SUN’Live : Connaitre l'essentiel sur la conduite du tournesol en 7 séquences
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Vous souhaitez acquérir ou approfondir vos connaissances sur la culture du tournesol ? La formation SUN live, proposée en distanciel, aborde au fil de 7 séquences animées par les experts de Terres Inovia les pratiques et moments clés essentielles à la réussite du tournesol. Elle est conçue pour vous permettre de maîtriser les aspects fondamentaux de la culture, qu'il s'agisse d'une première découverte ou d'une mise à jour de vos compétences.
Séquence 1 : Implantation et ravageurs
- Gestion de l'interculture (y compris couverts végétaux) précédant la culture du tournesol.
- Techniques pour réussir l'implantation d'un tournesol robuste face aux contraintes estivales.
- Favoriser un peuplement homogène et un enracinement profond.
- Identification des ravageurs de début de cycle, évaluation de leur nuisibilité, et présentation des moyens de lutte possibles.
Séquence 2 : Positionnement dans l'assolement et bilan économique
- Caractéristiques agroéconomiques de l'espèce tournesol : une robustesse conditionnée par une conduite culturale soignée et optimisée
- Optimisation de la place du tournesol dans les rotations
- Quels impacts économiques du tournesol à l'échelle des systèmes de culture ?
Séquence 3 : Désherbage
- Complémentarité entre les solutions agronomiques, chimiques et mécaniques
- Présentation des solutions et programmes herbicides
- Cibles, spectre, efficacité, sélectivité et conditions d'utilisation des principaux herbicides du tournesol
Séquence 4 : Fertilisation
- Spécificités du tournesol vis-à-vis de l'alimentation azotée et calcul de la dose à apporter
- Raisonnement de la fertilisation phospho-potassique
- Les besoins du tournesol en oligo-éléments ; focus sur le bore et le molybdène
Séquence 5 : Récolte et qualité des productions
- Choix du bon moment pour récolter.
- Présentation des équipements de récolte adaptés.
- Bonnes pratiques de conservation et de stockage des productions.
Séquence 6 : Ecophysiologie et efficience de l'eau
- Répartition des besoins en eau au cours du cycle.
- Importance de l'indice foliaire début floraison et de la durée de surface foliaire.
- Irriguer le tournesol : une opportunité à saisir.
- Identification des périodes clés du cycle et des exigences climatiques par stade de croissance.
- Facteurs influençant le rendement et la teneur en huile.
Séquence 7 : Maladies et orobanche cumana
- Reconnaissance des principales maladies, cycle biologique, nuisibilité, méthodes de protection, outils d'alerte et de décision
- Orobanche cumana : reconnaissance, nuisibilité, suivi et gestion des zones touchées en France
A l'issue de la formation, les participants seront capables de :
- Identifier les étapes clés de la culture, de l'implantation à la récolte, et d'évaluer leur réussite.
- Diagnostiquer les principales problématiques pouvant affecter la culture du tournesol.
- Connaître et utiliser les outils d'aide à la décision pour favoriser l'expression du potentiel de la culture, et maximiser sa rentabilité.
Format 100% digital : Formation à distance, accessible depuis tout poste connecté.
Pédagogie active : Exposés techniques, études de cas concrets, retours d'expérience, analyse de situations réelles.
Évaluation : Quiz en fin de session, questions-réponses, enquête de satisfaction individuelle, auto positionnement.
Sessions en ligne : 7 séquences de 2h sur Teams, animées par des ingénieurs experts de Terres Inovia.
Supports théoriques : Présentations techniques, documents synthétiques, outils d'aide à la décision (ex : calculs de fertilisation, grilles d'identification des maladies et ravageurs).
Interactivité : Quiz, questions-réponses en direct, échanges avec les formateurs et les participants.
Supports numériques : Remise des présentations et ressources après chaque session.
