1,2,3,4,5,6,7,8,9,10,11,12,13,14,15,16,17,18,19,20,21,22,23,24,25,26,27,28,29,30,31,32,33,34,35,36,37,38,39,40,41,42,43,44,45,46,47,48,49,50,51,52,53,54,55,56,57,58,59,60,61,62,63,64,65,66,67,68,69,70,71,72,73,74,75,76,77,78,79,80,81,82,83,84,85,86,87,88,89,90,91,92,93,94,95

Supplément tournesol 2025 : une nouvelle édition disponible !

Terres Inovia et le groupe Réussir signent une nouvelle collaboration autour du tournesol. Dans ce numéro spécial dédié à l'oléagineux, les ingénieurs de l'institut partagent leur expertise.

Le supplément tournesol 2025, réalisé en partenariat entre Terres Inovia et le groupe Réussir, est disponible depuis le 10 janvier en Poitou-Charentes, Haute-Garonne, dans le Gers et le Lot-et-Garonne.

Les experts de l'institut technique agricole (Franck Duroueix, Vincent Lecomte, Matthieu Loos, Céline Motard, Elodie Tourton et Fanny Vuillemin) partagent leur expérience de terrain et leurs connaissances sur le tournesol.

Au sommaire

  • Bilan de campagne 2024 - Une année pleine de (mauvaises) surprises
  • Enquete kilométrique
    • Près de 200 parcelles suivies
    • Verticillium et chardons assez présents
  • Désherbage : dy neuf pour désherber
  • Semis - Gérer son implantation
  • Adventices
    • Tournesol sauvage : une menace à surveiller de près
    • Stratégies agronomiques et collectives
  • Récolte : choisir le système de coupe adapté
  • Caractéristiques des variétés de tournesol selon leur type et leur précocité

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France entière Maitrise des adventices Désherbage Récolte Choix variétal Maitrise des maladies Maladies Tournesol tournesol

Implantation de la féverole de printemps - campagne 2025

L’implantation de la féverole de printemps approche. De la réussite de ce chantier dépend une bonne partie du bon développement végétatif de la culture, et de l’expression de son potentiel final. Rappel des principales règles de réussite de l’implantation.

Choisir une parcelle à bonne réserve hydrique et bien structurée 

La féverole de printemps s’adapte à de nombreux sols mais reste sensible aux réserves hydriques faibles (<100mm) car la fin de son cycle s’expose souvent à des stress hydriques (juin-juillet). Privilégier les parcelles possédant une bonne réserve utile. 

Également, éviter les sols séchants, les argiles lourds et les limons battants hydromorphes, moins propices au développement de la féverole et de ses nodosités en début de cycle. 

Même si la féverole possède un pivot puissant, il reste nécessaire de faciliter son enracinement et sa nodulation en s’assurant de la bonne structuration du sol sur les 15-20 cm, profondeur où se développent la plupart de ses nodosités ainsi que ses radicelles, garantes de l’essentiel de son alimentation en nutriments. Ses racines doivent pouvoir atteindre le second horizon afin de mieux valoriser l’eau.  

Si le sol est mal nivelé ou refermé après un hiver pluvieux, une reprise sur 5-10 cm est conseillé avant toute implantation. 

 

La féverole s’adapte bien à des préparations grossières du lit de semence, la rendant accessible à de nombreux types d’implantation (du labour au semis direct). Attention, cependant, à bien assurer le positionnement de la graine à une bonne profondeur. 

 

Semer tôt sur un sol ressuyé pour éviter les stress climatiques 

 

Pour réussir une féverole de printemps, il faut opérer une implantation dans des conditions correctes. L’objectif est d’obtenir une levée homogène, mais surtout un développement optimal des racines et des nodosités afin d’assurer les besoins de la culture par la suite. Tout ennoiement et tassement sont des facteurs de risque pouvant ralentir voire bloquer le développement de la féverole. 

Si la météo le permet, (absence de pluie, sol ressuyé ou gelé portant) il est recommandé de semer tôt, au début des plages de semis conseillées (cf. carte). Semer tôt permet d’avancer le cycle de la féverole et de diminuer les stress en fin de cycle permettant de sécuriser son potentiel de rendement. 

 

 

 

Maitriser le peuplement et la profondeur de semis pour mieux maitriser le potentiel 

La féverole de printemps se sème à 6-7 cm de profondeur pour un semis précoce en février et/ou sur sol gelé. La profondeur passe à 5cm pour un semis courant mars. Dans les situations de semis sur sol gelé ou de semis avant une faible gelée, vigilance à bien enfouir la graine à 7 cm de profondeur pour la protéger du froid. 

La féverole peut se semer avec un semoir à céréales. Cependant, la qualité du semis est meilleure avec un semoir monograine, permettant d’abaisser de 5 grains/m² la densité. Avec un grand écartement (45cm et +), l’introduction du binage et des interventions localisées sont possibles. 

