21,25,39,58,70,71,89,90

Bilan de campagne tournesol 2024 - Zone Nord&Est

La campagne de tournesol 2024 dans la zone Nord et Est de la France a été marquée par des conditions climatiques extrêmement capricieuses, affectant tant les surfaces cultivées que les rendements. Des semis retardés par des pluies incessantes, un été pluvieux favorisant l’apparition de maladies et une récolte tardive ont constitué de véritables défis pour les agriculteurs. Ces obstacles ont eu un impact significatif sur les rendements qui se révèlent, dans la plupart des cas, inférieurs aux attentes.

 

Pour faire le point plus en détails, n'hésitez pas à télécharger le bilan de campagne complet, en suivant ce lien : ici

Préparation de campagne Maturité/récolte Bourgogne-Franche-Comté Grand Est Lorraine, Alsace et Haute-Marne Hauts-de-France Tournesol Benjamin Delhaye (b.delhaye@terresinovia.fr)

Pic de vol confirmé pour les charançons du bourgeon terminal sur l’Est de la France

Sur l’Est de la France, le réseau de surveillance du territoire (BSV) met en évidence des captures significatives de charançon du bourgeon terminal au cours de ces 10 derniers jours. La gestion de ce charançon repose en premier lieu sur la combinaison de leviers agronomiques, à compléter par une intervention phytosanitaire si cela est nécessaire.

 

La nuisibilité et les dégâts sont occasionnés par les larves 

Les adultes, très discrets, pondent dans les pétioles à l'automne. Les larves peuvent passer dans le cœur des plantes au stade rosette et détruire le bourgeon terminal. Au printemps, les plantes ont alors un aspect buissonnant qui entraine des pertes de rendement. Il n’existe pas de relation entre le nombre d’individus capturés dans les cuvettes jaunes et les dégâts.

 

Avant toute intervention, il faut prendre en compte l’état de la parcelle de colza 

Le risque charançon du bourgeon terminal est réduit pour les gros colzas levés précocement qui poussent régulièrement au cours de l’automne et jusqu’à l’entrée de l’hiver. Evaluer l’état de la parcelle de colza en mesurant la biomasse aérienne en gramme/plante et en observant l’état des pivots permet de savoir si le colza sera capable de faire face à une attaque de charançons. C’est la combinaison de cet état agronomique et de la présence du ravageur qui permet d’évaluer le risque à la parcelle.
 

Les interventions sont à envisager en cas de captures lorsque les risques historiques (présence de dégâts antérieurs) et agronomiques (colza inférieur à 25 gr./plante et peu poussant) sont moyens et forts. Terres Inovia a développé un outil d’aide à la décision « Colza Risques Charançons du bourgeon terminal ». L’estimation du risque global à la parcelle est associée, si elle est nécessaire, à une recommandation de lutte insecticide. Cet outil permet de classer une parcelle dans un niveau de risque global.

 

Il faut viser l’adulte pour gérer les larves

Même si de la résistance par mutation de cible est détectée sur l’Est, les pyréthrinoïdes demeurent efficaces. En cas de besoin, il faut utiliser un pyréthrinoïde autorisé comme la lambda-cyhalothrine (ex : Karate Zéon 0,075 l/ha), la deltaméthrine (ex : Decis Expert 0,05 l/ha) ou la cyperméthrine (ex : Sherpa 100 EW 0,250 l/ha). L’étofenprox affiche un niveau d’efficacité inférieur. Minecto Gold qui bénéficie d’une dérogation pour une application pour lutter contre les larves de grosse altise sur certains départements n’est pas autorisé sur charançon du bourgeon terminal. Il doit être réservé à la lutte contre les larves d’altise, étant la seule solution efficace en cas de résistance forte des larves d’altise.
L’intervention doit intervenir une dizaine de jours après le début du vol du charançon pour être en adéquation avec le pic de vol et avant les premières pontes par les femelles. Les larves restant dans la plante, une intervention visant les larves ne sera pas efficace.
 

