Zone Nord & Est - Bilan de campagne soja 2025
La campagne 2025 en soja est marquée par des conditions climatiques contrastées sur la zone Nord et Est. Le printemps sec permet des semis de soja précoces et globalement réussis, même si certaines parcelles connaissent des levées irrégulières. La floraison arrive lors d’une période très chaude, stressant les plantes et limitant la disponibilité en eau. Pendant le remplissage des grains, les différences de pluviométrie entre régions entraînent des développements hétérogènes. Les parcelles arrosées obtiennent de bonnes croissances et sortent leur épingle du jeu avec des rendements atteignant jusqu’à 40-45 q/ha. Les secteurs plus secs présentent des plantes plus courtes et avec un moins bon remplissage. Les rendements sont plus décevants, de l’ordre de 15-25 q/ha et diminués par certains problèmes techniques (désherbage, nodulation, etc.).
Comportement des variétés de tournesol face à l'orobanche cumana - Résultats 2025
Le cycle de l’orobanche cumana
Les dynamiques d’accroches et d’émergences peuvent être différentes selon les secteurs, en partie liées aux conditions climatiques affectant le développement de l’hôte et/ou celui de la plante parasite.
Les toutes premières émergences sont apparues en juillet dans nos essais.
(Photo de C. Jestin – Terres Inovia ; site Longeville-sur-mer – 07/2025)
Le dispositif d’évaluation
Le réseau d’essais, mis en place annuellement est réparti entre la région Sud et le Poitou-Charentes/Vendée, avec 2 -3 essais/an. La difficulté de réussite de ces essais repose avant tout sur la possibilité de disposer de parcelles avec un niveau d’infestation important et homogène. Un grand merci aux agriculteurs pour nous avoir permis de conduire ces expérimentations chez eux.
En 2025, ce sont 2 essais qui ont été implantés dans des parcelles naturellement infestées :
- Longeville-sur-mer (85) - Visite terrain le 31/07, avec 21 participants
- Verdun-sur-Garonne (82)
Les variétés implantées sont celles ayant a priori un comportement permettant de répondre aux principaux risques sur les secteurs concernés selon les dires des semenciers, soit des variétés classées peu sensibles (PS). L’expérimentation permet d’affiner notre conseil en vérifiant le comportement des variétés PS (en les sur-ou dé-classant). Certaines variétés sont retestées d’une année à l’autre en cas de doute.
Le dispositif est en trois répétitions avec un témoin sensible adjacent pour évaluer la pression parasitaire. Les notations sont réalisées durant l’été en mesurant l’incidence et la sévérité.
Résultats 2025 : des variétés TPS en pression modérée à forte
Les conditions de l’année ont encore joué un rôle clé dans la présence d’orobanche. Sur les deux sites d’essais tournesol, un seul a finalement montré une infestation suffisante pour établir un classement variétal.
Le dispositif de Verdun-sur-Garonne (82) n’est pas retenu en raison d’une pression parasitaire trop faible : des conditions climatiqes sèches dès juin ont probablement été défavorables à l’orobanche.
La classification de cette année repose ainsi majoritairement sur le dispositif implanté à Longeville-sur-mer (85) connue pour sa pression parasitaire très forte. Cette année, les conditions environnementales ont favorisé l’orobanche pour les 3 répétitions de ce site. Le niveau d’attaque était modéré à fort sur le témoin sensible répété, avec en moyenne 87% de plantes attaquées (62 à 98%), avec une majorité de pieds en classe 2 (2-5 orobanches/pied) et 3 (6-15 orobanches par pied). Le niveau de sévérité reste toutefois inférieur aux années précédentes sur ce site, où il est fréquent d’observer plus de 15 orobanches/pied sur la totalité des témoins sensibles.
Orobanches émergées sur le témoin sensible à droite ; absence d’orobanche sur une variété résistante à gauche (Longeville-sur-mer, 2025) (Photo : C. Jestin, Terres Inovia)
En infestation modérée à forte, les 17 variétés testées ont présenté un comportement TPS (très peu sensible) avec en moyenne 0 à 10 % de pieds infestés. Seule la variété LID 1062H CLP présentait un niveau d’infestation moyen proche de 10 % (0-15% selon les blocs), à l’inverse des autres variétés qui présentaient moins de 3 % d’infestation. Le témoin résistant P64LE25 présent d’une année à l’autre présente toujours un très bon comportement soulignant la capacité de certaines variétés proposées sur le marché à répondre à la problématique.