Techniciens du développement, des organismes économiques et de l'agrofourniture. Agriculteurs. Enseignants Quiz en fin de session, questions-réponses, enquête de satisfaction individuelle, auto positionnementPour toute demande d'adaptation pour vous permettre la réussite de votre parcours, merci de contacter le référent handicap :
Christel CARO
Tél : 01 30 79 95 09
Mail : c.caro@terresinovia.fr
Aucun 960€ TTC 5 15 https://public.dendreo.com/4rsx27tf4npws6tp4zAwc/media/m8zxc7kjnnfc95jq3vl2y9rsn8qtkAdkl1ygy9shfndg3wl5pjmfc8ljkjyAA7snpj3g4pj5hjwvs7dsjn5wkz6nk3z2wndzgfrdcwrznntfcpj8 7 Jours 29 Inter-entreprise et intra-entrepriseCOLZA’Live : Comprendre la conduite de la culture du colza en 7 séquences
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Que vous soyez débutant ou souhaitiez actualiser vos connaissances, la formation COLZA Live vous offre une compréhension complète de la culture du colza. Grâce à 7 séquences courtes et interactives, animées par des experts, vous pourrez acquérir les compétences essentielles pour optimiser vos pratiques agricoles, le tout en format digital.
Séquence 1 : Présentation de la culture et implantation
- Contexte global de la culture du colza et enjeux agricoles associés
- Identification des étapes du cycle cultural du colza et des stades phénologiques.
- Les enjeux de l'implantation du colza, les bénéfices d'un colza robuste et les états clés à obtenir, les clés pour choisir les techniques d'implantation optimales en fonction du contexte
Séquence 2 : Fertilisation
- Spécificités du colza vis-à-vis de l'alimentation azotée
- Calcul de la dose d'azote à apporter au printemps (Réglette azote colza®) et choix de la stratégie de fractionnement
- Raisonnement de la fertilisation phosphatée, potassique et soufrée
- Les besoins du colza en oligo-éléments ; focus sur le bore et le molybdène
Séquence 3 : Ravageurs de printemps
- Présentation des différents ravageurs de printemps : description et cycle de développement.
- Présentation des principales stratégies de gestion
- Présentation des mesures préventives (leviers agronomiques) pour limiter l'impact des ravageurs
- Nuisibilité, estimation du risque en cours de campagne (présentation des Outils d'Aide à la Décision et des règles de décision) et prise de décision
- Choix des insecticides
- Perspectives de solutions de biocontrôle
- Présentation des principaux ennemis naturels.
Séquence 4 : Maladies de printemps
- Rappel des principales maladies de printemps Sclérotinia, Oïdium, Alternaria, Mycosphaerella, Phoma ...
- Étude du cycle biologique et de la nuisibilité de ces maladies.
- Méthodes de lutte disponibles dans le cadre d'une protection intégrée des cultures.
Séquence 5 : Désherbage
- Description des principaux leviers de lutte agronomiques
- Elaboration des stratégies de lutte herbicides adaptées à la flore adventice.
- Maitrise des graminées : Ray-Grass & Vulpin
- Présentations des moyens de lutte mécaniques et des stratégies de désherbage mixte
Séquence 6 : Récolte et Composantes de rendements et aspect écophysiologiques
- Stratégies visant à limiter les pertes lors de la récolte.
- Présentation de la technique de l'andainage pour optimiser la récolte du colza.
- Explication des rendements de l'année : composantes de rendement du colza et facteurs favorables.
Séquence 7 : Ravageurs d'automne
- Présentation des différents ravageurs d'automne : description et cycle de développement.
- Présentation des principales stratégies de gestion.
- Les mesures préventives : leviers à mobiliser en amont pour limiter le risque en cours de campagne.
- Nuisibilité et estimation du risque en cours de campagne (présentation des Outils d'Aide à la décision et des règles de décision).
- Choix des insecticides et anti limaces.