Automne Grand Est Lorraine, Alsace et Haute-Marne Bourgogne-Franche-Comté Ravageurs Colza Mathieu DULOT (m.dulot@terresinovia.fr)

Entre hétérogénéité de stades et maladies : conseils pour optimiser la récolte du tournesol

Cette année les récoltes de tournesol vont être très étalées, et dans certaines parcelles encore en fleurs à la mi-septembre, elles pourraient même être compromises. En cause : les contraintes climatiques du printemps n’ayant pas toujours permis un semis dans des conditions optimales, retardant parfois l’entrée en parcelle à la fin mai. De plus, dans certains secteurs, la présence du sclérotinia (de la tige et du capitule) risque d’impacter négativement les récoltes avec un risque accru de perte de graines et de capitules, en particulier en cas de récolte à sur-maturité.

Déterminer le bon stade pour récolter


Il est important de récolter les tournesols au stade optimal et non à sur-maturité pour permettre de limiter les pertes de graines dues aux oiseaux et aux maladies de fin de cycle, mais également d’éviter une récolte trop tardive dans des conditions humides qui pourraient compliquer également les semis de la culture suivante.
L’observation des plantes est indispensable pour déterminer le stade optimal. Le dos du capitule vire du jaune au brun, les feuilles sont toutes sénescentes (quelques feuilles hautes peuvent encore être vertes), la tige se dessèche et prend une couleur beige clair. 
 

 

Cette année, certaines parcelles pourraient présenter une forte hétérogénéité de stades et de maturité (stades différents, gros capitules, etc.). Dès lors que la grande majorité de la parcelle est au stade optimal, il faut démarrer la récolte, même si la partie la plus tardive du champ n’a pas encore atteint la maturité idéale. Quand cela est possible, il ne faut pas hésiter à découper la parcelle pour laisser la zone la plus tardive et revenir quelques jours plus tard pour terminer la récolte.


Utiliser le matériel de récolte adéquat avec les bons réglages


Il faut proscrire la récolte du tournesol sans équipement spécifique à cette culture. La récolte avec une coupe céréales peut entrainer des pertes multipliées par 5, expliquées par l’éjection des tiges et capitules vers l’avant qu’il est difficile de retenir seulement avec le rabatteur. 

La récolte à l’aide d’une coupe équipée de plateaux simples peut être réalisée avec des pertes très réduites pour un investissement raisonnable. Il faut cependant suivre quelques recommandations : 
- Choisir des plateaux étroits pour permettre d’augmenter les nombres de sections disponibles et récupérer les tournesols pas forcément alignés. Le risque de tiges qui se coincent et qui font obstacle est diminué. Au final, l’alimentation de la moissonneuse-batteuse est plus performante. 
- Suivre les lignes de semis avec les plateaux pour éviter que la pointe des plateaux ne touche trop les capitules et entraine un risque de casse ou de verse des plantes touchées.
- Mettre en place un carénage enveloppant le côté de la coupe avec un diviseur assez haut (carénage à l’intérieur et l’extérieur de la coupe). Le demi-plateau attaché au diviseur doit également être suffisamment large pour repousser les cannes vers le rabatteur.  
- Mettre en place des plaques qui masquent les griffes du rabatteur. Cela évite que les capitules s’accrochent dans les griffes en acier puis soient éjectés ou que les capitules s’effacent devant les longues griffes en composites des rabatteurs actuels. Cela permet également de bien racler les plateaux lorsque certaines plantes font obstacle entre deux plateaux. Ceci est plus fréquent lorsqu’il reste des feuilles sur les tiges de tournesol.
- Être vigilant sur les capitules qui passent en-dessous des plateaux en cas de hauteurs de plantes hétérogènes dans la parcelle. Il est cependant important de monter la coupe le plus haut possible pour éviter de faire entrer dans la batteuse trop de tiges et augmenter les impuretés.

Pour valider vos réglages de battage, il est important d’observer comment ressortent les capitules à l’arrière de la batteuse, ainsi que les pertes de graines sur le sol. Les capitules doivent ressortir entiers ou au maximum en 2 ou 3 morceaux et sans graines. Dans le cas contraire, il faudra jouer sur la vitesse du batteur, l’ouverture du batteur/contre batteur et la ventilation.
 

