11,30,34,48,66

Soja : stratégies techniques pour une gestion efficace de l’eau

Au cours des dernières évaluations ce sont 10 à 15 q/ha supplémentaires permis par 100 mm d’irrigation. L’enjeu : maîtriser au mieux ces apports selon le contexte de l’année.

La campagne soja 2025 a débuté dans un contexte météorologique contrasté. Alors que les semis s’effectuent habituellement autour du 5 mai, ils ont été cette année retardés d’une dizaine de jours en moyenne, en raison des conditions humides d’avril et mai qui ont fortement limité les fenêtres d’intervention. La plupart des semis ont ainsi été réalisés autour du 15 mai. 

Malgré ce décalage, les conditions chaudes et humides qui ont suivi ont permis des levées rapides et homogènes. La floraison a débuté autour du 20 au 25 juin, stade R1 qui marque également le début de la période de sensibilité du soja au déficit hydrique. C’est à ce moment que les premiers apports d’eau ont pu être réalisés sur les parcelles équipées.
Mais cette floraison a coïncidé avec un épisode de chaleur particulièrement intense. Le mois de juin 2025 s’est en effet révélé le plus chaud et le plus sec de ces dix dernières années, avec des écarts de température atteignant jusqu’à +7°C.

Les deux cartes (cf Figure 1 et Figure 2)confirment un déficit pluviométrique marqué et durable sur la région Sud, avec des cumuls de pluie largement inférieurs aux normales depuis début juin. Sur une large moitié sud-est du territoire, moins de 50 % des précipitations habituelles ont été enregistrées voire localement en dessous de 25 %, traduisant un stress hydrique installé dès la floraison et aggravé au fil des semaines. 
Dans ce contexte, les sojas sont entrés en stress hydrique dès l’entrée en floraison, une situation qui risque de peser fortement sur le potentiel de rendement si l’irrigation n’est pas finement pilotée. Il est donc essentiel d’avoir en tête les bonnes pratiques d’irrigation, pour positionner les tours d’eau au bon moment et optimiser chaque apport.
 

Figure 1 : Cumul de pluie du 01-06 et 30-06-2025 exprimé en pourcentages p-r à la normale des 10 dernières années (2015-2024)Figure 2 : Cumul de pluie du 01-06 au 30-07-2025

 

Rappel des fondamentaux de l’irrigation du soja

En condition de disponibilité en eau limitée, apporter 3 à 4 tours d’eau de 40 mm bien placés dans le cycle et tenir compte du type de sol. 

  • Sols superficiels : privilégier la phase début floraison à début grossissement du grain.
  • Sols profonds : privilégier la phase mi-floraison à fin formation des gousses
  • En condition de disponibilité en eau non limitante, répartir les apports sur la période de sensibilité du soja au stress hydrique. Il convient cependant de bien connaitre la réserve hydrique de son sol et prendre en compte la pluviométrie.  

Les apports tardifs assureront un bénéfice sur le poids de mille graines (PMG), la teneur en huile et la teneur en protéines. En l’absence de pluie, réaliser le dernier arrosage au stade R7 (premières gousses mûres, de couleur marron-beige, avec des graines arrondies à l’intérieur). Ce stade se situe environ trois semaines avant la récolte, vers le 10-15 septembre pour un semis de mi-avril à début mai. 

Attention : Mal maitrisée, l’irrigation peut cependant parfois favoriser voire occasionner des accidents en culture comme la verse, le sclérotinia ou des avortements de fleurs.  Dans les situations à risque sclérotinia, il est recommandé de faire des apports d’eau conséquents et les plus espacés possible dans le temps. 

 

Quelles conséquences du manque d’eau pour le soja ? 

En condition d’eau non limitante, on estime les besoins du soja proches de 500 mm pour atteindre un rendement de l’ordre de 35 q/ha. Ce même potentiel est atteignable avec une efficience optimum de l’eau obtenue à 87% de la satisfaction totale des besoins, soit environ 430 mm (pluie+ irrigation + réserve en eau du sol à l’implantation).

Un système racinaire bien installé pour une exploitation maximale de l’eau du sol

Le soja présente des capacités d’extraction d’eau du sol intéressantes, son système racinaire est en effet capable d’extraire l’eau du sol à plus d’un mètre de profondeur (si le sol le permet). Néanmoins au-delà de 50 cm, la masse racinaire est cinq fois moins importante. Ainsi 70% de la Réserve Utile (RU) des de l’horizon 0-70cm est utilisée et tout de même 25% au-delà d’un mètre. On peut noter une variation du comportement du soja selon qu’il soit irrigué ou en sec, avec une profondeur d’enracinement et une masse racinaire par dm3 à l’avantage du soja en sec. Par conséquent, l’utilisation de l’eau du sol décroche à partir de 50-60 cm en soja irrigué, alors qu’elle ne décroche qu’à partir de 90 cm en sec.
Rappelons que c’est sur cet horizon 0-50 cm que se concentre également les nodosités à l’origine de la fixation de l’azote atmosphérique. Par conséquent, le niveau d’humectation sur cet horizon présente un double impact, à la fois sur l’alimentation hydrique et sur l’alimentation azotée. 

