Tournesol : les premiers enseignements de la campagne 2025 dans le sud-ouest
Comme chaque année, l’équipe régionale Terres Inovia a réalisé une enquête kilométrique visant à évaluer la qualité d’implantation du tournesol sur le sud-ouest
Ce qu’il faut retenir :
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Présence notable du mildiou : Observé dans 29 % des parcelles, avec des attaques généralement faibles (moins de 1 pied sur 20 touché). Toutefois, 5 % des parcelles infectées ont subi des dégâts importants.
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Progression du verticillium : Cette maladie fongique gagne du terrain, avec des symptômes observés dans 26 % des parcelles.
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Stades de développement étalés : La campagne a connu un étalement important des semis
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Peuplements tout juste dans les objectifs : Moyenne de 50200 pieds/ha, juste au-dessus du seuil bas recommandé (50000-60000).
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Enherbement lié à la densité de peuplement : 73 % des parcelles sont propres ou moyennement propres, mais celles avec des peuplements faibles sont plus souvent infestées. Chardon des champs et xanthium ont été fréquemment observés.
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Autres maladies : L'Alternaria a été détectée dans 9 % des parcelles, sans impact majeur à ce stade, mais une enquête estivale complétera les observations.
| Pour consulter le bilan complet de cette enquête - Enquête kilométrique Tournesol : les premiers enseignements de la campagne 2025 |
Cette enquête sera complétée par une seconde visite des parcelles durant l’été entre la floraison et la maturation des tournesols afin d’évaluer plus précisemment la pression maladies et adventices. (Réalisation Fin juillet/début Aout)
Vos Contacts régionaux
Arnaud Micheneau - Sud Nouvelle Aquitaine, Gers et Hautes-Pyréneées
Quentin Lambert - Occitanie
Enquête kilométrique tournesol : bilan de la 1ère visite Poitou-Charentes/Vendée
Cette année, l’enquête recense 212 parcelles observées en région entre la fin-mai et la fin-juin (en 2024, 195 parcelles). Le réseau BSV Poitou-Charentes contribue pour 43 % et Terres Inovia pour 57 % (en 2024, respectivement 38 % et 62 %).
Merci aux partenaires Soufflet Agriculture, Océalia, Terre Atlantique, et la Chambre d’Agriculture de Charente pour leur participation à cette enquête terrain, ainsi que les techniciens Terres Inovia de la station expérimentale du Magneraud.
Carte : Répartition des enquêtes tournesol 2025
Caractéristiques des parcelles
Pour cette première période d’observation, les tournesols sont répartis pour 79 % en phase végétative et 20 % en phase bouton floral (en 2024, respectivement 79 % et 19 %). Le stade n’est pas renseigné pour 1 % des parcelles. Le début de campagne 2025 est bien plus précoce que l’année 2024, la majorité des parcelles a été semée dans la période préconisée. La vague de chaleur de la mi-juin au début du mois de juillet a engendré des stress hydrique et thermique sur les tournesols en début et pleine floraison.
Les conditions climatiques ont été favorables à la préparation du sol et à l’implantation, le peuplement est homogène à très homogène dans 79 % des parcelles (en 2024, 72 % et en 2023, 74%).
Consulter l'intégralité de l'enquete► Enquête kilométrique TOURNESOL : bilan de la 1ère visite |
Solana Vera - s.vera@terresinovia.fr - Apprentie DRT zone Centre & Ouest
Zoom sur Séléopro : accompagner la recherche semencière
Ce dispositif de soutien à la recherche semencière est un levier stratégique pour développer des variétés plus performantes pour le colza et le tournesol. Au moment où Séléopro publie son rapport d’activité, coup de projecteur sur le rôle central de Terres Inovia, avec Martine Leflon, responsable du département génétique et protection des cultures de Terres Inovia.
Lors du Carrefour tournesol de Séléopro, organisé à Auzeville (31), les 10 et 11 février 2025
Séléopro vient de publier son rapport d’activité. Pouvez-vous nous dire quel est l’objectif de ce dispositif ?
