Vidéo - L'implantation des pois de printemps en zone Nord&Est
Les conditions pluvieuses de ce début d'année compliquent/retardent les chantiers de préparation de sols et de semis des pois de printemps. Michael GELOEN revient sur 3 points en vidéo. L'importance d'une bonne préparation du sol Les règles de réussite du semis (précocité, densité, profondeur) La gestion de la nutrition du pois de printemps (azote et phosphore)
Terres Inovia en force au Salon International de l’Agriculture
Le prochain Salon International de l’Agriculture aura lieu du 22 février au 2 mars. Pour cette saison 2025, Terres Inovia est particulièrement mobilisé et partagera son expertise sur les oléo-protéagineux et le chanvre dans différentes conférences et interventions.
Le traditionnel chassé-croisé d’acteurs du monde agricole, de visiteurs grand public et de personnalités politiques approche. La 61éme édition du Salon International de l’Agriculture ouvre ses portes d’ici quelques jours. Cette année, elle est marquée du signe de la « Fierté française » et du rôle crucial des agriculteurs pour assurer la souveraineté alimentaire, sous le regard d’Oupette, une jolie vache limousine qui sera l’égérie du Salon.
Un stand convivial avec de nombreuses animations pédagogiques
L’institut technique sera présent sur le stand de Terres OléoPro, la bannière collective de la filière.
Des animations ludiques et pédagogiques seront proposées pour faire découvrir les atouts et les nombreux débouchés des huiles, des protéines végétales et du chanvre.
Le rendez-vous à ne pas manquer...Vendredi 28 février, une présentation de la culture du chanvre et ses débouchés sur le stand de Terres OléoPro.Avec Louis-Marie Allard, ingénieur de développement de Terres Inovia et référent sur le chanvre, aux côtés d'Interchanvre |
Des conférences pour partager les travaux et les expertises de l’institut
Sur le stand de l’Acta, les spécialistes de l’institut seront à pied d’œuvre pour diffuser leurs solutions afin de relever les défis de compétitivité des filières agricoles autour de trois axes majeurs : évaluer la performance économique des systèmes, diversifier les revenus des exploitations et valoriser les métiers.
Une vingtaine de conférences thématiques, des ateliers interactifs, et des Afterworks avec les étudiants d’écoles d’ingénieurs seront organisés pendant toute la durée du salon.
Les rendez-vous à ne pas manquer• Fileg – La filière de légumineuses à graines en Occitanie, 24/02 de 15h30 à 16h30Avec Christophe Vogrincic et Cyrielle Mazaleyrat (Terres Inovia), Vincent Labarthe (Région Occitanie), Pauline Rattez (Agence de l’eau Adour-Garonne), Benoît Fraysine (L’Isle aux grains)
• PARSADA, l’implication des instituts techniques agricoles pour anticiper les impasses techniques en protection des cultures, 25/02, de 10h30 à 11h30Avec M. Sellam (Acta), Christian Lanou (INRAE), Philippe Gallois (Iteipmai), Karima Giresse (CTIFL), Franck Duroueix (Terres inovia), Guillaume Insa (ARMEFLHOR)
• Cameline : comment diversifier des productions pour la bioéconomie de demain, 25/02, de 11h30 à 12h30Avec Domitille Jamet (Terres Inovia), Sylvain Marsac (ARVALIS) et Cédric Dufour (Saipol)
• Le chanvre, une plante écologique aux débouchés économiques prometteurs, 25/02, de 13h00 à 14h00Avec Louis-Marie Allard (Terres Inovia) et Nathalie Fichaux (Interchanvre)
• Structurer la filière « légumineuses » pour l’alimentation animale en Hauts-de-France : le projet Protéi’sol fédère les acteurs de l’agriculteur au distributeur, 28/02 de 10h00 à 11h00Avec Marie-Pierre Albouy Duclercq (Earthworm), Delphine de Fornel (Terres Inovia), Mathilde Dubocage (Noriap), Maelys Vigier (Lidl), Cécile Doinel (Purina), Matthieu Trenchand (Auchan)
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Où nous trouver ?
