Nématodes des tiges : des symptômes visibles en été

 

Les nématodes des tiges de la féverole se présentent sous la forme de vers minces et transparents à tous les stades. Ils se déplacent dans un film d’eau avant de pénétrer dans les jeunes végétaux. Les adultes mesurent de 0,9 à 2 mm de long.

Les deux principaux nématodes sont : Ditylenchus dipsaci, qui s’attaque à la féverole, mais aussi à la pomme de terre, la betterave ou la luzerne, et Ditylenchus gigas, spécifique de la féverole.

 

Facteurs de risque dans l’ordre d’importance décroissante

  • Rotation culturale et charge en féverole (délai de retour inférieur à 4 ans entre deux féveroles) ;
  • Présence de nématodes dans la graine ;
  • Sols lourds (argileux) et mal ressuyés ;
  • Climat doux (15 à 20°C) et humide (pluie, brouillard, rosée et irrigation).

(source : FNAMS)

 

Attaques généralisées à l’ensemble des parties aériennes de la féverole

Lors de la floraison, des gonflements et des lésions marron-rougeâtres des tissus marquent la tige. Les pieds de féverole voient leur croissance perturbée et deviennent plus chétives. Les gousses peuvent éclater, les pétioles et les feuilles se nécroser.
L’intensité des symptômes est variable en fonction de l’origine de l’infestation et du climat. Les pertes peuvent s’élever à 70 % du rendement.

nématode sur féverole
nématode sur féverole
nématode sur féverole

Symptômes de nématodes sur tige et pétioles de féverole

 

Détection et période d’observation

Certaines plantes de féverole, bien qu’étant malades, ont néanmoins un aspect visuel sain. L’analyse au laboratoire est incontournable.
Observer les parcelles de féverole aux mois de juin et juillet, période à laquelle les symptômes liés aux attaques de nématodes des tiges s’expriment.

Plus aucune matière active n’est homologuée contre les nématodes des tiges de la féverole. La lutte chimique est donc impossible en France. L’Angleterre a axé ses recherches sur la génétique, pour mettre au point des variétés résistantes.

Bouches-du-Rhône (13) Finistère (29) Gard (30) Haute-Garonne (31) Gers (32) Gironde (33) Hérault (34) Ille-et-Vilaine (35) Indre (36) Indre-et-Loire (37) Isère (38) Jura (39) Landes (40) Loir-et-Cher (41) Loire (42) Haute-Loire (43) Loire-Atlantique (44) Loiret (45) Lot (46) Lot-et-Garonne (47) Lozère (48) Maine-et-Loire (49) Manche (50) Marne (51) Haute-Marne (52) Mayenne (53) Meurthe-et-Moselle (54) Meuse (55) Morbihan (56) Moselle (57) Nièvre (58) Nord (59) Oise (60) Orne (61) Pas-de-Calais (62) Puy-de-Dôme (63) Pyrénées-Atlantiques (64) Hautes-Pyrénées (65) Pyrénées-Orientales (66) Bas-Rhin (67) Haut-Rhin (68) Rhône (69) Haute-Saône (70) Saône-et-Loire (71) Sarthe (72) Savoie (73) Haute-Savoie (74) Paris (75) Seine-Maritime (76) Seine-et-Marne (77) Yvelines (78) Deux-Sèvres (79) Somme (80) Tarn (81) Tarn-et-Garonne (82) Var (83) Vaucluse (84) Vendée (85) Vienne (86) Haute-Vienne (87) Vosges (88) Yonne (89) Territoire de Belfort (90) Essonne (91) Hauts-de-Seine (92) Seine-Saint-Denis (93) Val-de-Marne (94) Val-d'Oise (95) Floraison Période hivernale Ravageurs Féverole d'hiver Féverole d'hiver Féverole de printemps Féverole de printemps Féverole d'hiver Féverole de printemps nématodes des tiges féverole Véronique BIARNES (v.biarnes@terresinovia.fr), Céline ROBERT (c.robert@terresinovia.fr), Laurent RUCK (l.ruck@terresinovia.fr)

Bruche : des graines perforées

bruche du pois et bruche de la féverole

Ne pas confondre la bruche de la féverole (Bruchus rufimanus) à droite avec la bruche du pois (à gauche)

La bruche (Bruchus rufimanus) est un coléoptère de 3,5 à 5 mm de long, d’aspect trapu et dont le fémur des pattes antérieures est roux. Les élytres recouvrent presque tout l’abdomen. A ne pas confondre avec la bruche du pois (Bruchus pisorum) qui peut également se retrouver sur féverole : son fémur de la patte antérieure est noir et la bruche du pois présente une tâche blanche sur prothorax ainsi qu’une ligne oblique blanche sur élytre.