Les variétés TPS de cette année sont listées ci-dessous. Retrouvez également tous les résultats sur myvar.fr.
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Variété |
Proposition classification 2025 |
Classification 2024 |
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CATALINA |
TPS |
TPS* |
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LG 50463 |
TPS |
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LG 50487 CLP |
TPS |
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LG 50626HOV |
TPS |
TPS* |
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LID 1062H CLP |
TPS |
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LID 1074H |
TPS |
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LID 1083H |
TPS |
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LID 6038H CLP |
TPS |
TPS* |
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P64HE188 |
TPS |
TPS* |
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P64LE25 |
TPS |
TPS |
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RGT GALLAXY SU |
TPS |
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ROQUETTE |
TPS |
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STABILO |
TPS |
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SUREST HTS |
TPS |
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SY ALMAGRO |
TPS |
TPS* |
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SY ESSENTIO |
TPS |
TPS* |
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SY MAGISTER |
TPS |
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TPS : Très Peu Sensible à l’orobanche cumana. *A conforter
Attention : l’infestation par orobanche cumana est encore un phénomène émergeant. La diversité génétique des populations d’orobanche n’est pas encore stabilisée. Toutes les variétés TPS/PS peuvent ne pas montrer les mêmes niveaux de comportement dans les secteurs à fort risque orobanche cumana. Une attaque notable n’est donc pas exclue malgré les mesures prises.
Aussi, les variétés non proposées à la classification dans le réseau Terres Inovia peuvent donc être potentiellement à risque concernant leur comportement vis-à-vis de l’orobanche.
Dans les secteurs historiques de présence d’orobanche, les variétés sans évaluation ou avec une note inférieure à PS ou TPS sont donc à éviter.
Comment intégrer le choix variétal dans la lutte contre l’orobanche cumana ?
Avant tout, le choix variétal est le 1er levier à activer pour limiter à la fois la nuisibilité sur le tournesol et la dissémination des graines de la plante parasite dans les parcelles avoisinantes.
Il convient d’utiliser à minima des variétés PS dans les secteurs à fort risque orobanche.
Pour maximiser la durabilité du levier génétique, il convient de l’associer à des pratiques agronomiques, chimiques, et prophylactiques, adaptées à votre situation.
Christophe Jestin - c.jestin@terresinovia.fr - Chargé d'études - génétique & protection des cultures
Céline Motard - c.motard@terresinovia.fr - Responsable adjoint variétés
Elodie Tourton - e.tourton@terresinovia.fr - Ingénieur Régional de Développement Poitou-Charentes, Vendée, Limousin
Quentin Lambert - q.lambert@terresinovia.fr - Ingénieur Régional de Développement Zone sud
Observatoires LENTILLE : synthèse 2022-2025 Poitou-Charentes
Les observatoires lentille ont été mis en place durant 4 années en Poitou-Charentes, majoritairement dans le cadre du projet JACK (projet de recherche appliquée visant à augmenter la consommation et la production de légumes secs en France). Ces observatoires recensent 54 parcelles de lentille observées en région entre 2022 et 2025.
La campagne 2022 s’est caractérisée par une année particulièrement chaude, sèche et ensoleillée. Le début de campagne a été sec et frais, avec des retards de développement dans certaines régions, en lien avec les conditions météo. Le printemps sec a entrainé des stress hydriques et des déficits de croissance. Ce stress hydrique s’est poursuivi pendant la floraison et le remplissage des gousses. Les températures ont été douces au printemps durant la floraison, avec des pics de chaleur sur la façade atlantique. Quelques pluies ont fait leur retour en juin.