De l’apparition des fleurs à la formation des graines : une phase critique face au stress hydrique

L’essentiel de pertes de gousses et des graines, est dû à un déficit en eau entre les stades R1 et R5 (graines d’au moins 3 mm sur l’un des 4 derniers nœud). Les travaux antérieurs ont indiqué un faible effet de l’eau sur le nombre de grain par gousse. Le déficit hydrique impacterait donc davantage la floraison et la nouaison que le nombre de graines à l’intérieur des gousses. Toutefois, l’avortement des graines peut être accentué par un déficit hydrique, avant le stade limite d’avortement correspondant à un grain frais de 11 mm, soit le stade R6+. 

On identifie donc chez le soja une période de sensibilité maximale au stress hydrique compris entre les stades R1 (début floraison) et R6+ (grossissement des graines dans les gousses du dernier étage). 

Les pertes de rendement associées à un stress hydrique

Si un stress modéré en début floraison peut parfois s’avérer bénéfique en favorisant la mise en place de ramifications, il peut rapidement devenir préjudiciable s’il est trop marqué. Les pertes associées peuvent rapidement atteindre 30% du potentiel. Le graphique ci-contre illustrent les estimations de perte de rendement lié à un stress hydrique, à partir d’essais où un stress de 10 jours est appliqué selon différents stades. Il est à noter, qu’un stress subit par la plante dès R1, et plus encore à partir de R2-R3, jusqu’à R6- R6+, est irrémédiable.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quels impacts du stress hydrique sur la teneur en protéines ?

Un déficit hydrique important en fin de cycle, dès le stade R5, impacte le fonctionnement des nodosités et donc la fixation de l’azote atmosphérique, ainsi que la remobilisation des éléments carbone et azote vers les graines. Une disponibilité en eau suffisante sur cette période permettra de ralentir le processus de sénescence et par conséquent l’allongement de la durée du remplissage des grains, favorables à la teneur en protéine.

Lorsque c’est possible, pour les productions où l’on cherche à maximiser la protéine, la poursuite de l’irrigation jusqu’au stade R7 est conseillée.

Attention, les conditions séchantes dès le début floraison, peuvent potentiellement déjà impacter la teneur en protéine, en particulier dans les situations avec des reliquats azotés élevés au démarrage.

Vos contacts régionaux 

  • Arnaud Micheneau (a.micheneau@terresinovia.fr) - Sud Nouvelle Aquitaine, Gers, Hautes-Pyrénées
  • Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr) - Centre et Est Occitanie
  • Laura Cipolla (l.cipolladenoyelle@terresinovia.fr)- Auvergne-Rhône-Alpes, PACA 
Floraison Maturité/récolte Sud Aquitaine Ouest Occitanie Est Occitanie Auvergne Rhônes-Alpes Accidents climatiques Soja A. Micheneau & L. Cipolla - Terres Inovia

Lutte contre héliothis en soja - Dérogation 120 jours ALTACOR - Uniquement Nouvelle Aquitaine et Occitanie

L’héliothis (Helicoverpa armigera) est polyphage et de ce fait, elle peut s’attaquer au soja dès le début de la floraison avec une phase de risque importante dès l’apparition des gousses et jusqu’à l’entrée en maturité de la culture.

Le ravageur impacte le potentiel de rendement et la qualité des graines sur les parcelles touchées. La pression héliothis est observée depuis deux campagnes. En 2023, des attaques sont remontées sur l’ensemble des bassins de production (Sud-Ouest, Rhône-Alpes, Bourgogne). En 2024, la présence se concentre sur le Sud-Ouest avec une incidence en forte augmentation (fréquence de parcelles concernées et dégâts).

Globalement, les sojas sont actuellement en pleine floraison et la présence du ravageur, sans incidence à ce jour, est signalée depuis début juillet.

Afin de répondre aux enjeux de la lutte contre héliothis en soja, une demande de dérogation 120 jours (art 53 REG 1107/2009) déposée auprès du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire par TERRES INOVIA en accord avec FMC a reçu un avis favorable. La spécialité commerciale ALTACOR (AMM 2100122) bénéficie d’un usage dérogatoire pour la campagne 2025, du 05 juillet au 02 novembre 2025 pour le soja au sein de l’usage Soja*Traitement Parties Aériennes*Chenilles phytophages. 

Attention, la portée de la dérogation est restreinte sur la zone géographique des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Cette dérogation a été refusée dans les autres régions.

 

ALTACOR est composé de chlorantraniliprole (350g/kg).

ALTACOR est autorisé à la dose maximale d’emploi de 0,07 kg/ha des stades BBCH40 à BBCH89 en 1 application maximum.