Sa vocation est d’orienter et de soutenir les travaux des équipes de recherche sur des thématiques d’importance pour le colza et le tournesol pour favoriser l’innovation variétale et permettre à ces deux cultures d’être plus compétitives.
Comment, concrètement, ce dispositif est un levier stratégique pour soutenir la recherche semencière ?
Le dispositif finance et oriente les actions de recherche, par le biais de ses appels à projets et de son comité scientifique. L’objectif est d’apporter des connaissances et des outils pour améliorer les variétés ou les méthodes de sélection. Financé par Sofiproteol pour le compte du Fonds d’Actions Stratégiques des Oléagineux et Protéagineux (FASO), Terres Univia, Terres Inovia et l’Union Française des Semenciers, c’est un lieu d’échanges entre les acteurs de la filière, la recherche publique et les entreprises privées comme les semenciers. Ce dispositif permet de créer ce lien précieux pour faire avancer la recherche sur les variétés. Cette synergie, c’est la force de Séléopro, et c’est ça qui permet de rendre nos cultures plus compétitives grâce à la recherche.
Quel est le rôle de Terres Inovia ?
En plus d’être co-financeur du dispositif, Terres Inovia participe au comité scientifique, qui sélectionne les projets dans le cadre de ses appels à projets. Mais surtout, notre rôle est d’encourager les échanges entre les équipes de recherche publique et les sélectionneurs pour créer des communautés de recherche sur ces deux cultures : nous animons au sein de Séléopro une commission colza et une commission tournesol, auxquelles ne participent que des volontaires, privés ou publics, pour partager des visions sur les travaux à mener ou des informations sur des actions en cours. Nous organisons chaque année les carrefours de la sélection (colza et tournesol) qui permettent via du partage d’informations et des échanges informels, de créer et de maintenir une réelle communauté de recherche sur ces cultures, avec à la clé de nouvelles idées et de nouvelles collaborations.
Quatre grands thèmes de recherche
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Pour en savoir plus sur Séléopro
Séléopro : la recherche semencière au coeur des enjeux de Terres Univia
Séléopro, moteur d'une recherche semencière oléagineuse ciblée et collaborative
La présentation synthétique de Séléopro
Revivez les Carrefours du colza et du tournesol 2025
LIDO
ANR/OFB et SEMAE
822 000€
39 mois Oui NationalLes enjeux
Il n’existe pas à ce jour de solution efficace aux dégâts d’oiseaux à la levée des grandes cultures et la recherche s’est peu investie sur cette thématique. Le désarroi des producteurs s’accroit depuis une quinzaine d’année et peut conduire à l’abandon de têtes de rotations jugées trop risquées (tournesol, légumineuses à graines, maïs). En conséquence, les dégâts d’oiseaux ont un impact sur la diversité des cultures et indirectement sur plusieurs aspects de la durabilité des systèmes de culture, y compris les pratiques de traitements. L’impact économique peut être particulièrement important en production de semences. Les approches centrées sur la parcelle sont insuffisantes et les processus écologiques sous-jacents justifient une approche hiérarchique : le problème doit aussi être considéré aux niveaux du paysage et de la région.
Les objectifs
L’objectif du projet la production de connaissances pour la mise au point et le test d’une démarche de gestion concertée à l’échelle de territoires. Les travaux seront réalisés en lien étroit avec les acteurs de territoires pilotes concernés à la fois par des dégâts de colombidés et de corvidés: la Beauce, le Gâtinais, l'Yonne, la Drôme et la Vendée (semences). Indirectement, le projet contribuera à apaiser le débat sur la destruction des nuisibles, en le reformulant autour d’une gestion intégrée intégrant des leviers agronomiques.
Les résultats attendus
- Une meilleure connaissance des processus à l’origine des dégâts
- Une démarche de prévention collective documentée et évaluée
- Une boite à outils pour la collecte et le partage d’informations territoriales
Le rôle de Terres Inovia
Coordinateur
Terres Inovia coordonne le projet et participe au suivi dans l’Yonne et à l’analyse globale des résultats.
