COOPEREA

Coopération protéines élevage Auvergne Rhône-Alpes Biodiversité
French
Tournesol

FranceAgriMer

2 600 000€

47 mois Oui National

Les enjeux

COOPEREA ambitionne de relocaliser la production de protéines végétales à destination de l’alimentation animale et de développer l’autonomie alimentaire des élevages. Ce projet répond à plusieurs enjeux :  

  • Un enjeu scientifique : le projet et la localisation des différents sites d’essai vont permettre de tester des conditions pédoclimatiques très différentes, parfois même dans de nouveaux bassins de production. En outre, COOPEREA va permettre d’améliorer les connaissances scientifiques sur les process de transformation du soja.  
  • Un enjeu économique : le projet peut permettre de développer le chiffre d’affaires agricole régional, réduire les achats extérieurs et créer des emplois, notamment dans les outils de trituration.  
  • Un enjeu environnemental : le projet peut contribuer à la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre liées au transport, à la fabrication d’engrais azotés et à la consommation énergétique dans les process de trituration. Il pourra permettre un meilleur stockage du carbone grâce à une meilleure efficience protéique des régimes alimentaires et à la diversification des espèces cultivées.  

Les objectifs

En développant la production régionale de protéines pour l’alimentation animale, COOPEREA vise plusieurs objectifs :  

  • Réduire la dépendance protéique française en relocalisant la production des Matières Riches en Protéines (MRP) à destination de l’alimentation animale.
  • Améliorer l’efficience environnementale de l’alimentation animale.
  • Valoriser l’intérêt agronomique majeur des légumineuses permettant d’allonger les rotations et de réduire les émissions de GES liées à la fertilisation.
  • Réduire les transports et les émissions de GES associées.
  • Garantir la non-déforestation en zone tropicale.
  • Proposer des produits alimentaires durables pour sécuriser les capacités de production de protéines locales.
  • Accompagner le développement des capacités de transformation des unités de trituration.
  • Proposer des pistes d’amélioration du procédé de transformation pour réduire les couts énergétiques et améliorer la qualité des tourteaux.
  • Anticiper l’évolution des cahiers des charges en matière de règles climatiques et environnementales 

Les résultats attendus

  • Montée en compétences des instituts techniques, des services de conseil des coopératives et des chambres d’agriculture régionales sur des sujets jusque-là peu abordés.  
  • Exploitation industrielle des travaux d’amélioration sur les process industriels par des unités régionales.  
  • Appropriation des résultats agronomiques par les agriculteurs régionaux pour leur permettre de développer la culture de protéines végétales, d’adopter des modes de production optimisés et respectueux de l’environnement, et de favoriser l’autonomie alimentaire des élevages. 

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Patrick carré - p.carre@terresinovia.fr 

01 juin 2023 S'adapter au changement climatique LCA ARA En cours Non

R2D2

Restauration de la régulation naturelle et augmentation de la robustesse des systèmes de culture des plateaux de Bourgogne pour une réduction durable de la dépendance aux insecticides Biodiversité
French
Tournesol

OFB

958 482€

74 mois Oui National

Les enjeux

Les agriculteurs du territoire des plateaux de Bourgogne sont concernés depuis plusieurs années par des impasses techniques, notamment pour la maîtrise des dégâts d’insectes d’automne du colza (altises d’hiver, charançons du bourgeon terminal) qui ont développé des résistances très importantes aux insecticides pyréthrinoïdes. De plus, depuis l’interdiction des néonicotinoïdes, la gestion du risque lié aux pucerons sur céréales est plus difficile.

Dans ce contexte d’urgence, l’enjeu local est de retrouver des niveaux de production et de rentabilité élevés et stables grâce à des systèmes de culture résilients, s’inscrivant dans une démarche d’agriculture durable. L’ensemble des acteurs agricoles du territoire partage la nécessité d’amorcer des changements profonds dans les modes de production et dans les stratégies de gestion des ravageurs. 

Les objectifs

Le projet R2D2 est un projet territorial. Il vise l’accompagnement de 10 agriculteurs pour mettre en œuvre à l'échelle d'un territoire de 1300 ha une stratégie de gestion agroécologique des ravageurs de cultures. Le principe est une combinaison de leviers agronomiques à la parcelle pour renforcer la robustesse des cultures et aussi de pratiques innovantes et d'aménagements paysagers pour favoriser les insectes auxiliaires et défavoriser les ravageurs de culture. La finalité est d'essayer de passer d'une gestion des ravageurs chimique, individuelle et curative à la parcelle à une gestion concertée, préventive à l'échelle d'un territoire combinant l'agronomie aux principes de la lutte biologique par conservation.  