Délai de rentrée : 6 heures             Délai avant récolte : 21 jours

 

Protection de l’eau et de l’environnement

  • SPe 1 : Pour protéger les eaux souterraines, ne pas appliquer ce produit ou tout autre produit contenant du chlorantraniliprole plus d'une année sur deux.

Protection des organismes aquatiques, des arthropodes et des plantes non-cibles

  • SPe 1 : Pour protéger les organismes aquatiques, ne pas appliquer ce produit ou tout autre produit contenant du chlorantraniliprole plus d'une année sur deux sur les sols artificiellement drainés.
  • SPe 2 : Pour protéger les organismes aquatiques, ne pas appliquer sur sol artificiellement drainé ayant une teneur en argile supérieure ou égale à 45 %.
  • SPe 3 : Pour protéger les organismes aquatiques, respecter une zone non traitée de 20 mètres comportant un dispositif végétalisé permanent non traité d’une largeur de 5 mètres en bordure des points d’eau.
  • SPe 3 : Pour protéger les arthropodes non-cibles, respecter une zone non traitée de 5 mètres par rapport aux zones non cultivées adjacentes.

Protection des abeilles

  • SPe 8 : Peut être dangereux pour les abeilles. Application possible durant la floraison et sur les zones de butinage, en dehors de la présence d’abeilles, dans les 2 heures qui précèdent le coucher du soleil ou les 3 heures suivant le coucher du soleil.

Dose maximale d’emploi d’ALTACOR : 0,07 kg/ha

Une seule application autorisée par campagne que l’on positionnera une fois entrée dans la période de risque (apparition des premières gousses), en fonction de la dynamique de vol évaluée via le réseau de piégeage et des premiers dégâts observés.

L’efficacité d’ALTACOR® est dépendant de la qualité de l’application, adapter le volume de bouillie à la végétation pour en recouvrir la totalité (viser à minima 300 l/ha de bouillie) et du stade des larves (meilleure efficacité sur stades jeunes, c’est à dire L1-L2). 

Si les captures d’héliothis se poursuivent, la protection pourra être complétée dans la suite du cycle par des spécialités autorisées à base de Bacillus thuringiensis (Dipel DF, Xentari, Costar WG…) ou de baculovirus (Helicovex).

 

 Auteur:

  • Laurent Ruck - Terres Inovia  - Lutte contre les ravageurs - Responsable insecticides et biocontrôle

Vos Contacts Régionaux sur la zone concernée par la dérogation:

  • Arnaud Micheneau (a.micheneau@terresinovia.fr) - Sud Nouvelle Aquitaine, Gers, Hautes-Pyrénées
  • Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr)- Occitanie
  • Elodie Tourton (e.tourton@terresinovia.fr) - Nord Nouvelle Aquitaine
Floraison Maturité/récolte Sud Aquitaine Est Occitanie Ouest Occitanie Ravageurs Soja Laurent Ruck - Terres Inovia - Lutte contre les ravageurs - Responsable insecticides et biocontrôle

Fortes températures dès le mois de juin. Quels risques pour le tournesol ?

La France a connu une vague de chaleur survenue tôt dans la saison. Dès la mi-juin et jusqu’aux 1er jours de juillet, les cultures ont été exposées à des températures maximales ayant régulièrement dépassé les 35 degrés, souvent combinées à des précipitations insuffisantes.

Après un début de campagne particulièrement bien accompagné par une offre climatique clémente, le tournesol a dû faire face à un changement brutal de contexte météorologique alors que les plantes n’avaient pas encore atteint la floraison, où qu’elles l’atteignaient à peine dans les secteurs méridionaux.

Le stress thermique exacerbe les effets du stress hydrique

Premier effet redouté des fortes températures, elles contribuent à l’augmentation de l'évapotranspiration, et à l’assèchement du sol. Lorsqu’elles connaissent une situation de déficit hydrique, les plantes ferment leurs stomates, ce qui limite les échanges gazeux, la photosynthèse, ainsi que la production de biomasse.
La phase de sensibilité maximale du tournesol au stress hydrique correspond à la floraison. Cependant, on n'observe pas, comme chez le maïs par exemple, un effondrement des rendements. Il existe plutôt un effet modéré s'étalant sur une longue période. Ainsi, une contrainte exercée avant ou après floraison conduit également à une réduction du rendement, mais dans de moindres proportions (voir graphique).

Le stress thermique préjudiciable surtout durant la floraison

Les effets du stress hydrique dépendent fortement du stade de développement du tournesol. Jusqu’au début de la floraison, un manque d’eau peut limiter la croissance foliaire, réduisant le potentiel photosynthétique. Pendant la floraison, un stress hydrique sévère (satisfaction en eau autour de 40 %) perturbe la nouaison (formation des graines) et peut amener à la réduction du nombre de graines, jusqu’à -30 % - 40%. En revanche, si le stress reste modéré (satisfaction en eau au-delà de 70 % des besoins de la plante), le nombre de graines n’est pas affecté.
Enfin, de début floraison à maturité, le stress hydrique peut affecter le remplissage des akènes, altérant le potentiel de rendement de façon proportionnelle à la durée du stress.

