Colloque PlantAlliance : mieux faire face aux variations environnementales
Colloque PlantAlliance : mieux faire face aux variations environnementales
Comment permettre aux plantes de faire face aux effets du changement climatique, comme les épisodes de sécheresse estivale et automnale ? Devant les aléas climatiques de plus en plus nombreux, la préoccupation est croissante chez les producteurs. C’est pourquoi le consortium PlantAlliance a organisé une journée de colloque sur « la résilience des plantes face aux variations de leur environnement », le 9 mars dernier, sous-format webinaire.
Cette animation était la première d’une série consacrée à la réponse des plantes aux aléas météorologiques et au changement climatique. Elle avait vocation à identifier des priorités de recherche d’intérêt pour les communautés scientifiques publiques et privées réunies au sein de PlantAlliance.
Les effets du changement climatique sur l’implantation et les ravageurs
Lors de cette journée, David Gouache, directeur adjoint de Terres Inovia, a mis en avant les travaux de l’institut pour permettent au colza de faire face aux grandes variations environnementales récentes : les effets du changement climatique sur les conditions d’implantation et ceux du contexte phytosanitaire, en particulier la gestion des ravageurs d’automne. « A quelques mois du retrait du phosmet, c’était l’occasion de revenir sur la somme des travaux, réalisés et en cours par l’institut, et de sensibiliser les chercheurs à cette problématique majeure », explique David Gouache.
Sur un plan scientifique, le directeur adjoint de Terres Inovia a montré comment la notion de variables d’état du milieu permettait de faire le lien entre des études en agronomie, en protection des cultures et en génétique, et, ainsi, construire des approches intégrées. C’était aussi l’occasion de montrer l’importance de la robustesse de chaque culture pour avoir des systèmes de culture robuste.
De nouveaux leviers par l’étude des variables d’état du milieu
En s’appuyant sur les résultats issus des réseaux d’agriculteurs du projet Syppre, David Gouache a montré que les variables d’état du milieu pouvaient aussi guider les stratégies de recherche.
Il est ainsi possible de travailler de nouveaux leviers pour optimiser des états clés actuels ( par exemple en débloquant la fertilisation automnale pour assurer une croissance dynamique). Les outils digitaux sont ainsi mieux exploités, en ciblant des variables pertinentes pour la prise de décision et l’amélioration des pratiques.
De nouveaux leviers, plus complexes, peuvent être étudiés et intégrés, comme les approches «push-pull », et l’accroissement du rôle des auxiliaires dans la régulation naturelle : ils donneront lieux à de nouveaux états clés permettant aux agriculteurs et conseillers de piloter et évaluer ces leviers.
Plus d’informations, retrouvez la présentation de David Gouache à la journée PlantAlliance en pièce jointe