Les résultats attendus

A l’échelle du territoire

  • Augmenter les régulations biologiques en limitant les effets non-intentionnels des pratiques agricoles sur la faune auxiliaire et en augmentant les habitats et ressources alimentaires pour les auxiliaires de cultures.
  • Manipuler le comportement des ravageurs à l'échelle du territoire pour réduire leurs populations et les dégâts en culture (technique des intercultures pièges à altises)

 

A l’échelle de la parcelle agricole

  • Esquiver la présence des ravageurs en adaptant la date de semis
  • Augmenter la robustesse des cultures grâce à des leviers agronomiques pour limiter la nuisibilité des attaques de ravageurs 

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Nicolas Cerrutti - n.cerrutti@terresinovia.fr

01 janvier 2018 S'adapter au changement climatique Terres Inovia Terminé Non

ATTRACTHOL

Amélioration du service écosystémique de soutien à la biodiversité par la compréhension du rôle de l’holobionte sur la composition du nectar et l’attractivité du tournesol pour les pollinisateurs Biodiversité
French
Tournesol

Carnot Plant2pro

196 547€

24 mois Non National

Les enjeux

Le tournesol est une espèce nectarifère de premier ordre en France, particulièrement visitée par les insectes pollinisateurs et notamment par l’abeille domestique. L’étude des interactions entre le tournesol et les pollinisateurs via la quantité et la qualité du nectar présente trois enjeux majeurs :  

  • Maximiser la production grainière du tournesol en favorisant la pollinisation entomophile, notamment en production de semences hybrides où la dépendance aux insectes vecteurs de pollen est forte.
  • Maximiser la production de nectar par le tournesol pour permettre une meilleure valorisation par la filière apicole.
  • Valoriser les services écosystémiques fournis par la plante vis-à-vis de la biodiversité. 

Les objectifs

Le projet réunit des équipes expertes en écologie microbienne, en génétique végétale, en agronomie et sur les insectes pollinisateurs des cultures pour :  

  • Décrire l'interaction tripartite entre le tournesol, les microbes et les insectes pollinisateurs.  
  • Utiliser la diversité génétique présente dans le tournesol cultivé pour étudier la variabilité de la teneur en sucres et en métabolites secondaires du nectar.  
  • Caractériser la diversité des communautés microbiennes dans les différents nectars, corréler ces données à la fréquentation des pollinisateurs en développant un logiciel de détection et de comptage des pollinisateurs du tournesol.  
  • Tester l'attractivité du nectar synthétique et manipuler les communautés microbiennes in situ pour confirmer comment la qualité des sucres et le microbiome dans le nectar peuvent déterminer les visites des pollinisateurs. 

Les résultats attendus

  • Déterminer dans quelle mesure le génotype de la plante influence la structure et la composition du microbiome du nectar et la quantité de nectar produite
  • Identifier les polymorphismes moléculaires qui contrôlent ces paramètres afin de faciliter la sélection de variétés de tournesol favorables aux pollinisateurs
  • Automatiser le comptage des pollinisateurs par la création d’un outil basé sur la reconnaissance d’images 

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Nicolas Cerrutti - n.cerrutti@terresinovia.fr

01 avril 2023 S'adapter au changement climatique INRAE Terminé Non

VARIETES

Evaluer et diffuser de nouvelles variétés de légumineuses et d'oléagineux à haute teneur en protéines Biodiversité
French
Colza

DGER

Non communiqué

23 mois Oui National

Les enjeux

Les cultures intermédiaires, cultivées entre deux cultures de rente et non récoltées, peuvent fournir de nombreux services écosystémiques à condition qu’elles s’implantent rapidement pour pouvoir être compétitives vis-à-vis des mauvaises herbes et produire une bonne quantité de biomasse. L'hypothèse principale du projet RICIN est que certaines espèces s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Pour tester cette hypothèse, une douzaine d'espèces appartenant à quatre grandes familles (Poacées, Fabacées, Hydrophyllacées et Brassicacées), peu ou pas étudiées à ce jour, seront identifiées et comparées sur la base des caractéristiques de leurs semences et de plantules ainsi que de leur tolérance au stress hydrique et aux contraintes mécaniques.