Du 22 février au 02 mars 2025, Paris Expo, Porte de Versailles
• Sur le stand de l’Acta (hall 4 stand 151)
• Sur le stand de Terres OléoPro (hall 2.2 stand B025)
Belis, un projet européen pour la sélection des légumineuses pour la transition agroécologique
Le 23 janvier 2025 s'est tenu le premier webinaire dédié au projet européen Belis. Terres Inovia était présent, notamment pour présenter parties prenantes, les objectifs, les activités, les avantages de l'adhésion et les étapes à suivre pour devenir membre.
Belis, pour Breeding european legumes for increased sustainability, est un projet européen dans lequel Terres Inovia est impliqué.
Il a une double ambition :
- mettre en place les conditions pour permettre un travail de sélection des légumineuses en Europe plus efficace ;
- assurer une diffusion continue de variétés améliorées, afin de répondre aux besoins des agriculteurs, des consommateurs et des industriels de la transformation.
Ce projet se concentre sur 14 espèces de légumineuses, dont 7 légumineuses fourragères (trèfle rouge, trèfle blanc, trèfle annuel, luzerne, sainfoin, lotier corniculé et vesce) et 7 légumineuses à grains (pois, féverole, soja, lupin blanc, lentille, pois chiche et haricot commun).
Le webinaire, auquel 85 personnes de différentes institutions liées au secteur de la sélection des légumineuses ont participé, a abordé les principaux défis liés à la sélection des légumineuses en Europe, en s'appuyant sur la publication scientifique "Legume Breeding for the Agroecological Transition of Global Agri-Food Systems : A European Perspective par Diego Rubiales et al, 2021", avec l'intervention de :
- Diego Rubiales (IAS-CSIC) ;
- Carlota Vaz Patto (ITQB) ;
- Paolo Annicchiarico (CREA).
Au cours de la session, la coordinatrice du projet Belis, Bernadette Julier (Inrae), a présenté le projet, le concept, les objectifs et le partenariat, ainsi que des exemples de phénotypage et de génotypage à haut débit, des outils pour la sélection moléculaire, l'enregistrement des variétés et l'évaluation de la qualité des semences.
Claire Barbet-Massin (Terres Inovia) a présenté le réseau de parties prenantes mis en place dans le cadre du projet Belis, en soulignant ses objectifs, ses activités, les avantages de l'adhésion et les étapes à suivre pour devenir membre.
Pour en savoir plus :
Le rôle de Terres Inovia dans le projet européen Belis
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Contact : C. Barbet-Massin, c.bmassin@terresinovia.fr
Revoir les jeudis de TI 2025
« Les Jeudis de TI » sont des webinaires où les experts de Terres Inovia proposent d'échanger sur l'actualité des oléoprotéagineux et sur les solutions innovantes mises en place par l'institut en 30 minutes. Durant cet échange, nos experts sont disponibles pour répondre aux questions des participants.
Des formations innovantes pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain
16 janvier 2025
Face aux évolutions du monde agricole et aux changements réglementaires, les producteurs peuvent être amenées à modifier leurs pratiques. La diversification des cultures est une stratégie à réfléchir pour s’adapter au changement climatique, optimiser les ressources en eau et améliorer ses rotations. Au travers de ses formations, Terres Inovia accompagne les agriculteurs dans ce sens. Quelles formations sont proposées dans ce contexte ? Comment répondent-elles aux enjeux d’aujourd’hui et de demain ?
Intervenants : Elise ODINOT, Maria MALKOUN & Louis-Marie ALLARD
Ravageurs du colza : un test facilité grâce à l’IA pour détecter les larves
31 janvier 2025
L’altise est un ravageur du colza, le contrôle de sa population représente un enjeu important pour la filière agricole. Le test berlèse est la méthode de référence pour mesurer la quantité de larves par plantes. Terres Inovia travaille à moderniser ce test et le rendre moins difficile à réaliser. En utilisant les nouveaux outils de reconnaissance d'image par intelligence artificielle, une photo smartphone peut se substituer au fastidieux comptage à l'œil.
Intervenant : Jean-Eudes HOLLEBECQ
Limitation de dégâts d’oiseaux : les résultats du projet LIDO
13 février 2025
Les dégâts d’oiseaux au semis et à la levée des grandes cultures sont à ce jour un problème majeur pour les producteurs. Pour le résoudre, le projet LIDO s’est attaché à comprendre le comportement des oiseaux dans les territoires pour identifier des stratégies de gestion.