Présente partout. Elle se développe dans toutes les zones de culture françaises.

Des graines colonisées puis trouées. Les qualités visuelle et germinative sont altérées. Peu préjudiciable pour le rendement de la féverole, la bruche l’est davantage pour la qualité des graines. Pour le débouché alimentation humaine, le seuil de graines bruchées ne doit pas dépasser 1 à 3 % suivant les contrats. Une tolérance jusqu’à 5 % peut toutefois exister. En cas de taux élevé de graines bruchées, la qualité germinative peut être altérée, donc il faut être attentif pour le débouché semences.

 

Cycle biologique

La bruche présente une seule génération par an. Elle est active à partir d’une température d’environ 20°C. Les journées à plus de 25°C lui sont très favorables. L’adulte pond sur les gousses de féverole. Lorsque la larve éclot, elle pénètre directement dans la gousse sans se « balader ». Elle se développe à l’intérieur d’une graine pour donner un adulte. En cas de pression élevée, plusieurs larves peuvent cohabiter dans une même graine.
Pour s’extraire, à la récolte ou au stockage, l’adulte perfore la graine et laisse un trou parfaitement rond. Il gagne ensuite une zone d’hivernage. Les parcelles situées près des silos semblent les plus exposées.
La bruche, contrairement aux charançons des céréales, ne se reproduit pas dans les grains au stockage. Aucune nouvelle attaque n’est à craindre.

 

Période d’observation

Surveiller du début de la floraison jusqu’à fin floraison + 10 jours.

 

Une protection rarement valorisée

Une protection insecticide, qui vise les adultes, n’est que rarement efficace et peu valorisée en raison de la longueur de la phase de risque, du stade jeunes gousses 2 cm sur le premier étage fructifère jusqu'à fin florai-son + 10 jours (une seule application de lambdacyhalothrine est réglementairement possible en floraison).

L’efficacité est d’autant plus réduite si les températures sont élevées à floraison. En revanche, si les conditions de températures sont fraîches en début de formation des gousses pendant au moins 10-15 jours, un traitement peut limiter les populations. 

Une éventuelle intervention serait à positionner à partir du stade jeunes gousses 2 cm et lorsque les températures maximales journalières sont supérieures ou égales à 20°C pendant au moins 2 jours consécutifs (les bruches sont alors actives). Dans ce cas utilisez un volume d'au moins 200 à 300 l/ha pour assurer une bonne pénétration de la pulvérisation dans la végétation et atteindre les bruches qui se déplacent dans le couvert.

Les bruches se déplacent beaucoup et sur de grandes distances. Lutter collectivement est donc indispensable au sein d’un bassin de production destinée à l'alimentation humaine.

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
Jeunes gousses 2 cm sur le premier étage fructifère jusqu'à fin floraison + 10 jours. Observations sur plante Temps chaud T> 20°C Présence sur la culture et T° >20°C 2 jours consécutifs
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Pucerons noirs sur la féverole - Surveiller le début du printemps

 

À l’âge adulte, les pucerons noirs (Aphis fabae) mesurent environ 2 mm. Leur corps est trapu et noir. Ils se développent généralement en colonies au moment de la floraison par un temps chaud et ensoleillé et forment des manchons (taches noires sur la tige sur au moins 1 cm de long). Ils colonisent rarement la parcelle entière. Plus d’un millier d’individus peuvent être dénombrés par pied de féverole en cas de pullulation. La féverole d’hiver est en général moins touchée du fait du décalage de son cycle. 

pucerons noirs féverole

Aphis fabae - Fréquence : forte, nuisibilité : moyenne à forte

 

Anticiper en cas d’attaque précoce 

Ces pucerons noirs occasionnent des dégâts directs et indirects. Ils ponctionnent la sève de la féverole pour se nourrir et leur présence massive provoque un flétrissement et une décoloration des plantes, une moindre croissance et un avortement des fleurs. Ils peuvent également transmettre des virus. La production de miellat est à l’origine de brûlures sur le feuillage et du développement de fumagine (maladie due à un champignon). 

