Soja : une culture stratégique pour des systèmes durables
Nos autres formations
Le soja, une culture d'avenir à maîtriser !
Dans un contexte de transition agroécologique, le soja revient sur le devant de la scène grâce à ses faibles besoins en intrants et ses débouchés variés. Portée par des soutiens réglementaires et économiques (plan protéines, MAEC, SIE…), cette culture offre de réelles opportunités en conventionnel comme en agriculture biologique. Cette formation vous propose une approche technique complète et concrète pour réussir chaque étape de sa conduite, sécuriser vos rendements et valoriser pleinement votre production.
Au programme :
Fonctionnement de la plante et du couvert :
- Principaux éléments de physiologie et phénologie du soja
- Mise en évidence des leviers pour améliorer les rendements
Conduite culturale et règles de décision associées :
- L'implantation
- Gestion de l'enherbement
- Protection phytosanitaire de la culture
- Conduite hydrique
- Maitrise de la récolte
Diagnostic d'accidents majeurs :
- Reconnaissance des ravageurs du soja
- Identification des maladies racinaires et foliaires
- Accidents climatiques fréquents
Approche de la conduite de la culture en agriculture biologique
Le soja en dérobé : quelques indicateurs
A l'issue de la formation, les participants seront capables de :
- Comprendre le fonctionnement de la plante
- Analyser les facteurs influençant le rendement et les leviers techniques d'optimisation
- Préconiser les techniques culturales clés pour réussir la culture du soja
- Mettre en œuvre les bonnes pratiques de récolte
- Détecter et diagnostiquer les accidents culturaux majeurs (bioagresseurs, maladies, stress abiotiques)
- Adapter la conduite de la culture aux spécificités de l'agriculture biologique
Format présentiel (1 jour) :
-
Apports théoriques via exposés illustrés, études de cas concrets.
-
Échanges interactifs entre participants et formateurs pour partager expériences et questionnements.
Méthodes actives : Exposés, études de cas, débats, questions-réponses.
Évaluation : Quiz, questions-réponses, enquête individuelle de satisfaction, auto positionnement.
Supports théoriques : Exposés, présentations, supports écrits remis aux participants.
Études de cas : Retours d'expérience terrain pour illustrer les bonnes pratiques et solutions.
Échanges de pratiques : Discussions et partages entre stagiaires et formateurs.
Techniciens et conseillers agricole, Agriculteurs et producteurs, Enseignants et formateurs agricoles, Responsables agronomiques et technico-commerciaux de la distribution agricole, Acteurs de la filière agroalimentaire / transformation Quiz, questions-réponses, enquête individuelle de satisfaction, auto positionnement.Pour toute demande d'adaptation pour vous permettre la réussite de votre parcours, merci de contacter le référent handicap :
Christel CARO
Tél : 01 30 79 95 09
Mail : c.caro@terresinovia.fr
Aucun 480€ TTC 5 15 https://public.dendreo.com/4rsx27tf4npws6tp4zAwc/media/hfxxm4lvj1vw39dbgrj2wwctljftg4d5f8fh38cgpf7A3wdvmyvvqA6j416tqm5mmr3tqpj5h36g55cyn76gw4ctgjwxcsrwmvbg4s6c4vrg4pj8 1 Jour 44 Inter-entreprise et intra-entrepriseSoja : Diagnostiquer les Accidents Climatiques
Nos autres formations
Grêle, coup de chaleur, orage… Savez-vous vraiment reconnaître un accident climatique sur soja ?
Les pertes de rendement liées aux aléas climatiques sont en forte hausse, et une erreur de diagnostic peut compromettre une indemnisation ou une intervention efficace. Cette formation vous donne les réflexes pour identifier avec précision les dégâts climatiques et les différencier des autres causes (maladies, ravageurs, carences…). Gagnez en réactivité, en fiabilité… et en expertise.