Le phénotypage bas et haut débit des cultures intermédiaires étudiées permettra d'acquérir des connaissances pour l'optimisation des performances. Outre la production des ressources scientifiques et techniques, le projet permettra de développer un outil d'aide à la décision ainsi que d’accroître la possibilité des collaborations avec (notamment) les semenciers sur ce front de recherche représenté par la caractérisation de la croissance hétérotrope de cultures intermédiaires.

Les objectifs

Le projet s’attache à mieux comprendre les facteurs qui affectent la réussite d‘implantation des cultures intermédiaires. L'hypothèse principale de Ricin est que certaines espèces de ces cultures s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Ainsi, le projet vise à acquérir des connaissances écophysiologiques sur une dizaine d’espèces de liées à la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) par une étude d'écophysiologie comparative afin de mieux comprendre leur capacité à s’implanter, notamment dans des conditions hydriques limitantes.

Il vise également à déterminer le lien potentiel entre la qualité de l'implantation et le potentiel de production de biomasse dans des conditions de gestion contrastées (différents modes de semis, régimes d'irrigation, profondeur de semis etc.).

Il permettra également de proposer le développement d’un OAD pour déclencher les semis en prenant en compte un cumul de pluie nécessaire à la levée en fonction des espèces et de l’état du sol (structural et hydrique)

Les résultats attendus

  • Production de données écophysiologiques sur la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) de 9 espèces de couvert végétaux, dans des conditions environnementales contrastées (stress hydrique et mécanique). 
  • Identification et hiérarchisation des facteurs influençant la qualité d’implantation sur 3 sites expérimentaux.
  • Création d’un prototype d’Outil d’aide à la décision.

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Martine Leflon - m.leflon@terresinovia.fr

01 janvier 2021 S'adapter au changement climatique Terres Inovia Terminé Non

FABACAE

Améliorer la fertilité des sols en agriculture de conservation conventionnelle et biologique par l’accompagnement agroécologique Biodiversité
French
Colza

CASDAR

278 874€

42 mois Oui National

Les enjeux

Ce projet répond à plusieurs enjeux :  

La recherche de durabilité des systèmes de production en grandes cultures : en augmentant la fertilité des sols, les plantes seront plus robustes et productives avec une moindre dépendance aux intrants et une moindre sensibilité aux aléas climatiques et aux ravageurs.  

Les attentes sociétales liées à la demande de réduire l’usage de produits phytosanitaires et de mieux préserver la qualité des sols.  

L’adaptation au changement climatique grâce à la démultiplication des leviers agroécologiques en stockant davantage de carbone par la mobilisation des couverts végétaux et en réduisant les émissions de CO2 avec la diminution de l’utilisation des intrants, notamment les engrais minéraux et la limitation du travail du sol.  

L’amélioration de la fertilité des sols influence positivement le cycle de l’eau et notamment la capacité de rétention de l’eau dans les sols, ce qui se traduira par une limitation de l’impact des inondations ou des sècheresses sur la croissance des plantes.  

Les objectifs

Accompagner les conseillers dans la montée en compétences de la fertilité des sols (en agriculture conventionnelle et biologique) grâce à la mise en cohérence sur le terrain :  

  • D’outils pour piloter les systèmes de culture  
  • De démarches pour accompagner l’amélioration de la fertilité des sols
     

Accompagner la multiplication d’outils et de leviers agroécologiques vers les agriculteurs grâce à une démarche formalisée en 4 actions :  

  • Formaliser le projet agronomique de l’exploitation  
  • Structurer le suivi des pratiques, les résultats et les pistes d’amélioration  
  • Mettre en place des plateformes et bandes de démonstration chez les agriculteurs  
  • Communiquer largement les résultats et méthodes, en utilisant notamment les outils numériques  

Les résultats attendus

  • Une meilleure connaissance des exploitations et des projets agronomiques des agriculteurs pour identifier les bons leviers à mobiliser
  • Une diffusion large de la démarche (accompagnement, outils et résultats) et des pratiques agroécologiques 

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Michaël Geloen - m.geloen@terresinovia.fr