L’année 2023 a également été une année chaude. Le début de campagne a été sec et frais. Le printemps, sec sur la moitié Sud du pays a entrainé des stress hydriques sur les parcelles avant la floraison. Les températures ont été douces, voire élevées durant le printemps, accompagnée de pics de chaleur sur la façade atlantique. Le mois de juin a été marqué par le retour de quelques épisodes pluvieux.
La campagne 2024 a été une année atypique, marquée par une pluviométrie très importante. Le début de campagne a été frais et pluvieux. Le printemps s’est poursuivi avec des températures plus fraiches que la moyenne des 20 dernières années. Les conditions météorologiques particulièrement pluvieuses ont favorisé le développement de biomasse de la culture et ont également favorisé la floraison. Les lentilles n’ont pas été confrontées au stress hydrique ou thermique durant cette année.
L’année 2025 s’est caractérisée par une année à fortes chaleurs. Le début de campagne a été favorable aux bonnes conditions de levée, notamment avec les conditions pluvieuses. Le printemps 2025 a été chaud avec des pluies régulières. La fin du mois de mai et de juin a été caractérisée par des pics de chaleur accompagné de conditions sèches, accélérant le cycle.
Les graphiques des bilans hydriques sur les bilans climatiques sont visibles en annexes à la fin du document.
► Retrouvez le bilan observatoires lentille en cliquant ici
Solana Vera – Ingénieur de développement - s.vera@terresinovia.fr
Hernie des crucifères : signaler les parcelles touchées, c'est important !
La hernie des crucifères est une maladie racinaire qui prend de l’ampleur ces dernières années, 2025-2026 ne fait pas exception. Les dégâts causés par la hernie sont très variables. Le plus souvent quelques zones ou foyers feront perdre 5 à 20 % du potentiel. Dans les pires cas, cela entraîne la nécessité de retourner la parcelle. Face à cette maladie, aucun levier seul ne suffit : la clé, c’est la combinaison.
Une maladie qui s’exprime davantage avec le changement climatique
Les températures douces durant l'automne combinées aux précipitations importantes en septembre, ont créent des conditions idéales au développement de cette maladie racinaire. La hernie des crucifères est causée par le parasite obligatoire Plasmodiophora brassicae. Les symptômes se manifestent par des boursouflures hypertrophiées (galles) sur les racines.
Des flétrissements et des rougissements sont généralement visibles sur les parties aériennes des plantes, souvent répartis en foyers ou en larges bandes dans les parcelles, pouvant aller jusqu’à la perte de pieds. La conséquence est la perte de rendement.
Une fois installée dans la parcelle, la maladie peut y rester plus de 10 ans et s’accrochera plus ou moins facilement aux crucifères cultivées dans la rotation, selon les conditions de milieu. Mieux vaut donc anticiper.
Galle de hernie sur colza - Crédit photo : L. Jung
Prévention, des réflexes à adopter
Pour les parcelles avec des symptômes de hernie, il n'y a pas de solution corrective efficace. Mais il est important de saisir l’enquête en ligne « hernie des crucifères » pour nous aider à lutter collectivement contre cette maladie : déclarer en ligne une parcelle avec de la hernie. En effet, la quantification des parcelles concernées ainsi que leur localisation permettent de cibler la communication et les programmes de recherche.
Après le diagnostic de présence de hernie, actuellement, il peut être judicieux de préparer la prochaine campagne, notamment pour les parcelles de l’exploitation en sol acide et hydromorphe, il est possible de réaliser un dépistage. Le test du chou chinois permet de vérifier si votre sol est contaminé par la hernie.
On veillera en particulier à éviter les contaminations entre parcelles (transport de terres collées aux pneumatiques et aux outils de travail du sol, épandeur d’apports organiques, etc.).
Lentille : bilan de campagne national 2025
La campagne 2025 de la lentille affiche des rendements globalement satisfaisants, bien que moins exceptionnels que ceux de 2024. Les semis précoces ont bénéficié de bonnes conditions de levée et de floraison, tandis que les semis plus tardifs ont été pénalisés par les pics de chaleur de juin et des arrêts de floraison prématurés. Les récoltes, parfois avancées de deux semaines, se sont globalement bien déroulées, donnant des graines de bonne qualité à l’échelle nationale.