Au programme :
Physiologie du soja
- Étapes clés du développement
- Facteurs influençant la production de rendement
Conduite culturale et points critiques
- Levée, floraison, remplissage des gousses
- Impacts des pratiques sur la performance
Accidents de culture – Typologie et reconnaissance
- Aléas climatiques : grêle, coups de chaleur, excès d'eau, vent violent
- Dégâts liés aux ravageurs et maladies
- Carences nutritionnelles et stress abiotiques
- Phytotoxicités (herbicides)
- Autres anomalies observables
À l'issue de la formation, les participants seront capables de :
- Expliquer les éléments clés de la physiologie du soja en lien avec la conduite culturale et la formation du rendement.
- Identifier les phases sensibles du développement du soja, de la levée à la récolte.
- Diagnostiquer les principaux accidents d'origine climatique (grêle, vent, chaleur, orage...).
- Différencier les autres causes de dégâts : maladies, ravageurs, carences nutritionnelles, phytotoxicités, etc.
Format présentiel (½ journée) :
-
Apports en salle : Présentation des types d'accidents climatiques, études de cas, exercices d'application.
-
Observation terrain (si conditions favorables) : Analyse de situations réelles en parcelle (selon date et disponibilité de sites).
Méthodes actives : Exposés, échanges, questions-réponses, étude de cas, diagnostic appliqué.
Évaluation : Quiz, questions-réponses, exercice pratique, auto-positionnement, enquête individuelle de satisfaction., auto positionnement
Supports théoriques : Présentations, exposés, documents de synthèse remis aux participants.
Études de cas : Situations réelles analysées collectivement, selon contexte.
Échanges de pratiques : Retours d'expérience entre participants et formateurs pour enrichir les diagnostics.
Techniciens et conseillers agricoles, Collaborateurs des coopératives et négoces agricoles (services agronomiques, technico-commerciaux), Experts ou inspecteurs en assurance agricole, Responsables de filières soja, Enseignants et formateurs, Agriculteurs en démarche de montée en compétence ou d'auto-diagnostic sur leurs parcelles Quiz, questions-réponses, exercice pratique, auto-positionnement, enquête individuelle de satisfaction.Pour toute demande d'adaptation pour vous permettre la réussite de votre parcours, merci de contacter le référent handicap :
Christel CARO
Tél : 01 30 79 95 09
Mail : c.caro@terresinovia.fr
Aucun 240€ TTC 5 15 https://public.dendreo.com/4rsx27tf4npws6tp4zAwc/media/kbdvArcjn7xvg662jzsv3k5zpfAA35s3j8dxAwsnnzwwqzlvnqzdkmd2mzbhgmckmfjAcpj5hjwx3mdskz6xqylnnm7gk8zz336tg4jq38ch4pj8 1 Jour 34 Inter-entreprise et intra-entrepriseHerbi1&NoPhy
OFB
1 200 000€
60 mois Oui NationalLes enjeux
Les différentes crises (Covid, guerre en Ukraine) ont posé la question de la nécessité d’accroître la souveraineté de la France en protéines et de réduire sa dépendance aux importations. Les consommateurs réclament, en outre, des productions plus locales et respectueuses de l’environnement. Or, la France dispose d’une filière colza structurée.
L’enjeu du projet Decoproze est donc de tester et déployer à l’échelle territoriale une solution de « colza avancé », qui doit permettre de contribuer à la souveraineté protéique de la France. Elle pourra constituer un levier de la transition agricole et de la souveraineté protéique de la France grâce à création de valeur à l’aval et à son partage à tous les maillons de la chaîne de production.
Les objectifs
Le projet vise à développer un démonstrateur de filière « colza avancé » permettant d' :
• Améliorer de 20 % la teneur en protéines des tourteaux de colza et de réduire de 25 % leur teneur en fibres.
• Accélérer le déploiement de nouveaux modes de production à grande échelle grâce à des outils numériques facilitant la combinaison de leviers agronomiques.
• Mettre en œuvre un modèle économique viable rémunérant les pratiques durables de produire un colza durable riche en protéines à travers des modes de culture agroécologiques.
Les résultats attendus
• Permettre à la filière colza française d’accroître significativement l’autonomie protéique de la France et de réduire la dépendance aux importations de soja;
• Diminuer drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et l’usage d’intrants chimiques et minéraux tout en améliorant la teneur en protéines;
• Permettre le développement de marchés valorisant la qualité et la durabilité.