Les impacts directs du stress thermique sont moins documentés que ceux du stress hydrique. Il est toutefois admis que les températures élevées impactent directement la physiologie du tournesol, avec des effets majeurs en période de floraison. Ainsi des températures supérieures à 33 - 35°C peuvent altérer la quantité de pollen produit, la fertilité des fleurs, par conséquent perturber la fécondation et provoquer des avortements de grains. Cela peut générer une augmentation du nombre d’akènes vides, avec une proportion corrélée à l’intensité et la durée du stress thermique, tous les fleurons ne s’ouvrant pas en même temps.

Les fortes températures agissent également sur l’activité des abeilles. Au-delà de 35°C, leur activité diminue fortement. Cependant, cet effet semble limité sur le rendement du tournesol, car les abeilles restent actives le matin, lorsque les températures sont encore relativement fraîches, et quelques visites suffisent à assurer la part de fécondation entomophile nécessaire.

Après la floraison, la poursuite des fortes chaleurs va accélérer la sénescence foliaire, réduire la surface photosynthétique active et écourter la phase de remplissage des grains. Moins de feuilles fonctionnelles signifie moins d'énergie produite pour alimenter la formation et le remplissage des graines, avec un impact direct sur le rendement ainsi que sur la teneur en huile.

Quel impact de cet épisode de chaleur précoce sur la production de tournesol ?

En résumé, la combinaison de fortes températures et de déficits hydriques marqués réduit l'efficacité photosynthétique, impacte la fertilité des fleurs et limite la formation des graines, particulièrement autour de la floraison et au moment du remplissage des akènes, deux phases clés pour le rendement du tournesol. 

À ce stade, il est encore trop tôt pour estimer les pertes en rendement, et encore davantage pour évaluer les effets sur la qualité des graines, car cela dépendra fortement de l’évolution des conditions climatiques dans les semaines à venir.

  • Pour les tournesols ayant subi cette 1ère vague de chaleur avant floraison, les impacts devraient rester limités, hormis pour les parcelles semées tardivement et sur sols superficiels, sur lesquelles la surface foliaire des plantes pourra être limitante.
  • Pour les tournesols soumis aux fortes températures en pleine floraison, on peut craindre une réduction du nombre d’akènes, surtout en cas de stress marqué (hydrique et/ou thermique). Toutefois, il faudra attendre le début de la maturité pour observer les capitules et évaluer le taux de fécondation des graines.

Selon l’intensité des stress rencontrés et le stade précis des cultures, tous les scénarios restent possibles : d’une absence d’impact significatif à des pertes localisées pouvant être importantes, surtout en l’absence de précipitations au cours des prochaines semaines. Le régime de pluie de juillet sera par conséquent décisif.

Auteurs :

  • Hélène Tribouillois (h.tribouillois@terresinovia.fr) - Chargée d’études écophysiologie colza, tournesol, soja
  • Matthieu Abella (m.abella@terresinovia.fr) - Ingénieur de développement Zone Sud - Responsable Programme Tournesol


 

Remplissage des gousses Sud Aquitaine Ouest Occitanie Est Occitanie Auvergne Rhônes-Alpes Accidents climatiques Tournesol Matthieu Abella (m.abella@terresinovia.fr) & Hélène Tribouillois (h.tribouillois@terresinovia.fr)

Colza 2025-2026 : Boostez vos chances de réussite dès l’implantation

Réussir l’implantation de son colza est primordiale pour permettre le développement d’une culture robuste, a même de mieux supporter les attaques de ravageurs et autres aléas climatiques.

Les récoltes de céréales sont terminées,sur notre zone portées par un printemps plus sec et des températures particulièrement élevées ces dernières semaines. 

Les préparations de sols en vue de l’implantation des colzas peuvent débuter dans de bonnes conditions, à condition de bien gérer l’humidité souvent limitée des horizons superficiels. En effet, le risque de dessèchement rapide des sols peut compromettre la qualité de la préparation et l’implantation du colza si les interventions ne sont pas réalisées au bon moment.  

Si les désherbages ont été globalement efficaces cette année, la précocité des récoltes offre une fenêtre intéressante pour réaliser un faux semis. Cette pratique permettra de stimuler les levées d’adventices estivales et d’en éliminer une partie avant le semis du colza, contribuant ainsi à une meilleure maîtrise du salissement pour la campagne 2025. 

Adapter la préparation du sol au contexte pédo-climatique

La préparation du sol est à adapter à chaque contexte (humidité, sècheresse…) et parcelles (type de sol).  

