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Terres Inovia participe à la 11e conférence mondiale sur le soja

10 juil. 2023

Lors de ce sommet international sur le soja, qui a eu lieu à Vienne, en Autriche, du 18 au 23 juin, l’institut technique a partagé ses travaux sur cette légumineuse à graines devant la communauté scientifique internationale.

Quelles avancées scientifiques peuvent permettre de développer la culture du soja et sa compétitivité à l’échelle mondiale? C’est l’objectif de la Conférence internationale du soja (World Soybean Research Conference), qui a lieu tous les cinq ans.

Pour la première fois, les scientifiques du monde entier – environ 700 personnes, dont la moitié provenant de pays européens et beaucoup de chinois et de nord-américains- se sont rassemblés en Europe, à Vienne (Autriche).

Génétique et amélioration des plantes ont dominé les échanges

Ce sommet international cherche à promouvoir la recherche et à encourager la communauté mondiale du soja à interagir afin d'apporter des réponses et de soulever de nouvelles questions sur cette culture d'importance mondiale, fondamentale pour l'approvisionnement en denrées alimentaires et en aliments pour animaux, et qui joue aussi un rôle clé dans le développement d'une production agricole respectueuse de l'environnement. “ La thématique de la génétique et l’amélioration des plantes a dominé les échanges. Ce colloque a mis en avant beaucoup de messages sur la durabilité. On a pu constater aussi que la France est de loin la première force de la recherche en Europe”, observe Xavier Pinochet, expert stratégique scientifique de Terres Inovia, présent à la Conférence.

Pendant trois jours, 300 posters ont également pu être présentés aux participants, avec de nombreux échanges scientifiques.

La réflexion stratégique sur le soja de l’institut technique valorisée

Terres Inovia était bien entendu mobilisé pour cet événement majeur afin de partager avec les scientifiques les dernières connaissances sur le soja, qu’il s’agisse d’agronomie, de génétique, de pratiques culturales ou encore de nutrition.

David Gouache, directeur adjoint, a présenté la réflexion stratégique de l’institut technique et l'état des lieux en France de cette culture lors d'une séance d'échanges avec des agronomes venus de pays producteurs du soja (Italie, Autriche, Serbie, Ukraine). "La stratégie nationale française pour les protéines végétales vise au doublement des légumineuses à graines d'ici 2030 pour atteindre 250 000 à 300 000 ha de soja", at-il déclaré.

Les équipes de Terres Inovia sont mobilisées, au niveau des études et des expérimentations autant que sur le terrain aux côtés des producteurs, pour déterminer les meilleures conditions techniques et économiques pour rendre le soja plus compétitif.  "Nous travaillons aussi sur les facteurs limitants clés, comme les adventices, la nodulation, la disponibilité en eau, tous liés à l'implantation de la culture et à la gestion de l'humidité et de l'eau".

Un diagnostic sur les écarts de rendement est également mené du côté de l’institut.  "Il faut aussi poursuivre les progrès en matière de sélection et assurer leur transfert sur le terrain, mais aussi établir des liens avec l'industrie de transformation du soja afin d'en améliorer la valeur, comme par exemple les qualités du tourteau de soja expeller et les systèmes de cuisson".

Pour en savoir plus, consultez la présentation et le poster diffusés pendant ce colloque de David Gouache

Xavier Pinochet, de son côté, a présenté un panorama des 50 années de contrôle qualité des inoculums en France. "Nous avons formulé nos craintes  de baisse de qualité résultant de l'hétérogénéité des réglementations en Europe".

Pour en savoir plus, consultez la présentation de Xavier Pinochet

Hélène Tribouillois, chargée d’études en écophysiologie a présenté les résultats d’observatoires du soja menés par Terres Inovia dans le cadre de Cap Protéines. "Nous avons mené une analyse à l’échelle nationale et biannuelle portant sur l’identification des facteurs limitant le rendement du soja". Cette analyse se base sur 320 parcelles d'agriculteurs suivies entre 2021 et 2022 réparties sur l’ensemble du territoire français et représentant une large variabilité de pédoclimats, conduites, variétés... La présence d’adventices, la qualité de nodulation et la disponibilité en eau ressortent comme les principaux facteurs limitants le rendement. Les résultats seront approfondis avec encore trois ans d’observatoires prévus.

Pour en savoir plus, consultez le poster présenté

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