01 août 2024 S'adapter au changement climatique Terres Inovia En cours Non

ATTRACT

Aménagements territoriaux et techniques de répulsion - Attraction pour le contrôle des ravageurs Biodiversité
French
Colza

ANR

209 385€

23 mois Oui National

Les enjeux

L’enjeu du projet Attract est d’étudier les capacités d’utilisation des plantes pièges, déjà testées dans le cadre du projet R2D2, en combinant des plantes attractives et répulsives sur la grosse altise sur colza et la bruche des protéagineux (pois, féverole et lentille). L’intégration de ces dispositifs territoriaux implique des changements profonds dans les itinéraires techniques : cohérence de dates de semis, prise en compte du contexte climatique, choix variétal, organisation des chantiers de semis, destruction pilotée des intercultures grâce à la réalisation de berlèses… 

Les objectifs

Le projet comporte deux volets, avec des objectifs spécifiques :  

1.Les intercultures pièges pilotées

  • Etudier dans d’autres contextes pédoclimatiques que celui du projet R2D2 la capacité des intercultures pièges pilotées à diluer la pression des grosses altises dans le territoire.  
  • Vérifier que la destruction des intercultures pièges permet de réduire l’émergence des adultes de grosses altises au printemps.  
  • Tester les variétés existantes de radis chinois, navette et moutarde brune pour rechercher si des variétés seraient tolérantes à la hernie des crucifères.  

2. Les bandes répulsives de la bruche des protéagineux

  • Evaluer la faisabilité de mise en œuvre sur un territoire de bandes de moutarde et de phacélie sur des parcelles de protéagineux.
  • Mesurer l’effet de ces bandes pièges sur le comportement des bruches des protéagineux. 

Les résultats attendus

L’effet attendu est de mesurer l’effet des stratégies intégrant des zones attractives et répulsives. A terme, il s’agit de mesurer l’intérêt des stratégies intégrant des zones attractives et répulsives sur la gestion des ravageurs (grosses altises et bruche) et de les intégrer dans l’approche des intercultures avant les cultures de printemps.  

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Michaël Geloen - m.geloen@terresinovia.fr

01 avril 2023 S'adapter au changement climatique Terres Inovia En cours Non

COVERAGE

Couverts végétaux pour la gestion des vivaces sans Glyphosate en système de non-labour Biodiversité
French
Colza

CASDAR

360 700€

41 mois Oui National

Les enjeux

Ce projet vise à expérimenter et éprouver l’utilisation de couverts d’intercultures (CI) en Agriculture de Conservation (AC), dans le cadre de la gestion des adventices vivaces, sans recours au glyphosate.

La lutte chimique lors de l’interculture estival à l’aide du glyphosate est un levier reconnu et efficient pour gérer la pression exercée par les vivaces sur les parcelles agricoles. Peu d’alternatives existent, si ce n’est le travail du sol, qui, réalisé dans des conditions favorables, peut présenter de bons résultats. Ce levier n’est pas pleinement mobilisable en Agriculture de Conservation.

Si peu d’alternatives sont disponibles, les couverts végétaux d’interculture sont reconnus comme ayant un effet suppressif important sur certaines adventices. Cependant, l’utilisation de couverts est encore trop peu maitrisée. Une meilleure maitrise des couverts, associée un à travail du sol superficiel, pourrait être des stratégies de lutte contre les adventices et les vivaces adaptées à la réduction du travail du sol et à la suppression du glyphosate. 

Les objectifs

Ce projet vise à expérimenter et éprouver l’utilisation de couverts d’intercultures comme alternative au glyphosate en agriculture de conservation, notamment dans le cadre de la gestion des adventices vivaces au travers de quatre objectifs spécifiques :  

  • Acquérir des références techniques et économiques sur l’utilisation des couverts d’intercultures en tant qu’alternative au glyphosate dans la gestion des vivaces
  • Constituer un groupe d’exploitations pilotes engagées afin de co-construire des rotations sans l’utilisation de glyphosate sur un ensemble de parcelle
  • Evaluer l’impact économique, social et agronomique de l’utilisation des couverts d’interculture comme alternative au glyphosate ;
  • Faire connaitre les résultats des travaux menés.

