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A l'automne, des conditions climatiques sèches et un sol desséché sont synonymes de levées très irrégulières et/ou tardives. Elles peuvent limiter le potentiel de la culture du fait d'un peuplement trop faible et/ou de plantes insuffisamment développées avant l'hiver.
Sécheresse à l'automne et à la floraison
De tels peuplements sont plus exposés aux risques climatiques (gel) ou aux facteurs biotiques (ravageurs, maladies dont phoma). Une irrigation de 20 à 30 mm peut s'avérer très bénéfique.
Au printemps, le manque d'eau limite le développement des plantes et handicape l’absorption des éléments fertilisants. Dans les cas extrêmes les boutons floraux et les plantes dépérissent.
La sensibilité est forte entre le début de la floraison et G4 + 10 jours. En fin de cycle la sécheresse limite le PMG sans possibilité de compensation.
Dans ces situations :
En bref
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A la levée, les croûtes de battance dues à des abats d’eau handicapent la culture. Mais c’est surtout par la suite, en fin d’automne, en hiver ou au printemps, que l’excès d’eau pénalise les plantes en diminuant la croissance et la production de matières sèches aérienne et surtout racinaires.
1. Parcelle de colza ennoyée et 2. Pourrissement des racines
Si l’ennoiement des parcelles dure, le système racinaire pourrit, accompagné d'odeurs nauséabondes caractéristiques, et les pieds disparaissent. Les plantes qui survivent sont sensibilisées au stress hydrique en fin de cycle et à la verse.
Dans ces situations :
Destruction et remplacement d'une parcelle de colzaLa parcelle peut avoir besoin d'être retournée, suite à un accident climatique ou parasitaire. Pour cela il est nécessaire d'évaluer la pertinence avant d'effectuer le retournement. |