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60 mois Oui NationalLes enjeux
Les différentes crises (Covid, guerre en Ukraine) ont posé la question de la nécessité d’accroître la souveraineté de la France en protéines et de réduire sa dépendance aux importations. Les consommateurs réclament, en outre, des productions plus locales et respectueuses de l’environnement. Or, la France dispose d’une filière colza structurée.
L’enjeu du projet Decoproze est donc de tester et déployer à l’échelle territoriale une solution de « colza avancé », qui doit permettre de contribuer à la souveraineté protéique de la France. Elle pourra constituer un levier de la transition agricole et de la souveraineté protéique de la France grâce à création de valeur à l’aval et à son partage à tous les maillons de la chaîne de production.
Les objectifs
Le projet vise à développer un démonstrateur de filière « colza avancé » permettant d' :
• Améliorer de 20 % la teneur en protéines des tourteaux de colza et de réduire de 25 % leur teneur en fibres.
• Accélérer le déploiement de nouveaux modes de production à grande échelle grâce à des outils numériques facilitant la combinaison de leviers agronomiques.
• Mettre en œuvre un modèle économique viable rémunérant les pratiques durables de produire un colza durable riche en protéines à travers des modes de culture agroécologiques.
Les résultats attendus
• Permettre à la filière colza française d’accroître significativement l’autonomie protéique de la France et de réduire la dépendance aux importations de soja;
• Diminuer drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et l’usage d’intrants chimiques et minéraux tout en améliorant la teneur en protéines;
• Permettre le développement de marchés valorisant la qualité et la durabilité.
Le rôle de Terres Inovia
Partenaire
• Accompagnement de la SCAEL et de SAIPOL dans la co-construction aux côtés des agriculteurs du cahier des charges colza avancé, notamment au travers d’animations et de formations.
• Mise en place et suivi des essais d’évaluation sur la modalité de fertilisation et son pilotage.
• Mise à disposition de l’expertise de l’institut sur le colza à tous les partenaires.
• Développement d’une calibration infrarouge facilitant l’analyse des graines.
• Réalisation de publications scientifiques et professionnelles tout au long du projet.
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Aurore Baillet - a.baillet@terresinovia.fr
01 janvier 2025 S'adapter au changement climatique Chambre régionale d’agriculture Grand Est En cours NonBilan sur l'état sanitaire des tournesols en région Auvergne-Rhone-Alpes
Alors que les récoltes vont bon train, nous vous proposons le bilan de la seconde tournée d’enquête kilométrique visant à évaluer l’état sanitaire du tournesol en région Auvergne Rhône-Alpes réalisées sur le milieu/fin de cycle par notre équipe régionale Terres Inovia. Les observations ont été réalisées le 5-6 et 7 août 2025.
Comme chaque année, l’équipe régionale Terres Inovia a réalisé une enquête kilométrique en 2 parties visant à évaluer la qualité d’implantation et l'état sanitaire avant maturité du tournesol en région Auvergne-Rhône-Alpes.
2 bilans selon les anciennes régions ont pu être établis: Cette seconde enquête, qui s’inscrit toujours dans le cadre du BSV régional, recense 22 parcelles en Auvergne, répartie entre l’Allier et le Puy-de-Dôme et sur la partie Rhône-Alpes 20 parcelles réparties entre l'Ain, l'Isère, la Drôme et le Rhône. Les observations ont été réalisées entre le 19 et le 22 mai 2025.
Lien vers l'article dédié à la première enquête -
Région Auvergne
Ce qu’il faut retenir :
- Des stades particulièrement avancés avec une majorité de parcelles à M1.2
- Une pression maladie faible à modérée
- Une maîtrise de l’enherbement globalement bonne malgré la présence persistante d’ambroisie à feuille d’armoise dans l’Allier et une petite augmentation de la présence de chardon.
- Des dégâts climatiques localisés liés aux orages de fin juin – début juillet
| Pour consulter le bilan complet de cette enquête - Enquete kilométrique - Bilan à Maturité (2e visite) Auvergne |
Région Rhône-Alpes
Ce qu’il faut retenir :
- Des stades particulièrement avancés avec une majorité de parcelles à M1.
- Une pression maladie faible
- Une maîtrise de l’enherbement globalement bonne malgré la présence significative d’ambroisie à feuille d’armoise
| Pour consulter le bilan complet de cette enquête - Enquete kilométrique - Bilan à Maturité (2e visite) Rhone-Alpes |
Votre contact régional
Alexandra Denoyelle (a.denoyelle@terresinovia.fr)- Auvergne-Rhône-Alpes, PACA
Extraction d'huile de tournesol et de colza : Terres Inovia améliore ses connaissances sur les presses à vis
Inventées au siècle dernier, les presses à vis sont la référence pour produire de l’huile de colza et de tournesol. En raison de leur caractère économique et écologique notamment, l'institut mène des recherches pour les améliorer.