Intervenant : Christophe SAUSSE
Cap protéines+ : un programme d’action pour accroître la production et l’usage des protéines végétales
27 février 2025
Lancé officiellement en mai 2024, Cap Protéines + s’inscrit dans la Stratégie Nationale en faveur du développement des Protéines Végétales (SNPV). Ce projet d’envergure, qui va durer trois ans (2024-2027), s’inscrit dans la continuité de Cap Protéines pour capitaliser sur cette dynamique partenariale entre les filières animales et végétales et amplifier la production et l’usage des protéines végétales. L’enjeu est ainsi de renforcer la souveraineté protéique française au sein des territoires via une appropriation massive des innovations et connaissances par les acteurs (des agriculteurs aux transformateurs) et une structuration de filières.
Intervenante : Laurine BRILLAULT
Biostimulants en colza : bilan de quatre ans d’essais et perspectives d’évolution méthodologiques
06 mars 2025
La dernière enquête de Terres Inovia sur les pratiques culturales en colza montre que l’utilisation des biostimulants est en augmentation et atteint 10 % des surfaces. Quels bénéfices attendre de ces produits ? Terres Inovia présente le bilan de quatre années d’essais sur les biostimulants utilisés sur colza. Dans le cadre du projet Biostim Colza, Terres Inovia et ses partenaires ont mis au point un nouvel outil moléculaire. Un premier bilan du projet sera présenté à l’occasion de ce webinaire.
Intervenante : Cécile LE GALL
Biostimulants sur cultures de printemps : bilan des essais menés sur soja, pois chiche et tournesol
27 mars 2025
Outre le colza, l’utilisation des biostimulants est de plus en plus pratiquée de manière générale sur les grandes cultures. En foliaire ou en enrobage de semences, Terres Inovia a testé en essais une sélection de biostimulants, avec différents objectifs, sur trois des cultures de printemps portées par l’institut : le soja, le pois chiche et le tournesol. Quels sont les principaux résultats de l’utilisation des biostimulants sur ces espèces ?
Intervenante : Cécile LE GALL
Insérer les cultures de diversification dans les successions culturales
10 avril 2025
Dans un contexte de changement climatique et de réduction des intrants, la diversification des cultures, et notamment l’introduction de légumineuses à graines, peut apporter des solutions pour améliorer les services rendus au sein des systèmes cultivés. Le projet Ecodiv s’est attaché à fournir aux agriculteurs des connaissances sur l’écophysiologie comparée de différentes espèces de diversification (soja, pois, féverole, lupin, pois chiche, lentille), en vue d’élaborer un outil d’aide au choix de ces cultures afin de faciliter leur insertion dans les systèmes de culture et d’étendre ainsi leur aire de culture dans les différentes régions françaises. Coordonné par Terres Inovia, il dévoile les résultats de ses travaux.
Intervenante : Véronique Biarnès
Colza associé : une pratique aux nombreux avantages
15 mai 2025
L’association de légumineuses gélives au colza est une technique conçue et mise au point avec des agriculteurs. Elle apporte de nombreux bénéfices pour le colza et pour le sol et les conditions de sa mise en œuvre sont désormais bien établies. Après un développement important entre 2010 et 2020, les surfaces semblent stagner. Ce webinaire rappellera les bénéfices de la technique, notamment en termes de contrôle des dégâts d’insectes d’automne et de nutrition azotée, et les conditions de réussite permettant de les valoriser au maximum, ainsi que les derniers résultats d’essais qui confirment l’intérêt de la technique.
Intervenant : Stéphane Cadoux
Faire face aux résistances aux insecticides des ravageurs du colza
05 juin 2025
L’altise d’hiver, le charançon du bourgeon terminal et les méligèthes sont des ravageurs majeurs du colza. Ces espèces ont développé des niveaux de résistances importants à la principale famille insecticide utilisée sur colza, les pyréthrinoïdes, à tel point que cette famille est devenue complètement inefficace dans certains contextes, pour certains ravageurs. Le projet RESIST a travaillé pendant 3 ans à fournir un conseil de traitement adapté à chaque contexte de résistance afin d’éviter les traitements inutiles et inefficaces. Terres Inovia dresse le bilan des principaux résultats.