Les objectifs à atteindre : 

  • Un mélange de terre fine et petites mottes en surface pour optimiser les conditions de germination 
  • Une structure permettant un enracinement en profondeur, sans zone de tassement sur au moins 20 cm
  • Maintenir au maximum l’humidité du sol pour assurer une bonne installation de la culture, en limitant le nombre de passage, et autant que possible en refermant, notamment par du roulage derrière les passages

Les différents passages de travail du sol sont à réaliser le plus tôt possible après la récolte, afin de préserver la fraicheur et l’humidité du sol. Pour les sols bien structurés en profondeur, un simple travail superficiel peut s’envisager. Pour les sols déstructurés et/ou tassés, un travail en profondeur sera indispensable. Le type d’outil utilisé pourra être adapté en fonction de la profondeur de tassement (décompacteur, chisel, etc.). 

A retenir:

  • Un travail du sol efficace est effectué au plus près de la récolte du précédent, pour profiter de l’humidité résiduelle et pour être prêt à semer dès que possible. L’objectif étant d’avoir terminé le travail du sol début août. 
  • Quel que soit le travail du sol, veiller à assurer une répartition homogène des pailles dans le profil, et éviter la présence de résidus sur la ligne de semis.
  • Les outils animés peuvent accentuer le dessèchement du sol et favoriser l’apparition de zones de compaction très superficielles ayant un impact sur l’enracinement des colzas. Si nécessaire, il conviendra de limiter cet outil aux sols particulièrement humides (mais ressuyés).
  • Adopter une stratégie du juste minimum, c’est-à-dire éviter les interventions répétées, qui n’apportent rien à la structure et qui assèche le sol. Une attention toute particulière dans les 15 jours avant le semis, où l’on effectuera une simple reprise du lit de semence seulement si nécessaire.

La structure de sol pour le colza est primordiale pour la suite du cycle. En effet, un mauvais enracinement, qui se traduit par un pivot court (< 15cm, photo ci-contre), coudée ou fourché, entraîne de multiples risques pour la réussite de la culture par la suite. Les plus importants sont l’hydromorphie hivernale, la mauvaise absorption des éléments minéraux (joue sur la biomasse et le rendement) ou encore des difficultés à entrer en floraison. 
Dans les parcelles avec une cinétique d’entrée en floraison lente, et couplée à une forte pression méligèthes,  ce qui a été le cas en 2023 et 2024, l’état des pivots était défaillant. D'où l'importance d'assurer une structure idéale pour leur développement.

Ajuster les paramètres de semis à votre situation

Date de semis :

Après une préparation du sol adaptée, la date de semis sera à raisonner en fonction des pluies annoncées, du type de sol et du climat. La date de semis doit permettre d’atteindre une levée suffisamment précoce pour passer le stade de sensibilité aux bioagresseurs de début de cycle le plus rapidement possible, c’est-à-dire l’atteinte du stade 4 feuilles.
Une pluie de 7-10mm après le semis peut suffire à faire lever les colzas dans de bonnes conditions, et assurer ensuite un développement avec l’humidité déjà présente dans les horizons inférieurs.

  • Sur le secteur Sud-Ouest: la période de semis s’étend du 10 août au 20 août, voire au 30 août pour les sols profonds à forte disponibilité en azote. Passé cette période, notamment lors d’absence totale de pluies annoncées, la mise en place de la culture est bien entendu toujours possible mais il faudra être très vigilant aux dégâts de grosses altises adultes. 
  • En Auvergne et nord Rhône-Alpes la période s’étend du 05 août au 15 août, voire au 20 août pour les sols profonds à forte disponibilité en azote.
  • Sur les secteurs plus au Sud (vallée du Rhône, PACA) les semis pourront s’étendre du 10 août au 25 août. Passé cette période, notamment lors d’absence totale de pluies annoncée, la mise en place de la culture est bien entendu toujours possible mais il faudra être très vigilant aux dégâts de grosses altises adultes.

Dans les situations où l’irrigation est possible, il ne faut pas s’en priver. En effet, un passage d’une quinzaine de millimètres sur la culture, c’est l’assurance de faire lever le colza dans les meilleures conditions, sans pertes de pieds.

Densité de semis 

La densité de semis doit être choisie en fonction du type de sol et du mode de semis. Le peuplement viser doit permettre d’obtenir des pieds robustes. Une sur densité de semis n’est donc pas forcément recommandée car elle peut favoriser l’obtention de pieds chétifs. (Voir l'article dédié: Densité semis Colza)

(Extrait du Guide Colza)

Profondeur de semis 

L’état d’humectation du sol est déterminant pour choisir une profondeur de semis adapté : 

  • Si les conditions d’humidité sont correctes, un semis à 2 cm permettra une levée optimale.
  • Pour les sols secs sur les 3 à 4 cm de surface, et frais en dessous, il conviendra de semer jusqu’à 4cm au plus près de la zone de fraicheur.
  • Au-delà de 5cm de sol sec, cibler un semis avant une pluie pour permettre de réhumecter le sol. Prévoir un semis à 2cm dès qu’une pluie de 10mm ou plus est annoncée. Si pas de pluies annoncées, semer à 4-5cm pour attendre une pluie significative qui pourra permettre la germination. Si les précipitations sont inférieures aux 7-10 mm annoncés et s’il n’y a pas de relais de pluie dans les jours qui suivent, il y a un risque de dessèchement du grain en cours de germination. 