Il est important de respecter les densités de semis selon les sols (cf. tableau). Une surdensité entraine des risques de maladies plus importants à la floraison, une moindre accessibilité des produits de contact contre certains ravageurs et augmente la compétition hydrique

Dans le cas d’utilisation de semences de fermes, un test du taux de germination est fortement recommandé et la densité doit être ajustée en conséquence. 

Conseils pour un taux de germination de 90%

  Sol limoneux  Sol argileux ou caillouteux 
40 à 45 graines/m²  45 à 50 graines/m² 
PMG 400g  160 à 180 kg/ha  180 à 200 kg/ha 
PMG 450g  180 à 200 kg/ha  200 à 225 kg/ha 

 

Préparation de campagne Implantation France entière Implantation Féverole de printemps Bastien REMURIER (b.remurier@terresinovia.fr)

Implantation du pois de printemps - campagne 2025

L’implantation du pois de printemps approche. De la réussite de ce chantier dépend une bonne partie du bon développement végétatif de la culture et l’expression de son potentiel final. Rappel des principales règles de réussite de cette étape.

Choisir une parcelle à bonne réserve hydrique et bien structurée 

Le pois de printemps s’adapte à de nombreux sols mais reste sensible aux réserves hydriques faibles (<100mm) car la fin de son cycle s’expose souvent à des stress hydriques (juin-juillet). Privilégier les parcelles possédant une bonne réserve utile.

Également, éviter les sols séchants, les argiles lourds et les limons battants hydromorphes, moins propices au développement des pois et de leurs nodosités en début de cycle. 

Le système racinaire des pois reste sensible au tassement du sol et à tout phénomène d’anoxie. Ces phénomènes freinent son enracinement et sa nodulation, affectant son alimentation et son autonomie en azote. Afin d’assurer un développement optimal du système racinaire et des nodosités, le pois doit bénéficier d’un sol aéré sur 15-20 cm. Si le sol est mal nivelé ou refermé après un hiver pluvieux, une reprise sur 5-10 cm est conseillée avant toute implantation. 

Le lit de semence du pois demande une bonne préparation et d’être rappuyé si nécessaire. 

 Cependant, n’hésitez pas à ne pas trop affiner la structure du lit de semence et à laisser des mottes (2-3 cm) dans des cas de risques de battance. 

 

 

 

 

 

Assurez-vous de l’absence de risque d’aphanomyces 

Par son cycle printanier, le pois de printemps est très sensible à l’aphanomyces, pathogène tellurique propagé par diverses légumineuses sensibles (pois, lentille, gesse, luzerne, certaines variétés de vesces et de trèfles ...) 

Si les sols calcaires tels que les craies sont moins réceptifs à la maladie, ce n’est pas le cas des autres sols où l’insertion du pois doit être raisonnée par rapport à l’historique des légumineuses sensibles. 

Afin de conforter son choix, Terres Inovia a développé l’outil EVA, permettant d’établir une première évaluation de risque.  

L’outil EVA est disponible à ce lien

 

Semer tôt sur un sol ressuyé pour éviter les stress climatiques 

Pour réussir un pois de printemps, il faut opérer une implantation dans des conditions correctes. L’objectif est d’obtenir une levée homogène, mais surtout un développement optimal des racines et des nodosités afin d’assurer les besoins de la culture par la suite. Tout ennoiement et tassement sont des facteurs de risque pouvant ralentir, voire bloquer le développement du pois. 

 

Si la météo le permet (absence de pluie, sol ressuyé ou gelé portant), il est recommandé de semer tôt, au début des plages de semis conseillées (cf. carte). Semer tôt permet d’avancer le cycle du pois et de diminuer les stress en fin de cycle permettant de sécuriser son potentiel de rendement.
Dans les situations de semis sur sol gelé ou de semis avant une gelée, vigilance à bien enfouir la graine à 5 cm de profondeur pour la protéger du froid. 

 

Un pois robuste commence par une densité de semis sans excès 

Le pois de printemps se sème à 5 cm de profondeur pour les semis précoces et 4 cm pour les semis plus tardifs.  L’écartement peut aller de 12 à 25cm.  

Il est important de respecter les densités de semis selon les sols (cf. tableau). Une surdensité entraine des risques de maladies plus importants à la floraison, une moindre accessibilité des produits de contact contre certains ravageurs et augmente la compétition hydrique

Dans le cas d’utilisation de semences de fermes, un test du taux de germination est fortement recommandé et la densité doit être ajustée en conséquence. 

