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Après avoir atteint 150 000 ha en 2023, les surfaces de pois s’établissent à 123 000 ha
en 2024. De nombreux semis de pois d’hiver n’ont en effet pas été réalisés, en raison de
la pluviométrie abondante et quasi-ininterrompue, de mi-octobre à fin décembre. En pois
de printemps, les semis ont également été difficiles et tardifs, du fait des précipitations qui
ont perduré. Les conditions d’implantation ont été mauvaises pour les deux types de pois.
Les pluies permanentes ont favorisé les maladies (colletotrichum en particulier) et la verse
en fin de cycle, ce qui a conduit à des rendements faibles et même à des retournements en
pois d’hiver. Dans ce contexte, le rendement national s’établit à 28,2 q/ha, inférieur à celui
de l’an dernier (32,0 q/ha). Il en résulte une production en forte baisse à 356 000 t (contre
481 000 t en 2023).
La qualité des graines de pois en 2024 s’avère en revanche très satisfaisante, avec une
teneur moyenne en protéines élevée, à 24,1 % de la matière sèche (MS) et une bonne
qualité visuelle : peu de graines cassées/splittées, peu de graines tachées, malgré la forte
pression des maladies et peu de graines attaquées par les insectes. Près de 80 % des lots
présentent de bons résultats pour l’ensemble de ces critères et sont utilisables en
alimentation humaine. La totalité des lots peut convenir pour l’alimentation animale.