ATTRACTHOL

Amélioration du service écosystémique de soutien à la biodiversité par la compréhension du rôle de l’holobionte sur la composition du nectar et l’attractivité du tournesol pour les pollinisateurs

  • Statut
    Terminé
  • Date de début
    01 avril 2023
  • Structure pilote
    INRAE
  • Coût total

    196 547€

  • Zone géographique
    National
  • Référent(s)

    Nicolas Cerrutti - n.cerrutti@terresinovia.fr

  • Durée
    24 mois
  • Financé par

    Carnot Plant2pro

Les enjeux

Le tournesol est une espèce nectarifère de premier ordre en France, particulièrement visitée par les insectes pollinisateurs et notamment par l’abeille domestique. L’étude des interactions entre le tournesol et les pollinisateurs via la quantité et la qualité du nectar présente trois enjeux majeurs :  

  • Maximiser la production grainière du tournesol en favorisant la pollinisation entomophile, notamment en production de semences hybrides où la dépendance aux insectes vecteurs de pollen est forte.
  • Maximiser la production de nectar par le tournesol pour permettre une meilleure valorisation par la filière apicole.
  • Valoriser les services écosystémiques fournis par la plante vis-à-vis de la biodiversité. 

Les objectifs

Le projet réunit des équipes expertes en écologie microbienne, en génétique végétale, en agronomie et sur les insectes pollinisateurs des cultures pour :  

  • Décrire l'interaction tripartite entre le tournesol, les microbes et les insectes pollinisateurs.  
  • Utiliser la diversité génétique présente dans le tournesol cultivé pour étudier la variabilité de la teneur en sucres et en métabolites secondaires du nectar.  
  • Caractériser la diversité des communautés microbiennes dans les différents nectars, corréler ces données à la fréquentation des pollinisateurs en développant un logiciel de détection et de comptage des pollinisateurs du tournesol.  
  • Tester l'attractivité du nectar synthétique et manipuler les communautés microbiennes in situ pour confirmer comment la qualité des sucres et le microbiome dans le nectar peuvent déterminer les visites des pollinisateurs. 

Les résultats attendus

  • Déterminer dans quelle mesure le génotype de la plante influence la structure et la composition du microbiome du nectar et la quantité de nectar produite
  • Identifier les polymorphismes moléculaires qui contrôlent ces paramètres afin de faciliter la sélection de variétés de tournesol favorables aux pollinisateurs
  • Automatiser le comptage des pollinisateurs par la création d’un outil basé sur la reconnaissance d’images 

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