 

Maturité/récolte Bourgogne-Franche-Comté Hauts-de-France Grand Est Lorraine, Alsace et Haute-Marne Récolte Maitrise des maladies Tournesol Nicolas Latraye (n.latraye@terresinovia.fr)

Bourgogne-Franche-Comté : apport d’azote en végétation à l’automne sur colza, de nouvelles possibilités réglementaires

Le septième programme d’actions régional « nitrates » (PAR 7), en région Bourgogne-Franche-Comté, a été signé le 9 août 2024 pour une entrée en application au 1er septembre 2024. En vigueur en zones vulnérables, il définit dans quelles conditions un apport d’azote minéral à l’automne peut être réalisé sur colza. Les critères à satisfaire sont nombreux : décryptage de la réglementation.

L’apport d’azote minéral en végétation au cours de l’automne est un levier de lutte agronomique efficace pour limiter la nuisibilité des infestations larvaires d’insectes d’automne. Il participe à une stratégie de lutte intégrée notamment contre les larves d’altises qui sont favorisées par les évolutions climatiques et le développement des résistances fortes aux pyréthrinoïdes. C’est dans ce contexte que Terres Inovia et son réseau de partenaires ont engagé des travaux d’acquisition de références depuis 2021 et soutenu cette évolution réglementaire. L’apport d’azote en végétation n’a pas lieu d’être généralisé à toutes les parcelles de colza. La mesure concerne uniquement les situations à risque d’apparition d’une carence azotée en fin d’automne. L’intérêt de cet apport en végétation réside également dans le fait d’investir des charges seulement lorsque l’installation de la culture est assurée et que les conditions sont plus favorables à une bonne valorisation par les plantes (humidité du sol et besoin de la plante).

Les évolutions réglementaires pour la campagne à venir

Désormais la réglementation ouvre la possibilité d’un apport d’azote minéral en végétation sur colza sous conditions, comme le précise l’article 2 – paragraphe I de l’arrêté.​​​

​Pour la culture du colza, un apport d’un maximum de 30 unités d’azote supplémentaires sous forme minérale, en végétation à partir du stade « 4 feuilles » est possible entre le 1er septembre et le 15 octobre, dans les situations où la disponibilité en azote du sol pendant l’automne est limitée.

Les situations où la disponibilité en azote du sol pendant l’automne est limitée sont les cas où :
Aucun apport de fertilisant azoté de types 0, I. a, I. b et II (fertilisants azotés organiques) correspondant à plus de 30 unités/ha d’azote efficace n’a été réalisé avant le 1er septembre ;​
Et le semis du colza est réalisé avant le 25 août ​;
Et au moins une des conditions suivantes est respectée :​

    - Implantation du colza après un précédent céréale à pailles avec résidus de culture enfouis et fréquence historique d'apport de fertilisants de types 0, I. a, I. b et II inférieure à une année sur trois ​;
    - ou pour les sols à faible disponibilité en azote (précisés par le programme d'actions régional – PAR 7).

Le PAR 7 de la région Bourgogne-Franche-Comté définit les sols à faible disponibilité dans l’annexe 1. Sont considérés comme sols à faible disponibilité en azote :  
- Les sols superficiels (voir tableau ci-dessous)
- Les sols profonds (voir tableau ci-dessous) pour lesquels le colza est semé avant le 15 août.

Les types de sols sont catégorisés de la manière suivante selon leur épaisseur :​​​​​​

Il est rappelé l’importance d’estimer l’azote absorbé à l’automne en réalisant des pesées de matière verte à l’entrée et à la sortie d’hiver pour calculer la dose d’azote minéral à apporter au printemps (cf arrêté GREN).

En résumé​​​​​​​

 

Pour l’ensemble des situations non éligibles à l’apport en végétation, les apports de fertilisant de type III (fertilisant minéral) restent autorisés sur la culture de colza jusqu’au 31 août.

