Les récoltes de tournesol s’annoncent particulièrement précoces pour la campagne 2025. Les premières parcelles sont même récoltées en Charente depuis une dizaine de jours ! Dans le Berry certaines parcelles sont aussi à maturité et attendent la récolte. Cette avance s’explique par des semis réalisés dès le début du mois d’avril, associés à des températures supérieures aux normales saisonnières. Dans ce contexte, quelques recommandations pour récolter au bon stade s’imposent.
Comment reconnaitre le bon stade de récolte ?
Récolter au stade optimal demande une observation attentive du champ. Ce moment clé intervient lorsque la majorité de la parcelle présente les signes suivants :
- Le dos des capitules vire du jaune au brun,
- Toutes les feuilles sont sénescentes,
- La tige se dessèche et passe du vert au beige clair,
- Les graines affichent un taux d’humidité compris entre 9 et 11 %.
Un bon réglage de la moissonneuse-batteuse est essentiel pour réduire les pertes et garantir la qualité des graines
Récolter à l’humidité optimale permet de maximiser la marge économique
Une récolte en surmaturité, avec un taux d’humidité des graines réduit à 5 %, peut entraîner une baisse de marge de 55 €/ha — car souvent en dehors des seuils de sans remise aux normes d’humidité. Ces pertes sont à comparer à une récolte effectuée au stade optimal, soit à 9 % d’humidité.
Une récolte avec une teneur en eau élevée des graines entraîne également une baisse de marge. Par rapport à une récolte au stade optimal (9 % d’humidité), la marge diminue de 105 €/ha à 13 % d’humidité.
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