Les semis précoces ont bénéficié de bonnes conditions de levée et de floraison, tandis que les semis plus tardifs ont été pénalisés par les pics de chaleur de juin et des arrêts de floraison prématurés.
Les orages du Sud-Ouest ont localement réduit les rendements, mais sans les faire chuter en dessous des moyennes habituelles. La pression maladies foliaires reste faible, contrairement aux maladies racinaires toujours présentes.
Les adventices ont été bien maîtrisées en début de cycle, mais plus problématiques en fin de campagne.
Côté ravageurs, la bruche se confirme comme la responsable majeure de pertes qualitatives, avec des taux de graines bruchées élevés, tandis que les sitones ralentissent localement le développement.
Les récoltes, parfois avancées de deux semaines, se sont globalement bien déroulées, donnant des graines de bonne qualité à l’échelle nationale.
► Retrouvez le bilan national complet et illustré de la campagne lentille 2025 en cliquant ici
Zoé Le Bihan – Référente nationale lentille et lin oléagineux - z.lebihan@terresinovia.fr
Avec le support de Laura Cipolla, Mathieu Dulot et Bastien Remurier - Ingénieurs Terres Inovia
Bilan de campagne national pois chiche 2025
Le bilan de campagne pois chiche vise à reprendre les éléments essentiels qui ont marqué l’année en intégrant, par grand bloc du cycle, les stress biotiques et abiotiques qui jouent sur les composantes de rendement et qui permettent d’expliquer la performance et la qualité des graines pour cette espèce.
Notes de lecture
- Le Sud-Ouest correspond à l’ancienne région administrative Midi-Pyrénées en y ajoutant l’Ouest Audois.
- L’Ouest correspond au Sud de la région Pays de la Loire et à l’ancienne région administrative Poitou-Charentes.
- Le Sud-Est correspond à la région Provence Alpes Côte d’Azur ainsi que l’ancienne région administrative Languedoc-Roussillon (hors Ouest Audois).
Les éléments rapportés ici ne sont représentatifs que des secteurs, au sein des régions, où l’on retrouve effectivement du pois chiche.
| Terres Inovia tient à remercier l’ensemble des acteurs du territoire qui accompagnent le développement de la culture du pois chiche et qui enrichissent ce bilan de campagne, par les échanges riches et réguliers que nous avons avec eux. |
Faits marquants
Lire le bilan de campagne national complet |
- Une période de semis qui s’est globalement déroulée en mars avec des températures proches des normales de saison et une pluviométrie ayant permis d’assurer les semis dans l’ensemble des bassins de production. La phase végétative est plus hétérogène en fonction des secteurs. Elle est favorable à l’Ouest et dans le Sud-Est mais plus délicate dans le Sud-Ouest.
- La floraison est marquée par une bascule entre un temps plutôt humide en mai (excepté dans l’Ouest) à un mois de juin extrêmement chaud et sec. On observe des stress dus aux températures élevées (> 36°C) courant juin. Globalement, même si cela reste hétérogène, le nombre d’étages est bon, mais le nombre de graines par gousses et le remplissage ont pu être limités par les conditions de fin de cycle.
- Les conditions météorologiques ont été propices aux contaminations par l’ascochytose en début de cycle (Sud-Ouest et Sud-Est). L’intensité d’attaque est néanmoins plus faible qu’en 2024. Net arrêt des contaminations dès juin avec les températures chaudes. Recrudescence d’observations de plantes avec symptômes de fusarioses durant la phase végétative (Sud-Ouest).
- Ravageurs : après trois campagnes difficiles, la pression héliothis est en baisse sur l’ensemble des bassins de production.
- Récolte : Une qualité des graines remarquable sur l’ensemble des secteurs. Des résultats moyens hétérogènes et plus faibles qu’en 2024, autour de 18q/ha. Des chantiers de récolte précoces, du fait des conditions météorologiques sèches depuis juin. Des rendements moyens en AB proches de 2024, autour de 10q/ha. Un écart entre mode de
production plus important qu’à l’accoutumée.