Les résultats attendus

  • Des résultats et des références contextualisées de l’utilisation des couverts d’intercultures comme leviers pour diminuer le développement des adventices et des vivaces ;
  • Produire des livrables directement utilisables par les agriculteurs pour les aider dans le choix de leur stratégie de couverts d’interculture en fonction de leurs objectifs ;
  • Produire une évaluation complète et multicritère de l’impact de la substitution du glyphosate par des conduites intégrant des couverts d’interculture. 

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Clémence de Saintignon c.desaintignon@terresinovia.fr

01 janvier 2022 S'adapter au changement climatique CRA Occitanie En cours Non

Caso’Pure

Pour un colza plus respectueux de l’environnement et de la biodiversité Biodiversité
French
Colza

l'AEAG et la Fondation Avril

109 440€

24 mois Oui National

Les enjeux

Les cultures intermédiaires, cultivées entre deux cultures de rente et non récoltées, peuvent fournir de nombreux services écosystémiques à condition qu’elles s’implantent rapidement pour pouvoir être compétitives vis-à-vis des mauvaises herbes et produire une bonne quantité de biomasse. L'hypothèse principale du projet RICIN est que certaines espèces s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Pour tester cette hypothèse, une douzaine d'espèces appartenant à quatre grandes familles (Poacées, Fabacées, Hydrophyllacées et Brassicacées), peu ou pas étudiées à ce jour, seront identifiées et comparées sur la base des caractéristiques de leurs semences et de plantules ainsi que de leur tolérance au stress hydrique et aux contraintes mécaniques.

Le phénotypage bas et haut débit des cultures intermédiaires étudiées permettra d'acquérir des connaissances pour l'optimisation des performances. Outre la production des ressources scientifiques et techniques, le projet permettra de développer un outil d'aide à la décision ainsi que d’accroître la possibilité des collaborations avec (notamment) les semenciers sur ce front de recherche représenté par la caractérisation de la croissance hétérotrope de cultures intermédiaires.

Les objectifs

Le projet s’attache à mieux comprendre les facteurs qui affectent la réussite d‘implantation des cultures intermédiaires. L'hypothèse principale de Ricin est que certaines espèces de ces cultures s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Ainsi, le projet vise à acquérir des connaissances écophysiologiques sur une dizaine d’espèces de liées à la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) par une étude d'écophysiologie comparative afin de mieux comprendre leur capacité à s’implanter, notamment dans des conditions hydriques limitantes.

Il vise également à déterminer le lien potentiel entre la qualité de l'implantation et le potentiel de production de biomasse dans des conditions de gestion contrastées (différents modes de semis, régimes d'irrigation, profondeur de semis etc.).

Il permettra également de proposer le développement d’un OAD pour déclencher les semis en prenant en compte un cumul de pluie nécessaire à la levée en fonction des espèces et de l’état du sol (structural et hydrique)

Les résultats attendus

  • Production de données écophysiologiques sur la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) de 9 espèces de couvert végétaux, dans des conditions environnementales contrastées (stress hydrique et mécanique). 
  • Identification et hiérarchisation des facteurs influençant la qualité d’implantation sur 3 sites expérimentaux.
  • Création d’un prototype d’Outil d’aide à la décision.

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Outil d’aide à la reconnaissance des principales espèces de ravageurs dans les silos de céréales

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Clémence de Saintignon c.desaintignon@terresinovia.fr

01 novembre 2021 S'adapter au changement climatique Terres Inovia Terminé Non

AGLAE

Capitaliser et transmettre les pratiques agroécologiques en grandes cultures polyculture élevage en Occitanie Biodiversité
French
Colza

l'Agence de l’eau Adour-Garonne

192 700€

Périodes de 24 mois reconductibles Oui National

Les enjeux

Les enjeux de durabilité encouragent les agriculteurs à la mise en œuvre de pratiques innovantes. Mais, dans un environnement instable et complexe, il est difficile d’expérimenter de nouvelles pratiques sans se baser sur des références techniques fiables. L’enjeu du projet est de fournir un référentiel de pratiques agroécologiques innovantes en Grandes Cultures Polycultures Elevage, éprouvées dans divers contextes de production en Occitanie. La plus-value du projet AGLAE consiste en la qualification de ces pratiques par un comité d’experts réunissant enseignement, instituts techniques et de recherche, coopératives, négoces, chambres d’agriculture, auquel Terres Inovia participe. Le comité évalue les performances des pratiques identifiées, ainsi que la prise de risque liée à leur mise en œuvre dans les exploitations de la région.