Conseils pour un taux de germination de 90%
  Sol limoneux  Sol argileux ou caillouteux  Sol de craie
70 à 80 graines/m²  90 graines/m²  105 graines/m² 
PMG 230g  160 à 180 kg/ha  205 kg/ha  240 kg/ha 
PMG 260g  180 à 210 kg/ha  235 kg/ha  275 kg/ha 

 

Niveler son semis pour plus de sécurité

Le roulage permet de sécuriser la récolte et de limiter les risques de phytotoxicité des produits de prélevée. 
Rouler les pois de printemps entre le semis et la levée, avant l'application de l'herbicide de prélevée. Si le roulage n'a pas été réalisé avant la levée, attendez le stade 3-4 feuilles pour de le faire, avec un rouleau lisse à faible vitesse et en conditions ressuyées. Patientez au moins 8 jours avant d'appliquer un herbicide. 

Préparation de campagne Implantation France entière Implantation Pois de printemps Bastien REMURIER (b.remurier@terresinovia.fr)

Biocontrôle contre la grosse altise : que sait-on et que fait-on ?

​​​​​​​La grosse altise est un ravageur important du colza à l’automne. Pour y faire face, le Plan de sortie du phosmet vise à identifier et déployer des leviers de gestion, à l’échelle de la plante, de la parcelle et du paysage, qu’il s’agira de combiner dans des stratégies de gestion efficace sur le terrain. Le biocontrôle qui utilise des mécanismes naturels pour lutter contre les nuisibles apparaît comme une alternative à intégrer dans ces stratégies de protection du colza. Cet article synthétise les résultats des recherches menées par Terres Inovia, et ses partenaires sur l'efficacité aux champs de diverses solutions de biocontrôle et leurs conditions d’application pour lutter contre les grosses altises adultes et leurs larves.​​​​​​​

Note importante : Les solutions testées et présentées ci-dessous ne sont pas autorisées aujourd’hui contre les grosses altises sur colza.

Le biocontrôle c’est quoi ?

Un produit de biocontrôle utilise des mécanismes naturels pour protéger les végétaux et renforcer leurs défenses contre les organismes nuisibles grâce à des macroorganismes, des microorganismes ou des produits comprenant des médiateurs chimiques, des substances naturelles (d'origine végétale, animale ou minérale), et des substances de base, tout en présentant un niveau élevé de sécurité pour la santé publique et l'environnement.

En France, près de 50% des produits de biocontrôle sont utilisés en arboriculture, maraîchage et viticulture. Cependant, de fortes attentes existent pour leur utilisation en grandes cultures, notamment pour les applications insecticides, qui représentent un tiers de leur usage total.
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Pour lutter contre les grosses altises, différentes stratégies sont envisagées par Terres Inovia : réduire la consommation des feuilles par les altises adultes, diminuer la pression larvaire sur le colza et limiter la colonisation du colza à l’échelle de la parcelle ou du territoire.

La lutte directe pour réduire les dégâts foliaires des adultes sur les jeunes colzas

Terres Inovia et ses partenaires ont évalué une quinzaine de substances naturelles pour limiter les dégâts foliaires par les adultes avant le stade 4 feuilles. Les efficacités observées sont variables et en général inférieures aux références insecticides. Les sels d’acides gras dont le mode d’action par déshydratation et suffocation nécessitent de toucher l’altise et le soufre dont le mode d’action aurait un effet plutôt répulsif se sont avérés les plus efficaces parmi les différentes solutions testées.

Sels d’acides gras : La première application est réalisée au début de l’attaque lorsque 30% des plantes environ présentent des morsures avant 4 feuilles. Trois traitements espacés de 5 à 7 jours sont réalisés et appliqués en fin de journée lorsque les altises adultes sont actives. Une réduction des dégâts foliaires est observée dès la première application avec une efficacité moyenne comprise entre 25 et 50%. L’action choc de la référence insecticide est supérieure. Après 2 ou 3 applications, et 2 à 3 semaines après l’unique application de Karaté Zéon, la réduction des dégâts foliaires par les sels d’acides gras est comparable à la référence insecticide.

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Figure 1 : Pourcentage de surface foliaire détruite après 1, 2 ou 3 applications de sel d’acide gras. Volume de bouillie 300 l/ha.  (nombre d’essais)

Soufre : La première application est réalisée en tout début d’attaque car le mode d’action supposé est répulsif. L’efficacité moyenne est comprise entre 20 et 45%. L’absence de pluies et les températures élevées semblent favorables à l’efficacité.

Figure 2 : Pourcentage de surface foliaire détruite après 1, 2 ou 3 applications de soufre. Volume de bouillie 200 l/ha. (nombre d’essais)


Le talc et le kaolin qui agissent comme barrière physiques se sont avérés moins efficaces.

L’huile de paraffine, le purin d’ortie, l’azadirachtine (extrait naturel du margousier reconnu pour ces propriétés insecticides contre les pucerons et utilisé par dérogation en arboriculture) ou encore le bore (forme octoborate) se sont avérés inefficaces dans les essais de l’institut et de ses partenaires.

