Cap protéines+, un projet en cinq volets - Institutionnel
Cap protéines+, un projet en cinq volets
Premier volet : animation générale et communication
Cette action a pour objectif d’animer les instances de gouvernance, de coordonner le suivi administratif et financier du partenariat, et de s’assurer que les actions réalisées répondent aux enjeux scientifiques et techniques du projet.
Le suivi des actions s’appuiera sur les outils et méthodes développés par l’Action Concertée Impact de l’ACTA, qui réunit les instituts techniques, pour identifier les points de synergies entre les actions, affiner les indicateurs suivis et assurer l’utilisation de vecteurs de transferts optimaux en cours et à l’issue du projet.
La communication sera coordonnée à l’échelle du projet pour répondre aux objectifs de valorisation des travaux et résultats obtenus, dans Cap Protéines+ et plus largement, auprès des agriculteurs, de leurs conseillers, et de l’enseignement agricole.
Plus d'informations sur l'Action Concertée Impact : https://www.acta.asso.fr/notre-impact/
2éme volet : sécuriser la capacité à produire des légumineuses
Dans la continuité de Cap Protéines, les travaux proposés dans le cadre de ce module ont pour objectif de déplafonner les rendements des légumineuses à graines et fourragères en adaptant les itinéraires techniques aux contraintes climatiques et réglementaires, rendant ainsi ces cultures plus robustes.
Le programme de travail se découpe en trois tâches :
1.Adapter les cultures aux contraintes engendrées par le changement climatique par l’observation de leur comportement pluriannuel face à ce contexte changeant et proposer des pistes de travail (décalage de la date de semis, comportement variétal, évaluation des besoins en eau, intérêt des mélanges céréales protéagineux récoltés immatures).
2. Optimiser les itinéraires techniques des légumineuses, en agriculture conventionnelle et biologique pour assurer le pilotage de la production. Les sujets de l’évaluation variétale, la gestion des stress biotiques, l’apport des associations de cultures ou encore le pilotage des légumineuses fourragères pour plus de protéines autoproduites seront traités.
3.Poursuivre la structuration d’une filière soja bio à la Réunion.
Les partenaires impliqués
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3éme volet : trouver des solutions pour l’alimentation animale et développer des approches territoriales
Ces travaux s’inscrivent dans la continuité de Cap Protéines pour améliorer la souveraineté protéinique des élevages français. Le potentiel d’amélioration le plus important pour substituer du tourteau de soja importé réside dans les procédés de transformation pour la production de tourteaux d’oléagineux (colza et tournesol).
Cette nouvelle approche se justifie également par un potentiel de réduction de gaz à effet de serre (GES) en raison d’une moindre consommation en énergie et de l’absence de solvant.
Moins exigeante en capital, elle permet de réaliser la transformation à l’échelle des territoires en évitant le déplacement des graines et des tourteaux sur de longues distances.
1.Améliorer la production de matières riches en protéines (MRP)
Cette première action se concentre sur l’amélioration de la production de tourteaux expeller en levant deux freins :
• La capacité à décortiquer sans pertes d’huile
• L’extraction mécanique de l’huile des graines à des températures compatibles avec la préservation des qualités nutritionnelles des matières riches en protéines.
Concrètement, elle vise :
- Le développement de méthodes analytiques chimiques
- Des essais pour connaître les valeurs nutritionnelles
- Le renforcement des itinéraires techniques valorisant les légumineuses à graines pour les ruminants et les bovins.
2.Mobilier les acteurs pour la souveraineté protéique
La seconde action vise à mobiliser des acteurs régionaux pour la mise en œuvre de stratégies d’accroissement de la souveraineté protéique
Des scénarii régionalisés de déploiement de l’autonomie protéique dans les filières animales seront établis à partir d’un travail d’enquêtes et d’études de cas.