A l'issue de la formation, les participants seront capables de :
- Comprendre et maîtriser les techniques de culture du colza
- Prendre des décisions éclairées pour optimiser la culture
- Évaluer la réussite de la culture du colza
- Optimiser l'implantation du colza
- Appliquer des stratégies de désherbage efficaces
- Gérer les ravageurs d'automne et de printemps
- Optimiser la fertilisation du colza
- Lutter contre les maladies de printemps
- Minimiser les pertes à la récolte
Format 100% digital : Formation à distance, accessible depuis tout poste connecté.
Pédagogie active : Exposés techniques, études de cas concrets, retours d'expérience.
Évaluation : Quiz en fin de session, questions-réponses, enquête de satisfaction individuelle, auto positionnement.
Sessions en ligne : 7 séquences de 2h sur Teams, animées par des ingénieurs experts de Terres Inovia.
Supports théoriques : Présentations, documents techniques, propositions d'OAD
Interactivité : Quiz, questions-réponses, échanges en direct avec les formateurs.
Supports numériques : Remise des présentations et ressources après chaque session.
Techniciens du développement, des organismes économiques et de l'agrofourniture. Agriculteurs. Enseignants Quiz en fin de session, questions-réponses, enquête de satisfaction individuelle, auto positionnement.Pour toute demande d'adaptation pour vous permettre la réussite de votre parcours, merci de contacter le référent handicap :
Christel CARO
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Mail : c.caro@terresinovia.fr
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Optimisez la fertilisation minérale du colza et du tournesol !
Cette formation vous permettra de mieux connaître les besoins nutritionnels de ces cultures, de raisonner vos apports en fertilisants et d'utiliser les bons outils d'aide à la décision. Une journée pour intégrer la fertilisation dans une gestion durable et performante, en phase avec les enjeux agro-environnementaux.
Au programme :
- Rappels sur les fonctions des éléments minéraux (N, P, K, S, oligo-éléments) dans la croissance du colza et du tournesol
- Spécificités nutritionnelles de chaque culture
- Principes de décision pour la fertilisation : raisonnement des apports, calendrier d'intervention
- Méthodes de calcul des doses d'éléments fertilisants et facteurs de variabilité à prendre en compte
- Présentation d'outils d'aide à la décision pour le pilotage de la fertilisation azotée
- Intégration de la fertilisation dans une stratégie de protection intégrée des cultures
A l'issue de la formation, les participants seront capables de :
- Identifier les besoins nutritionnels spécifiques du colza et du tournesol
- Appliquer les règles de décision pour la fertilisation minérale des cultures
- Mobiliser des outils d'aide à la décision pour adapter les apports en fertilisants aux besoins réels
- Intégrer la fertilisation dans une approche de gestion intégrée de la culture, notamment dans une perspective agro-environnementale
Format présentiel (1 jour)
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Apports techniques en salle : rappels agronomiques, méthodes de calcul, outils de décision.
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Échanges : discussions autour des retours d'expérience terrain.
Méthodes actives : Exposés, échanges interactifs, études de cas, auto-évaluation des connaissances.
Évaluation : Quiz, questions-réponses, test d'auto-positionnement, enquête individuelle de satisfaction.
Supports théoriques : Présentations, exposés en salle, supports pédagogiques remis aux participants.
Outils de pilotage : Introduction et utilisation d'outils d'aide à la décision pour ajuster les apports azotés.
Études de cas : Exercices de raisonnement de la fertilisation en fonction de contextes réels.
Échanges de pratiques : Partages d'expérience entre participants et formateur, discussion sur les enjeux agro-environnementaux.
Techniciens du développement, acteurs des organismes économiques de l'agrofourniture et de la distribution, enseignants, agriculteurs. Quiz, questions-réponses, test d'auto-positionnement, enquête individuelle de satisfaction.Pour toute demande d'adaptation pour vous permettre la réussite de votre parcours, merci de contacter le référent handicap :
Christel CARO
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Aucun 480€ TTC 5 15 https://public.dendreo.com/4rsx27tf4npws6tp4zAwc/media/pfmv48dh3n7wks5An8lf2l6lgvgg2z5lpjqtgl62pb7xAr6cmryhmmsw4ntgqAjwn88d3pj5hjbAs9lrfmxw2l6m4rrhkm5ln35wsvrs3rAw4pj8 1 Jour Emile LEREBOUR 26 Inter-entreprise et intra-entrepriseNormandie & Ile-de-France : apport d’azote à l’automne sur colza, rappels réglementaires
En vigueur sur les zones vulnérables, le 7ème programme d’actions « nitrates » ouvre la voie à un apport d’azote minéral en végétation jusqu’au 15 octobre sur le colza. Toutefois, des conditions agronomiques très strictes sont à respecter. Décryptage.