Au printemps 2020, les pucerons noirs sont apparus avant floraison, parfois  accompagnés du puceron vert du pois sur des plantes à des stades jeunes, entraînant une pression importante parfois difficile à maitriser, et une transmission de virus, très impactante. 

Le puceron vert du pois (Acyrthosiphon pisum) adulte, qui mesure de 3 à 6 mm, peut parfois revêtir une teinte rose. Il a la propriété de se laisser tomber dès que la féverole est agitée. Sur féverole, il est moins nuisible directement que le puceron noir, mais il peut transmettre des viroses.

 

Règle de décision

Surveiller les parcelles de féverole dès le début du printemps surtout en cas d’hiver doux. 

Si les pucerons sont présents habituellement au moment de la floraison, observer les auxiliaires. En effet coccinelles et syrphes, naturellement présents dans les bordures de champs peuvent faire retomber la pression sous le seuil d’intervention. Si ces auxiliaires sont présents tôt, reporter la décision d’intervenir en fonction de l’évolution des populations. 

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
Avant 6 feuilles (1) Observations directe sur plante Hiver doux

Plus de 10% des plantes portent des pucerons 

Si seuil atteint : préférentiellement pyréthrinoïde autorisé pucerons ou KARATE K 1.25 l/ha

De 6 feuilles à boutons floraux (2) Printemps 
chaud et sec
 

Plus de 10 à 20 % plantes avec des pucerons 

Si seuil atteint :  Karaté K 1.25 l/ha, MAVRIK JET 2.4 l/ha, TEPPEKI  0.14 kg/ha  

Floraison (3)

Plus de 20 % plantes avec manchons (4)  

Si seuil atteint : MAVRIK JET 2.4 l/ha, TEPPEKI  0.14 kg/ha 

(1) Si présence simultanée sitones et seuil dépassé, choisir une solution également autorisée sitones. Il est préférable de conserver les aphicides spécifiques pour de plus fortes infestations et/ou pour leur autorisation durant la floraison.  

(2) Si une nouvelle intervention est nécessaire en floraison, KARATE K ne sera pas utilisable.  Seuls MAVRIK JET et TEPPEKI seront utilisables mais attention, leur utilisation est limitée à une application.  

(3) KARATE K n’est pas utilisable en floraison. L’utilisation de MAVRIK JET et TEPPEKI est limitée à une application. 

(4) Lorsque les pucerons se développent et forment une colonie de plusieurs dizaines ou centaines d’individus accolés sur les tiges et forment une tache noire d’au moins 1 cm de long, on parle de manchon.

Pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs, ne pas appliquer les insecticides durant la floraison ou en période de production d'exsudat, à l'exception des usages bénéficiant de la mention abeille (F, PE, FPE) ou emploi possible durant la floraison et production d’exsudats. L'arrêté du 20 novembre 2021 encadre les horaires d’application : dans les 2 heures qui précèdent le coucher du soleil et dans les 3 heures qui suivent le coucher du soleil.

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Autres ravageurs de la féverole

Oiseaux

Pigeons (ramier, biset) et corbeaux (corbeaux freux, corbeille noire) sont à l’origine de dégâts sur féverole. Ils se nourrissent de semences au semis et de jeunes plantules en début de cycle.

pigeons dans champ de féveroles

 

Lapins, lièvres

Les lapins et les lièvres sont à l’origine de dégâts sur féverole. On observe généralement des plantes sectionnées entre le stade levée et 6 feuilles.

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Pucerons noirs, la bête noire de la féverole

 

À l’âge adulte, les pucerons noirs (Aphis fabae) mesurent environ 2 mm. Leur corps est trapu et noir. Ils se développent en colonies et forment des manchons (taches noires sur la tige sur au moins 1 cm de long). Ils colonisent rarement la parcelle entière. Plus d’un millier d’individus peuvent être dénombrés par pied de féverole en cas de pullulation. Ils sont favorisés par un temps chaud et ensoleillé. La féverole d’hiver est en général moins touchée.

pucerons noirs féverole

Aphis fabae - Fréquence : forte, nuisibilité : moyenne à forte

Dégâts

Sur féverole, les pucerons noirs peuvent entraîner jusqu’à 12 q/ha de pertes de rendement.

