est maximal. Cette résistance maximale est évaluée par l’Inra à Chaux-des-Prés dans le Jura, où les températures minimales descendent chaque hiver progressivement en dessous de 0 °C. La résistance maximale évaluée dans ces conditions est pour Enduro de -13 °C et pour Isard, proche de -20 °C (données moyennes sur sept années de test). Parmi les variétés récentes, Lapony est du niveau de Fresnel et Balltrap, qui sont parmi les plus tolérantes et proches du niveau d’Isard. Viennent ensuite la nouvelle variété Frizz et Flokon, qui sont assez résistantes puis Faste, Frosen, FuriousEscrime et Jagger et enfin Aviron, qui sont un peu moins tolérantes.

Pois d’hiver au stade 8 feuilles

Pois d’hiver au stade 8 feuilles

 

Pour en savoir plus :

voir rubrique Progrès génétique en pois d'hiver

 

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Irrigation du pois d'hiver à maturité

pois à maturité

Des apports d’eau après le FSLA (fin de stade limite d’avortement) ne sont pas valorisés économiquement et augmentent les risques de verse en fin de cycle.

Stade du pois 8 feuilles Début floraison FSLA Maturité
Sensibilité au stress hydrique Moyenne Forte à très forte Faible
Sols superficiels Irrigation  
Sols profonds   Irrigation  

FSLA : fin du stade limite d’avortement

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Irrigation du pois d'hiver à floraison

pois en floraison

Des besoins en eau peu élevés et décalés

Le pois d’hiver valorise bien l’irrigation. Il nécessite en général un tour d’eau (30 mm) en moins que le pois de printemps. De plus, il ne concurrence pas les cultures estivales (maïs), du fait de l’avance de 2 à 3 semaines de son cycle par rapport au pois de printemps. Pour chaque type de sols, procédez à un tour d’eau de moins sur pois d’hiver par rapport au pois de printemps.

Sensibilité du pois au stress hydrique

Attention ! Aucun symptôme visuel évident ne traduit un manque d’eau chez le pois. Grâce à l’irrigation, la floraison est prolongée et le pois est moins sensible aux fortes températures. En revanche, le stress hydrique arrête prématurément la floraison et diminue ainsi le nombre de graines.

Raisonner l’irrigation en fonction du type de sol

L’irrigation permet de prolonger la durée de la floraison et de favoriser la mise en place d’étages fructifères supplémentaires.

  • En sols à faibles réserves hydriques : 1 à 2 passages de 30 mm chacun, sur 4 à 5 semaines sont souvent nécessaires. Les apports d’eau sont bien valorisés du début de la floraison jusqu’à ce que les dernières gousses aient formé leurs graines.
  • En sols profonds (limons ou bonnes groies) : 1 tour de 30 mm doit être apporté suivant l’intensité du déficit hydrique, sur 2 semaines. Irriguer de début à mi-floraison jusqu’à fin floraison + 8 à 10 jours.

L’irrigation peut augmenter le risque ascochytose et oïdium.

Stade du pois 8 feuilles Début floraison FSLA Maturité
Sensibilité au stress hydrique Moyenne Forte à très forte Faible
Sols superficiels Irrigation  
Sols profonds   Irrigation  

FSLA : fin du stade limite d’avortement

Attention à l’enrouleur !

Prenez des précautions avec l'enrouleur. Laissez des passages sans végétation pour le polyéthylène de l'enrouleur, car le pois est rugueux et freine l'avancée du canon d'où des étirements. Il est aussi possible de tirer le canon de façon à se caler dans une trace de roue de tracteur.

Une bonne valorisation de l'eau

L’irrigation bien maitrisée c’est un gain de 5 à 8 q/ha en sols profonds et de 10 à 15 q/ha en sols séchants avec 1 ou 2 tours d’eau bien positionnés, soit une valorisation de l’ordre de 5 à 8 q / ha par tour de 30 mm d’eau apportée.

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