Les essais se poursuivent sur la campagne 2025 afin de conclure sur leur efficacité et dans ce cas, de mieux comprendre les conditions d’application, ainsi que leur positionnement technico-économique. Il s’agit également d’identifier de nouvelles solutions.  

Des solutions pour limiter les infestations larvaires

Pour réduire la pression larvaire, plusieurs projets sont en cours dans le Plan de sortie du phosmet, pour développer des solutions techniques à base de produits de biocontrôle en lutte indirecte (projet Nap-Guard).

Terres Inovia a également mené divers essais pour limiter la pression larvaire avec des applications répétées de produits de biocontrôle (nématodes, quassine, champignon entomopathogène, bactérie Bt tenebrionis…), en entrée hiver (fin octobre et novembre). La cible visée est dans ce cas la larve de deuxième stade qui a des phases mobiles pendant lesquelles elle peut être au contact des solutions de biocontrôle. Cette piste s’est avérée peu efficace car les solutions de biocontrôle évaluées à ce jour ont une action essentiellement de contact à une période où le risque de lessivage est important.

Des solutions pour limiter la colonisation à l’échelle de la parcelle ou du territoire

La dernière stratégie envisagée consiste à limiter la colonisation du colza en agissant avant l’arrivée des grosses altises adultes (vols), soit en diminuant la population dans le paysage, soit en détournant ces insectes de la culture.

 A titre d’exemple, dans le but de réguler les populations d’altise d’hiver à l’échelle du territoire, BASF (projet VELCO-A), évalue depuis 2ans en conditions contrôlées (avec INRAE) et sur le terrain (avec Terres Inovia) l’efficacité d’un champignon entomopathogène.

La lutte de type push-pull est également explorée (Ctrl-Alt et Colzactise) pour détourner les ravageurs à leur arrivée sur la parcelle de colza avec l’utilisation de composés aux propriétés attractives et dissuasives. Des composés efficaces ont été identifiés en conditions contrôlées, mais il reste du chemin à parcourir (extraction, formulation, homologation) avant l’obtention de produits applicables par les agriculteurs.  Si le premier objectif est de diminuer l’attaque sur la parcelle de colza, le second est qu’il n’y ait pas de descendance des individus détournés du colza. Pour cela, il s’agirait d’attirer ces individus vers des crucifères en interculture et de détruire en hiver les plantes, ce qui ne permet pas aux larves de terminer leur cycle. Cette stratégie combinatoire sera évaluée lors de la poursuite du projet.

Conclusion et Perspectives

Le Plan de sortie du phosmet a contribué à accroître l’acquisition de références sur les produits de biocontrôle, et à soutenir le développement de nouvelles solutions alternatives aux insecticides. Néanmoins des défis persistent :

  • Les efficacités restent inférieures aux insecticides et aucune solution n’a été identifiée pour lutter directement contre les larves
  • Les conditions d’application et d’efficacité de ces produits sont plus dépendantes des conditions climatiques (action de contact souvent sensible au lessivage),
  • Une mise en œuvre qui nécessite de la technicité et du temps (plusieurs passages nécessaires).

En savoir plus sur le plan d'action sortie du phosmet

Contact : Laurent Ruck - l.ruck@terresinovia.fr

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France entière Ravageurs Colza colza phosmet

Biocontrôle contre la grosse altise. Que sait-on et que fait-on ?

​​​​​​​La grosse altise est un ravageur important du colza à l’automne. Pour y faire face, le Plan de sortie du phosmet vise à identifier et déployer des leviers de gestion, à l’échelle de la plante, de la parcelle et du paysage, qu’il s’agira de combiner dans des stratégies de gestion efficace sur le terrain. Le biocontrôle qui utilise des mécanismes naturels pour lutter contre les nuisibles apparaît comme une alternative à intégrer dans ces stratégies de protection du colza. Cet article synthétise les résultats des recherches menées par Terres Inovia, et ses partenaires sur l'efficacité aux champs de diverses solutions de biocontrôle et leurs conditions d’application pour lutter contre les grosses altises adultes et leurs larves.​​​​​​​

Note importante : Les solutions testées et présentées ci-dessous ne sont pas autorisées aujourd’hui contre les grosses altises sur colza.

Le biocontrôle c’est quoi ?

Un produit de biocontrôle utilise des mécanismes naturels pour protéger les végétaux et renforcer leurs défenses contre les organismes nuisibles grâce à des macroorganismes, des microorganismes ou des produits comprenant des médiateurs chimiques, des substances naturelles (d'origine végétale, animale ou minérale), et des substances de base, tout en présentant un niveau élevé de sécurité pour la santé publique et l'environnement.