Garantir la disponibilité en azote et phosphore à l’automne

Azote : 

Dans les parcelles à faibles disponibilités en azote, un apport au semis peut être envisagé, d’autant plus pour les semis précoces, afin de permettre une croissance continue des colzas à l’automne. La culture précédente (protéagineux, blé dur), peut également contribuer à la fourniture en azote du sol.Les apports peuvent se faire sous forme de fertilisants organiques avant le semis (fientes, lisiers, digestats, fumiers peu pailleux) ou par application d’engrais azoté (max 10 U d’azote en localisé ou 30 U en plein). Attention au respect de la réglementation notamment dans les zones concernées par la directive nitrates. 

Phosphore : 

Le colza étant une culture très sensible aux carences en phosphore, un apport au semis est conseillé, d’autant plus dans les sols avec une faible disponibilité. Le phosphore peut-être particulièrement peu disponible dans les sols argilo-calcaire.  Une analyse de terre déterminera si le sol de la parcelle est pauvre ou bien pourvu en phosphore et permettra d’adapter la dose.

  Plus de détails dans le Guide Colza 2025 - Rubrique Fertilisation 

Vos contacts régionaux

  • Arnaud Micheneau (a.micheneau@terresinovia.fr) - Sud Nouvelle Aquitaine, Gers, Hautes-Pyrénées
  • Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr) - Centre et Est Occitanie
  • Alexandra Denoyelle (a.denoyelle@terresinovia.fr)- Auvergne-Rhône-Alpes, PACA

Pour aller plus loin

Point technique Réussir son implantation pour obtenir un colza robuste 

 

Préparation de campagne Implantation Maturité/récolte Sud Aquitaine Est Occitanie Ouest Occitanie Rhônes-Alpes Auvergne Implantation Préparation du sol Colza Equipe Sud et AURA - Terres Inovia

Etat des cultures à maturité - Zone Sud

En raison des fortes chaleurs les parcelles de pois chiche ont fait un bond en maturité. Les parcelles dans le Sud-Est sont à maturité et les premières récoltes sont imminentes.

Dans le Sud-Ouest, si la pluie ne fait pas son retour prochainement, les premières moissons pourraient s’envisager d’ici le 15 juillet, soit avec 15 jours d’avance par rapport aux dates de récolte habituelles dans le secteur.   

En région Auvergne-Rhône-Alpes les récoltes sont sur le point de débuter pour les parcelles semées sur les premiers créneaux (semis de fin février/début mars) ou les parcelles du sud Drôme (26), où les pois-chiches arrivent déjà à maturité. Les récoltes sur ces secteurs s'envisagent dès la fin de semaine prochaine soit à partir du 10/11 juillet.

Suivre le bulletin régional - région AURA - Surveillance Héliothis en Pois chiche 

Le risque avec les récentes fortes chaleurs est que cela a pu impacter le remplissage des grains, et donc que le calibre de ces derniers soit plutôt petit.  

Peu de dégâts d’Héliothis sont remontés, alors qu’un vol a bien été capté grâce au réseau de piégeage. On peut émettre plusieurs hypothèses pour expliquer le phénomène : moins de pontes sur le pois chiche cette année, on le rappelle Héliothis est une espèce polyphage, une meilleure communication sur les risques et l’importance de la protection complétée par une nouvelle solution de lutte disponible pour la seconde campagne.

Aujourd’hui, la majorité des parcelles quittent le stade de sensibilité (première gousse mûre).  

L’état sanitaire des parcelles est globalement satisfaisant, même si quelques foyers d’ascochytose ont pu être remarqués avec un passage sur les gousses en bas de plante. Les conditions de fin de cycle n’était plus propice à la maladie. 

Pour aller plus loin sur la récolte vous pouvez lire cet article sur les conseils de récolte:

 

Maturité/récolte Sud Aquitaine Est Occitanie Ouest Occitanie Auvergne Rhônes-Alpes Pois chiche Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr) - Terres Inovia

Assurer une qualité de battage optimale pour le pois chiche

Les parcelles arrivent maintenant à maturité et il grand temps de préparé la récolte.

Généralement, lorsque le stade maturité est atteint, les gousses ne s’ouvrent pas et les graines sont libres dans celles-ci. La hauteur de la première gousse, à 15-20 cm du sol, n’est pas limitante pour la moisson. 