Accéder aux textes réglementaires : PAR 7 Bourgogne-Franche-Comté

Votre contact régional
Victoire LEFEVRE (v.lefevre@terresinovia.fr) – Bourgogne-Franche-Comté

Préparation de campagne Implantation Automne Bourgogne-Franche-Comté Fertilisation Colza Victoire LEFEVRE (v.lefevre@terresinovia.fr)

Gestion intégrée des graminées hivernales

ici

La pression des graminées hivernales comme le ray-grass, le vulpin, les bromes, la folle-avoine, la vulpie… est de plus en plus forte dans les cultures hivernales (céréales, colza…). Cela peut s’expliquer par le travail simplifié du sol, les rotations courtes hivernales (colza-blé-orge), le développement de la résistance aux herbicides…

Graminées en colza (photo L. Jung, Terres Inovia)

 

Pour maîtriser les graminées, il est conseillé de :

  • raisonner le désherbage tout au long de la rotation 
  • renforcer la lutte contre ces espèces dans les céréales, 
  • pratiquer les faux-semis pour favoriser la levée avant le semis du colza ou du blé, 
  • ne pas exclure le labour occasionnel ou le binage, 
  • réaliser un programme de désherbage bien adapté à la flore.

 

La rotation

L’introduction de cultures de printemps ou d’été dans la rotation limite les fortes infestations de graminées hivernales, car la période d’implantation de ces cultures n’est pas en phase avec les périodes préférentielles de levée de ces adventices, ce qui les défavorise (rupture du cycle). Par ailleurs la diversification des cultures offre une gamme d’herbicides efficaces plus large.
La stratégie herbicide n’est pas efficace à elle seule, pour une gestion efficace, les mesures agronomiques doivent occuper une place de premier choix dans une stratégie globale et continue à l'échelle de la rotation.

 

Le labour

Le labour permet de « tamponner » les évolutions de flore : s’il n’est pas trop dressé, il enfouit une grande majorité du stock semencier superficiel, et remonte les graines jusqu’alors incapables de germer car trop profondes. Il élimine, par la même occasion, les adventices levées. Les graines de graminées perdent leur viabilité en profondeur beaucoup plus rapidement que les graines dicotylédones (leur Taux Annuel de Décroissance est bien plus élevé), si bien que le labour occasionnel (tous les 3-4 ans, avant une céréale de préférence) peut s’avérer intéressant comme stratégie d’épuisement progressif de certaines espèces : bromes, vulpins, ray-grass... Il réduit donc significativement leur stock semencier viable.

 

Labour (photo F. Vuillemin, Terres Inovia)

 

Les systèmes en « non-labour continu » accentuent généralement les salissements de parcelles car ils concentrent les graines en surface, zone plus favorable aux germinations et levées. De plus, la présence de résidus couvrant le sol dégrade l’efficacité des herbicides racinaires. Dans ces systèmes, la maîtrise des adventices et en particulier des graminées reste possible mais nécessite une vigilance sans faille, et les échecs sont plus lourds de conséquences.

 

Le déchaumage et les faux-semis

Le déchaumage doit être réalisé avant la grenaison des adventices, par exemple dans la foulée de la récolte.
Il peut stimuler la levée groupée de certaines espèces (bromes, ray-grass fin août-septembre, vulpins en septembre-octobre), à la faveur d’un temps humide et doux dans les jours qui suivent l'opération. On obtient alors le résultat recherché par la technique du faux-semis. 
En faisant lever les graminées en dehors des périodes de culture, les faux-semis permettent aussi de réduire leur stock semencier, en prenant soin bien sûr de détruire ces levées avant le semis de la culture suivante.

 

Pour réussir les faux-semis, le travail du sol doit être superficiel (pas supérieur à 5 cm de profondeur), affiné (très émietté) et bien rappuyé.
Cependant, la réussite du faux-semis est très dépendante de la météo ! Si une pluie est nécessaire pour favoriser la levée des adventices, ce sont cependant des conditions séchantes qui sont requises après la destruction mécanique des levées pour éviter que les graminées continuent de lever ensuite dans la culture
Attention, les passages répétés d’outils légers superficiels (herse étrille) peuvent favoriser la formation d’une croûte de battance par un affinage excessif. Dans les sols fragiles (sols limoneux) préférer un déchaumeur à faible profondeur et finir avec un seul passage de herse étrille s’il y a lieu.

 

Mais aussi…

En céréales, le décalage de la date de semis a montré des résultats intéressants sur graminées (voir www.arvalisinstitutduvegetal.fr).

