Secolbio

Les agriculteurs sont fortement demandeurs pour insérer du colza biologique dans leurs rotations, afin de diversifier leurs assolements et ainsi renforcer la résilience de leurs systèmes, mais aussi de sécuriser leur revenu avec une culture dont le prix de vente est généralement élevé.

Par ailleurs, il existe une demande croissante pour les produits issus de la trituration du colza biologique (huile et tourteau gras associé) à laquelle la production française n’arrive pas à répondre. (75 % des graines de colza triturées sont d’origine étrangère).

Cependant, le colza est aujourd’hui reconnu comme une culture « à risques » en agriculture biologique, avec plusieurs freins d’ordre technique identifiés : la gestion de l’enherbement, celle des ravageurs et de l’alimentation en azote.

C’est pourquoi, le projet Secolbio qui débute en 2020 pour une durée de 3 ans a pour objectifs :

- De hiérarchiser les facteurs limitants la production au travers d’un observation régionalisé et pluriannuel, et d’une enquête auprès des producteurs de colza biologique ;

- D’évaluer différents leviers agronomiques dans un réseau d’essais ;

- De produire un conseil régionalisé, adapté aux contraintes pédoclimatiques de différents bassins de production : Sud-Ouest (Occitanie, Landes), Grand-Ouest (Bretagne, Pays de la Loire), Grand-Est (Hauts de France et ex Lorraine) et Sud-Est (Drôme et Rhône).

Soutenu par FranceAgriMer, ce projet coordonné par Terres Inovia, réunit différents partenaires : des Chambres d’agriculture régionales (Bretagne, Pays de la Loire, Nord Pas de Calais), des Chambres d’agriculture départementales (Lot et Garonne, Gers, Dordogne, Meurthe et Moselle, Landes, Drôme et Rhône), le Groupement d’Agriculteurs Biologique du Morbihan, l’Union Française de l’Agriculture Biologique, l‘Union de coopératives AgriBioUnion.

 

Contact c.legall@terresinovia.fr