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Lin de printemps
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Lupin de printemps
Cameline
Biodiversité
Herbi1&NoPhy
Expérimentations de systèmes agroécologiques pour un usage des pesticides en ultime recours
TEC APEL2
Transformation des graines pour l’autonomie protéique des élevages laitiers
R2D2
Restauration de la régulation naturelle et augmentation de la robustesse des systèmes de culture des plateaux de Bourgogne pour une réduction durable de la dépendance aux insecticides
Christophe Sausse c.sausse@terresinovia.fr
01 janvier 2022 Renforcer la souveraineté en huiles et protéines Terres Inovia Terminé NonMesurer l’indice foliaire du tournesol : un indicateur du potentiel de la culture
L'indice foliaire, mesuré à la floraison du tournesol, est un déterminant essentiel de la capacité d'interception du rayonnement incident par le couvert et donne une idée du potentiel de la culture.
Tournesol en fleur - Crédit photo : Terres Inovia
L’indice foliaire détermine la capacité de la plante à intercepter les rayons lumineux incidents. Il conditionne en grande partie l'intensité de la photosynthèse par unité de surface de sol et donc la croissance de la culture. En effet, une surface foliaire trop importante génère de l'ombre alors qu'une surface foliaire faible réduit la capacité de la plante à intercepter le rayonnement.
Un indice foliaire compris en 2,5 et 3 est un indicateur d’une bonne interception des rayons sans entraîner une consommation excessive d’eau. Hors de cette fourchette, le potentiel de rendement de la culture est impacté.
La mesure, réalisable facilement au champ, est à réaliser à la floraison du tournesol. Vidéo tuto de la mesure :
Pour faciliter le calcul, cliquez sur le lien suivant pour télécharger une feuille de calcul pré-remplie
A lire aussi : Point technique Réussir son implantation pour obtenir un tournesol robuste
Fortes températures dès le mois de juin. Quels risques pour le tournesol ?
La France a connu une vague de chaleur survenue tôt dans la saison. Dès la mi-juin et jusqu’aux 1er jours de juillet, les cultures ont été exposées à des températures maximales ayant régulièrement dépassé les 35 degrés, souvent combinées à des précipitations insuffisantes.
Après un début de campagne particulièrement bien accompagné par une offre climatique clémente, le tournesol a dû faire face à un changement brutal de contexte météorologique alors que les plantes n’avaient pas encore atteint la floraison, où qu’elles l’atteignaient à peine dans les secteurs méridionaux.
Le stress thermique exacerbe les effets du stress hydrique
Premier effet redouté des fortes températures, elles contribuent à l’augmentation de l'évapotranspiration, et à l’assèchement du sol. Lorsqu’elles connaissent une situation de déficit hydrique, les plantes ferment leurs stomates, ce qui limite les échanges gazeux, la photosynthèse, ainsi que la production de biomasse.
La phase de sensibilité maximale du tournesol au stress hydrique correspond à la floraison. Cependant, on n'observe pas, comme chez le maïs par exemple, un effondrement des rendements. Il existe plutôt un effet modéré s'étalant sur une longue période. Ainsi, une contrainte exercée avant ou après floraison conduit également à une réduction du rendement, mais dans de moindres proportions (voir graphique).
Le stress thermique préjudiciable surtout durant la floraison
Les effets du stress hydrique dépendent fortement du stade de développement du tournesol. Jusqu’au début de la floraison, un manque d’eau peut limiter la croissance foliaire, réduisant le potentiel photosynthétique. Pendant la floraison, un stress hydrique sévère (satisfaction en eau autour de 40 %) perturbe la nouaison (formation des graines) et peut amener à la réduction du nombre de graines, jusqu’à -30 % - 40%. En revanche, si le stress reste modéré (satisfaction en eau au-delà de 70 % des besoins de la plante), le nombre de graines n’est pas affecté.
Enfin, de début floraison à maturité, le stress hydrique peut affecter le remplissage des akènes, altérant le potentiel de rendement de façon proportionnelle à la durée du stress.
Les impacts directs du stress thermique sont moins documentés que ceux du stress hydrique. Il est toutefois admis que les températures élevées impactent directement la physiologie du tournesol, avec des effets majeurs en période de floraison. Ainsi des températures supérieures à 33 - 35°C peuvent altérer la quantité de pollen produit, la fertilité des fleurs, par conséquent perturber la fécondation et provoquer des avortements de grains. Cela peut générer une augmentation du nombre d’akènes vides, avec une proportion corrélée à l’intensité et la durée du stress thermique, tous les fleurons ne s’ouvrant pas en même temps.