Contexte et enjeux
Attention ! L’apport d’azote – que ce soit au semis ou en végétation - n’a pas lieu d’être généralisé à toutes les situations ! Il n’est pertinent que s’il y a risque d’apparition d’une carence azotée en fin d’automne dans les parcelles exposées aux problèmes de larves d’insectes.
Rappelons que l’engrais ici a pour vocation à apporter un soutien à la culture. Ce n’est pas de l’engrais « nutritionnel » pour contribuer directement à l’élaboration du rendement.
Par rapport à un épandage de fertilisant avant la levée (autorisé réglementairement avant le 31/08), l’apport d’engrais en végétation - à partir du stade 4 feuilles du colza - augmente les chances de retour sur investissement. En effet, à ce moment, l’installation de la culture est assurée et l’apport est plus efficient. La campagne qui a débuté avec des semis dans le sec pour de nombreuses parcelles renforce cet argument.
NB IMPORTANT : tout apport d’azote – au semis ou à l’automne - est inutile lorsque le colza est mal implanté (levée tardive et mauvaise structure de peuplement). Cette pratique ne permet pas d’améliorer ou sauver une situation de « colza mal embarqué ».
Que disent les textes réglementaires ?
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Le 7ème programme d’actions national « nitrates » (PAN 7) décliné dans les régions (PAR 7) indique que :
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Si l’une des trois cases n'est pas cochée, la mesure ne peut s’appliquer, l’épandage d’engrais minéral « en plein » en végétation reste alors interdit dans les zones vulnérables à partir du 31/08.
Que retenir, pour les apports d’azote minéral réglementés sur colza en fin d’été / début d’automne 2025 ?
| Période d’épandage | En Ile-de-France | En Normandie |
| Avant le 31/08 | Maximum 30 U d’azote minéral au semis lorsque le solde du bilan azoté du précédent est inférieur à 20 kg d’N. |
Apport d’azote minéral |
| OU | OU | OU |
| Du 1er septembre au 15 octobre | Voir le paragraphe « Que disent les textes réglementaires ?» ci-dessus | Voir le paragraphe « Que disent les textes réglementaires ?» ci-dessus |
Nota Bene
Le PAN7 prévoit une réévaluation de cette pratique d’apport en végétation du colza » en 2027 et exige la preuve qu’elle n’engendre pas une augmentation significative du risque de lixiviation de l’azote. Cette pratique doit donc être réservée aux situations qui le justifient, sur le plan agronomique.
Au-delà du 31/08, l’apport localisé sur la ligne de semis d’un engrais composé (type NP-NPK) reste partout autorisé dans la limite de 10 kg N/ha.
La quantité d’azote apportée– au semis ou à l’automne – ne doit pas être défalquée du calcul de la dose prévisionnelle à apporter au printemps. C’est l’estimation des biomasses de colza en entrée et sortie hiver qui interviennent dans le calcul.
Tout apport d’azote organique ou minéral en été ou début d’automne accentue le risque d’élongation automnale du colza, a fortiori en cas de densité excessive de plantes/m², variété sensible à l’élongation et levée précoce. Les températures élevées exacerbent aussi le risque.
Pour aller plus loin :
► Gestion des ravageurs : obtenir un colza robuste grâce à un apport d’azote
Jean Lieven - j.lieven@terresinovia.fr - Normandie, Ile-de-France Ouest
N-Pilot (Boréalis LAT)
L’utilisation du N-Pilot® sur la culture du colza vous permet d’estimer la biomasse sortie hiver par une simple mesure dans la parcelle.