Lire le bilan de campagne national complet
Ce document a bénéficié du soutien du Ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire dans le cadre du projet Cap protéines+
Bilan sur l'état sanitaire des tournesols en région Auvergne-Rhone-Alpes
Alors que les récoltes vont bon train, nous vous proposons le bilan de la seconde tournée d’enquête kilométrique visant à évaluer l’état sanitaire du tournesol en région Auvergne Rhône-Alpes réalisées sur le milieu/fin de cycle par notre équipe régionale Terres Inovia. Les observations ont été réalisées le 5-6 et 7 août 2025.
Comme chaque année, l’équipe régionale Terres Inovia a réalisé une enquête kilométrique en 2 parties visant à évaluer la qualité d’implantation et l'état sanitaire avant maturité du tournesol en région Auvergne-Rhône-Alpes.
2 bilans selon les anciennes régions ont pu être établis: Cette seconde enquête, qui s’inscrit toujours dans le cadre du BSV régional, recense 22 parcelles en Auvergne, répartie entre l’Allier et le Puy-de-Dôme et sur la partie Rhône-Alpes 20 parcelles réparties entre l'Ain, l'Isère, la Drôme et le Rhône. Les observations ont été réalisées entre le 19 et le 22 mai 2025.
Lien vers l'article dédié à la première enquête -
Région Auvergne
Ce qu’il faut retenir :
- Des stades particulièrement avancés avec une majorité de parcelles à M1.2
- Une pression maladie faible à modérée
- Une maîtrise de l’enherbement globalement bonne malgré la présence persistante d’ambroisie à feuille d’armoise dans l’Allier et une petite augmentation de la présence de chardon.
- Des dégâts climatiques localisés liés aux orages de fin juin – début juillet
| Pour consulter le bilan complet de cette enquête - Enquete kilométrique - Bilan à Maturité (2e visite) Auvergne |
Région Rhône-Alpes
Ce qu’il faut retenir :
- Des stades particulièrement avancés avec une majorité de parcelles à M1.
- Une pression maladie faible
- Une maîtrise de l’enherbement globalement bonne malgré la présence significative d’ambroisie à feuille d’armoise
| Pour consulter le bilan complet de cette enquête - Enquete kilométrique - Bilan à Maturité (2e visite) Rhone-Alpes |
Votre contact régional
Alexandra Denoyelle (a.denoyelle@terresinovia.fr)- Auvergne-Rhône-Alpes, PACA
Soja : profitez de cette belle semaine pour récolter les parcelles mûres
Les températures exceptionnellement élevées de la mi-juin à fin juillet ont entraîné un développement et une entrée en floraison rapide des sojas. L’entrée en maturité, elle, a été plus lente qu’anticipée au vu des chaleurs du mois d’août. Les parcelles sont entrées au stade R7 (première gousse mûre) entre la fin-août et début septembre. Aujourd’hui, la majorité des parcelles implantées dans le Sud-Ouest de précocité 0 atteignent ou ont déjà atteint leur pleine maturité. Des récoltes ont ponctuellement déjà commencé la semaine dernière dans les secteurs précoces implantés en pluvial.
Les parcelles implantées la première quinzaine de mai, avec des variétés de précocité I et conduites en pluvial entrent en maturité, tandis que les parcelles plus tardives (parcelles profondes et/ou irriguées, semis après le 15/05 de variétés tardives) y arriveront d’ici 10-15 jours. Les récentes averses, ainsi que les chantiers de récolte de tournesol et/ou de maïs grain en cours, ralentissent les moissons des parcelles bonnes à battre.
Au-delà du stade, ce sont les conditions météorologiques qui sont déterminantes : les pluies abondantes de ces derniers jours compliquent ou retardent les interventions. Un retour de conditions plus sèches est toutefois attendu en fin de semaine et au milieu de la semaine prochaine, offrant une fenêtre intéressante pour avancer les moissons. Attendre le bon moment sera essentiel pour préserver la qualité des lots et limiter les frais de séchage.
Le contexte climatique reste néanmoins décisif : les pluies abondantes de ces derniers jours compliquent ou retardent les interventions. Un retour de conditions plus sèches est toutefois attendu en fin de semaine et au début de la semaine prochaine, offrant une fenêtre intéressante pour avancer les moissons. Attendre le bon moment sera essentiel pour préserver la qualité des lots et limiter les frais de séchage.