Le déclenchement de la récolte est possible dès 16 % d’humidité, afin de limiter la casse des grains. Un bon réglage de la machine limitera également la présence d’impuretés qui peuvent engendrer des tâches sur les grains. 

Conseils pour une récolte sereine : Si l’on attend trop : c’est trop tard ! 

La croissance des plantes est généralement interrompue par les conditions sèches en fin de cycle. Attention toutefois, le pois chiche a la capacité de reverdir si des pluies (même avec un faible cumul) surviennent. Les repousses (feuilles, tige, fleurs et parfois gousse) vont gêner considérablement le battage. En cas de récolte trop précoce ou trop tardive, les grains verts risquent d’altérer la qualité du lot. 

Réglage de la machine (source FNAMS) et conseil pour le chantier de récolte 

Objectif : un maximum de gousses battues, pas de grain cassé et un minimum d’impuretés dans la trémie. 

  • Régime batteur minimum afin d’éviter la casse.
  • Contre-batteur : modèle maïs sur axiale et modèle céréales (si l’écartement entre fils est de 10 mm au moins) sur conventionnelle ou hybride. Attention, surtout pas de système d’ébarbage ou aveuglement.
  • Serrage : 20 mm avant et 10 mm arrière.
  • Grille : supérieure : 14 mm, inférieure : 10 mm.
  • Ventilation : proche du maximum.

 

IMPORTANT : Ces réglages sont donnés à titre indicatif et doivent être vérifiés et adaptés au besoin de chaque situation pour maximiser la qualité de battage. 

Au niveau de la coupe, il est impératif de bien charger la machine (vitesse d’avancement élevée) pour compenser le faible volume à reprendre. Si l’on est face à une culture versée, la barre de coupe sera équipée de releveurs, 1 tous les 3 doigts suffisent.  

Evaluer les pertes arrière pour affiner les réglages.

Si l’on constate des imbattus dans les pertes arrière : serrer d’un cran le contre-batteur. En cas de mauvais réglages et/ou temps pas suffisamment sec, les pertes par imbattus peuvent s’élever rapidement, et le rendement sera fortement impacté.  

Vigilance sur l’humidité et les adventices

Généralement, un temps chaud et sec est favorable à la qualité de battage. Attention toutefois, si l’on est en condition très séchante, il est conseillé de récolter en fin de matinée.

La récolte peut être déclenchée dès 16% d’humidité et la norme généralement admise est de 14% d’humidité. On constate très régulièrement des taux d’humidités inférieurs à cette norme, plutôt de l’ordre de 10-12% d’humidité. Pour avoir le bon taux d’humidité, n’hésitez pas à faire des essais de récoltes, afin de ne pas récolter trop tard. 

Attention à l’enherbement, et notamment aux adventices de printemps qui peuvent entrainer des nuisances à la moisson : débit de chantier réduit, impuretés, tâche des grains, réhumidification des bennes. La présence de morelles noires est particulièrement à éviter. Les baies de cette espèce tachent les grains (couleurs violacées) et ils seront généralement déclassés au triage. 

En situation fraîche et plus humide, ou d’enherbement incontrôlé, l'utilisation d'une faucheuse andaineuse sécurisera la récolte.  

Triage et stockage 

Les graines de pois chiche ne sont pas concernées par les insectes au stockage, à condition de respecter de bonnes pratiques durant cette période.  

Pour assurer une bonne conservation au stockage, ramenez les graines à une température inférieure à 20°C et à une humidité comprise entre 12 et 14 %. La gestion des impuretés est également essentielle pour le stockage (risque moisissures) et le débouché visé (critère pouvant être plus ou moins contraignant). Pour assurer une bonne conservation du lot, un pré-nettoyage sera mis en œuvre. Ce pré-nettoyage peut être complété d’une ventilation si l’on est en présence d’un lot humide et/ou avec présence d’impuretés. 

 

Votre contact régional et référent Pois chiche


 Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr)- Centre et Est  de la région Occitanie 

Maturité/récolte Sud Aquitaine Est Occitanie Ouest Occitanie Rhônes-Alpes Auvergne Récolte Pois chiche Quentin Lambert (q.lambert@terresinovia.fr) - Terres Inovia

EGES - Bilan énergie et gaz à effet de serre

ARVALIS-Institut du végétal, Terres Inovia et l'ITB vous proposent l'outil EGES® pour évaluer les performances énergie et effet de serre de vos rotations.

A partir de la saisie de votre itinéraire technique, l'outil calcule les bilans suivants :

  • Émissions de gaz à effet de serre par poste et par opération culturale
  • Solde énergétique : énergie produite et consommée sur la rotation

EGES® vous apporte aussi des éléments de comparaison :

  • Comparaison possible avec des références ou entre différentes rotations
  • Plusieurs unités pour changer de points de vue

 

Une méthodologie validée par les instituts techniques

  • EGES® se base sur la méthode d’Analyse de Cycle de Vie (ACV) intègrant :
  • les impacts directs de la conduite des cultures,
  • les impacts liés à la production des intrants et des énergies finales (gazole, électricité, gaz, etc.) mobilisés.