Grâce au N-Pilot® proposé par Borealis L.A.T, il n’est plus nécessaire de faire une pesée manuelle de la biomasse. Développé en collaboration avec Terres Inovia pour la culture du colza, l’outil intègre la Réglette azote colza® permettant un conseil direct de dose totale en sortie hiver.
En mesurant la réflectance du couvert végétal ajusté par la hauteur de végétation, le N-Pilot® détermine avec précision la biomasse réelle de vos colzas.
Une mesure du N-Pilot® se réalise en 20 secondes tout en se déplaçant dans la parcelle. L’utilisation possède l’autonomie d’effectuer autant de mesures que nécessaires dans la parcelle.
L'outil a été validé sur 94 essais du réseau Terres Inovia, avec un très bon niveau de précision et de fiabilité.
ImageIT (Yara)
ImageIT est une fonctionnalité intégrée dans l’application mobile Atfarm qui évalue la biomasse et la quantité d’azote absorbé par vos cultures de colza en entrée et en sortie d’hiver. Développé par Yara en partenariat avec Terres Inovia, ImageIT utilise la technologie d’analyse de photos numériques.
Cette application connectée fonctionne aussi en l’absence de réseau téléphonique.
Votre bilan sanitaire en 5 étapes:
- Je localise ma parcelle
- J'observe ma parcelle
- J'observe les plantes
- J'observe la flore adventice
- Bilan et conseils de Terres Inovia
Nutrition de la cameline
La cameline est une plante peu exigeante en éléments fertilisants. Son système racinaire puissant, en forme de pivot, lui permet par ailleurs d’extraire en profondeur les nutriments nécessaires à sa croissance. La gestion de la fertilisation diffère selon le mode de culture de la cameline.
La cameline est une plante peu exigeante en éléments fertilisants. Son système racinaire puissant, en forme de pivot, lui permet par ailleurs d’extraire en profondeur les nutriments nécessaires à sa croissance. La gestion de la fertilisation diffère selon le mode de culture de la cameline
Gestion de la fertilisation pour la cameline en culture principale
Nutrition azotée
Des essais portant sur les doses d’azote ont été réalisés. Le rendement de la cameline augmente avec la fertilisation azotée, jusqu’à atteindre un plateau (voir graphique ci-dessous – source : Malhi et al., 2013, Canada). Cette augmentation de rendement s’explique par l’amélioration de plusieurs composantes : le nombre de plantes par mètre carré, le nombre de ramifications, le nombre de siliques par plante, ainsi que le nombre de graines par silique. En revanche, le poids de mille grains (PMG) ne semble pas être affecté (source : Agegnehu et al.1996, USA).
La dose optimale d’azote à apporter se situe entre 80 et 100 unités par hectare, en fonction des reliquats, correspondant à l’optimum économique. Pour la cameline de printemps, cet apport peut être réalisé en une seule application juste après le semis. Il est toutefois possible de le fractionner selon les recommandations suivantes : 30 % de la dose au semis, puis le complément au stade rosette. Pour la cameline d’hiver, l’apport doit avoir lieu à la reprise de végétation avant montaison.
Par ailleurs, l'utilisation d’un engrais soufré est recommandée pour assurer un apport de 12 à 24 unités de soufre par hectare (source : Camelina Company).
Attention aux excès d’azote, qui rendent la culture plus sensible aux maladies, notamment à l’albugo, et peuvent accentuer les risques de verse.
Avec l’augmentation de la fertilisation azotée, la teneur en azote dans la plante ainsi que la concentration en protéines dans la graine augmentent. En revanche, la teneur en huile et l’efficience de l’utilisation de l’azote diminuent (source : Malhi et al., 2013, Canada).