Les pucerons noirs occasionnent des dégâts directs et indirects. D’une part, ils ponctionnent la sève de la féverole pour se nourrir. Leur présence massive provoque un flétrissement et une décoloration des plantes, une moindre croissance et un avortement des fleurs. D’autre part, ils transmettent des virus lorsqu’ils piquent la plante. La production de miellat est à l’origine de brûlures sur le feuillage et du développement de fumagine (maladie due à un champignon).

 

Observer dès la mi-mai

Les pucerons noirs attaquent la féverole dès la mi-mai, mais le plus souvent début juin. Observer avant la floraison et jusqu’à fin floraison + 2 semaines.

 

Commencer la surveillance avant la floraison

S’il ne faut pas attendre que les pucerons soient trop nombreux pour intervenir, il faut également observer si des auxiliaires sont présents. En effet, le premier moyen de lutte sont les prédateurs, comme les coccinelles ou les syrphes, naturellement présents dans les bordures de champs qui peuvent faire retomber la pression sous le seuil d’intervention. Si ces auxiliaires sont présents tôt, reporter la décision d’intervenir en fonction de l’évolution des populations.

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
Début floraison à fin floraison + 2 semaines Observations sur plante Hiver doux ; printemps chaud et sec

Avant floraison : 20% plantes avec manchon si Karaté  K (10 % si pyréthrinoïde)

Durant floraison : 10 % avec pyréthrinoïde

Avant toute intervention évaluer la présence auxiliaires


Avec le retrait du PIRIMOR G et l’absence de mention abeilles du KARATE K, il ne faut pas attendre que les pucerons soient trop nombreux pour intervenir. En effet, l’efficacité des pyréthrinoides utilisables en floraison n’ont pas l’effet choc de solutions à base de pyrimicarbe. Terres Inovia met en œuvre les actions nécessaires pour que cette situation reste transitoire.

Avec l’absence d’aphicide spécifique utilisable en floraison, un point avant floraison est indispensable

Les pucerons sont en général rares avant floraison. Néanmoins si les premières colonies de pucerons noirs sont observées sur plus de 20 % de plantes et si les conditions sont favorables à leur développement (temps chaud, auxiliaires peu actifs) intervenir avec KARATE K 1.25 l/ha. KARATE K 1,25 l/ha qui n'a pas de mention abeilles doit être utilisé impérativement avant floraison. En l’absence de KARATE K, utiliser un pyréthrinoïde autorisé et abaisser le seuil à 10 %. Une colonie est composée d’une à plusieurs dizaines de pucerons accolés sur les tiges, feuilles ou boutons floraux.

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Sitone, très friand de féverole

sitone adulte
larves de sitone féverole

Sitona lineatus - Fréquence : forte ; nuisibilité : faible

Le sitone est un charançon de 3,5 à 5 mm de long, de couleur gris-verdâtre à brun-rouge. La larve, de forme arquée, mesure de 0.5 à 5-6 mm selon le stade. Elle est de couleur blanche, présente une tête brune et aucune patte.

 

Un seul cycle par an

L’adulte hiverne dans les jachères ou les cultures de légumineuses, comme la luzerne ou le pois. Les hivers doux et secs lui sont favorables. Au printemps, il quitte ses zones refuges et envahit les parcelles de féverole par vols échelonnés. Le ravageur est actif par temps ensoleillé et lorsque la température est supérieure à 12°C.

Au moment de la récolte, les champs sont infestés par les nouveaux adultes qui viennent d’émerger. Les adultes issus des pontes de printemps, émergent du sol des parcelles de juin à septembre. quittent la culture pour hiverner dans différents abris naturels : feuilles mortes, mousses…
Le sitone du pois ne présente qu’une génération par an.

 

Feuilles dentelées, système racinaire attaqué

dégâts de sitones sur feuilles de féverole

Dégâts de sitones sur feuilles de féverole.

Les adultes de sitones mordent les bords des feuilles, occasionnant des encoches semi-circulaires reconnaissables. Le préjudice est présumé sans grande conséquence sur le rendement, en comparaison avec les dégâts qu’engendrent les larves sur le système racinaire de la féverole.