Les presses à vis ont été inventées au début du XXe siècle et elles restent la référence pour produire de l’huile de colza et de tournesol. Etonnamment, on ne comprend pas encore tout sur leur fonctionnement, notamment dans le cas des graines décortiquées.
Presse à vis avec ses capteurs de pressions. Crédit : Terres Inovia.
Peu d’études scientifiques existent, alors que cette méthode a beaucoup d’avantages économiques et écologiques. Terres Inovia mène des recherches pour améliorer ces presses, notamment pour mieux traiter les amandes de tournesol, une source prometteuse de protéines pour l'alimentation.
Les premiers résultats publiés montrent que la pression et la puissance du moteur varient avec la rotation de la vis, ce qui n’était pas expliqué auparavant. Cela remet en cause les modèles classiques assimilant la presse à vis à une série de presses à pistons, car ces modèles supposent des pressions constantes lors de la compression, alors que les travaux de l'institut démontrent qu’elle fluctue considérablement dans la phase la plus sensible.
Un article complet est disponible dans le journal en ligne OCL : https://www.ocl-journal.org/articles/ocl/full_html/2025/01/ocl250030/ocl250030.html (consultable gratuitement).
Contact : P. Carré, p.carre@terresinovia.fr
Point tournesol en Normandie et Ouest Ile-de-France
Les premières récoltes ont déjà été réalisées par endroit, depuis une dizaine de jours. Un scenario bien à l’opposé de 2024 sur ce point ! Retour sur quelques faits marquants de cette campagne 2025 qui se termine bientôt.
Un départ relativement bon en 2025
Les conditions pédoclimatiques en avril / mai ont contribué à un bon démarrage du tournesol. L’ampleur des dégâts de limaces ou oiseaux à la levée était remarquablement inférieure aux années récentes. Peu de semis tardifs ou re-semis de mi-mai cette année. De quoi démarrer la campagne plus sereinement.
Avant la floraison, le tournesol a profité d’un temps doux et assez humide jusqu’à ce que le sec et la vague de chaleur de la deuxième quinzaine de juin accélèrent le rythme.
Dans les sols superficiels en particulier, des effets sur la biomasse et hauteur de plantes ont été pointés. Les pucerons ont été signalés dans tous les secteurs en 2025 avec des phénomènes de crispations régulièrement, mais sans grande inquiétude.
Les premiers fleurons ont été visibles vers le 10 juillet (voire un peu avant pour les plus précoces), ou vers le 20 juillet pour les situations les plus tardives. La floraison s’est déroulée dans des températures à peu près « normales » et en présence de pluies excédentaires dès la mi-juillet.
On peut supposer que le taux de nouaison était correct en 2025 dans la région.
Situation au 05 septembre 2025
Pour le mois d’août, sur le critère « somme des températures depuis la fin floraison », 2025 se place dans le top 5 des années les plus chaudes depuis 20 ans. Les quantités pluviométriques sont souvent déficitaires, et localement excédentaires. La répartition des pluies en août est cependant très inégale.
Dans le sud de l’Orne et le sud de l’Essonne, une pluie significative est survenue le 20 août. Les autres secteurs ont dû attendre fin août pour bénéficier d’eau. Selon l’humidité des sols, la profondeur des sols, les dates de levée et les variétés, on observe donc des écarts de stades de développement et de durée de maintien de feuilles vertes.
Le fait que certaines parcelles aient déjà été récoltées fin août entre 7.5 et 9 % d’humidité (rendements de 27 à 35 q/ha) illustre que la campagne est précoce pour la région. Nous la situons globalement entre 2022 (très précoce et sèche) et 2023.
Les stades rencontrés à ce jour vont de M4 à M1.3 - M2 (voir tableau ci-dessous)
Les parcelles aujourd’hui prêtes à être récoltées répondent généralement à l’une ou l’autre des conditions suivantes :
- Sols plutôt superficiels ;
- variétés très précoces (Ex : SY ARCO, LG 50268HOV, LG50276, RGT CAPITOLL, LG50450) voire précoces (ES IDILLIC, SUNBIRD 5, SAVANA, MAS 815 OL);
- bonne levée après semis du 10-20 avril dans les secteurs précoces du Calvados, de l’Orne, du Sud et Est de l’Eure, des Yvelines, de l’Essonne..