Concernant la composition des acides gras, les pourcentages d’acides oléique et linoléique augmentent avec la dose d’azote, tandis que le pourcentage d’acide linolénique diminue. De plus, la concentration en fer (Fe) et en zinc (Zn) dans les graines diminue également (source : Magdalena Czarnik et al., 2027, Université de Rzeszów, Pologne).
Phosphore et potasse
La cameline présente des besoins modérés en phosphore et en potasse. Les apports doivent être raisonnés à l’échelle de la rotation, en s’appuyant sur les résultats de l’analyse de sol. Dans un sol bien pourvu, il est recommandé d’apporter 40 unités par hectare de phosphore et 40 unités par hectare de potasse. Ces fertilisations peuvent être effectuées à tout moment au cours de l’interculture précédant l’implantation de la cameline, ou bien directement au moment du semis.
Gestion de la fertilisation pour la cameline en interculture d’été
La cameline est une crucifère. Elle nécessite un apport en azote dès le début de son cycle pour exprimer pleinement son potentiel jusqu’à la récolte.
La gestion de la fertilisation azotée dépend du précédent cultural. En cas de précédent céréales, un apport de 40 unités d’azote par hectare au semis est indispensable. Il est fortement recommandé d’effectuer cet apport de manière localisée. Aucun complément en azote ne doit être prévu en cours de végétation. Des apports excessifs risqueraient d’allonger la phase végétative de la cameline, retardant ainsi sa maturité.
En précédent pois, le reliquat azoté est généralement suffisant pour assurer le bon développement de la cameline. Ainsi, un apport d’azote n’est pas indispensable. Toutefois, une fertilisation facultative de 10 unités d’azote par hectare au semis peut être envisagée.
Aucun apport de fertilisation de fond n’est nécessaire.
Les éditions sur la cameline
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Changement climatique : atténuation et adaptation
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Zoom sur Séléopro : accompagner la recherche semencière
La Réglette azote colza®
L'outil calcule la quantité d’azote à apporter à l’hectare, et affiche des conseils complémentaires de mise en œuvre
Cette application connectée fonctionne aussi en l’absence de réseau téléphonique.
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Tournesol : piloter sa fertilisation pour éviter les apports inutiles
Les besoins en azote du tournesol sont modérés. Bien enraciné, il est capable de mobiliser facilement l’azote minéral du sol pour couvrir une grande partie de ses besoins. La fertilisation azotée vise à compléter les fournitures du sol si nécessaire. L’apport des autres éléments minéraux (phosphore, potasse, bore) est également à adapter selon les réserves du sol.
La fourniture en azote par le sol est généralement comprise entre 120 et 210 unités ; rarement inférieure à 80 unités. Avec un besoin unitaire de 4.5 unités d’azote par quintal de graines produites, pour des potentiels de 30-35 q/ha, l’azote n’est plus limitant à partir de 150 unités absorbées. Au regard des quantités importantes fournies par le sol, il est nécessaire de piloter son azote sur la culture et éviter les sur fertilisations pour limiter l’exubérance de végétation (favorisant le stress hydrique), le développement des maladies, et la verse.
Deux méthodes pour éviter de sur-fertiliser
Deux méthodes existent pour piloter son azote : la méthode des bilans, prenant en compte les reliquats au semis et l’objectif de rendement, et l’héliotest, reposant sur une méthode visuelle corrélée à l’objectif de rendement (voir encadré).
| Objectif de rendement | |||
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35 q/ha (sols profonds) (2) |
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| Reliquats d’azote au semis |
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40 à 80 U | 80 à 100 U |
| Moyen (60 U) | moins de 40 U | 40 à 80 U | |
| Elevé (90 U) | 0 U | moins de 40 U | |
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(1) argilo-calcaire superficiel, sol sableux, cranette… (2) limon, limon argileux, argile limoneuse, craie… Si la minéralisation est forte, choisir la valeur basse de la fourchette et inversement |
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Héliotest, un outil simple et pratique pour raisonner la fertilisation azotée du tournesol à la parcelle en évaluant les besoins réels de la plante :
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Réalisez les apports en végétation
Les besoins en azote de la plante augmentent rapidement environ 1 mois après la levée, l’essentiel de l’absorption ayant lieu du stade bouton à début floraison. Par conséquent les apports en végétations sont au moins aussi bien valorisés que les apports au semis, étant donné la meilleure synchronisation avec les besoins de la plante. Parmi les avantages de l’apport en végétation, la possibilité de réajuster la dose d’apport selon l’état de la culture, en particulier du peuplement.