Le rôle de Terres Inovia
Partenaire
• Accompagnement de la SCAEL et de SAIPOL dans la co-construction aux côtés des agriculteurs du cahier des charges colza avancé, notamment au travers d’animations et de formations.
• Mise en place et suivi des essais d’évaluation sur la modalité de fertilisation et son pilotage.
• Mise à disposition de l’expertise de l’institut sur le colza à tous les partenaires.
• Développement d’une calibration infrarouge facilitant l’analyse des graines.
• Réalisation de publications scientifiques et professionnelles tout au long du projet.
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Structurer et développer des filières agricoles durables avec l’agriculture régénérative
CLIMODIF
Développement d’une méthodologie de stratégies d’adaptation au changement climatique garantissant la multiperformance durable des systèmes de cultures pour les filières blé, colza, pois et orge
Aurore Baillet - a.baillet@terresinovia.fr
01 janvier 2025 S'adapter au changement climatique Chambre régionale d’agriculture Grand Est En cours NonCap Protéines+ : des avancées concrètes pour renforcer la souveraineté protéique
Quoi de neuf dans Cap protéines+ ? Ce vaste projet, qui s’inscrit dans la Stratégie Nationale en faveur du développement des Protéines Végétales (SNPV) et mobilise 117 partenaires des filières animales et végétales, vise à renforcer la souveraineté protéique française. Une réunion a permis de passer en revue les premières avancées du projet.
Pois, féverole, pois chiche, soja, lentille… sur tout le territoire, un réseau d’expérimentation renforcé sur ces cultures a déjà mené une soixantaine d’essais réalisés par Terres Inovia et ses partenaires. Ils contribuent à acquérir de nouvelles références techniques pour sécuriser la production de légumineuses à graines.
- De nouvelles dates de semis en pois pour s'adapter au changement climatique
- Des références sur la gestion des ravageurs de soja partagés lors d'un webinaire
- Des synthèses variétales des légumes secs adaptées à l’agriculture biologique disponibles depuis 2024 sur https://www.myvar.fr.
Au total, une vingtaine de leviers sont étudiées, comme le désherbage mécanique, la lutte biocontrôle, l’association de légumineuses et de céréales, le décalage des dates de semis ….
Les expérimentations se poursuivent en 2026 pour identifier et transférer des leviers de robustesse des légumineuses aux producteurs.
Des protéines locales pour l’alimentation animale
Les filières végétales et animales se mobilisent pour favoriser l’utilisation de protéines végétales locales dans les élevages, avec des premiers résultats :
- Des articles dans la revue OCL contribuent à optimiser les méthodes de qualification et d’extraction des matières premières riches en protéines pour en favoriser leur utilisation en alimentation animale : De la difficulté de presser les amandes de tournesol : défis à relever en extraction mécanique et Analyse d'une presse à vis instrumentée : étude de la pression, du couple, de la déformation de la cage et de la dynamique des flux.
- Des premiers résultats prometteurs sur la valorisation nutritionnelle de féverole décortiquée et de tourteaux de colza expeller chez les porcs et les volailles, ce qui pourrait permettre, demain, de faciliter leur incorporation dans les rations.
- Des féveroles toastées en cours d’évaluation dans l’alimentation des caprins pour permettre de substituer du tourteau de soja importé.
En complément de ces références technico-économiques, des entretiens auprès de transformateurs, distributeurs, et consommateurs démarrent cet automne dans trois territoires Hauts-de-France, Bretagne-Pays de la Loire, et la Nouvelle-Aquitaine. L’objectif ? Mesurer leurs sensibilités et leur consentement à payer pour des produits issus d’élevages alimentés avec des matières premières locales. Les résultats sont attendus pour fin 2026.
Des légumineuses dans nos assiettes
L’observatoire OléoProtéines, soutenu dans Cap protéines+, illustre la progression en 2024 de l’utilisation des légumineuses en alimentation humaine, en particulier dans les conserves, les farines et les tartinables.
Pour soutenir cette dynamique, les partenaires misent sur l’apport d’outils pour proposer des protéines végétales de qualité qui répondent aux besoins des filières et sur l’innovation dans les procédés de transformation contribuant à favoriser de nouveaux débouchés pour les producteurs.
