La fertilisation pour le pois chiche
La fertilisation pour le pois chiche
Phosphore et potassium
Le pois chiche est une espèce considérée comme moyennement exigeant concernant les éléments phosphore et potassium. Le raisonnement vis-à-vis des apports P et K est réalisé à l’échelle de la rotation, en fonction des analyses de sols. Pour un rendement de 20-30q/ha, le pois chiche exporte 15 à 20 unités de P2O5 et 15 à 20 unités de K2O.
Azote
Si l’on observe des nodosités huit semaines après la levée c’est que la symbiose s’est mise en place. Aucun apport d’azote n’est alors nécessaire.
En l’absence constatée de nodosité, un apport d’azote est envisageable. Cet apport doit pallier un échec non prévisible en amont de la campagne. Avant toute intervention, il est indispensable de vérifier si la règlementation régionale encadre cette pratique (date, dose, fractionnement, etc.). L’objectif de rendement initial devra être revu à la baisse.
A ce jour, Terres Inovia n’a pas de position technique sur la dose à apporter et la période idéale pour sa valorisation. Respecter la législation en vigueur, éviter un apport trop précoce dans le cycle qui favoriserait la production de biomasse (feuille) et fractionner la dose retenue si nécessaire.
Oligo-éléments
A ce jour, aucuns travaux n’ont été menés sur cette thématique. Il semblerait que le pois chiche soit sensible à la présence d’oligo-éléments suivants : bore, fer, molybdène. Ces éléments sont généralement apportés en foliaire, durant la phase végétative ou au stade début floraison.