TOP récolte : les graines « sonnent » dans les gousses
Il est important de bien repérer le stade optimum de récolte du soja qui se caractérise par le fait
L’humidité du grain est généralement comprise entre 14 % et 16 %. Les normes de commercialisation sont de 14 % d’humidité et 2 % d’impuretés. Une récolte avec une humidité supérieure entrainera de fait des frais de séchage qui viendront diminuer la marge de la culture.
De plus, il faut être vigilant et livrer rapidement la récolte car la graine ne se conserve pas au-dessus de 14 % d’humidité.
A contrario, récolter un soja trop mûr est contre-productif car cela augmente le risque d’égrenage et donc la perte de grains à la récolte. A trop attendre, les gousses finissent par vriller et s’ouvrent, laissant tomber les graines au sol. A sur-maturité, il y a aussi un risque de réhumectation et donc de baisse de qualité.
Récolter tranquillement
Lors de la récolte, il est important d’adopter une vitesse modérée, de l’ordre de 4-5 km/h et de descendre la barre de coupe au maximum. L’objectif est de récolter l’ensemble des gousses, même les plus proches du sol. Si ces conditions ne sont pas respectées, on peut perdre 3 à 4 q/ha en laissant les premières gousses dans le champ.
La coupe flexible : une solution pour récolter les gousses les plus basses
L’une des principales préoccupations au moment de la récolte est d’arriver à récolter l’ensemble des gousses, y compris les plus proches du sol. Les coupes flexibles peuvent répondre à ce problème. En effet, ce type de matériel est capable d’épouser la forme du sol et ainsi de récolter au plus près du sol (jusqu’à 5 cm environ) sur toute la largeur de coupe. Néanmoins, il faut noter qu’il y a encore peu d’équipements de ce type dans la région, le prix est un frein à son développement.
Pour plus d'informations, consulter l'actualité : Récolter du soja avec une coupe flexible
Votre contact Régional:
Quentin Level – q.level@terresinovia.fr – Sud Aquitaine, Gers, Hautes-Pyrénées
Récolte : viser le bon créneau entre pluies et éclaircies
Jusqu’à fin juillet, les sojas affichaient une avance de cycle par rapport aux années précédentes, conséquence directe des fortes chaleurs de début d’été. L’accélération de la maturation, attendue à la mi-août avec la hausse brutale des températures, s’est finalement révélée plus progressive qu’anticipée.l’essentiel des chantiers devrait s’engager d’ici une semaine, dès qu’un créneau météo favorable se présentera.
Aujourd’hui, la majorité des parcelles de précocité 00 en Auvergne-Rhône-Alpes approchent ou atteignent leur pleine maturité. Si les récoltes ont déjà débuté ponctuellement, notamment sur les parcelles conduites en pluvial, l’essentiel des chantiers devrait s’engager d’ici une semaine, dès qu’un créneau météo favorable se présentera.
Le contexte climatique reste néanmoins décisif : les pluies abondantes de ces derniers jours compliquent ou retardent les interventions. Un retour de conditions plus sèches est toutefois attendu en fin de semaine et au début de la semaine prochaine, offrant une fenêtre intéressante pour avancer les moissons. Attendre le bon moment sera essentiel pour préserver la qualité des lots et limiter les frais de séchage.
Voici quelques conseils pratiques pour réussir la récolte de soja dans ce contexte.
TOP récolte : les graines « sonnent » dans les gousses
Il est important de bien repérer le stade optimum de récolte du soja qui se caractérise par le fait
L’humidité du grain est généralement comprise entre 14 % et 16 %. Les normes de commercialisation sont de 14 % d’humidité et 2 % d’impuretés. Une récolte avec une humidité supérieure entrainera de fait des frais de séchage qui viendront diminuer la marge de la culture.
De plus, il faut être vigilant et livrer rapidement la récolte car la graine ne se conserve pas au-dessus de 14 % d’humidité.