En France, près de 50% des produits de biocontrôle sont utilisés en arboriculture, maraîchage et viticulture. Cependant, de fortes attentes existent pour leur utilisation en grandes cultures, notamment pour les applications insecticides, qui représentent un tiers de leur usage total.
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Pour lutter contre les grosses altises, différentes stratégies sont envisagées par Terres Inovia : réduire la consommation des feuilles par les altises adultes, diminuer la pression larvaire sur le colza et limiter la colonisation du colza à l’échelle de la parcelle ou du territoire.

La lutte directe pour réduire les dégâts foliaires des adultes sur les jeunes colzas

Terres Inovia et ses partenaires ont évalué une quinzaine de substances naturelles pour limiter les dégâts foliaires par les adultes avant le stade 4 feuilles. Les efficacités observées sont variables et en général inférieures aux références insecticides. Les sels d’acides gras dont le mode d’action par déshydratation et suffocation nécessitent de toucher l’altise et le soufre dont le mode d’action aurait un effet plutôt répulsif se sont avérés les plus efficaces parmi les différentes solutions testées.

Sels d’acides gras : La première application est réalisée au début de l’attaque lorsque 30% des plantes environ présentent des morsures avant 4 feuilles. Trois traitements espacés de 5 à 7 jours sont réalisés et appliqués en fin de journée lorsque les altises adultes sont actives. Une réduction des dégâts foliaires est observée dès la première application avec une efficacité moyenne comprise entre 25 et 50%. L’action choc de la référence insecticide est supérieure. Après 2 ou 3 applications, et 2 à 3 semaines après l’unique application de Karaté Zéon, la réduction des dégâts foliaires par les sels d’acides gras est comparable à la référence insecticide.

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Figure 1 : Pourcentage de surface foliaire détruite après 1, 2 ou 3 applications de sel d’acide gras. Volume de bouillie 300 l/ha.  (nombre d’essais)

Soufre : La première application est réalisée en tout début d’attaque car le mode d’action supposé est répulsif. L’efficacité moyenne est comprise entre 20 et 45%. L’absence de pluies et les températures élevées semblent favorables à l’efficacité.

Figure 2 : Pourcentage de surface foliaire détruite après 1, 2 ou 3 applications de soufre. Volume de bouillie 200 l/ha. (nombre d’essais)


Le talc et le kaolin qui agissent comme barrière physiques se sont avérés moins efficaces.

L’huile de paraffine, le purin d’ortie, l’azadirachtine (extrait naturel du margousier reconnu pour ces propriétés insecticides contre les pucerons et utilisé par dérogation en arboriculture) ou encore le bore (forme octoborate) se sont avérés inefficaces dans les essais de l’institut et de ses partenaires.

Les essais se poursuivent sur la campagne 2025 afin de conclure sur leur efficacité et dans ce cas, de mieux comprendre les conditions d’application, ainsi que leur positionnement technico-économique. Il s’agit également d’identifier de nouvelles solutions.  

Des solutions pour limiter les infestations larvaires

Pour réduire la pression larvaire, plusieurs projets sont en cours dans le Plan de sortie du phosmet, pour développer des solutions techniques à base de produits de biocontrôle en lutte indirecte (projet Nap-Guard).

Terres Inovia a également mené divers essais pour limiter la pression larvaire avec des applications répétées de produits de biocontrôle (nématodes, quassine, champignon entomopathogène, bactérie Bt tenebrionis…), en entrée hiver (fin octobre et novembre). La cible visée est dans ce cas la larve de deuxième stade qui a des phases mobiles pendant lesquelles elle peut être au contact des solutions de biocontrôle. Cette piste s’est avérée peu efficace car les solutions de biocontrôle évaluées à ce jour ont une action essentiellement de contact à une période où le risque de lessivage est important.

Des solutions pour limiter la colonisation à l’échelle de la parcelle ou du territoire

La dernière stratégie envisagée consiste à limiter la colonisation du colza en agissant avant l’arrivée des grosses altises adultes (vols), soit en diminuant la population dans le paysage, soit en détournant ces insectes de la culture.

 A titre d’exemple, dans le but de réguler les populations d’altise d’hiver à l’échelle du territoire, BASF (projet VELCO-A), évalue depuis 2ans en conditions contrôlées (avec INRAE) et sur le terrain (avec Terres Inovia) l’efficacité d’un champignon entomopathogène.

La lutte de type push-pull est également explorée (Ctrl-Alt et Colzactise) pour détourner les ravageurs à leur arrivée sur la parcelle de colza avec l’utilisation de composés aux propriétés attractives et dissuasives. Des composés efficaces ont été identifiés en conditions contrôlées, mais il reste du chemin à parcourir (extraction, formulation, homologation) avant l’obtention de produits applicables par les agriculteurs.  Si le premier objectif est de diminuer l’attaque sur la parcelle de colza, le second est qu’il n’y ait pas de descendance des individus détournés du colza. Pour cela, il s’agirait d’attirer ces individus vers des crucifères en interculture et de détruire en hiver les plantes, ce qui ne permet pas aux larves de terminer leur cycle. Cette stratégie combinatoire sera évaluée lors de la poursuite du projet.

