Ces articles pourraient vous intéresser


Lorsqu’ils sont bien implantés, les mélanges d’espèces incluant une légumineuse et en particulier le mélange féverole et phacélie (photo) peuvent présenter un intérêt agronomique et environnemental en interculture avant tournesol.
Les couverts d’interculture peuvent apporter des bénéfices agronomiques à court, moyen et long terme et répondre également à des contraintes réglementaires. Il s’agit notamment de la réduction des pertes d’azote par lixiviation en période hivernale et du risque d’érosion, la minéralisation d’azote à court, et moyen et long terme, le stockage de carbone, le maintien ou l’amélioration de la structure des sols... Les couverts avec des mélanges d’espèces légumineuses et non légumineuses permettent a minima de maintenir, et parfois, d’augmenter le rendement du tournesol qui suit (comme l’a montré la synthèse des essais Terres Inovia de 2000 à 2012). En zone vulnérable, la couverture des sols à l’automne est obligatoire et réglementée par la Directive Nitrates. Des déclinaisons spécifiques de ce programme existent dans chaque région, intégrant notamment les spécificités liées aux sols à comportement argileux où la mise en oeuvre des couverts végétaux est plus difficile qu’ailleurs. Les conseils ci-dessous doivent vous aider à adapter le choix des espèces et la conduite du couvert pour répondre à vos objectifs et favoriser les bénéfices pour le tournesol. Il convient de les adapter au cadre réglementaire local.