Pour se faire, EGES® s’appuie sur des références récentes et adaptées au contexte de production agricole français.

Suite au Grenelle de l’environnement, la France veut concilier développement économique, réduction des émissions de gaz à effet de serre et économie d’énergie.

Bien qu’elle consomme à peine plus de 4 % de l’énergie nationale (source : ADEME), l’agriculture a un rôle important à jouer !

Oui Effet de serre de la rotation Gérer son système de culture Utiliser l'outil Gratuit

N-Pilot (Boréalis LAT)

L’utilisation du N-Pilot® sur la culture du colza vous permet d’estimer la biomasse sortie hiver par une simple mesure dans la parcelle.

Grâce au N-Pilot® proposé par Borealis L.A.T, il n’est plus nécessaire de faire une pesée manuelle de la biomasse. Développé en collaboration avec Terres Inovia pour la culture du colza, l’outil intègre la Réglette azote colza® permettant un conseil direct de dose totale en sortie hiver.

En mesurant la réflectance du couvert végétal ajusté par la hauteur de végétation, le N-Pilot® détermine avec précision la biomasse réelle de vos colzas.

Une mesure du N-Pilot® se réalise en 20 secondes tout en se déplaçant dans la parcelle. L’utilisation possède l’autonomie d’effectuer autant de mesures que nécessaires dans la parcelle.  

L'outil a été validé sur 94 essais du réseau Terres Inovia, avec un très bon niveau de précision et de fiabilité.

Oui Estimation de biomasse Fertilisation Colza Utiliser l'outil Gratuit

R-sim - Risque de résistance

Un simulateur pour évaluer le risque d'apparition de résistances selon ses pratiques herbicides.

Terres Inovia, ARVALIS-Institut du végétal, l’ITB et l'ACTA proposent l'outil en ligne R-sim, qui permet d'évaluer le risque d'apparition d'adventices résistantes selon les pratiques herbicides envisagées sur la parcelle.

 

Mode d'emploi

Après avoir choisi une rotation parmi les 9 proposées, et  une à trois adventices présentes dans la parcelle, l'utilisateur saisit les pratiques herbicides pour chaque culture et quelques données de pratiques agronomiques.

En résultat R-sim fournit un niveau de risque pour chaque culture, et globalement pour la rotation. Il indique également si les pratiques agronomiques augmentent ce risque ou au contraire le diminuent.

Enfin, R-sim propose des stratégies herbicides pour chaque rotation, permettant de limiter le risque d'apparition d'adventices résistantesR-sim est aussi l’OAD (outil d’aide à la décision) du plan d’accompagnement des variétés tolérantes aux herbicides (VTH, variétés colza ou tournesol Clearfield® et tournesol ExpressSun) qui réunit les signataires de la charte : Instituts techniques, Coop de France, Fédération nationale du négoce, UFS (semenciers) et UIPP (industriels de la protection des plantes). Il répond à deux objectifs : appuyer le conseil à la vente de ses variétés afin d’évaluer le risque et alimenter un suivi des pratiques (enregistrement pour enquête sur un compte utilisateur) afin d’évaluer si l’utilisation de ces variétés est un facteur d’augmentation du risque.

Oui Résistances aux herbicides Désherbage Colza Tournesol Pois d'hiver Pois de printemps Soja Féverole d'hiver Féverole de printemps Utiliser l'outil Gratuit

Infloweb

Un site web qui rassemble et synthétise, de façon pédagogique, des connaissances scientifiques et techniques sur plus de 40 adventices majeures des grandes cultures.

Terres Inovia, l’ACTA, AgroSup Dijon, ARVALIS-Institut du végétal, la FNAMS, l’INRA, l’ITAB et l’ITB proposent Infloweb, un site web qui rassemble et synthétise, de façon pédagogique, des connaissances scientifiques et techniques sur plus de 40 adventices majeures des grandes cultures. Les contenus, rédigés par des experts du domaine, sont destinés à un large public d’agriculteurs, conseillers, enseignants et étudiants, pour aider au raisonnement des stratégies de désherbage.

Après avoir sélectionné l’adventice qui vous intéresse, vous accédez à des informations utiles sur sa description botanique (avec illustrations), sa biologie, son affinité vis-à-vis des milieux et des cultures, les facteurs favorables à son extension, et sa nuisibilité dans les grandes cultures, y compris les espèces porte-graines. Les différents moyens de lutte disponibles sont aussi passés en revue : méthodes préventives et agronomiques, choix des herbicides les plus adaptés et désherbage mécanique. Des recommandations de lutte spécifiques en agriculture biologique sont également fournies.

Oui Connaissance des adventices Désherbage Utiliser l'outil Gratuit