Eviter les mélanges tournesols oléiques et classiques !
Eviter les mélanges tournesols oléiques et classiques !
Il ne faut jamais mélanger tournesols oléiques et classiques : les deux productions risquent d'être pénalisées, et la récolte peut être refusée au silo !
Regrouper les interventions sur les parcelles oléiques - ou ne faire que du tournesol oléique - et nettoyer soigneusement tous les matériels, y compris le matériel d’entreprise. Il existe en effet des risques de mélange dans les trémies de la moissonneuse-batteuse, dans les bennes de transport ainsi que dans toute la chaîne de manutention avant la commercialisation, des trémies de réception jusqu'aux cellules.
Détermination de la teneur en acide oléique :
Seule la méthode chromatographique est aujourd’hui normalisée et permet d’apprécier, à 1 ou 2 % près, la teneur en acide oléique de l’huile contenue dans une graine de tournesol oléique.
Des méthodes indirectes existent : la réfractométrie ou l’analyse par infra- rouge. La précision de la première ne permet que de distinguer le type oléique du type non oléique. Bien mise en œuvre (température constante, séchage des graines), elle peut constituer un contrôle pour éviter de mauvais classements de lots. La seconde nécessite un équipement coûteux, le broyage des graines et surtout un étalonnage rigoureux. Elle est mise en oeuvreœuvre par les sélectionneurs.
La mise en place d’une traçabilité des parcelles oléiques, de la semence à la récolte et au stockage (pour éviter les mélanges de graines), alliée à quelques pratiques agronomiques sont des moyens complémentaires pour assurer la teneur oléique contractuelle de la récolte.