Après la floraison, la poursuite des fortes chaleurs va accélérer la sénescence foliaire, réduire la surface photosynthétique active et écourter la phase de remplissage des grains. Moins de feuilles fonctionnelles signifie moins d'énergie produite pour alimenter la formation et le remplissage des graines, avec un impact direct sur le rendement ainsi que sur la teneur en huile.
Quel impact de cet épisode de chaleur précoce sur la production de tournesol ?
En résumé, la combinaison de fortes températures et de déficits hydriques marqués réduit l'efficacité photosynthétique, impacte la fertilité des fleurs et limite la formation des graines, particulièrement autour de la floraison et au moment du remplissage des akènes, deux phases clés pour le rendement du tournesol.
À ce stade, il est encore trop tôt pour estimer les pertes en rendement, et encore davantage pour évaluer les effets sur la qualité des graines, car cela dépendra fortement de l’évolution des conditions climatiques dans les semaines à venir.
- Pour les tournesols ayant subi cette 1ère vague de chaleur avant floraison, les impacts devraient rester limités, hormis pour les parcelles semées tardivement et sur sols superficiels, sur lesquelles la surface foliaire des plantes pourra être limitante.
- Pour les tournesols soumis aux fortes températures en pleine floraison, on peut craindre une réduction du nombre d’akènes, surtout en cas de stress marqué (hydrique et/ou thermique). Toutefois, il faudra attendre le début de la maturité pour observer les capitules et évaluer le taux de fécondation des graines.
Selon l’intensité des stress rencontrés et le stade précis des cultures, tous les scénarios restent possibles : d’une absence d’impact significatif à des pertes localisées pouvant être importantes, surtout en l’absence de précipitations au cours des prochaines semaines. Le régime de pluie de juillet sera par conséquent décisif.
Auteurs :
- Hélène Tribouillois (h.tribouillois@terresinovia.fr) - Chargée d’études écophysiologie colza, tournesol, soja
- Matthieu Abella (m.abella@terresinovia.fr) - Ingénieur de développement Zone Sud - Responsable Programme Tournesol
Réussir l'implantation des couverts d'été
Implanter des couverts en été après une paille peut s'avérer difficile en raison de l’humidité du sol parfois insuffisante, de la présence importante de débris végétaux qui complique la tâche de certains semoirs, de la difficulté logistique à organiser les chantiers de semis rapidement après la moisson. Voici quelques stratégies gagnantes.
Afin d’identifier les meilleures stratégies de semis de couverts après une paille, Terres Inovia et Arvalis ont implanté des essais durant les étés 2021, 2022 et 2023, lesquels croisent techniques et dates de semis. La synthèse des résultats observés montre qu’il n’y pas de technique incontestablement meilleure mais une palette de solutions adaptées à chaque situation.
Le semoir à dents permet de semer rapidement dans un gros volume de paille
tous types de semences, à la date souhaitée.
Les semis autour de la moisson lèvent bien
La date de semis impacte le pourcentage de levées des couverts. Le semis à la volée anticipé affiche les moins bonnes valeurs, toutes espèces confondues. Les graines en surface n’ne sont pas rapidement recouvertes par un mulch après le semis et les plantules peuvent être soumises à la concurrence hydrique de la céréale. Le semis à la volée réalisé juste avant la moisson donne des résultats plus satisfaisants. En revanche, en moyenne, on constate très peu d’écarts entre le semis à la volée avant la moisson, le semis direct après la moisson et le semis sur déchaumage après la moisson.
Lire la suite de l'article sur le site de Perspectives agricoles :
https://www.perspectives-agricoles.com/conduite-de-cultures/semis-couverts-apres-une-paille
Contact : D. Jamet, d.jamet@terresinovia.fr
TEC APEL2
FranceAgriMer
522 000€
41 mois Oui NationalLes enjeux
Le principal enjeu de ce projet est de réduire la dépendance des filières d’élevage aux tourteaux de soja d’importation, et plus particulièrement aux tourteaux non-OGM. L’intérêt de développer des substituts au soja importé est de renforcer la résilience des filières et de contribuer à leur pérennité.