Intervenants : Céline Robert et Laurent Ruck
FILEG : où en est le projet de structuration de filière des légumineuses en Occitanie ?
12 juin 2025
Comment valoriser les légumineuses à graines, dont la consommation ne cesse d'augmenter ces dernières années ? Sources de protéines végétales, les cultures de soja, lentilles, pois protéagineux, féverole et pois chiche permettent de diversifier les cultures tout en réduisant les intrants et l'apport d'azote. Pour les développer, l’association FILEG, créée en 2022 et animée par Terres Inovia, porte le projet de créer une véritable filière dédiée à ces cultures en Occitanie pour l'alimentation humaine et animale. Comment évolue ce projet et avec quels acteurs ?
Intervenants : Cyrielle Mazaleyrat et Christophe Vogrincic
Production de féverole : quelles évolutions des pratiques culturales ?
02 octobre 2025
Tous les 3 ans depuis 2018, Terres Inovia organise une enquête auprès de producteurs de féverole. Quelles ont été les évolutions ? Les principaux points abordés concernent le travail du sol, les semences, les variétés, les dates et densités de semis, les stratégies de désherbage, les apports d’oligo-éléments et les rendements. Ces derniers ont pu être mis en relation avec certains facteurs de l’itinéraire technique. Cette enquête permet d’identifier des points techniques à améliorer qui seront présentés.
Intervenante : Véronique Biarnès
Cap Agronomie® : premiers retours du terrain
09 octobre 2025
Développé par Terres Inovia, Cap Agronomie® est une formation-action innovante dédiée aux conseillers techniques. Elle leur apporte méthode et outils pour construire, aux côtés des agriculteurs, des projets agronomiques personnalisés, durables et adaptés à leur contexte et à leur système de culture.
Du diagnostic au déploiement de solutions agroécologiques concrètes, en passant par l’amélioration de la fertilité des sols et la réussite des implantations, ce webinaire propose un partage d’expériences de coopératives et des premiers conseillers formés par ce programme.
Intervenante : Delphine DE FORNEL
Féverole : un semis à l’automne pour une culture plus compétitive en agriculture biologique
20 novembre 2025
La féverole est très présente dans les assolements biologiques, particulier des bassins Centre et Grand Ouest. Mais les variétés disponibles aujourd'hui présentent toutes le désavantage d'avoir des fortes teneurs pour certains facteurs antinutritionnels et notamment la vicine convicine. Une solution afin de mieux s'adapter à la demande du marché serait de tester la faisabilité de cultiver ces variétés en les semant à l'automne et non au printemps. Dans le cadre du projet Cap Protéines +, Terres Inovia et ses partenaires ont engagé des premiers essais sur la campagne 2024-25 dont les résultats vous seront révélés à l'occasion de ce jeudi de TI.
Intervenante : Cécile Le Gall
Fertilité du sol : des tableaux de bord pour accompagner les agriculteurs
04 décembre 2025
Les systèmes de production basés sur l’agroécologie impliquent que les agriculteurs testent de nouvelles stratégies, les évaluent et les adaptent en continu pour qu’elles répondent à leurs attentes et à leur contexte. Le projet Transi’Sols, piloté par Terres Inovia, visait à co-construire avec 6 réseaux d’agriculteurs et leur animateurs une démarche d’accompagnement opérationnelle centrée sur les bénéfices attendus, et non pas sur des pratiques. Présentation de quelques résultats opérationnels.
Intervenante : Anne-Sophie Perrin
Des cartes pour évaluer la faisabilité de l’insertion des légumineuses dans les Hauts-de-France
11 décembre 2025
FiloLéG (Filière Locale de Légumineuses à Graines pour l’alimentation humaine) est un projet multi-partenarial visant à ce que la région Hauts-de-France soit une région productrice et consommatrice de Légumineuses à Graines (LAG) en 2030. Elle a réalisé une cartographie détaillée de la faisabilité de production de plusieurs espèces de légumineuses dans cette région.
Intervenant : Nicolas Latraye
myvar : améliorer le choix variétal par de nouvelles données de rendement
Date à venir
Une carte de France des essais variétés de Terres Inovia et ses partenaires vient d'être ajoutée à la plateforme d'aide au choix variétal de Terres Inovia : myVar. Ce nouvel outil permet désormais d'accéder aux résultats détaillés des rendements et aux conditions de chaque essai dans les différents réseaux d'évaluation présents sur la plateforme. L'objectif est de répondre aux besoins des utilisateurs de pouvoir consulter les données des essais les plus proches de leur situation.
