L’ascochytose (Ascochyta rabiei), est la maladie principale du pois chiche. C’est aussi le bioagresseur le plus courant et le plus préjudiciable pour la culture sur tout le territoire. Il existe plusieurs voies de contamination, la plus courante étant la voie aérienne (vent, splashing…) puis une propagation dans la parcelle, en cours de cycle, souvent durant la phase reproductive
Attention cependant, la semence peut également être vectrice : cette contamination, dite « primaire » est très préjudiciable - Voir article implantation du pois chiche
Les tous premiers symptômes sont apparus fin avril. A ce jour, ils sont peu fréquents et peu intenses mais il convient d’être réactif dès lors que la maladie est détectée. Les conditions sont actuellement réunies pour observer des contaminations.
Le développement de l'infection est possible entre 5°C et 30°C, avec une température optimale autour de 20°C. Si l'humidité relative (HR) est supérieure à 98%, avec 20°C, il faut au minimum 7h pour déclarer l'infection, et 17h pour une infection sévère.
Le cycle de contaminations secondaires est très rapide, (4 à 5 jours)
Reconnaitre l’ascochytose et limiter son apparition ?
Quelle stratégie adopter lorsque la maladie est présente ?
Application d’une protection dès l’observation des premiers symptômes afin de protéger la période de floraison est préconisé. Si l’application est tardive, avec des symptômes déjà bien installés, privilégier des spécialités commerciales à base de triazoles ou sdhi.
Exemple de stratégie possible :
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