Conclusion et Perspectives

Le Plan de sortie du phosmet a contribué à accroître l’acquisition de références sur les produits de biocontrôle, et à soutenir le développement de nouvelles solutions alternatives aux insecticides. Néanmoins des défis persistent :

  • Les efficacités restent inférieures aux insecticides et aucune solution n’a été identifiée pour lutter directement contre les larves
  • Les conditions d’application et d’efficacité de ces produits sont plus dépendantes des conditions climatiques (action de contact souvent sensible au lessivage),
  • Une mise en œuvre qui nécessite de la technicité et du temps (plusieurs passages nécessaires).

Laurent Ruck - l.ruck@terresinovia.fr - Ingénieur de développement - Protection intégrée des cultures Intrants & Biocontrôle

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Pause hivernale France entière Ravageurs Colza Laurent Ruck

Projet Creapuls : une méthode non destructive pour analyser la composition des légumineuses

Avec Creapuls, Terres Inovia et ses partenaires se mobilisent pour une caractérisation physico-chimique des variétés de légumineuses (lentille, pois chiche et haricot sec) afin de dynamiser et accélérer le processus de sélection variétale et d’élargir l’offre présente sur le marché.

Dans le cadre du projet Creapuls (avril 2022 – juin 2024)*, Terres Inovia, Semences de Provence et Agri-Obtention ont mis en commun l’ensemble de leurs ressources génétiques afin de caractériser leur diversité en termes de composition en macromolécules, lesquelles impactent la transformation des légumineuses.

173 échantillons de lentille, 105 échantillons de pois chiche et 94 échantillons de haricot sec ont été réunis.

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Sylvain Tréguier utilise l’appareil Nirs au laboratoire d’Ardon de Terres Inovia pour caractériser la composition physico-chimique des lentilles, pois chiche et haricots secs.

Accompagner les sélectionneurs

Les paramètres de poids de mille grains (PMG), teneur en eau, teneur en protéines, teneur en cellulose et teneur en matière grasse ont été analysés. Ils ont été choisis sur les critères de leur possible fort impact sur les procédés d’appertisation et de mouture.

Cette caractérisation a été réalisée par des méthodes d’analyse physico-chimiques telles que Kjeldahl et Dumas pour les protéines, et Soxhlet pour les matières grasses.

Ces résultats de protéines et de matière grasse ont permis de développer, au sein du laboratoire d’Ardon, des méthodes d’analyse rapides et non destructrices (sans détruire les graines) par spectroscopie proche infrarouge (Nirs) pour accompagner les sélectionneurs dans les premières phases de sélection variétale souvent limité par la quantité de graines.

Orienter les variétés en fonction de leurs aptitudes à la transformation

Réussir à caractériser les variétés de légumes secs est primordial pour pouvoir les orienter en fonction de leurs aptitudes à la transformation. Les premiers résultats confirment qu'il existe une diversité importante de composition physico-chimique au sein d’une même espèce. L’objectif est de créer des variétés, qui répondent aux attentes des transformateurs et des consommateurs.

Des tests d'aptitude à la transformation ainsi que des tests de caractérisation organoleptiques et des marqueurs de goût ont été réalisés par un autre partenaire du projet (UMR QualiSud) pour mettre en évidence le lien entre les caractéristiques intrinsèques des variétés, les conditions culturales, géographique et leur qualité de transformation et sensorielle.

L’ensemble des résultats de ce projet permettront de disposer de nouvelles données phénotypiques sur les variétés, afin de générer des recommandations adaptées aux producteurs, aux transformateurs et aux distributeurs et ainsi accompagner la transition alimentaire.

(*financement FranceAgriMer avec un soutient du Faso).

Contacts : T. Gouyo, t.gouyo@terresinovia.fr et S. Tréguier, s.treguier@terresinovia.fr​​​​​​​

Documents à télécharger

France entière Choix variétal Lentille Pois chiche creapulse haricot sec lentille pois chiche

Formations : la certification Qualiopi renouvelée

Terres Inovia a reçu la qualification Qualiopi pour l’ensemble de ses formations. Pendant les trois prochaines années, l’institut technique est donc certifié comme organisme de formation.

Terres Inovia vient de se voir renouveler la certification Qualiopi. L’institut technique a réalisé un audit en octobre 2024 pour obtenir ce sésame, devenu obligatoire pour tous les prestataires d’actions de formation et qui permet aux stagiaires de bénéficier d’une prise en charge par des financements publics.