Intervenant : Arnaud Van Boxsom
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Journée PNDAR/Casdar : Syppre, le pari de l’agroécologie pour atteindre la multiperformance
A l'occasion des rencontres annuelles PNDAR/Casdar du 4 février, Terres Inovia a présenté le projet multipartenarial Syppre.
Depuis 2011, des rencontres PNDAR/Casdar sont organisées annuellement par le GIS Relance agronomique afin de valoriser les résultats des lauréats des appels à projets et des appels à programmes. Depuis 2020, ces journées sont devenues thématiques et cette année la journée était dédiée à "10 ans d'agroécologie : évolution & perspectives". Dans ce cadre, Terres Inovia a présenté Syppre.
Pour consulter l'historique des Rencontres PNDAR/Casdar, rendez-vous sur le site du ministère de l'Agrigulture, de la Souveraineté alimentaire et de la forêt : ici.
Contact : S. Cadoux, s.cadoux@terresinovia.fr
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Agriculture de conservation : dynamiques des matières organiques dans les sols
A l'occasion de la conférence annuelle de la revue TCS, Terres Inovia a présenté l'évolution du coefficient isohumique en fonction du C/N des résidus organiques et les implications pour les couverts végétaux et leur gestion dans les systèmes ACS.
Chaque année, en décembre, la revue TCS propose une journée de conférences. La dernière en date s'est tenue, comme à l'accoutumée, à Vendôme (Loir-et-Cher). Les thématiques abordées étaient en lien avec l’agriculture de conservation des sols (ACS). Chaque conférence, donnée par un expert, spécialiste de la question abordée, se voulait technique et en lien avec le terrain et les demandes des agriculteurs en ACS.
Le stockage de carbone sous toutes ses coutures
Terres Inovia y était invité pour présenter les avancées récentes sur la compréhension des dynamiques des matières organiques dans les sols. Si leur stockage dépend surtout des biomasses organiques restituées au sol, leur composition, notamment le rapport C/N (carbone/azote) des résidus végétaux, joue également un rôle. De manière contre-intuitive, plus la biomasse végétale restituée contient de N (comparé à sa teneur en C), plus elle contribuera en proportion au stockage de carbone du sol.
La rencontre a également été l'occasion de faire la part belle aux nouveautés concernant l’importance des activités microbiennes, des racines et de la diversité végétale dans le stockage de carbone du sol.
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Terres Inovia évalue l’intérêt d’introduire une légumineuse dans un tournesol bio
Pour maximiser l’intégration des légumineuses dans les systèmes en agriculture biologique, l'institut teste leur insertion en tant que plantes compagnes du tournesol.
Introduire des légumineuses dans les systèmes biologiques est compliqué ; elles sont difficiles à réussir tant en cultures de rente qu’en couvert d’interculture. Une légumineuse peu développée produit peu de biomasse et donc de résidus, et la fixation symbiotique est pénalisée. Face à ce défi, certains agriculteurs adoptent des approches innovantes, comme l'introduction de légumineuses en plantes compagnes, par exemple dans les cultures de tournesol.
Les légumineuses, ici de la vesce, sont la clé de voûte des systèmes en agriculture biologique car elles permettent d’insérer de l’azote dans les systèmes de culture grâce à la fixation symbiotique. De plus, elles le restituent aux cultures suivantes via leurs résidus.
TEauBio c’est quoi ?
Le projet TEauBio est un projet multipartenarial dont l’ambition est de soutenir et développer la filière tournesol en Champagne-Ardenne dans un contexte de réduction des pollutions diffuses d’origine agricole. Soutenu financièrement par l’agence de l’Eau Seine-Normandie et la région Grand Est, ce projet comporte plusieurs axes de travail dont l’acquisition de références technico-économiques par le biais d’un observatoire présenté dans ce document.
Les autres axes de travail sont la mise en place d’une plateforme d’expérimentation annuelle pour consolider les leviers identifiés pour la réussite de la culture, l’animation et l’accompagnement des producteurs impliqués ainsi que l’identification des différents débouchés locaux et nationaux des graines de tournesol.