Le projet cible trois cultures susceptibles de fournir des compléments azotés aux élevages laitiers : la féverole, le soja et le colza. Dans le cas du colza, le verrou se situe plutôt au niveau de la valorisation de l’huile dans le cadre d’un pressage à la ferme tandis que pour la féverole et le soja, il est davantage lié aux incertitudes qui portent sur les connaissances.
Améliorer la maîtrise du procédé de toastage, procédé permettant de protéger les protéines pour une meilleure utilisation alimentaire qui est pénalisé par une mauvaise efficacité énergétique et un réel manque de maîtrise technique.
Les objectifs
Réduire la dépendance nationale aux tourteaux de soja d’importation nécessite de valoriser les matières riches en protéines domestiques. Chez le ruminant, notamment en production laitière, il est possible d’améliorer cette valorisation par des traitements technologiques comme le toastage ou l’extrusion qui réduisent la dégradabilité des protéines par la microflore du rumen.
Le projet va permettre de produire des références de dégradabilité par la méthode des sachets mise en œuvre par l’INRAE et d’utiliser ces résultats pour définir un itinéraire technologique de toastage efficace. Les produits toastés de manière raisonnée vont ensuite être testés en conditions réelles de production laitière sur les trois espèces de ruminants (vaches, brebis, chèvres).
Les résultats attendus
- Mesures de dégradabilité ruminale et de digestibilité réelle des protéines traitées à 3 niveaux de toastage sur vaches fistulées.
- Améliorer les connaissances sur le toastage et les conditions de son efficacité pour réduire la dégradabilité ruminale des protéines sans perte de digestibilité ;
- Valider ces résultats par des expérimentations sur troupeaux laitiers bovins, ovins et caprins en lactation.
- Proposer des solutions alternatives au toasteur mobile Mecmar, notamment pour les tourteaux fermiers.
- Développer une méthode de mesure rapide de la dégradabilité.
Le rôle de Terres Inovia
Coordinateur
- Réalisation des essais technologiques
- Analyses laboratoire
- Enquête de terrain sur les méthodes de toastage rencontrées
Les réalisations et les retombées
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Vers une meilleure gestion de la problématique hernie des crucifères (Plasmodiophora brassicae) : de la connaissance de l’agent pathogène à l’évaluation variétale
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Démonstrateur de filière durable de colza riche en protéines zéro émissions
ARPEGE
Structurer et développer des filières agricoles durables avec l’agriculture régénérative
Patrick carré - p.carre@terresinovia.fr
01 janvier 2023 S'adapter au changement climatique Terre Inovia En cours NonCOOPEREA
FranceAgriMer
2 600 000€
47 mois Oui NationalLes enjeux
COOPEREA ambitionne de relocaliser la production de protéines végétales à destination de l’alimentation animale et de développer l’autonomie alimentaire des élevages. Ce projet répond à plusieurs enjeux :
- Un enjeu scientifique : le projet et la localisation des différents sites d’essai vont permettre de tester des conditions pédoclimatiques très différentes, parfois même dans de nouveaux bassins de production. En outre, COOPEREA va permettre d’améliorer les connaissances scientifiques sur les process de transformation du soja.
- Un enjeu économique : le projet peut permettre de développer le chiffre d’affaires agricole régional, réduire les achats extérieurs et créer des emplois, notamment dans les outils de trituration.
- Un enjeu environnemental : le projet peut contribuer à la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre liées au transport, à la fabrication d’engrais azotés et à la consommation énergétique dans les process de trituration. Il pourra permettre un meilleur stockage du carbone grâce à une meilleure efficience protéique des régimes alimentaires et à la diversification des espèces cultivées.
Les objectifs
En développant la production régionale de protéines pour l’alimentation animale, COOPEREA vise plusieurs objectifs :
- Réduire la dépendance protéique française en relocalisant la production des Matières Riches en Protéines (MRP) à destination de l’alimentation animale.
