Publié le 13 septembre 2023 | Mis à jour le 17 décembre 2025

Les principales maladies et leurs caractéristiques

Introduction

Tout au long de leur cycle, les cultures peuvent être soumises à différents agents pathogènes. Ces agents pathogènes, champignons, oomycètes, virus, bactéries ou encore plantes parasites, ont des cycles de vie plus ou moins complexes et des exigences qui leur sont spécifiques. En fonction de leurs modes de conservation, de dissémination, de leurs gammes d’hôtes ou encore de leurs exigences pédoclimatiques, les zones à risque ainsi que les méthodes de gestion diffèrent. On distingue notamment deux grandes catégories de maladies : les maladies telluriques et les maladies aériennes.

 

Les maladies telluriques

Les maladies telluriques sont causées par des agents pathogènes présents dans le sol, et pouvant s’y maintenir pendant de nombreuses années en l’absence de culture hôte grâce à des formes de conservation très résistantes. Elles sont inféodées à la parcelle car contrairement aux maladies aériennes, l’inoculum primaire, à l’origine des premières infections, ne peut pas se disperser sur de grandes distances. Les méthodes de gestion sont préventives. Le réservoir d’inoculum dans le sol étant une composante très importante de l’épidémie, la gestion à l’échelle de la succession culturale est par exemple primordiale.

D’une façon générale, afin de préserver le rendement de la culture et l’état sanitaire du sol, il est essentiel de respecter les fréquences de retour conseillées pour les espèces sensibles, de diversifier les espèces dans le système de culture et de soigner l’implantation. 
La gestion du risque a été particulièrement étudiée pour les principales maladies telluriques des légumineuses et des oléagineux (en termes de fréquence et de nuisibilité) ainsi que pour l’orobanche, plante parasite dont les graines se conservent dans le sol et qui peut être considérée comme un pathogène tellurique en termes de gestion.

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Les maladies aériennes

Contrairement aux maladies telluriques, les maladies aériennes ont généralement un fort pouvoir de dispersion, l’inoculum à l’origine des premières infections étant le plus souvent disséminé par le vent et/ou la pluie sur de plus ou moins longues distances. Leur gestion se réfléchit à différentes échelles d’espace et de temps, avec des mesures préventives et/ou curatives. 

La gestion du risque a été particulièrement étudiée pour les principales maladies aériennes des légumineuses et des oléagineux.

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