Synthèse générale
Les lupins repartent doucement en cette sortie d’hiver, les gelées étant encore d’actualité. Les lupins sont entre les stades rosette (Normandie) à différentiation des boutons floraux (Poitou-Charentes), en lien également avec la date de semis. Le peuplement est satisfaisant, se situant dans l’objectif de fin d’hiver (15 à 25 plantes/m²). L’enracinement est également satisfaisant, avec des nodosités d’abondance moyenne semblant actives.
Lupin : coupe transversale avec apparition des boutons floraux
Pertes de pieds durant l’hiver
Le cumul de pluies plus important que la normale depuis janvier, notamment dans le quart Nord-Ouest, entraine des dégâts d’hydromorphie, avec des plantes restant chétives et ne repartant pas. Les parcelles plus drainantes présentent un meilleur bilan.
Lupin souffrant d’hydromorphie |
Cumul des pluies par rapport à la normale depuis le 01/01 |
La pluviométrie et la température sur la période septembre 2024 - mars 2025 sont dans la moyenne des 10 dernières années, en contraste avec la période septembre 2023 - mars 2024 qui était plus chaude et plus humide.
Pluviométrie et température des 10 dernières années à Brux (86) |
Pluviométrie et température des 10 dernières années à Breteuil-sur-Iton (27) |
Les parcelles sont assez propres en cette sortie d’hiver.
Maladies
Les lupins d’hiver sont pour l’instant épargnés par les maladies. Il a été observé quelques débuts de symptômes d’anthracnose et/ou de botrytis en Normandie. Il est recommandé d’appliquer un fongicide d’ici 1 à 2 semaines, puis un 2ème à la floraison du premier étage du lupin. Retrouvez ici la stratégie fongicide 2025.
Ravageurs
Quelques dégâts ont été infligés par le gibier (chevreuils, lièvres).
Les limaces sont parfois responsables de dégâts assez importants, sous forme de larges zones circulaires avec disparition de la culture, ou bien de dégâts plus légers, sur seulement certaines plantes. Il a été observé quelques pieds chétifs, dû à des attaques de thrips. Enfin, les sitones peuvent être responsables d’encoches dans le feuillage, sans incidence sur le développement de la culture.
Lupin consommé par des lièvres
Laurine Gazuit - l.gazuit@terresinovia.fr - Apprentie Ingénieure zone Centre & Ouest
Agathe Penant - a.penant@terresinovia.fr - Référent protéagineux zone Centre & Ouest
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