- peuplements > 6.5 - 7 plantes/m².
Les parcelles au stade proche de M1.3 / M2 devraient être récoltables à compter du 20-25 septembre.
Les tournesols « striés » (type SUN BIRD 2) ou tournesol linoléiques (AXELL M, ES AGORA, SY CHRONOS, RGT VUELTA…) semés dans la région vers le 20-25 avril ne devraient pas arriver à maturité avant le 20-25 septembre.
A noter que certaines variétés voient une maturation se faire plus rapidement au niveau des capitules qu’au niveau des tiges et feuilles (ex : SUNBIRD 5). Il s’agira de bien examiner l’évolution des capitules dans ces cas. Une appréciation « vue de la route » peut être fortement faussée. Quelques feuilles vertes résiduelles sur des plantes aux graines mûres ne doivent pas dissuader de prendre la décision de récolter.
Récolter à l’humidité optimale permet de maximiser la marge économique
Une récolte en surmaturité, avec un taux d’humidité des graines réduit à 5 %, peut entraîner une baisse de marge de 55 €/ha — car souvent en dehors des seuils de sans remise aux normes d’humidité. Ces pertes sont à comparer à une récolte effectuée au stade optimal, soit à 9 % d’humidité.
Une récolte avec une teneur en eau élevée des graines entraîne également une baisse de marge. Par rapport à une récolte au stade optimal (9 % d’humidité), la marge diminue de 105 €/ha à 13 % d’humidité.
Lire aussi :
- Tournesol : récolter au bon moment
- Récolter le tournesol en limitant les pertes
- Accéder aux graphiques « offre climatique printemps 2025 » pour les stations de Damblainville (14), Saint-Martin-du-Vieux-Bellême (61), Evreux (27) et Boigneville (91)
Jean Lieven - j.lieven@terresinovia.fr - Normandie, Ile-de-France Ouest
Enquête kilométrique tournesol : bilan de la 2ème visite Poitou-Charentes/Vendée
Les semis se sont échelonnés de début avril jusqu’à la mi-mai pour les plus tardifs. La campagne 2025 est marquée par un stress hydrique et thermique, avec deux grosses vagues de chaleur : du 20 juin au 7 juillet puis du 8 au 18 août. Les tournesols ont souffert de ces deux périodes de canicules, survenues durant le début / pleine floraison puis lors du remplissage.
Quelles sont les conséquences sur l’état sanitaire des tournesols ?
Pour répondre à cette question, les parcelles enquêtées pour le premier bilan sont à nouveau visitées.
Cette année, l’enquête recense 213 parcelles (en 2024, 195 parcelles) observées en région. Le réseau BSV Poitou-Charentes contribue pour 43 % et Terres Inovia pour 57 % (en 2024, respectivement 38 % et 62 %).
Merci aux partenaires Soufflet Agriculture, Océalia, Terre Atlantique, et la Chambre d’Agriculture de Charente pour leur participation à cette enquête terrain, ainsi que les techniciens Terres Inovia de la station expérimentale du Magneraud.
Carte : Répartition des enquêtes tournesol 2025
Caractéristiques des parcelles
Les observations de la deuxième visite sont réalisées entre juin et août, avec une majorité en juillet sur la troisième décade : 75 % des parcelles. Lors de cette deuxième visite, 32 % des parcelles étaient encore au stade floraison (42 % en 2024, lié au retard des semis), 67 % en remplissage, et 2 parcelles avaient atteint le stade récolte. La période d’observation des parcelles enquêtées est habituelle avec des stades classiques.
Sur l’ensemble des parcelles enquêtées, 4 % sont irriguées (7 % sans information). Ce taux est relativement constant entre 3 et 6 % depuis 2021.
Consulter l'intégralité de l'enquete► Enquête kilométrique TOURNESOL : bilan de la 2ème visite |
Solana Vera - s.vera@terresinovia.fr - Ingénieur DRT zone Centre & Ouest
Tournesol : récolter au bon moment
Sur l'ensemble du secteur Sud et de la région AURA, des premières récoltes ont pu être réalisées avant le passage pluvieux de la fin de la semaine dernière, sur les toutes premières dates de semis, mais le vrai Top départ se dessine une fois que l'entrée dans les parcelles sera possible
Comment reconnaitre le bon stade de récolte ?