Pour cela, les partenaires cherchent à répondre notamment à ces questions :
- Coques, pellicules, eau de cuisson, … quelle valorisation de ces coproduits de légumineuses pour apporter de la plus-value à ces graines ?
- Quelles farines de légumineuses pour un pain enrichie en protéines ?
- Quelles variétés de lentille et pois chiche pour limiter le temps de cuisson ?
Accompagner sur le terrain les agriculteurs et leurs conseillers

Avec le Comité technique légumineuses à graines Ouest, organisé le 24 avril 2025 à Bourges (Terres Inovia)
L’accompagnement sur le terrain des leviers de production des légumineuses et de l’autonomie protéique s’appuie sur un réseau d’une centaine de partenaires de la distribution et du conseil agricole.
Ils ont animés au cours de cette première campagne du projet :
- 80 collectifs d’agriculteurs, mobilisés au fil de la campagne, pour partager leurs expériences et mettre en pratique des leviers de robustesse des légumineuses et de l’autonomie protéique ;
- 15 plateformes de démonstration, qui illustrent les leviers de gestion des légumineuses à graines ;
- 6 observatoires de soja, féverole et pois chiche suivis, pour acquérir de l’expertise sur ces cultures dans divers contextes de production.
De plus, 6 comités techniques spécifiques aux légumineuses ont été créés. Animés par les ingénieurs développement de Terres Inovia, ces rendez-vous annuels fédèrent les acteurs en régions pour partager les références acquises et co-construire des travaux communs.
Le transfert passe également par la production d’outils et de supports utilisables par les conseillers et les agriculteurs :
- Un tableau de bord économique avec l'Observatoire des prix des légumineuses à graines payées aux producteurs publié en mai dernier;
- Une étude de la compétitivité du pois dans les assolements.
Dans les prochains mois, cette boite à outils sera complétée, notamment avec des supports économiques (compétitivité du soja et de la féverole) sur les services rendus à l’échelle de la rotation par les légumineuses.
A mi-parcours, Cap protéines+ s’appuie donc sur la mobilisation des partenaires et la synergie entre filières végétales et animales pour avancer à un rythme soutenu, complémentaire avec une dynamique plus large de projets R&D en faveur de la souveraineté protéique.
Soja : profitez de cette belle semaine pour récolter les parcelles mûres
Les températures exceptionnellement élevées de la mi-juin à fin juillet ont entraîné un développement et une entrée en floraison rapide des sojas. L’entrée en maturité, elle, a été plus lente qu’anticipée au vu des chaleurs du mois d’août. Les parcelles sont entrées au stade R7 (première gousse mûre) entre la fin-août et début septembre. Aujourd’hui, la majorité des parcelles implantées dans le Sud-Ouest de précocité 0 atteignent ou ont déjà atteint leur pleine maturité. Des récoltes ont ponctuellement déjà commencé la semaine dernière dans les secteurs précoces implantés en pluvial.
Les parcelles implantées la première quinzaine de mai, avec des variétés de précocité I et conduites en pluvial entrent en maturité, tandis que les parcelles plus tardives (parcelles profondes et/ou irriguées, semis après le 15/05 de variétés tardives) y arriveront d’ici 10-15 jours. Les récentes averses, ainsi que les chantiers de récolte de tournesol et/ou de maïs grain en cours, ralentissent les moissons des parcelles bonnes à battre.
Au-delà du stade, ce sont les conditions météorologiques qui sont déterminantes : les pluies abondantes de ces derniers jours compliquent ou retardent les interventions. Un retour de conditions plus sèches est toutefois attendu en fin de semaine et au milieu de la semaine prochaine, offrant une fenêtre intéressante pour avancer les moissons. Attendre le bon moment sera essentiel pour préserver la qualité des lots et limiter les frais de séchage.
Le contexte climatique reste néanmoins décisif : les pluies abondantes de ces derniers jours compliquent ou retardent les interventions. Un retour de conditions plus sèches est toutefois attendu en fin de semaine et au début de la semaine prochaine, offrant une fenêtre intéressante pour avancer les moissons. Attendre le bon moment sera essentiel pour préserver la qualité des lots et limiter les frais de séchage.
