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La web-série vidéo "Les pieds dans les champs" de retour sur le pois et la féverole

05 juil. 2022

Lancée en mai 2021, la web-série vidéo Les pieds dans les champs est de retour. Le principe ? Une immersion sur les parcelles d’un agriculteur qui explique, au fil d’une discussion, comment il méne sa culture, à quelles difficultés il est confronté et quels leviers et pratiques agronomiques il utilise. Cet entretien est complété par une analyse technique d’un expert de Terres Inovia.


Après les premiers épisodes sur le colza diffusés en 2021, Les pieds dans les champs lance sa deuxième saison, avec le pois et la féverole. A partir du 14 juin, quatre épisodes seront diffusés chaque semaine, mettant en scène quatre agriculteurs, de l’Ile-de-France à la Seine-Maritime, en passant par les territoires de l’Aube. Deux experts des protéagineux de l’institut, Bastien Rémurier et Véronique Biarnès, compléteront ce témoignage par une analyse technique et des recommandations.


Ghislain Guinot, exploitant à Bagnieu-la-Fosse (Aube) : « pourquoi je suis revenu au pois de printemps »

En cultivant du pois de printemps, cet agriculteur a pu résoudre son problème de bactériose et mieux gèrer la pression sur les graminées. « C’est un excellent précédent de blé et cette culture me permet de faire de belles économies d’azote ».

Xavier Delaitre, exploitant à Sacy-sur-Marne (Seine-et-Marne) : « le pois d’hiver, une culture performante à l’échelle de ma rotation »

Avec un ensemble de dix cultures, Xavier Delaitre ne regrette pas d’avoir choisi le pois d’hiver au sein de sa rotation. « C’est un atout pour la fertilité de mon sol, permettant d’avoir une rentabilité supérieure de 10 à 15 quintaux de mon blé suivant, en comparaison à un autre précédent ». En plus des économies d’azote réalisées, l’agriculteur peut se passer d’insecticide, la plante étant assez robuste et résistante au moment de l’arrivée des ravageurs.

Olivier Cleland, exploitant à Foucarmont (Seine-Maritime) : « des économies en intrants importantes grâce au pois »

 

Pour l’agriculteur, le pois permet de faire de belles économies d’azote, mais aussi en désherbants, notamment sur son blé suivant. Le rendement de son blé est passé de 70 à 85 quntaux grâce aux protéagineux. Olivier Cleland met en avant l’importance de la préparation du sol (en privilégiant la technique de semis direct) et l’opportunité d’une récolte au bon moment, sans que le taux d’humidité soit trop élevé.

Jérôme Regnault, exploitant à Plaisir (Yvelines) : « grâce à la féverole, ma parcelle est très propre pour la culture suivante »

Dans sa ferme située à la lisière de la ville de Plaisir, cet agriculteur ne regrette pas d’avoir choisi la féverole comme tête de rotation. Avantages ? Une culture simple à gérer et bien adaptée aux zones qui subissent des attaques d’oiseaux. Jérôme Regnault est même parvenu à venir à bout de la bruche, ce ravageur qui attaque les féveroles, en décalant le cycle et en pratiquant un semis profond.

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Les épisodes sur pois et féverole ont été tournés dans le cadre du programme Cap Protéines.

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La responsabilité des ministères en charge de l’agriculture
​​​​​​​et de l’économie ne saurait être engagée.