Les objectifs

  • Structurer un dispositif de repérage de l’innovation dans les exploitations agricoles organisées au sein de collectifs d’agriculteurs.
  • Mettre en place un processus pour identifier et qualifier (avec une série d’indicateurs) des pratiques.
  • Alimenter la réflexion des agriculteurs et favoriser l’appropriation de leviers agroécologiques éprouvés
  • Sécuriser le conseil en proposant un outil aux conseillers pour accompagner la transition agroécologique.  

Les résultats attendus

  • Faire connaître les leviers permettant de s’engager vers des pratiques agroécologiques.
  • Sécuriser le changement des pratiques et favoriser les transitions.
  • Fournir une palette de retours d’expérience contextualisés et de leviers utilisés localement comme support à l’enseignement agricole.
  • Outiller les conseillers sur la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires et la fertilité des sols au travers d’exemples concrets.
  • Sécuriser le conseil par la diffusion de supports techniques fiables et partagés à l’échelle régionale.
  • Constituer une ressource technique pour de nouveaux groupes d’agriculteurs.
  • Mettre en réseau des acteurs de la chaîne d’innovation à l’échelle régionale.
  • Mettre en place des expérimentations à partir des leviers identifiés.

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Matthieu Abella m.abella@terresinovia.fr

01 septembre 2019 S'adapter au changement climatique CRA Occitanie En cours Non

PIFEC

Vers une méthode de pilotage intégral de la fertilisation azotée du colza d’hiver Biodiversité
French
Lin d'hiver Lin de printemps

ANR

199 387€

36 mois Oui National

Les enjeux

Les cultures intermédiaires, cultivées entre deux cultures de rente et non récoltées, peuvent fournir de nombreux services écosystémiques à condition qu’elles s’implantent rapidement pour pouvoir être compétitives vis-à-vis des mauvaises herbes et produire une bonne quantité de biomasse. L'hypothèse principale du projet RICIN est que certaines espèces s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Pour tester cette hypothèse, une douzaine d'espèces appartenant à quatre grandes familles (Poacées, Fabacées, Hydrophyllacées et Brassicacées), peu ou pas étudiées à ce jour, seront identifiées et comparées sur la base des caractéristiques de leurs semences et de plantules ainsi que de leur tolérance au stress hydrique et aux contraintes mécaniques.

Le phénotypage bas et haut débit des cultures intermédiaires étudiées permettra d'acquérir des connaissances pour l'optimisation des performances. Outre la production des ressources scientifiques et techniques, le projet permettra de développer un outil d'aide à la décision ainsi que d’accroître la possibilité des collaborations avec (notamment) les semenciers sur ce front de recherche représenté par la caractérisation de la croissance hétérotrope de cultures intermédiaires.

Les objectifs

Le projet s’attache à mieux comprendre les facteurs qui affectent la réussite d‘implantation des cultures intermédiaires. L'hypothèse principale de Ricin est que certaines espèces de ces cultures s'établissent mieux que d'autres lorsqu'elles sont semées en été dans des conditions non optimales (stress hydrique, lit de semis grossier avec ou sans mulch).

Ainsi, le projet vise à acquérir des connaissances écophysiologiques sur une dizaine d’espèces de liées à la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) par une étude d'écophysiologie comparative afin de mieux comprendre leur capacité à s’implanter, notamment dans des conditions hydriques limitantes.

Il vise également à déterminer le lien potentiel entre la qualité de l'implantation et le potentiel de production de biomasse dans des conditions de gestion contrastées (différents modes de semis, régimes d'irrigation, profondeur de semis etc.).

Il permettra également de proposer le développement d’un OAD pour déclencher les semis en prenant en compte un cumul de pluie nécessaire à la levée en fonction des espèces et de l’état du sol (structural et hydrique)

Les résultats attendus

  • Production de données écophysiologiques sur la croissance hétérotrophe (germination des semences et émergence des plantules) de 9 espèces de couvert végétaux, dans des conditions environnementales contrastées (stress hydrique et mécanique). 
  • Identification et hiérarchisation des facteurs influençant la qualité d’implantation sur 3 sites expérimentaux.
  • Création d’un prototype d’Outil d’aide à la décision.

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Luc Champolivier l.champolivier@terresinovia.fr

01 janvier 2023 S'adapter au changement climatique Terres Inovia En cours Non