Contact : B. Delhaye, b.delhaye@terresinovia.fr et C. Le Gall, c.legall@terresinovia.fr
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R2D2 : le bilan de cinq ans d’expérimentations
Le projet R2D2 est maintenant terminé. Quels sont les principaux résultats et enseignements de ce projet innovant de gestion agroécologique des ravageurs en grandes cultures ?
Initié en 2018, le projet R2D2, piloté par Terres Inovia, a accompagné un collectif de 10 agriculteurs dans une transition vers des systèmes agricoles plus résilients et durables.
Il s’agissait de mettre en œuvre à l'échelle d'un territoire de 1 300 ha en Bourgogne une stratégie de gestion agroécologique des ravageurs de cultures par une combinaison de leviers agronomiques à la parcelle, mais aussi d'aménagements paysagers pour favoriser les insectes auxiliaires. « La finalité était d'essayer de passer d'une gestion des ravageurs individuelle et curative à la parcelle principalement basée sur la chimie à une gestion concertée, préventive à l'échelle d'un territoire combinant l'agronomie aux principes de la lutte biologique par conservation », précise Nicolas Cerrutti, chargé d’études en biodiversité fonctionnelle chez Terres Inovia.
Le point de départ : de l’impasse technique à la mobilisation collective
Le territoire du projet R2D2 se situe dans l’Yonne, l’épicentre de la résistance de l’altise d’hiver et du charançon du bourgeon terminal aux insecticides pyréthrinoïdes.
Les exploitations agricoles du secteur ont été fortement impactées, contraintes de réduire voire d’abandonner le colza, une culture centrale dans les assolements et pour l’équilibre économique des structures. Les rendements et surfaces en chutes libres ont amené un découragement général.
Cependant, l’impasse technique rencontrée par les agriculteurs a finalement constitué un terreau fertile pour l’impulsion d’une dynamique de changement, avec le projet R2D2.
Retrouver de bons niveaux de rentabilité, relancer la culture du colza et se passer d’insecticides a été l’objectif visé par les agriculteurs qui ont participé au projet.
Pendant cinq ans, le projet a été rythmé de rencontres techniques, de formations, d’ateliers de travail ou encore de voyages d’études. Cet accompagnement a permis d’apporter aux agriculteurs des éléments techniques sur des thématiques nouvelles (régulations biologiques, lutte biologique par conservation, connaissance des insectes…) et de favoriser l’écoute et le partage d’expérience nécessaires pour motiver l’exploration de nouvelles voies en toute sérénité.
Un agriculteur suisse présente ses surfaces de promotion de la biodiversité aux agriculteurs du projet R2D2 lors d’une journée technique (Crédit : N. cerrutti)
Une stratégie qui combine plusieurs leviers
Les agriculteurs ont mobilisé l’ensemble des pratiques agronomiques connues et efficaces pour renforcer la résilience du colza face aux attaques d’insectes.
En concertation, ils ont également imaginé de nouveaux leviers préventifs à grande échelle et les ont intégrés dans une stratégie basée sur les principes de l’agroécologie reposant sur trois axes de travail :
- Favoriser les insectes auxiliaires pour améliorer le contrôle biologique des insectes ravageurs: création d’habitats semis-naturels, augmentation des ressources fleuries sur le territoire.
- Limiter les dégâts de ravageurs sur le colza et réduire leurs populations : c'est la technique des intercultures pièges pilotées.
- Optimiser le parcours de croissance du colza pour réduire la nuisibilité des attaques d’insectes : semis avant le 15 août, association avec la féverole, fertilisation au semis, choix d’une variété vigoureuse au démarrage.
Un niveau de rendement multiplié par deux sur le colza
L’accompagnement a porté ses fruits. En moyenne, sur la période 2019-2023, les surfaces de colza du territoire de travail de R2D2 ont plus que doublé (+120 %). De plus, les rendements ont progressé et se sont stabilisés autour de 3 t/ha alors qu’ils étaient proches de 1,5 t en 2019.
L’Indice de Fréquence de Traitement insecticide a été réduit de 29 % entre la période 2019-2020 et 2021-2023 car les traitements insecticides systématiques -qui concernaient 60 % des surfaces de colza au démarrage du projet- ont été supprimés par le collectif. Depuis 2021, les niveaux de pression des ravageurs d’automne ont été relativement bas et en dessous des seuils indicatifs de risque.