TOP récolte : les graines « sonnent » dans les gousses
Il est important de bien repérer le stade optimum de récolte du soja qui se caractérise par le fait
L’humidité du grain est généralement comprise entre 14 % et 16 %. Les normes de commercialisation sont de 14 % d’humidité et 2 % d’impuretés. Une récolte avec une humidité supérieure entrainera de fait des frais de séchage qui viendront diminuer la marge de la culture.
De plus, il faut être vigilant et livrer rapidement la récolte car la graine ne se conserve pas au-dessus de 14 % d’humidité.
A contrario, récolter un soja trop mûr est contre-productif car cela augmente le risque d’égrenage et donc la perte de grains à la récolte. A trop attendre, les gousses finissent par vriller et s’ouvrent, laissant tomber les graines au sol. A sur-maturité, il y a aussi un risque de réhumectation et donc de baisse de qualité.
Récolter tranquillement
Lors de la récolte, il est important d’adopter une vitesse modérée, de l’ordre de 4-5 km/h et de descendre la barre de coupe au maximum. L’objectif est de récolter l’ensemble des gousses, même les plus proches du sol. Si ces conditions ne sont pas respectées, on peut perdre 3 à 4 q/ha en laissant les premières gousses dans le champ.
La coupe flexible : une solution pour récolter les gousses les plus basses
L’une des principales préoccupations au moment de la récolte est d’arriver à récolter l’ensemble des gousses, y compris les plus proches du sol. Les coupes flexibles peuvent répondre à ce problème. En effet, ce type de matériel est capable d’épouser la forme du sol et ainsi de récolter au plus près du sol (jusqu’à 5 cm environ) sur toute la largeur de coupe. Néanmoins, il faut noter qu’il y a encore peu d’équipements de ce type dans la région, le prix est un frein à son développement.
Pour plus d'informations, consulter l'actualité : Récolter du soja avec une coupe flexible
Votre contact Régional:
Quentin Level – q.level@terresinovia.fr – Sud Aquitaine, Gers, Hautes-Pyrénées
Récolte : viser le bon créneau entre pluies et éclaircies
Jusqu’à fin juillet, les sojas affichaient une avance de cycle par rapport aux années précédentes, conséquence directe des fortes chaleurs de début d’été. L’accélération de la maturation, attendue à la mi-août avec la hausse brutale des températures, s’est finalement révélée plus progressive qu’anticipée.l’essentiel des chantiers devrait s’engager d’ici une semaine, dès qu’un créneau météo favorable se présentera.
Aujourd’hui, la majorité des parcelles de précocité 00 en Auvergne-Rhône-Alpes approchent ou atteignent leur pleine maturité. Si les récoltes ont déjà débuté ponctuellement, notamment sur les parcelles conduites en pluvial, l’essentiel des chantiers devrait s’engager d’ici une semaine, dès qu’un créneau météo favorable se présentera.
Le contexte climatique reste néanmoins décisif : les pluies abondantes de ces derniers jours compliquent ou retardent les interventions. Un retour de conditions plus sèches est toutefois attendu en fin de semaine et au début de la semaine prochaine, offrant une fenêtre intéressante pour avancer les moissons. Attendre le bon moment sera essentiel pour préserver la qualité des lots et limiter les frais de séchage.
Voici quelques conseils pratiques pour réussir la récolte de soja dans ce contexte.
TOP récolte : les graines « sonnent » dans les gousses
Il est important de bien repérer le stade optimum de récolte du soja qui se caractérise par le fait
L’humidité du grain est généralement comprise entre 14 % et 16 %. Les normes de commercialisation sont de 14 % d’humidité et 2 % d’impuretés. Une récolte avec une humidité supérieure entrainera de fait des frais de séchage qui viendront diminuer la marge de la culture.
De plus, il faut être vigilant et livrer rapidement la récolte car la graine ne se conserve pas au-dessus de 14 % d’humidité.
A contrario, récolter un soja trop mûr est contre-productif car cela augmente le risque d’égrenage et donc la perte de grains à la récolte. A trop attendre, les gousses finissent par vriller et s’ouvrent, laissant tomber les graines au sol. A sur-maturité, il y a aussi un risque de réhumectation et donc de baisse de qualité.