Certification Qualiopi : sept critères passés au crible

Délivrée par un organisme accrédité par le Cofrac, elle repose sur sept critères :

•    Les conditions d’information du public sur les prestations proposées (fiches formations avec tous les détails), les tarifs, les délais pour y accéder et les résultats obtenus ;
•    L’identification des objectifs des prestations et leur adaptation aux différents publics, mais aussi aux modalités d’accueil, de suivi et d’évaluation ;
•    L’adéquation des moyens pédagogiques, techniques et d’encadrement pour les prestations proposées ;
•    La qualification et le développement des compétences des formateurs ;
•    L’inscription et l’investissement du prestataire dans son environnement professionnel ;
•    Le recueil et la prise en compte des appréciations et réclamations des participants. 

 

Une amélioration continue des process de formations

Cette certification permet à l’institut technique d’améliorer les process de ses formations. Un nouveau logiciel a ainsi été mis en place : Dendreo. « Ce nouvel outil, maintenant opérationnel, permet de gérer le suivi administratif et le déroulement des formations. Signature des feuilles de présence, suivi des dates de formation, gestion administrative, sessions en distanciel… tout se fait désormais en quelques clics grâce à un seul et unique outil », explique Frédéric Fine, le directeur de la valorisation.

Un catalogue de formations pour répondre aux enjeux d’une agriculture compétitive et durable


Le catalogue de formations 2024-2025, partagé entre Terres Inovia et Arvalis, contient pas moins de 110 programmes et reflètent l'engagement des deux instituts à accompagner les agriculteurs et les professionnels du secteur dans leur transition vers des pratiques agricoles durables et performantes. Dans un contexte de raréfaction des solutions phytosanitaires, l'offre de formations en protection et conduite des cultures, en santé des plantes ainsi qu’en agronomie et agriculture numérique s’adapte et s’enrichit pour toujours mieux répondre aux attentes sur le terrain.

 

En savoir plus sur les formations

 

  • Un webinaire sur les formations de Terres Inovia

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Syppre Berry : des résultats positifs pour la plateforme l'an passé

Chaque année, les expérimentateurs du projet Syppre en sols argilo-calcaires du Berry font un bilan des résultats et enseignements, de la campagne écoulée, et en pluriannuel depuis le début de l’expérimentation.

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Crédit : Marine Chombard, Terres Inovia.

Le système innovant tire son épingle du jeu en 2024

Le climat atypique de la campagne 2023-2024, particulièrement pluvieux de l’automne 2023 jusqu’à l’automne 2024 a fortement affecté les semis et les récoltes des cultures d’automne comme de printemps dans la région.

Les rendements des céréales sont les plus fortement impactés, mais les oléoprotéagineux sont également pénalisés, conduisant à des résultats économiques compliqués pour les exploitations dans la région.

Dans ce contexte climatique et économique difficile, le système innovant diversifié se montre plus performant et résilient que le système témoin en rotation colza/blé/orge.

Retrouvez les résultats détailles de la plateforme Syppre Berry sur le site internet Syppre.

Contacts : D. Jamet, d.jamet@terresinovia.fr et M. Loos, m.loos@terresinovia.fr​​​​​​​

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GRAMICOMBI : un projet pour améliorer la gestion des graminées

Le projet GRAMICOMBI a été lancé dans le cadre du PARSADA. Piloté par Terres Inovia, il vise à construire des combinaisons de leviers de gestion intégrée des graminées dans les systèmes et à les déployer largement à l’échelle nationale.

 

La lutte contre les graminées est aujourd’hui la grande cause des filières de grandes cultures et le diagnostic réalisé à travers le plan d’anticipation de retrait de substances actives et de recherche d’alternatives (PARSADA) est criant : montée en puissance de la pression des adventices dans les systèmes en lien avec la simplification des systèmes, le retrait de substances majeures et les phénomènes de résistance.

Dans ce contexte, les instituts des grandes cultures (Arvalis, Terres Inovia, ITB, Inov3PT, Unilet, Acta) se sont mobilisés pour y répondre aux côtés d’autres partenaires pour établir un plan d’action « Grandes cultures : gestion des graminées adventices dans les rotations de grandes cultures » au sein du PARSADA.

Le projet GRAMICOMBI (pilote Terres Inovia, durée 5 ans) en est l’une des composantes, avec le projet GRAMICIBLE (pilote Arvalis, durée 3,5 ans) et le projet transversal PARAD (pilote INRAE, durée 5 ans).

Des combinaisons de leviers pour mieux gérer les graminées

L’objectif du projet GRAMICOMBI, intitulé « Approfondir la connaissance et déployer la combinaison de leviers », est de construire et d’évaluer des combinaisons de leviers opérationnels, directs et indirects, de gestion intégrée des graminées dans les systèmes, et de déployer largement ces solutions à l’échelle de la ferme France pour mieux faire face à d’éventuels nouveaux retraits de substances.