Afin de limiter les risques de brûlure, il est recommandé de privilégier les formes solides, par rapport aux formes liquides. Cette application est à privilégier par temps sec, et avant l’apparition du bouton (viser 14 feuilles maximum). En cas de recours à la solution liquide, l’usage de pendillards est recommandé.
Phosphore, potasse et Bore, des apports à piloter en fonction de la fourniture du sol
Le tournesol est une culture peu exigeante en phosphore et moyennement exigeante en potasse. De ce fait, il est possible de réaliser des impasses si la teneur du sol est élevée, même pour des objectifs de rendement élevés.
A noter que les essais d’apport localisé des éléments phosphore et potasse sur tournesol n’ont pas démontré d’intérêt particulier.
| Objectif de rendement |
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| Teneur du sol | Teneur du sol | |||||
| Faible | Moyenne | Elevée | Faible | Moyenne | Elevée | |
| 25 q/ha |
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30 U | 0 U | 40 U | 30 U | 0 U |
| 35 q/ha |
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40 U |
0 U |
60 U |
40 U |
0 U |
En l’absence d’apport en année n-1 ou n-2, les quantités peuvent être augmentées de 10 u de P2O5 et de 20 u de K2O.
En cas d’exportations des pailles de céréales avant la culture, rajoutez à ces chiffres, et seulement en sols pauvres, 10 à 20 u de P2O5 et 30 à 40 u de K2O.
Se référer aux grilles diffusées par le COMIFER
Pour le bore, les apports sont à raisonner en fonction de la fourniture de son sol, les sols superficiels ou filtrants étant les plus à risque. Plusieurs facteurs aggravants sont à prendre en compte tels que le retour fréquent de cultures exigeantes (tournesol, betterave) ainsi que les mauvaises structures du sol. Dans ces situations à risques, un apport préventif peut être réalisé au semis ou de préférence en végétation.
Tout apport de bore après l'apparition des symptômes est inutile, car les effets de la carence sont alors déjà irrémédiables.
| Apport | Stade | Forme | Dose de bore (B) |
| Au sol | Incorporer ou pas avant le semis (1) | Solide ou liquide | 1.2 kg /ha (3) |
| En application foliaire | Entre les stades « 10 feuilles » et LPT (1) (2) | Liquide : apporter au moins 200 l/ha de bouillie | 300 à 500 g/ha (4) |
(1) Peut être réalisé à l'occasion du désherbage ou de l'application du fongicide.
(2) LPT : limite de passage du tracteur. Le tournesol mesure 55 à 60 cm.
(3) Chélal B : 250 g B/ha au sol - 200 g B/ ha en application foliaire
(4) Soit environ 3 l de produit liquide à 150 g/l de bore
Colza en Centre & Ouest : adapter la fertilisation azotée et soufrée à l’année
Début février est le bon moment pour affiner sa stratégie d’apport d’engrais azoté et soufré. La dose d’azote doit être ajustée à l’état des colzas en sortie d’hiver. Les apports d’azote et de soufre doivent être apportés lorsque les plantes ont la capacité de les valoriser.
Ajuster la dose d’azote à la biomasse sortie d’hiver
Si ce n’est pas déjà fait, il est grand temps d’estimer la biomasse des colzas en sortie d’hiver et d’intégrer cette information dans le calcul de la dose d’azote (https://www.regletteazotecolza.fr). Le poids vert, exprimé en kg/m², permet d’estimer la quantité d’azote déjà absorbée par la culture à l’ouverture du bilan. C’est autant d’azote qu’il n’y aura pas besoin d’apporter sous forme d’engrais. A titre d’exemple, un colza de 0.6 kg/m² en sortie d’hiver a absorbé environ 40 uN, tandis qu’un colza de 2 kg/m² a déjà absorbé 130 uN. La croissance des colzas peut fortement varier selon les situations. C’est pourquoi, il est conseillé de l’estimer par des pesées ou par des services d’imagerie satellite qui offrent une meilleure vision de l’hétérogénéité intra parcellaire.