La prise de risque, un frein à la reconception des systèmes
Les couverts d’interculture piège et les pratiques pour obtenir un colza robuste ont été adoptés rapidement, massivement et durablement par les exploitants. « Ils ne présentent pas à leurs yeux de risques particuliers tandis que les gains potentiels sont relativement bien perçus », précise Nicolas Cerrutti.
En revanche, des freins demeurent pour les leviers qui exigent des changements plus profonds dans les systèmes. Ainsi, les six agriculteurs qui ont implanté des bandes fleuries multi-espèces ne souhaitent pas aller au-delà des 8 ha qu’ils ont initialement mis en place. « S’ils perçoivent bien l’intérêt de ces habitats pour la faune auxiliaire, ils regrettent de ne pas pouvoir évaluer les gains de production directement liés à ces aménagements qui prennent la place de surfaces cultivables », explique Nicolas Cerrutti. De plus, le maintien des fonctionnalités écologiques de ces espaces sur le long terme nécessite un entretien régulier surtout les premières années : les planter ne suffit pas.
Le projet met donc en évidence la nécessité de mobiliser des dispositifs financiers d’accompagnement à la prise de risque des agriculteurs ou de rémunération des services environnementaux. « Cela permettrait d’aller plus loin dans la reconception des systèmes ».
Les expérimentations initiées dans le projet R2D2 vont se poursuivre dans un autre projet, qui démarrera courant 2025.
- Retrouvez le suivi du projet
- Projet R2D2 : de la parcelle agricole au paysage, gérer collectivement les insectes phytophages en grandes cultures
- Jeudi de TI : Atténuer les dégâts des ravageurs et réduire les insecticides, les résultats du projet R2D2
- Arvalis terres Inovia Infos : "déployer des leviers préventifs et innovants à grande échelle"
- Arvalis Terres Inovia Infos : "Intercultures pièges, une nouvelle gestion territoriale des altises d'hiver"
Implantation du pois de printemps - campagne 2025
L’implantation du pois de printemps approche. De la réussite de ce chantier dépend une bonne partie du bon développement végétatif de la culture et l’expression de son potentiel final. Rappel des principales règles de réussite de cette étape.
Choisir une parcelle à bonne réserve hydrique et bien structurée
Le pois de printemps s’adapte à de nombreux sols mais reste sensible aux réserves hydriques faibles (<100mm) car la fin de son cycle s’expose souvent à des stress hydriques (juin-juillet). Privilégier les parcelles possédant une bonne réserve utile.
Également, éviter les sols séchants, les argiles lourds et les limons battants hydromorphes, moins propices au développement des pois et de leurs nodosités en début de cycle.
Le système racinaire des pois reste sensible au tassement du sol et à tout phénomène d’anoxie. Ces phénomènes freinent son enracinement et sa nodulation, affectant son alimentation et son autonomie en azote. Afin d’assurer un développement optimal du système racinaire et des nodosités, le pois doit bénéficier d’un sol aéré sur 15-20 cm. Si le sol est mal nivelé ou refermé après un hiver pluvieux, une reprise sur 5-10 cm est conseillée avant toute implantation.
Le lit de semence du pois demande une bonne préparation et d’être rappuyé si nécessaire.
Cependant, n’hésitez pas à ne pas trop affiner la structure du lit de semence et à laisser des mottes (2-3 cm) dans des cas de risques de battance.
Assurez-vous de l’absence de risque d’aphanomyces
Par son cycle printanier, le pois de printemps est très sensible à l’aphanomyces, pathogène tellurique propagé par diverses légumineuses sensibles (pois, lentille, gesse, luzerne, certaines variétés de vesces et de trèfles ...)
Si les sols calcaires tels que les craies sont moins réceptifs à la maladie, ce n’est pas le cas des autres sols où l’insertion du pois doit être raisonnée par rapport à l’historique des légumineuses sensibles.
Afin de conforter son choix, Terres Inovia a développé l’outil EVA, permettant d’établir une première évaluation de risque.
L’outil EVA est disponible à ce lien.