•    Le premier volet, axé sur la connaissance et le transfert, vise à approfondir les mesures prophylactiques et leur combinaison dans l'approche système sous tous les angles : performances agronomique et multicritère. Le projet vise un transfert technologique ambitieux avec des livrables beaucoup plus aboutis que l’existant : synthèse opérationnelle de l’état de l’art et messages allant jusqu’à la position technique pour un conseil clair activant un maximum de leviers.

•    Les deux volets suivants visent une large adoption dans les territoires de la combinaison de leviers de gestion intégrée des graminées. D’importants moyens de déploiement sont mis en place : des essais système, des plateformes, des parcelles satellites et des réseaux d’agriculteurs.

La force du projet repose sur la validation des concepts et la diffusion large des résultats obtenus en s’appuyant sur un grand spectre de partenaires de la production, du conseil et de la formation : chambres d’Agriculture et FDGEDA, coopératives et négoces, sucreries, lycées agricoles.

La transition de ces différents dispositifs sera évaluée en profondeur (multi-performance sur 5 ans) pour un transfert plus efficient. Un outil d’aide à la décision opérationnel sur la combinaison de leviers à l’échelle système sera également mis au point.

•    Les actions de transfert s’appuieront sur ces supports et délivreront notamment des articles, des vidéos, des journées techniques et des modules de formation en e-learning, pour des cibles agriculteurs, conseillers et enseignement agricole.

In fine, l’impact attendu est une meilleure gestion des graminées dans les systèmes sous différents contextes territoriaux, plus efficace et plus durable, dans un contexte d’anticipation de contraintes règlementaires.

Concrètement, GRAMICOMBI c’est :

  • Un projet PARSADA - Plan d’Action de Retrait de Substances Actives et Développement d’Alternatives
  • Un projet financé par FranceAgriMer
  • Un projet de 60 mois du 01/07/2024 au 30/06/2029
  • Un projet d’un coût total de 3,47 M€
  • Un projet réunissant 9 partenaires financés :

  • Un projet collaborant avec un réseau large d’autres partenaires non financés ou prestataires :

 

 

Plus d'information sur GRAMICOMBI : consultez la fiche sur le projet

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Terres Inovia, coach de projets innovants avec l’EM Lyon

Terres Inovia se mobilise pour l’innovation. L’institut technique a sponsorisé le concours PCE (Projet de Création d’Entreprise) lancé par l’EM Lyon Business School et a participé au jury de la finale, le 4 décembre 2024.

 

Pour diffuser largement son expertise, Terres Inovia participe à des concours d’idéation. Objectif : accompagner le développement de nouveaux débouchés prometteurs pour nos cultures oléo-protéagineuses et contribuer à l’alimentation de demain. C’est pourquoi l’institut vient de nouer un nouveau partenariat avec l’EM Lyon. Il a ainsi sponsorisé leur concours PCE (Projet de Création d’Entreprise).

« Le futur de nos assiettes grâce aux légumineuses »

Chaque année, ce concours, né en 1998, mobilise 1200 étudiants, répartis en équipes de six. Il s’appuie sur des entreprises partenaires, qui coachent les étudiants dans leur projet entrepreneurial, à commencer par le choix des thématiques de travail relatives à leur secteur d’activité. L’institut technique a alors choisi : « Le futur de nos assiettes grâce aux légumineuses ».

Un accompagnement des étudiants dans leur processus d’innovation

 

Frédéric Fine, directeur de la valorisation de Terres Inovia, et Maria Malkoun, chargée de mission, ont accompagné les étudiants dans leur apprentissage entrepreneurial et ont participé au jury de la finale qui a eu lieu à Lyon, le 4 décembre 2024. « Être partenaire de ce concours est une belle opportunité de partager notre expertise, notamment en lien avec la filière des légumineuses et l’alimentation de demain, de découvrir des idées innovantes et de renforcer notre engagement auprès des talents de demain », tient à préciser Maria Malkoun.

De beaux projets sélectionnés

La thématique des légumineuses a particulièrement inspiré ces futurs créateurs d’entreprise !Parmi les équipes récompensées , trois ont, en effet, travaillé sur la thématique de Terres Inovia :
•    Biosmose : des madeleines valorisant les productions locales, 100% Auvergnate et 100% biologique, à base de Lentilles du Puy (AOP) et avec très peu d’ingrédients, riche en fibres, protéines et vitamines (1er prix).
•    La Perle : flocons de différents légumineuses (pois chiche, lentilles, soja...) pouvant être incorporer dans des plats variés (purée, soupe, plats en sauce, gratins, gâteaux ou autres) (3ème prix).
•    Tranchette : un fromage à raclette végan à base de lait de soja, farine de lupin à destination de personnes intolérantes au lactose (prix de la meilleure présentation).

Plus d'informations

 

 

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