Les larves de sitones se développent dans les nodosités de la féverole puis dévorent les racines. Elles perturbent ainsi l’alimentation azotée de la culture. La nuisibilité sur le rendement est faible sauf en cas d'attaques précoces et nombreuses. Le phénomène est accentué dans les terres peu profondes, qui s’assèchent en avril-mai (diminution du nombre de nodosités).

 

Observer dès la levée

Jusqu'au stade 6 feuilles, observer si des encoches sont présentes sur le feuillage.

 

Lutter contre les adultes avant la ponte

Il n’y a pas de solution pour atteindre les larves dans les nodosités. La lutte vise donc les adultes avant la ponte. Cependant, leur arrivée très échelonnée rend difficile les traitements en végétation.

Seuil d’intervention

Lorsque toutes les plantes ont de nombreuses encoches sur toutes les feuilles. Ne pas intervenir après le stade 6 feuilles car les sitones ont déjà pondu. La nuisibilité induite par les encoches sur le feuillage réalisées par des adultes au cours de la floraison est a priori négligeable.

Stade sensible Comment les détecter Conditions favorables Seuil
De la levée au stade 6 feuilles inclus Observations encoches sur plante

Favorable : hiver sec et froid, zones refuges : bois, haies, légumineuses

Actif par temps ensoleillé et T°> 12°C

Nombreuses encoches sur les feuilles
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Thrips : sans conséquences pour la féverole

Ce petit insecte noirâtre (taille 1 mm) de forme allongée est peu présent sur féverole de printemps contrairement au pois de printemps, culture sur laquelle il peut occasionner des dégâts importants. Aucune nuisibilité n’a pu être mise en évidence sur féverole.

thrips

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Nématodes des tiges : utiliser des semences de féverole saines

dégâts de nématodes des tiges sur féverole

Dégâts de nématodes.

Les nématodes des tiges peuvent causer d’importants dégâts sur la féverole pouvant aller jusqu’à 70 %.

Les plantes issues de graines infestées meurent prématurément et répandent l’infection aux plantes voisines. Or ces parasites peuvent persister jusqu’à 10 ans dans le sol.

Les graines infestées ne doivent pas être utilisées en semences. Utiliser des semences dont la qualité sanitaire est vérifiée.

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Ravageurs du lin de printemps : vigilance vis-à-vis de l’altise

Surveiller la culture dès la germination des graines. Les altises peuvent être nombreuses très tôt et attaquer les cotylédons et les jeunes feuilles. La multiplication des morsures peut entraîner la mort des plantules. L'incidence des dégâts diminue avec le développement de la végétation. En cas d’attaque précoce, les larves peuvent également être nuisibles en s’attaquant au système racinaire.

ravageurs lin printemps

Traiter contre l’altise

Il n’existe pas de seuil d’intervention. Les risques sont à apprécier en fonction de l’état des lins (peuplement, vigueur, stade), du nombre d’insectes et de morsures et des prévisions météorologiques. Intervenez, si nécessaire, de la levée jusqu’au stade 5 cm.

D'autres ravageurs (noctuelle, taupin, mineuse), peu fréquents, peuvent être ponctuellement nuisibles.

Insecticides utilisables sur lin : substance active, ZNT, DAR, doses, mentions "abeilles"...

*L’utilisation de HOREME V200 de la famille des néonicotinoïdes est interdite depuis le 1er septembre 2018.

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Ravageurs du lin : vigilance vis-à-vis du thrips

Thrips LOH
Les thrips peuvent provoquer un arrêt de la croissance en “piquant” les bourgeons terminaux. Les lins prennent un aspect fourchu. Les piqûres sur les boutons peuvent entrainer l’avortement des capsules. 

En lin d’hiver, la présence de thrips doit être surveillée de la reprise de la végétation à la fin de la floraison. Le risque principal se situe entre la reprise de végétation et le début de la floraison.  

Pour estimer le risque pendant la période de risque principal :  

- A un stade précoce du lin (avant 20 cm), les insectes sont difficiles à observer car bien cachés entre les feuilles. Afin de vérifier leur présence, mettre quelques têtes dans un sac et secouer. A ce stade, il n’existe pas de seuil d’intervention.  

- Après le stade 20 cm, réaliser dix balayages, à différents points de la parcelle, sur le sommet des plantes avec la main ouverte et humide. Si en moyenne au moins 5 thrips sont récupéres par balayage, une intervention est à prévoir.

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