Semer tôt sur un sol ressuyé pour éviter les stress climatiques
Pour réussir un pois de printemps, il faut opérer une implantation dans des conditions correctes. L’objectif est d’obtenir une levée homogène, mais surtout un développement optimal des racines et des nodosités afin d’assurer les besoins de la culture par la suite. Tout ennoiement et tassement sont des facteurs de risque pouvant ralentir, voire bloquer le développement du pois.
Si la météo le permet (absence de pluie, sol ressuyé ou gelé portant), il est recommandé de semer tôt, au début des plages de semis conseillées (cf. carte). Semer tôt permet d’avancer le cycle du pois et de diminuer les stress en fin de cycle permettant de sécuriser son potentiel de rendement.
Dans les situations de semis sur sol gelé ou de semis avant une gelée, vigilance à bien enfouir la graine à 5 cm de profondeur pour la protéger du froid.
Un pois robuste commence par une densité de semis sans excès
Le pois de printemps se sème à 5 cm de profondeur pour les semis précoces et 4 cm pour les semis plus tardifs. L’écartement peut aller de 12 à 25cm.
Il est important de respecter les densités de semis selon les sols (cf. tableau). Une surdensité entraine des risques de maladies plus importants à la floraison, une moindre accessibilité des produits de contact contre certains ravageurs et augmente la compétition hydrique.
Dans le cas d’utilisation de semences de fermes, un test du taux de germination est fortement recommandé et la densité doit être ajustée en conséquence.
| Sol limoneux | Sol argileux ou caillouteux | Sol de craie | |
| 70 à 80 graines/m² | 90 graines/m² | 105 graines/m² | |
| PMG 230g | 160 à 180 kg/ha | 205 kg/ha | 240 kg/ha |
| PMG 260g | 180 à 210 kg/ha | 235 kg/ha | 275 kg/ha |
Niveler son semis pour plus de sécurité
Le roulage permet de sécuriser la récolte et de limiter les risques de phytotoxicité des produits de prélevée.
Rouler les pois de printemps entre le semis et la levée, avant l'application de l'herbicide de prélevée. Si le roulage n'a pas été réalisé avant la levée, attendez le stade 3-4 feuilles pour de le faire, avec un rouleau lisse à faible vitesse et en conditions ressuyées. Patientez au moins 8 jours avant d'appliquer un herbicide.
Formations : la certification Qualiopi renouvelée
Terres Inovia a reçu la qualification Qualiopi pour l’ensemble de ses formations. Pendant les trois prochaines années, l’institut technique est donc certifié comme organisme de formation.
Terres Inovia vient de se voir renouveler la certification Qualiopi. L’institut technique a réalisé un audit en octobre 2024 pour obtenir ce sésame, devenu obligatoire pour tous les prestataires d’actions de formation et qui permet aux stagiaires de bénéficier d’une prise en charge par des financements publics.
Certification Qualiopi : sept critères passés au cribleDélivrée par un organisme accrédité par le Cofrac, elle repose sur sept critères : • Les conditions d’information du public sur les prestations proposées (fiches formations avec tous les détails), les tarifs, les délais pour y accéder et les résultats obtenus ; |
Une amélioration continue des process de formations
Cette certification permet à l’institut technique d’améliorer les process de ses formations. Un nouveau logiciel a ainsi été mis en place : Dendreo. « Ce nouvel outil, maintenant opérationnel, permet de gérer le suivi administratif et le déroulement des formations. Signature des feuilles de présence, suivi des dates de formation, gestion administrative, sessions en distanciel… tout se fait désormais en quelques clics grâce à un seul et unique outil », explique Frédéric Fine, le directeur de la valorisation.
Un catalogue de formations pour répondre aux enjeux d’une agriculture compétitive et durable
Le catalogue de formations 2024-2025, partagé entre Terres Inovia et Arvalis, contient pas moins de 110 programmes et reflètent l'engagement des deux instituts à accompagner les agriculteurs et les professionnels du secteur dans leur transition vers des pratiques agricoles durables et performantes. Dans un contexte de raréfaction des solutions phytosanitaires, l'offre de formations en protection et conduite des cultures, en santé des plantes ainsi qu’en agronomie et agriculture numérique s’adapte et s’enrichit pour toujours mieux répondre aux attentes sur le terrain.
En savoir plus sur les formations
- Un webinaire sur les formations de Terres Inovia
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