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Plusieurs stratégies à anticiper dès la préparation de la campagne ont démontrées leur efficacité pour gérer les attaques de ravageurs qui pourraient intervenir tout au long du cycle de la culture.
Charançon du bourgeon terminal et altise
Associer son colza avec des légumineuses gélives présente de nombreux avantages. Cette technique permet un meilleur fonctionnement de la plante, une meilleure absorption de l’azote et du phosphore et ainsi une meilleure robustesse de la culture qui est ainsi à même de faire face à davantage de stress. En particulier, les dégâts de larves d’altises et de charançon du bourgeon terminal sont atténués. Une concurrence s’exerce également vis-à-vis des adventices.
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À la suite du retrait des néonicotinoïdes à l’automne 2018, les variétés de colza résistantes à la jaunisse du navet constituent le principal moyen de lutter contre cette virose du colza transmise exclusivement par le puceron vert Myzus persicae.
Pucerons verts dans colza
La liste des 6 variétés initiales (‘Allison’, ‘Angelico’, ‘Temptation’, ‘Delice’, ‘Smaragd’, ‘Coogan’) s’est enrichie cette année. Avec l’homologation récente du Teppeki (homologué sur colza depuis décembre 2018), une solution insecticide efficace est à nouveau disponible pour lutter contre les pucerons vecteurs de viroses sur colza qui est résistant aux pyréthrinoïdes et pyrimicarbe.
Etude de la performance des variétés selon la présence du virus TuYV
Des nouvelles variétés qualifiées « à résistance partielle au virus TuYV
Méligèthes dans colza
Dans les situations où les attaques de méligèthes sont généralement modérées, l’association d’une variété haute et très précoce à floraison en mélange à 5-10% avec la variété d’intérêt peut permettre de rester en deça des seuils d’intervention.
Cette variété haute et très précoce (ES ALICIA et TROUBADOUR) sera en effet plus attractive pour les méligèthes, protégeant ainsi les plantes de la variété d’intérêt.