Récolter tranquillement
Lors de la récolte, il est important d’adopter une vitesse modérée, de l’ordre de 4-5 km/h et de descendre la barre de coupe au maximum. L’objectif est de récolter l’ensemble des gousses, même les plus proches du sol. Si ces conditions ne sont pas respectées, on peut perdre 3 à 4 q/ha en laissant les premières gousses dans le champ.
La coupe flexible : une solution pour récolter les gousses les plus basses
L’une des principales préoccupations au moment de la récolte est d’arriver à récolter l’ensemble des gousses, y compris les plus proches du sol. Les coupes flexibles peuvent répondre à ce problème. En effet, ce type de matériel est capable d’épouser la forme du sol et ainsi de récolter au plus près du sol (jusqu’à 5 cm environ) sur toute la largeur de coupe. Néanmoins, il faut noter qu’il y a encore peu d’équipements de ce type dans la région, le prix est un frein à son développement.
Pour plus d'informations, consulter l'actualité : Récolter du soja avec une coupe flexible
Votre contact Régional:
Laura Cipolla (l.cipolla@terresinovia.fr)- Auvergne-Rhône-Alpes, PACA
Soja bio dans l’Yonne : Terres Inovia présente les points clefs de l'itinéraire technique
Associé au projet régional XP’Bio 89 lancé en 2023, l’institut étudie des leviers pour réduire la présence des adventices et pour sécuriser la production des grandes cultures conduites en agriculture biologique. Une visite d’essai était organisée mi-septembre à Saint-Cyr-les-Colons.
L’Yonne est le 2e département de la région Bourgogne Franche-Comté en termes de surfaces conduites en agriculture biologique en grandes cultures avec 55 654 ha en 2024 (source : Agence bio).
Investi sur ce territoire depuis 2023 et pour une durée de quatre ans, Terres Inovia et ses partenaires proposaient – dans le cadre du projet multipartenarial XP’Bio 89 – une visite de parcelle de soja bio mardi 16 septembre à Saint-Cyr-les-Colons.
Crédit : Terres Inovia.
Réguler la présence des adventices
Benjamin Delhaye, ingénieur terres Inovia, a animé les échanges auxquels a participé une vingtaine de personnes. Un des points abordés a été l’itinéraire technique du soja bio en anglant sur les stratégies pour limiter la biomasse des adventices.
Lors de la visite, l’impact de différents types de semoirs, combinés à des désherbages mécaniques, sur la biomasse des adventices a été observé. Il en est ressorti que le semis avec un semoir de précision, associé à un binage, permet de réduire la biomasse des adventices par rapport à un semoir à céréales, combiné à un passage de herse-étrille. Parallèlement, le choix variétal peut constituer un levier supplémentaire pour limiter la biomasse adventice.
Benjamin Delhaye, à gauche, anime la présentation. Crédit : Terres Inovia.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur l'actualité de lancement.
Consultez la fiche projet et le guide de culture du soja bio.
Contact : Benjamin Delhaye, b.delhaye@terresinovia.fr
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Légumineuses : des pistes de progrès pour améliorer la sélection génétique
Lancé en octobre 2023, le projet BELIS a pour ambition de renforcer la compétitivité et la durabilité des activités de sélection des légumineuses en Europe. Du 9 au 11 septembre derniers, les partenaires du projet se sont réunis à Novi Sad (Serbie), dans les locaux de l’Institut des cultures de plein champ et potagères (IFVC), à l’occasion de leur réunion annuelle.

Les légumineuses jouent un rôle clé dans la durabilité de l’agriculture et des systèmes alimentaires. Pourtant, leur culture reste limitée en Europe, en raison d’une rentabilité insuffisante liée à des rendements faibles ou instables, de contraintes agronomiques, de pressions parasitaires et d’une qualité parfois inadaptée aux usages finaux.
Afin de lever ces obstacles, BELIS vise à améliorer l’efficacité des travaux de sélection et à favoriser la diffusion de nouvelles variétés performantes. Le projet réunit 34 partenaires issus de 19 pays européens, parmi lesquels Terres Inovia, et porte sur 14 espèces (7 légumineuses à graines et 7 légumineuses fourragères).