- Améliorer l’efficience environnementale de l’alimentation animale.
- Valoriser l’intérêt agronomique majeur des légumineuses permettant d’allonger les rotations et de réduire les émissions de GES liées à la fertilisation.
- Réduire les transports et les émissions de GES associées.
- Garantir la non-déforestation en zone tropicale.
- Proposer des produits alimentaires durables pour sécuriser les capacités de production de protéines locales.
- Accompagner le développement des capacités de transformation des unités de trituration.
- Proposer des pistes d’amélioration du procédé de transformation pour réduire les couts énergétiques et améliorer la qualité des tourteaux.
- Anticiper l’évolution des cahiers des charges en matière de règles climatiques et environnementales
Les résultats attendus
- Montée en compétences des instituts techniques, des services de conseil des coopératives et des chambres d’agriculture régionales sur des sujets jusque-là peu abordés.
- Exploitation industrielle des travaux d’amélioration sur les process industriels par des unités régionales.
- Appropriation des résultats agronomiques par les agriculteurs régionaux pour leur permettre de développer la culture de protéines végétales, d’adopter des modes de production optimisés et respectueux de l’environnement, et de favoriser l’autonomie alimentaire des élevages.
Le rôle de Terres Inovia
Partenaire
Coordination technique sur la production de protéines végétales et l’optimisation des process industriels de valorisation des graines.
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Patrick carré - p.carre@terresinovia.fr
01 juin 2023 S'adapter au changement climatique LCA ARA En cours NonR2D2
OFB
958 482€
74 mois Oui National
Les enjeux
Les agriculteurs du territoire des plateaux de Bourgogne sont concernés depuis plusieurs années par des impasses techniques, notamment pour la maîtrise des dégâts d’insectes d’automne du colza (altises d’hiver, charançons du bourgeon terminal) qui ont développé des résistances très importantes aux insecticides pyréthrinoïdes. De plus, depuis l’interdiction des néonicotinoïdes, la gestion du risque lié aux pucerons sur céréales est plus difficile.
Dans ce contexte d’urgence, l’enjeu local est de retrouver des niveaux de production et de rentabilité élevés et stables grâce à des systèmes de culture résilients, s’inscrivant dans une démarche d’agriculture durable. L’ensemble des acteurs agricoles du territoire partage la nécessité d’amorcer des changements profonds dans les modes de production et dans les stratégies de gestion des ravageurs.
Les objectifs
Le projet R2D2 est un projet territorial. Il vise l’accompagnement de 10 agriculteurs pour mettre en œuvre à l'échelle d'un territoire de 1300 ha une stratégie de gestion agroécologique des ravageurs de cultures. Le principe est une combinaison de leviers agronomiques à la parcelle pour renforcer la robustesse des cultures et aussi de pratiques innovantes et d'aménagements paysagers pour favoriser les insectes auxiliaires et défavoriser les ravageurs de culture. La finalité est d'essayer de passer d'une gestion des ravageurs chimique, individuelle et curative à la parcelle à une gestion concertée, préventive à l'échelle d'un territoire combinant l'agronomie aux principes de la lutte biologique par conservation.
Les résultats attendus
A l’échelle du territoire
- Augmenter les régulations biologiques en limitant les effets non-intentionnels des pratiques agricoles sur la faune auxiliaire et en augmentant les habitats et ressources alimentaires pour les auxiliaires de cultures.
- Manipuler le comportement des ravageurs à l'échelle du territoire pour réduire leurs populations et les dégâts en culture (technique des intercultures pièges à altises)
A l’échelle de la parcelle agricole
- Esquiver la présence des ravageurs en adaptant la date de semis
- Augmenter la robustesse des cultures grâce à des leviers agronomiques pour limiter la nuisibilité des attaques de ravageurs
Le rôle de Terres Inovia
Coordinateur
- Animation
- Accompagnement des agriculteurs
- Expérimentation
- Evaluation du projet
- Co-conception des systèmes de culture
- Valorisation et partage des résultats
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Nicolas Cerrutti - n.cerrutti@terresinovia.fr
01 janvier 2018 S'adapter au changement climatique Terres Inovia Terminé Non
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