 

 

En savoir plus sur la gestion des graminées hivernales

Lire l'article

Bourgogne-Franche-Comté Fanny VUILLEMIN (f.vuillemin@terresinovia.fr)

Le fauchage-andainage pour optimiser la récolte des cultures de printemps

Le fauchage-andainage est une technique agricole essentielle pour optimiser la récolte des cultures de printemps telles que la lentille, la cameline, le soja et le pois chiche, surtout lorsque les graines sont trop humides et tardent à mûrir. Cette méthode facilite la récolte et améliore la qualité des grains en réduisant les pertes.

Principes et avantages du fauchage-andainage

Cette technique est utile lorsque les conditions de culture ne permettent pas une récolte directe dans de bonnes conditions, notamment dans des situations hétérogènes avec des différences de maturité marquées au sein de la parcelle, ou un enherbement mal contrôlé. Cela peut aussi permettre d'avancer la date de récolte. Le fauchage-andainage consiste à couper les plantes et à les déposer en andains, ce qui permet un séchage uniforme des plantes, réduisant ainsi le risque de moisissure et de détérioration des grains.

Application du fauchage-andainage aux cultures de printemps

Lentille : l’andainage se déclenche lorsque l’humidité du grain est entre 18 et 30%, soit environ 8 à 15 jours avant la maturité. La coupe est réalisée à 2-3 cm, avec un andain idéal de 30 cm de haut. La récolte se fait dans le sens contraire de l’andainage en veillant à ne pas rentrer le côté tige en premier (en absence de doigts releveurs).

Cameline : surtout pour la cameline en dérobé estivale, l’andainage commence lorsque les premiers étages jaunissent. En été, on fauche le matin, et en automne, le soir, à une hauteur de 5 à 10 cm. Sans manipulation de l’andain, il n’y a pas de risque d’égrainage. Si l’andain a été coupé près du sol, la reprise avec une moissonneuse-batteuse peut s’avérer difficile.

Soja : l’andainage peut commencer lorsque les graines ont une humidité de 25 à 30%, même avec des feuilles présentes. Il faut couper le soir au plus bas de la végétation. Si la récolte se fait avec un pick-up, il n’y aura pas de problème d’égrenage.

Pois Chiche : l’andainage aide à interrompre le redémarrage fréquent de la culture, surtout dans le centre et le nord de la France. Il intervient lorsque les graines ont 18 à 25% d’eau. On coupe au plus bas (5-10 cm), sans risque d’égrenage.

​​​​​​​

Fauchage andainage sur soja

Mise en œuvre et techniques de fauchage-andainage

La mise en œuvre nécessite une planification précise et l'utilisation de machines adaptées. Les faucheuses-andaineuses coupent et disposent les plantes en andains uniformes. Il est crucial de régler ces machines correctement pour éviter d'endommager les plantes et les grains. Les agriculteurs doivent surveiller les conditions météorologiques avant et après le fauchage. Un séchage trop rapide sous un soleil intense peut causer des pertes par éclatement des gousses, tandis qu’un séchage trop lent par temps humide peut favoriser la moisissure. Une intervention trop tardive, proche de la date de récolte directe, peut être contre-productive entrainant une égrenage important. 
​​​​​​​

Pour conclure le fauchage-andainage est une technique envisageable pour les cultures de printemps. En permettant un séchage uniforme et en facilitant la récolte, cette méthode améliore la qualité et le rendement des grains. Une mise en œuvre correcte de cette technique peut faire une différence significative dans la réussite des cultures.


Retrouvez sur le site de Terres Inovia une synthèse de retours d’expériences sur ce thème et la possibilité de télécharger des fiches par cultures
 

 

Maturité/récolte Bourgogne-Franche-Comté Grand Est Lorraine, Alsace et Haute-Marne Hauts-de-France Récolte Lentille Soja Pois chiche Louis-Marie ALLARD (lm.allard@terresinovia.fr)

N'hésitez pas à rouler vos semis

Implantation Bourgogne-Franche-Comté Grand Est Lorraine, Alsace et Haute-Marne Hauts-de-France Implantation Pois de printemps Michael GELOEN (m.geloen@terresinovia.fr)