Comme chaque année, la réunion annuelle de BELIS a permis de présenter les avancées, de planifier les prochaines étapes et d’échanger sur les principales pistes d’innovation dans la sélection des légumineuses. Un temps fort a également été dédié aux parties prenantes du réseau BELIS, avec une journée portes ouvertes incluant des présentations, des échanges techniques et la visite des champs expérimentaux de l’IFVC ainsi que d’une exploitation agricole.
Premiers résultats présentés

Du 9 au 11 septembre derniers, les partenaires du projet se sont réunis à Novi Sad (Serbie), dans les locaux de l’Institut des cultures de plein champ et potagères (IFVC)
Lors de cette journée portes ouvertes, plusieurs résultats préliminaires ont été présentés :
· Les premiers résultats obtenus grâce au KASP, une méthodologie simplifiée de génotypage des polymorphismes à marqueurs spécifiques, appliquée au pois chiche.
· Le développement de nouveaux protocoles pour mesurer et estimer des caractéristiques liées aux maladies, aux ravageurs et à la qualité.
· L’utilisation de drones pour le phénotypage des légumineuses fourragères dans les essais de sélection.
· Une puce SNP multi-espèces destinée à la recherche et aux sélectionneurs dans les prochaines années.
Revue des travaux en cours
Parmi les chantiers en cours de développement de BELIS, la réunion annuelle a également mentionné :
· Des protocoles de phénotypage et génotypage avancés, intégrant différentes espèces, conditions de stress (sécheresse, excès d’eau, ravageurs, maladies) et caractéristiques qualitatives (valeur nutritionnelle, aptitudes technologiques des grains).
· Des innovations pour améliorer les informations fournies aux agriculteurs sur la valeur des semences pour la culture et l’utilisation (VCU), notamment à travers l’adaptation des critères d’évaluation variétale et la mise en place d’essais officiels multi-pays. Des comparaisons de protocoles VCU entre pays et les résultats d’un réseau de 8 sites d’essais de luzerne en Serbie, Italie et France ont également été partagés.
· Des recommandations pour mieux valoriser les variétés issues des essais d’enregistrement et post-enregistrement.
· Le projet explore également de nouveaux modèles d’organisation et de collaboration entre acteurs de la recherche et de la sélection. Des études de cas menées dans différents pays mettent en évidence des pistes pour optimiser les efforts de R&D, améliorer la mise en marché des variétés et accroître la disponibilité de semences adaptées. Des résultats encourageants ont déjà été observés, notamment dans le secteur allemand de la sélection du lupin blanc.
La mobilisation de Terres Inovia
Dans le cadre de ce projet, Terres Inovia est en charge de la construction du réseau BELIS, une communauté rassemblant l’ensemble des parties prenantes du projet. Ce réseau offre à ses membres l’accès à des ressources pratiques, favorise le networking et leur permet de suivre en avant-première les avancées et résultats du projet. A noter : toute personne intéressée par le projet et ses travaux est bienvenue au sein du réseau.
Par ailleurs, Terres Inovia contribue à la collecte des protocoles VATE sur légumineuses à graines en France et participe à un essai d’évaluation variétale du pois à l’échelle européenne. Enfin, FILEG constitue l’un des cas d’étude du projet, servant d’exemple de structuration d’une filière pour les légumineuses à graines.
Contact : c.bmassin@terresinovia.fr
Grandes cultures bio : une rencontre technique dans le Gers
Mi-septembre, une journée d’échanges multipartenariale était organisée dans le Sud-Ouest. Quelque trente participants ont pu évoquer le bilan de campagne et visiter une parcelle d’essais.
Ce lundi 15 septembre, Fleurance (Gers) a accueilli la Rencontre technique grandes cultures bio. La journée a été animée conjointement par la chambre d’Agriculture du Gers, Terres Inovia, Arvalis, le LIA - Groupement d’intérêt public d’Occitanie, Agribio Union et le Creabio.