Récolter au stade optimal demande une observation attentive du champ. Ce moment clé intervient lorsque la majorité de la parcelle présente les signes suivants :
- Le dos des capitules vire du jaune au brun,
- Toutes les feuilles sont sénescentes,
- La tige se dessèche et passe du vert au beige clair,
- Les graines affichent un taux d’humidité compris entre 9 et 11 %.
Un bon réglage de la moissonneuse-batteuse est essentiel pour réduire les pertes et garantir la qualité des graines
Récolter à l’humidité optimale permet de maximiser la marge économique
Une récolte en surmaturité, avec un taux d’humidité des graines réduit à 5 %, peut entraîner une baisse de marge de 55 €/ha — car souvent en dehors des seuils de sans remise aux normes d’humidité. Ces pertes sont à comparer à une récolte effectuée au stade optimal, soit à 9 % d’humidité.
Une récolte avec une teneur en eau élevée des graines entraîne également une baisse de marge. Par rapport à une récolte au stade optimal (9 % d’humidité), la marge diminue de 105 €/ha à 13 % d’humidité.
Lire aussi :
Nouveau catalogue de formations 2025-2026 : enrichissez vos compétences avec Terres Inovia
Terres Inovia et Arvalis ont le plaisir d’annoncer la parution du nouveau catalogue de formations 2025-2026, pensé pour accompagner les agriculteurs, techniciens, conseillers et acteurs de la filière dans l’évolution des pratiques agricoles. Fidèle à leur mission, les deux instituts enrichissent leur offre (130 programmes) en proposant des thématiques en phase avec les enjeux actuels : performance des cultures, adaptation au changement climatique, réduction des intrants et valorisation des ressources.
Le nouveau catalogue de formations d'Arvalis et Terres Inovia est disponible !
Les nouveautés Terres Inovia 2025-2026
Cette nouvelle édition propose 7 formations inédites, conçues pour répondre aux besoins concrets des producteurs d’oléagineux et de légumineuses à graines :
- « Gestion des insectes ravageurs du colza, vers de nouvelles approches collectives et territoriales » pour lutter contre la résistance accrue des ravageurs aux insecticides et explorer des stratégies durables grâce aux leviers agroécologiques, à la régulation biologique et à la mise en place d’actions collectives.
- « Optimisation de la trituration et de l’extraction mécanique des graines oléoprotéagineuses » afin d’approfondir et maîtriser les procédés de trituration et de l’extraction mécanique des graines oléoprotéagineuses et analyser les impacts sur la composition chimique des huiles et des tourteaux.
- « Soja : diagnostiquer les accidents climatiques » pour identifier rapidement les symptômes liés aux aléas climatiques, les différencier des autres causes afin de réagir rapidement et adapter les leviers de décision pour sécuriser les rendements.
- « Réussir le pois et la féverole dans le Sud-Ouest » afin de mettre toutes les chances de son côté pour réussir ces cultures de l’implantation à la récolte, grâce à des conseils adaptés aux réalités régionales (climat, pressions sanitaires etc).
- « Maîtrise agronomique de la culture du pois chiche et de la lentille dans le Sud-Ouest » pour profiter des bienfaits agronomiques de ces légumineuses, maîtriser les itinéraires techniques et appliquer les bonnes pratiques pour faire du pois chiche et de la lentille des atouts de diversification dans une rotation.
- « Tournesol : diagnostiquer les accidents climatiques » pour reconnaître plus facilement les impacts climatiques des autres causes sur les parcelles de tournesol et adapter les décisions en conséquence afin de sécuriser la production.
- « Réussir la culture du soja dans le Sud-Ouest » pour tirer profit du potentiel de la culture, obtenir les clés pour maîtriser les itinéraires techniques adaptés aux conditions régionales du Sud-Ouest et sécuriser chaque étape de la culture, de l’implantation à la récolte.
Une offre toujours plus proche des besoins de terrain
Avec ces nouveautés, Terres Inovia confirme son rôle d’acteur clé dans l’accompagnement de la filière oléagineuse, protéagineuse et chanvre. Chaque formation associe expertise scientifique, retours d’expérience et conseils pratiques, pour offrir aux stagiaires des outils immédiatement opérationnels dans leurs activités.
Pour plus d’informations et pour consulter le catalogue complet, rendez-vous sur les sites de Terres Inovia (rubrique "nos formations") et Arvalis.
📩 Pour vous inscrire ou en savoir plus, contactez-nous à : formation@terresinovia.fr
Documents à télécharger
Consultez le dernier numéro d'Arvalis & Terres Inovia infos
Le numéro d'Arvalis & Terres Inovia infos daté septembre 2025 est disponible et consultable en ligne (PDF téléchargeables ci-dessous).