Ils seront ensuite évalués afin de mesurer les impacts économiques, environnementaux et sociétaux de l’introduction de filières fournissant des matières premières riches en protéines dans les 3 régions sélectionnées.
Les partenaires impliqués
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4éme volet : développer des ressources pour l’alimentation humaine et la structuration filière
Dans la continuité du projet Cap Protéines et pour faire écho aux travaux menés dans le cadre du module sur les débouchés en alimentation animale, ce volet vise à répondre aux enjeux de souveraineté protéique en lien avec les besoins de l’alimentation humaine.
Ces enjeux consistent à proposer des protéines végétales de qualité pour répondre aux besoins de l’industrie agroalimentaire et à innover dans les procédés de transformation pour accompagner la végétalisation de l’alimentation.
Grâce à une structuration en quatre tâches, les résultats obtenus à l'issue de ce module permettront de :
1. Caractériser les besoins, produire les références techniques et les outils de structuration des filières de production répondant aux demandes des industriels.
- Diagnostics de filières de légumineuses
- Observatoires de qualité des graines
- Travaux sur les méthodes d’analyses physico-chimiques des graines
- Animation de projets territoriaux
2.Transformer des légumineuses et assurer l’adéquation de l’offre de production avec les besoins de l’aval tout en valorisant l’ensemble des fractions des graines.
- Développement des critères génériques et des méthodes pour caractériser les variétés
- Recherche de nouvelles voies de valorisation de coproduits
3.Accompagner l’utilisation des légumineuses à graines par les industries de l’agroalimentaire.
- Etude sur les teneurs en isoflavones des produits au soja
- Optimisation d’une méthode d’analyse sensorielle des matières protéiques végétales (en lien avec un résultat du projet VALOAVAL de Cap protéines)
- Etude applicative sur l’utilisation de farines de légumineuses en boulangerie
4.Fournir une vision du marché des légumineuses grâce à la consolidation de l’Observatoire Oléoprotéines, initié en concertation avec les acteurs professionnels.
Les partenaires impliquésCinq partenaires sont impliqués dans ce module coordonné par Terres Inovia et Terres Univia:
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5éme volet : transférer les références aux agriculteurs et aux apprenants
Ce module vise un transfert massif de solutions vers les agriculteurs et apprenants et un accompagnement à la gestion des risques liés aux transitions dans le but d’augmenter l’autonomie protéique des élevages et les surfaces et productions de légumineuses à graines.
1. Transférer les connaissances et références acquises auprès des agriculteurs pour permettre l’appropriation massive des outils, méthodes, connaissances et résultats techniques et économiques disponibles.
- Mise en place et accompagnement de groupes d’agriculteurs pour réaliser des diagnostics et tester des solutions
- Suivi d’élevages pilotes
- Co-construction de stratégies sur l’autonomie protéique
- Evaluation de systèmes innovants
- Mise à disposition de supports et d’outils d’accompagnement des agriculteurs
2.Transférer les connaissances et références acquises auprès des apprenants :
Il s’agira de proposer des actions impliquant les acteurs de la formation initiale et supérieure afin de les sensibiliser aux enjeux de l’autonomie protéique ainsi qu’aux leviers disponibles.
3.Développer des modalités d’accompagnement de la prise de risque des agriculteurs et organismes collecteurs.
Dans un contexte de volatilité des prix des cultures, des engrais minéraux de synthèse et d’aléas climatiques, il s’agira de quantifier et objectiver les risques à cultiver des légumineuses à graines, à l’échelle d’exploitations, de régions et à l’échelle de la France. Une projection de ces risques sera réalisée en tenant compte :
- Des hypothèses de changement climatique à venir
- D’innovations permettant d’augmenter la robustesse des légumineuses à graines, mises au point au cours du projet.
- Enfin des dispositifs et recommandations pour la couverture du risque seront proposés.
Les partenaires impliqués106 partenaires sont impliqués dans ce module, coordonné par l’Institut de l’élevage et Terres Inovia regroupant :
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