Un après-midi consacré à la visite d’une plateforme d’essais variétaux de soja bio et
à un dispositif trichogramme pour lutter contre les ravageurs du soja. Crédit : Terres Inovia
Au programme de l’événement, une matinée dédiée au bilan de campagne des cultures conduites en bio localement (connaître les ravageurs du soja, point sur les essais variétaux de pois chiche et lentille, association céréales et légumineuses, semi précoce de lentille), et un après-midi sur le terrains à Castelnau d’Arbieu en compagnie de Clémence de Saintignon et Quentin Level, ingénieurs chez Terres Inovia.
Soja bio : les agriculteurs préoccupés par les ravageurs
Pour la trentaine de participants et une classe de BTS, c’était également l’occasion d’échanger et d’enrichir leurs connaissances grâce aux retours des techniciens et des agriculteurs.
La journée a permis d’approfondir la compréhension des cycles des nouveaux ravageurs du soja, afin que les producteurs puissent mieux les repérer, identifier les périodes critiques et adapter leurs pratiques en conséquence. Les participants ont aussi pu découvrir les profils des nouvelles variétés en cours d’évaluation, ainsi que différents travaux en cours de réalisation.
Enfin, la visite au champ a offert une lecture concrète du comportement des variétés et également la présentation d’un essai de biocontrôle utilisant des trichogrammes pour lutter contre les ravageurs du soja. L’ensemble de ces présentations a également constitué un temps fort d’échanges : une occasion pour les participants de poser leurs questions et de discuter sur les problématiques rencontrées sur leurs exploitations et plus largement sur leur territoire.
Contact : Clémende de Saintignon, c.desaintignon@terresinovia.fr
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Soja : profitez de cette belle semaine pour récolter les parcelles mûres
Au regard des températures exceptionnellement élevées sur juin et début juillet, les sojas se sont rapidement développés. L’accélération de la maturation avec les fortes températures de mi-août a été moins brutale qu’attendue. Les parcelles ont commencé à changer de couleur début septembre. Quand les premières gousses virent au marron beige sur les plantes, les sojas arrivent au stade R7. A ce stade, il reste une vingtaine de jours avant la récolte. L’accalmie de pluie prévue cette semaine devrait permettre de battre les sojas précoces semés début mai.
TOP récolte : les graines « sonnent » dans les gousses
Il est important de bien repérer le stade optimum de récolte du soja qui se caractérise par le fait
L’humidité du grain est généralement comprise entre 14 % et 16 %. Les normes de commercialisation sont de 14 % d’humidité et 2 % d’impuretés. Une récolte avec une humidité supérieure entrainera de fait des frais de séchage qui viendront diminuer la marge de la culture.
De plus, il faut être vigilant et livrer rapidement la récolte car la graine ne se conserve pas au-dessus de 14 % d’humidité.
A contrario, récolter un soja trop mûr est contre-productif car cela augmente le risque d’égrenage et donc la perte de grains à la récolte. A trop attendre, les gousses finissent par vriller et s’ouvrent, laissant tomber les graines au sol. A sur-maturité, il y a aussi un risque de réhumectation et donc de baisse de qualité.
Soja de Varzay (17), le 8 septembre 2025
Récolter tranquillement
Lors de la récolte, il est important d’adopter une vitesse modérée, de l’ordre de 4-5 km/h et de descendre la barre de coupe au maximum. L’objectif est de récolter l’ensemble des gousses, même les plus proches du sol. Si ces conditions ne sont pas respectées, on peut perdre 3 à 4 q/ha en laissant les premières gousses dans le champ.
La coupe flexible : une solution pour récolter les gousses les plus basses
L’une des principales préoccupations au moment de la récolte est d’arriver à récolter l’ensemble des gousses, y compris les plus proches du sol. Les coupes flexibles peuvent répondre à ce problème. En effet, ce type de matériel est capable d’épouser la forme du sol et ainsi de récolter au plus près du sol (jusqu’à 5 cm environ) sur toute la largeur de coupe. Néanmoins, il faut noter qu’il y a encore peu d’équipements de ce type dans la région, le prix est un frein à son développement.
Pour plus d'informations, consulter l'actualité : Récolter du soja avec une coupe flexible
Elodie Tourton - e.tourton@terresinovia.fr - Poitou-Charentes, Vendée, Limousin
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