A découvrir dans ce numéro :
OLÉOPROTÉAGINEUX
- Graminées adventices dans le colza : multiplier les leviers contre ray-grass et vulpins
- Gestion des ravageurs : obtenir un colza robuste grâce à un apport d’azote
- Stockage du colza : rappel des bonnes pratiques
- Pourriture racinaire du pois : choisir les légumineuses pour préserver l’état sanitaire des sols
- Protéagineux d’hiver : tenue de tige et résistance au froid, un gage de productivité
- Réduction des gaz à effet de serre : accompagner les agriculteurs dans la transition bas carbone
Bonne lecture !
Documents à télécharger
Tournesol : récolter au bon moment
Les récoltes de tournesol s’annoncent particulièrement précoces pour la campagne 2025. Les premières parcelles sont même récoltées en Charente depuis une dizaine de jours ! Dans le Berry certaines parcelles sont aussi à maturité et attendent la récolte. Cette avance s’explique par des semis réalisés dès le début du mois d’avril, associés à des températures supérieures aux normales saisonnières. Dans ce contexte, quelques recommandations pour récolter au bon stade s’imposent.
Comment reconnaitre le bon stade de récolte ?
Récolter au stade optimal demande une observation attentive du champ. Ce moment clé intervient lorsque la majorité de la parcelle présente les signes suivants :
- Le dos des capitules vire du jaune au brun,
- Toutes les feuilles sont sénescentes,
- La tige se dessèche et passe du vert au beige clair,
- Les graines affichent un taux d’humidité compris entre 9 et 11 %.
Un bon réglage de la moissonneuse-batteuse est essentiel pour réduire les pertes et garantir la qualité des graines
Récolter à l’humidité optimale permet de maximiser la marge économique
Une récolte en surmaturité, avec un taux d’humidité des graines réduit à 5 %, peut entraîner une baisse de marge de 55 €/ha — car souvent en dehors des seuils de sans remise aux normes d’humidité. Ces pertes sont à comparer à une récolte effectuée au stade optimal, soit à 9 % d’humidité.
Une récolte avec une teneur en eau élevée des graines entraîne également une baisse de marge. Par rapport à une récolte au stade optimal (9 % d’humidité), la marge diminue de 105 €/ha à 13 % d’humidité.
Lire aussi :
Tournesol : récolter au bon moment pour optimiser la marge économique
Dans les régions du Nord et de l’Est, les récoltes de tournesol s’annoncent particulièrement précoces pour la campagne 2025. Cette avance s’explique par des semis réalisés dès le début du mois d’avril, associés à des températures supérieures aux normales saisonnières. Dans ce contexte, quelques recommandations pour récolter au bon stade s’imposent.
Projections des dates de récoltes pour les variétés de tournesol précoce (Actualisation du 22/08/2025)
Comment reconnaitre le bon stade de récolte ?
Récolter au stade optimal demande une observation attentive du champ. Ce moment clé intervient lorsque la majorité de la parcelle présente les signes suivants :
- Le dos des capitules vire du jaune au brun,
- Toutes les feuilles sont sénescentes,
- La tige se dessèche et passe du vert au beige clair,
- Les graines affichent un taux d’humidité compris entre 9 et 11 %.
Récolter à l’humidité optimale permet de maximiser la marge économique
Une récolte en surmaturité, avec un taux d’humidité des graines réduit à 5 %, peut entraîner une baisse de marge de 55 €/ha — en l’absence de pertes de graines et sans remise aux normes d’humidité —, jusqu’à 140 €/ha en cas de perte de 2 q/ha, toujours sans correction d’humidité. Ces pertes sont à comparer à une récolte effectuée au stade optimal, soit à 9 % d’humidité.
Une récolte avec une teneur en eau élevée des graines entraîne une baisse de marge encore plus marquée. Par rapport à une récolte au stade optimal (9 % d’humidité), la marge diminue de 105 €/ha à 13 % d’humidité, de 192 €/ha à 15 % (avec 1 q/ha de pertes aux normes), et jusqu’à 312 €/ha à 18 % (avec 2 q/ha de pertes aux normes), soit le seuil maximal d’humidité permettant encore une récolte à la moissonneuse-batteuse.
Dans ces simulations économiques, le taux d’impuretés est supposé constant à 2 %, quel que soit le taux d’humidité à la récolte. Cette hypothèse tend à minimiser l’impact économique des récoltes réalisées en dehors du stade optimal.
Un bon réglage de la moissonneuse-batteuse est essentiel pour réduire les pertes et garantir la qualité des graines
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