A contrario, récolter un soja trop mûr est contre-productif car cela augmente le risque d’égrenage et donc la perte de grains à la récolte. A trop attendre, les gousses finissent par vriller et s’ouvrent, laissant tomber les graines au sol. A sur-maturité, il y a aussi un risque de réhumectation et donc de baisse de qualité.
Récolter tranquillement
Lors de la récolte, il est important d’adopter une vitesse modérée, de l’ordre de 4-5 km/h et de descendre la barre de coupe au maximum. L’objectif est de récolter l’ensemble des gousses, même les plus proches du sol. Si ces conditions ne sont pas respectées, on peut perdre 3 à 4 q/ha en laissant les premières gousses dans le champ.
La coupe flexible : une solution pour récolter les gousses les plus basses
L’une des principales préoccupations au moment de la récolte est d’arriver à récolter l’ensemble des gousses, y compris les plus proches du sol. Les coupes flexibles peuvent répondre à ce problème. En effet, ce type de matériel est capable d’épouser la forme du sol et ainsi de récolter au plus près du sol (jusqu’à 5 cm environ) sur toute la largeur de coupe. Néanmoins, il faut noter qu’il y a encore peu d’équipements de ce type dans la région, le prix est un frein à son développement.
Pour plus d'informations, consulter l'actualité : Récolter du soja avec une coupe flexible
Votre contact Régional:
Laura Cipolla (l.cipolla@terresinovia.fr)- Auvergne-Rhône-Alpes, PACA
Soja : profitez de cette belle semaine pour récolter les parcelles mûres
Au regard des températures exceptionnellement élevées sur juin et début juillet, les sojas se sont rapidement développés. L’accélération de la maturation avec les fortes températures de mi-août a été moins brutale qu’attendue. Les parcelles ont commencé à changer de couleur début septembre. Quand les premières gousses virent au marron beige sur les plantes, les sojas arrivent au stade R7. A ce stade, il reste une vingtaine de jours avant la récolte. L’accalmie de pluie prévue cette semaine devrait permettre de battre les sojas précoces semés début mai.
TOP récolte : les graines « sonnent » dans les gousses
Il est important de bien repérer le stade optimum de récolte du soja qui se caractérise par le fait
L’humidité du grain est généralement comprise entre 14 % et 16 %. Les normes de commercialisation sont de 14 % d’humidité et 2 % d’impuretés. Une récolte avec une humidité supérieure entrainera de fait des frais de séchage qui viendront diminuer la marge de la culture.
De plus, il faut être vigilant et livrer rapidement la récolte car la graine ne se conserve pas au-dessus de 14 % d’humidité.
A contrario, récolter un soja trop mûr est contre-productif car cela augmente le risque d’égrenage et donc la perte de grains à la récolte. A trop attendre, les gousses finissent par vriller et s’ouvrent, laissant tomber les graines au sol. A sur-maturité, il y a aussi un risque de réhumectation et donc de baisse de qualité.
Soja de Varzay (17), le 8 septembre 2025
Récolter tranquillement
Lors de la récolte, il est important d’adopter une vitesse modérée, de l’ordre de 4-5 km/h et de descendre la barre de coupe au maximum. L’objectif est de récolter l’ensemble des gousses, même les plus proches du sol. Si ces conditions ne sont pas respectées, on peut perdre 3 à 4 q/ha en laissant les premières gousses dans le champ.
La coupe flexible : une solution pour récolter les gousses les plus basses
L’une des principales préoccupations au moment de la récolte est d’arriver à récolter l’ensemble des gousses, y compris les plus proches du sol. Les coupes flexibles peuvent répondre à ce problème. En effet, ce type de matériel est capable d’épouser la forme du sol et ainsi de récolter au plus près du sol (jusqu’à 5 cm environ) sur toute la largeur de coupe. Néanmoins, il faut noter qu’il y a encore peu d’équipements de ce type dans la région, le prix est un frein à son développement.
Pour plus d'informations, consulter l'actualité : Récolter du soja avec une coupe flexible
Elodie Tourton - e.tourton@terresinovia.fr - Poitou-Charentes, Vendée, Limousin
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