Ajuster l’objectif de rendement en fonction des éventuels facteurs limitants
La reprise de végétation est également un moment où il est judicieux de réévaluer l’objectif de rendement de la parcelle pour ajuster la dose d’azote si nécessaire. Une série de questions mérite d’être posée : Le peuplement est-il limitant ? L’enherbement est-il maitrisé ? Y a-t-il une forte pression parasitaire (larves de charançon du bourgeon terminal et/ou de grosse altise) ?... Au regard des problèmes de structure à l’implantation et des cumuls de pluie enregistrés cet automne et cet hiver, il est également judicieux de regarder l’état des racines des cultures. L’enracinement est-il satisfaisant ? Les racines sont-elles nécrosées ? Réviser à la baisse votre objectif de rendement si ces éléments sont impactés négativement.
Quand débuter les apports d’azote ?
La fertilisation azotée est un poste de charge important : autant se donner les moyens pour que l’engrais soit le plus efficace possible en synchronisant les besoins de la plante et la disponibilité en éléments minéraux. Il est inutile d’apporter des engrais sur des cultures en repos végétatif. On visera également un apport avant une pluie annoncée.
Les apports les plus précoces sont à positionner sur les petits colzas lorsque les températures augmentent et que la végétation reprend (stade C1-C2, émission de nouvelles feuilles, début d’élongation de la tige). La dose d’azote pour le premier apport précoce sur les petits colzas doit rester modérée, car leur capacité d’absorption initiale est faible (indice foliaire faible limitant la croissance, système racinaire limité). Pour les colzas moyens à gros, leurs réserves stockées dans les feuilles et les racines sont suffisantes pour la reprise de croissance (voir tableau stratégies de fractionnement).
Stratégies de fractionnement des apports d’azote
Pas d’impasse en soufre au début de la montaison
Les besoins en soufre du colza sont élevés et une carence peut coûter très cher (perte de 10 à 20 q/ha). Il est recommandé d’apporter 75 unités, sous forme assimilable sulfate, dès le début de la montaison (stade C2, entre-nœuds visibles).
En cas d’utilisation d’engrais azoté soufré, attention de ne pas apporter trop d’azote au premier apport ou inversement d’être trop faible en soufre. Il est préférable d’ajuster avec des engrais spécifiques (ammonitrate ou kieserite).
Dans le contexte de l’année avec des précipitations localement très importantes qui ont pu lessiver le soufre et une reprise de la minéralisation potentiellement plus tardive au regard des températures du sol, le risque de carence en soufre est plus important, en particulier dans les sols superficiels et filtrants. Une impasse en soufre peut se révéler préjudiciable, y compris en situation d’apport régulier de matière organique (modulation possible sans descendre en dessous de 50 uN SO3).
Au-delà de 350 mm cumulés de novembre à février, on considère que le risque de lessivage du soufre est élevé. Cette année, le mois de janvier a été particulièrement arrosé. Les régions de Normandie, Pays-de-la-Loire, Bretagne et Poitou-Charentes ont toutes enregistré des valeurs de 150 mm, allant jusqu’à 300 mm de pluie en Bretagne.
Julien Charbonnaud - j.charbonnaud@terresinovia.fr - Centre-Val de Loire
Jean Lieven - j.lieven@terresinovia.fr - Normandie, Ile-de-France Ouest
Thomas Mear – t.mear@terresinovia.fr - Bretagne, Pays-de-la-Loire
Elodie Tourton - e.tourton@terresinovia.fr - Poitou-Charentes, Vendée, Limousin
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